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Le problème de l'être et de la destinée : études expérimentales sur ...

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RENOVATION DE LA MEMOIRE 173<strong>Le</strong> Journal <strong>de</strong>s Débats du 11 avril 1912, dans son feuill<strong>et</strong>onscientifique signé Henri <strong>de</strong> Varigny, cite un cas semb<strong>la</strong>ble emprunté àl'ouvrage <strong>de</strong> M. Fielding Hall, lequel s'est livré à <strong>de</strong> longues recherches<strong>sur</strong> c<strong>et</strong>te question :«Il y a environ un <strong>de</strong>mi-siècle, <strong>de</strong>ux enfants, un garçon <strong>et</strong> une fille, étaient nésle même jour, dans le même vil<strong>la</strong>ge, en Birmanie. Plus tard, on les maria, <strong>et</strong> aprèsavoir formé une famille <strong>et</strong> pratiqué toutes les vertus, ils moururent le même jour.Des temps troublés <strong>sur</strong>vinrent, <strong>et</strong> <strong>de</strong>ux jeunes gens, <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux sexes, durent fuirle vil<strong>la</strong>ge où le premier épiso<strong>de</strong> s'était déroulé ; ils allèrent s'établir ailleurs <strong>et</strong>eurent <strong>de</strong>ux fils jumeaux qui, au lieu <strong>de</strong> s'appeler par leurs noms propres, sedonnaient entre eux les noms du couple vertueux <strong>et</strong> du défunt dont il a été parlé.<strong>Le</strong>s parents s'en étonnèrent, mais bientôt ils comprirent. Pour eux, le couplevertueux s'était réincarné dans leurs enfants. On voulut faire <strong>la</strong> preuve. Onconduisit ceux-ci au vil<strong>la</strong>ge où ils étaient nés. Ils reconnurent tout : routes,maisons, gens, jusqu'aux vêtements du couple, conservés sans qu'on dise pourquelle raison. L'un se rappe<strong>la</strong> avoir emprunté <strong>de</strong>ux roupies à une personne. Cellecivivait encore ; elle confirma le fait.M. Fielding Hall, qui a vu les <strong>de</strong>ux enfants alors qu'ils avaient 6 ans, trouvait àl'un une apparence plus féminine ; celui-ci hébergerait l'âme <strong>de</strong> <strong>la</strong> femme défunte.Avant <strong>la</strong> réincarnation, disent-ils, ils ont vécu quelque temps sans corps, dans lesbranches d'arbres. Mais ces souvenirs lointains <strong>de</strong>viennent <strong>de</strong> moins en moins n<strong>et</strong>s<strong>et</strong> s'effacent peu à peu.»C<strong>et</strong>te perception <strong>de</strong>s vies antérieures se r<strong>et</strong>rouve aussi,exceptionnellement, chez quelques adultes.<strong>Le</strong> docteur Gaston Durville, dans Psychic Magazine, numéro <strong>de</strong>janvier à avril 1914, rapporte un cas remarquable <strong>de</strong> rénovation <strong>de</strong>ssouvenirs à l'état <strong>de</strong> veille. Mme Laure Raynaud, connue à Paris pour sesguérisons au moyen du magnétisme, affirmait, <strong>de</strong>puis longtemps, qu'ellese souvenait d'une autre vie passée en un lieu qu'elle dépeignait <strong>et</strong> qu'elledisait r<strong>et</strong>rouver un jour. Elle déc<strong>la</strong>rait avoir vécu dans <strong>de</strong>s conditionsn<strong>et</strong>tement déterminées (sexe, rang social, nationalité, <strong>et</strong>c.) <strong>et</strong> s'êtredésincarnée, il y a un certain nombre d'années, à <strong>la</strong> suite <strong>de</strong> telle ma<strong>la</strong>die.Des témoignages précis furent recueillis à ce suj<strong>et</strong>.Mme Raynaud, partie en Italie en mars 1913, reconnut le pays où elleavait vécu. Elle parcourut les environs <strong>de</strong> Gênes <strong>et</strong> r<strong>et</strong>rouva sonhabitation comme elle l'avait décrite. «Grâce au concours <strong>de</strong> M. Ca<strong>la</strong>ure,un psychiste érudit <strong>de</strong> Gênes, nous r<strong>et</strong>rouvâmes, dit le docteur, dans lesregistres <strong>de</strong> <strong>la</strong> paroisse San Francesco d'Albaro, un acte <strong>de</strong> décès qui futcelui <strong>de</strong> Mme Raynaud, n° 1. Toutes les déc<strong>la</strong>rations faites par elle il y a

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