Le problème de l'être et de la destinée : études expérimentales sur ...
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LE CRITERIUM DE LA DOCTRINE DES ESPRITS 27anglo-saxons ? Comment expliquer une contradiction aussi flagrante ?N'y a-t-il pas là de quoi détruire l'unité de doctrine qui caractérise larévélation nouvelle ?Remarquons qu'il n'y a pas là de contradiction, mais simplement unegradation nécessitée par des préjugés de caste, de race et de religion,invétérés en certains pays. L'enseignement des Esprits, plus complet,plus étendu dès le principe dans les milieux latins, a été restreint àl'origine et gradué en d'autres régions pour des raisons d'opportunité. Onpeut constater que le nombre s'accroît tous les jours, en Angleterre et enAmérique, des communications spirites affirmant le principe desréincarnations successives. Plusieurs d'entre elles fournissent même desarguments précieux dans la discussion ouverte entre spiritualistes dedifférentes écoles. L'idée réincarnationiste a gagné assez de terrain audelàde l'Atlantique pour qu'un des principaux organes spiritualistesaméricains lui ait été entièrement acquis. Le Light, de Londres, aprèsavoir longtemps écarté cette question, la discute aujourd'hui avecimpartialité.Il semble donc que, s'il y a eu des ombres et des contradictions audébut, elles n'étaient qu'apparentes et ne résistent guère à un examensérieux.** *Comme toutes les nouvelles doctrines, la révélation spirite a soulevébien des objections et des critiques. Relevons-en quelques-unes. Toutd'abord, on nous accuse de nous être trop pressés de philosopher ; onnous blâme d'avoir édifié, sur la base des phénomènes, un système hâtif,une doctrine prématurée, et d'avoir compromis ainsi le caractère positifdu spiritualisme moderne.Un écrivain de valeur, se faisant l'interprète d'un certain nombre depsychistes, résumait leurs critiques en ces termes : «Une objectionsérieuse contre l'hypothèse spirite est celle qui se réfère à la philosophiedont certains hommes trop pressés ont doté le spiritisme. Le spiritisme,qui ne devrait être encore qu'une science à peine débutante, est déjà unephilosophie immense, pour laquelle l'univers n'a pas de secrets.»Nous pourrions rappeler à cet auteur que les hommes dont il parlen'ont joué en tout ceci que le rôle d'intermédiaires, se bornant à
28 LE PROBLEME DE L'ETRE ET DE LA DESTINEEcoordonner et à publier les enseignements qui leur parvenaient par voiemédianimique.D'autre part, remarquons-le, il y aura toujours des indifférents, dessceptiques, des attardés pour trouver que nous nous sommes troppressés. Aucun progrès ne serait possible s'il fallait attendre lesretardataires. Il est vraiment plaisant de voir des gens qui s'intéressentd'hier à ces questions, régenter des hommes comme Allan Kardec, parexemple. Celui-ci ne s'est hasardé à publier ses travaux qu'après desannées de laborieuses recherches et de mûres réflexions, obéissant encela à des ordres formels et puisant à des sources d'information dont nosexcellents critiques ne semblent même pas avoir une idée.Tous ceux qui suivent avec attention le développement des étudespsychiques, peuvent constater que les résultats acquis sont venusconfirmer sur tous ses points et fortifier de plus en plus l'oeuvre deKardec.Frédéric Myers, l'éminent professeur de Cambridge, qui fut pendantvingt ans, dit Ch. Richet, l'âme de la Society for psychical Research, deLondres, et que le Congrès officiel international de psychologie de Pariséleva, en 1900, à la dignité de président d'honneur, Myers le déclaredans les dernières pages de son oeuvre magistrale : la Personnalitéhumaine, sa Survivance, dont la publication a produit dans le mondesavant une sensation profonde : «Pour tout chercheur éclairé etconsciencieux, ces recherches aboutissent logiquement etnécessairement à une vaste synthèse philosophique et religieuse.»Partant de ces données, il consacre son dixième chapitre à une«généralisation ou conclusion qui établit un rapport plus clair entre lesnouvelles découvertes et les schémas déjà existants de la pensée et descroyances des hommes civilisés 9 .»Il termine ainsi l'exposé de son travail :«... Bacon avait prévu la victoire progressive de l'observation et de l'expériencedans tous les domaines des études humaines ; dans tous, sauf un : le domaine des"choses divines". Je tiens à montrer que cette grande exception n'est pas justifiée.Je prétends qu'il existe une méthode d'arriver à la connaissance de ces chosesdivines avec la même certitude, la même assurance auxquelles nous devons lesprogrès dans la connaissance des choses terrestres. L'autorité des Eglises seraainsi remplacée par celle de l'observation et de l'expérience. Les impulsions de la9 F. Myers, la Personnalité humaine ; sa survivance, ses manifestations supra-normales. (FélixAlcan, edit., pages 401, 402, 403 - 1905).
