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Jimmy Hendrix d’aujourd’hui), ils<br />
m’ont canalisé dans une manière de<br />
travailler vraiment pro. D’un autre<br />
côté, avec mon background science<br />
éco, j’ai pu apporter un plus en<br />
gérant le côté « business » …<br />
Quelles sont les dates<br />
importantes de l’histoire<br />
de Suarez ?<br />
Notre tout premier concert<br />
en 2007 aux Francofolies de Spa :<br />
il y a eu un désistement et on a pu<br />
jouer sur la scène du dôme Fortis !<br />
On avait gagné un concours et les<br />
Francos nous ont payé la production<br />
d’un disque…<br />
Puis en janvier 2008 on a signé<br />
avec la maison de disque des Girls<br />
in Haway notamment.<br />
Septembre 2008 : la sortie de<br />
notre premier album suivie<br />
de premières parties dont celle<br />
de Christophe Mae à Forest<br />
National…<br />
En janvier 2009 on est passé à<br />
l’émission Taratata ce qui nous<br />
a permis d’enchaîner <strong>be</strong>aucoup de<br />
gros plateaux.<br />
et puis novembre 2010 la sortie<br />
de notre deuxième album…<br />
C’est vrai que les choses ont été<br />
assez vite, mais en même temps<br />
c’est aussi le résultat d’un travail<br />
important en amont…<br />
Avec le single<br />
« Qu’est-ce que j’aime<br />
ça » vous soutenez les<br />
projets écologiques de<br />
l’oNg « graine de vie »,<br />
c’est important ?<br />
On a rencontré les responsables<br />
de cette ONG après un concert,<br />
ils nous ont présenté leur projet<br />
de plantation d’arbres et de for-<br />
mation de<br />
p é p i n i é -<br />
ristes dans<br />
les pays en<br />
voie de<br />
développ<br />
e m e n t .<br />
Ils nous<br />
ont proposé<br />
d’aller voir ce<br />
qu’ils mettaient en place à Madagascar.Nous<br />
y avons été :c’était une<br />
<strong>be</strong>lle occasion pour moi de découvrir<br />
ce pays que je ne connaissais<br />
pas et pour Max, Dada et Pata de<br />
retourner chez eux. Nous avons<br />
été touchés par le boulot de cette<br />
ONG et avons décidé de leur offrir<br />
les bénéfices du single « Qu’est-ce<br />
que j’aime ça »…<br />
Mais bon, ce n’est rien d’extraordinaire,<br />
juste un petit geste qui<br />
nous tenait à cœur, une manière de<br />
poser notre empreinte écologique<br />
et de donner un peu plus de visibilité<br />
à cette association.<br />
Qu’avez-vous envie de<br />
transmettre avec votre<br />
musique et au travers<br />
des paroles de vos chansons<br />
?<br />
Nous ne cherchons pas vraiment<br />
à faire passer un message. J’ai écrit<br />
les paroles du premier album et<br />
pour le deuxième j’avais envie de<br />
quelquechose<br />
de plus abouti<br />
c’est pourquoi j’ai travaillé avec<br />
d’autres paroliers… mais je ne<br />
suis pas un révolutionnaire, je suis<br />
plutôt cool coolos… pour moi la<br />
musique, les chansons, ça doit être<br />
un divertissement qui fait qu’on se<br />
sente bien, alors si on peut juste<br />
transmettre cela, ça me va !<br />
vous avez enchaîné les<br />
concerts et les festivals<br />
tout l’été. Avec la rentrée<br />
quels sont vos projets<br />
? Un nouvel album<br />
en gestation ?<br />
Nous allons partir en tournée en<br />
France et donc il n’y aura pas de<br />
nouvel album tout de suite…<br />
Ça commence à travailler dans<br />
ma tête, mais les compositions, les<br />
créations dépendent aussi de ce<br />
qu’on a l’occasion de vivre, des rencontres<br />
que l’on fait, nos « batteries<br />
créatives » vont certainement<br />
se recharger durant cette tournée<br />
française… c’est cyclique tout cela.<br />
Comment voyez-vous<br />
l’avenir de Suarez ?<br />
avec tous ces concerts on n’a<br />
pas <strong>be</strong>aucoup dormi ces derniers<br />
mois…. J’espère que ce sera<br />
encore comme ça dans les prochaines<br />
années !<br />
<strong>Solidaris</strong> n°4 • <strong>2011</strong><br />
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