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LE CRITERIUM DE LA DOCTRINE DES ESPRITS 27anglo-saxons ? Comment expliquer une contradiction aussi f<strong>la</strong>grante ?N'y a-t-il pas là <strong>de</strong> quoi détruire l'unité <strong>de</strong> doctrine qui caractérise <strong>la</strong>révé<strong>la</strong>tion nouvelle ?Remarquons qu'il n'y a pas là <strong>de</strong> contradiction, mais simplement unegradation nécessitée par <strong>de</strong>s préjugés <strong>de</strong> caste, <strong>de</strong> race <strong>et</strong> <strong>de</strong> religion,invétérés en certains pays. L'enseignement <strong>de</strong>s Esprits, plus compl<strong>et</strong>,plus étendu dès le principe dans les milieux <strong>la</strong>tins, a été restreint àl'origine <strong>et</strong> gradué en d'autres régions pour <strong>de</strong>s raisons d'opportunité. Onpeut constater que le nombre s'accroît tous les jours, en Angl<strong>et</strong>erre <strong>et</strong> enAmérique, <strong>de</strong>s communications spirites affirmant le principe <strong>de</strong>sréincarnations successives. Plusieurs d'entre elles fournissent même <strong>de</strong>sarguments précieux dans <strong>la</strong> discussion ouverte entre spiritualistes <strong>de</strong>différentes écoles. L'idée réincarnationiste a gagné assez <strong>de</strong> terrain au<strong>de</strong>là<strong>de</strong> l'At<strong>la</strong>ntique pour qu'un <strong>de</strong>s principaux organes spiritualistesaméricains lui ait été entièrement acquis. <strong>Le</strong> Light, <strong>de</strong> Londres, aprèsavoir longtemps écarté c<strong>et</strong>te question, <strong>la</strong> discute aujourd'hui avecimpartialité.Il semble donc que, s'il y a eu <strong>de</strong>s ombres <strong>et</strong> <strong>de</strong>s contradictions audébut, elles n'étaient qu'apparentes <strong>et</strong> ne résistent guère à un examensérieux.** *Comme toutes les nouvelles doctrines, <strong>la</strong> révé<strong>la</strong>tion spirite a soulevébien <strong>de</strong>s objections <strong>et</strong> <strong>de</strong>s critiques. Relevons-en quelques-unes. Toutd'abord, on nous accuse <strong>de</strong> nous être trop pressés <strong>de</strong> philosopher ; onnous blâme d'avoir édifié, <strong>sur</strong> <strong>la</strong> base <strong>de</strong>s phénomènes, un système hâtif,une doctrine prématurée, <strong>et</strong> d'avoir compromis ainsi le caractère positifdu spiritualisme mo<strong>de</strong>rne.Un écrivain <strong>de</strong> valeur, se faisant l'interprète d'un certain nombre <strong>de</strong>psychistes, résumait leurs critiques en ces termes : «Une objectionsérieuse contre l'hypothèse spirite est celle qui se réfère à <strong>la</strong> philosophiedont certains hommes trop pressés ont doté le spiritisme. <strong>Le</strong> spiritisme,qui ne <strong>de</strong>vrait être encore qu'une science à peine débutante, est déjà unephilosophie immense, pour <strong>la</strong>quelle l'univers n'a pas <strong>de</strong> secr<strong>et</strong>s.»Nous pourrions rappeler à c<strong>et</strong> auteur que les hommes dont il parlen'ont joué en tout ceci que le rôle d'intermédiaires, se bornant à