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DG Ile de France n°16 - SNDG

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ACTIONS PROFESSIONNELLES«Sur le principe, répond Bernard BE-ZARD, l’éolien est une bonne idée. Mais,dans nos collectivités nous nous trouvonsconfrontés à un vrai problème qui porte lenom barbare <strong>de</strong> syndrome NIMBY (NotIn My Back Yard qui signifie pas dans monarrière-cour). En somme, pour une bonnepart <strong>de</strong> la population, l’éolien c’est bien...surtout chez les autres!Reste que, au-<strong>de</strong>là <strong>de</strong>s articles tapageurssur le sujet, se développe maintenant, viales schémas régionaux, une réflexion rationnellesur la répartition <strong>de</strong>s éoliennes.»«Effectivement, estime Michel LOI-SEAU, loin <strong>de</strong>s slogans tapageurs, la rationalisation<strong>de</strong>s choses <strong>de</strong>vient le fil rouge<strong>de</strong>s politiques énergétiques.La performance énergétique, ce n’est pas<strong>de</strong> mettre <strong>de</strong>s panneaux photovoltaïquessur un bâtiment fortement consommateurd’énergie, c’est d’abord faire en sorte quece bâtiment consomme moins. La réhabilitation<strong>de</strong>s bâtiments, il vous faudra tousen passer par là.Pour ce qui concerne lesachats <strong>de</strong> matériel, nonseulement il importe <strong>de</strong> savoircombien l’appareilconsomme d’énergie, maisCette rencontre d’échangess’est clôturée par la signature<strong>de</strong> la convention avec GDFSUEZ et par l’hommage renduà J.F. Triquet, à l’occasion <strong>de</strong>son départ en retraite le soirmême.aussi, quel est son cycle <strong>de</strong> vie. De l’achatdu matériel à sa mise au rebut en passantpar son entretien, il va falloir là encore intégrer<strong>de</strong> nouvelles façons rationnelles <strong>de</strong>dépenser et investir.Il faut se montrer réaliste. Le prix <strong>de</strong>l’énergie est appelée à augmenter. Aujourd’hui,il s’agit <strong>de</strong> réaliser <strong>de</strong>s économies.Demain, il s’agira d’éviter la flambée<strong>de</strong>s factures.»De gauche à droite, Jean-François Triquet, Michel Namura et Marc GuillouxQuestions <strong>de</strong>s participantsC’est la première fois que nous sommes en capacitéd’apprécier le nouveau Tan<strong>de</strong>m GDF SUEZ. Commentavez-vous confronté vos cultures et structures?GDF SUEZ : «Nous avons eu du temps. Tout lemon<strong>de</strong> a bien compris que nous n’avions pas intérêtà chacun cultiver notre pré carré. Le bons sens veutque l’ambition <strong>de</strong>s objectifs environnementaux actuelsimpose <strong>de</strong> réunir les forces. La démarche environnementaleest par nature globale et implique donc, trèslogiquement, <strong>de</strong> réunir <strong>de</strong>s compétences multiples.»«On parle beaucoup d’Ecos-Quartiers,est-ce un label?»GDF SUEZ : Non. Même si Angers reste pour tous uneréférence, chaque territoire a sa propre approche duconcept. Dans certains cas, il va être possible, parexemple, d’utiliser la géothermie. Dans d’autres, lanappe phréatique sera trop proche du sol et la solutionenvisagée sera, par exemple, le gaz (avec du matérielinnovant comme les chaudières à con<strong>de</strong>nsation etc.).Notre expérience indique que, en cinq ans en moyenne,le surcoût <strong>de</strong> construction d’un éco-quartier est absorbépar les économies ensuite réalisées.La construction <strong>de</strong> ces quartiers <strong>de</strong>man<strong>de</strong> une vraievolonté politique et <strong>de</strong> la persévérance. En effet, nousnous sommes heurtés à <strong>de</strong>s difficultés inattenduescomme le refus <strong>de</strong>s artisans locaux, auxquels nousavions choisi <strong>de</strong> faire appel, <strong>de</strong> se former aux techniques<strong>de</strong> l’habitat écologique.»Le Développement Durable n’implique t-il pas, peu ouprouve, une accélération <strong>de</strong> l’intercommunalité? Et ausein <strong>de</strong>s communes, ne contraint-il pas à uneréorganisation <strong>de</strong>s services?GDF SUEZ : La crise actuelle va sans doute ai<strong>de</strong>r lescollectivités à resserrer les rangs. Pour les réfractairesà l’intercommunalité, il va vraiment falloir qu’ils aient lesmoyens <strong>de</strong> leur indépendance; ce qui sera <strong>de</strong> moinsen moins évi<strong>de</strong>nt.Bernard BEZARD : Dans ma commune, le pilotage <strong>de</strong>la démarche développement durable est clairement <strong>de</strong>mon ressort, avec bien entendu la volonté et le soutiendu maire. Très vite, nous avons décloisonné les serviceset réuni régulièrement toutes les personnes impliquéessur <strong>de</strong>s réunions thématiques. Cette façon <strong>de</strong>travailler est <strong>de</strong>venue une évi<strong>de</strong>nce.L’agenda 21 est-il dépassé?Les participants sont partagés sur la question. Les plusdubitatifs estiment que : la population ne comprend pasl’intérêt <strong>de</strong> ce document à la fois souvent très théoriqueet généraliste. Le temps <strong>de</strong> le rédiger, rien n’avance. S’iln’est pas intercommunal, il n’a que peu <strong>de</strong> poids.Les partisans <strong>de</strong> l’Agenda 21 pensent que : l’avantage<strong>de</strong> l’Agenda 21 est qu’il n’a pas uniquement une dimensionenvironnementale; il intègre aussi les facteurséconomiques et sociaux <strong>de</strong> la ville. S’il est long à mettreen place, rien n’empêche d’agir avant sa publication. Iln’est pas une fin en soi mais un outil qu’il faut savoirrendre modulable.Propos recueillis par Véronique DUPONT.8 ILE-DE-FRANCE LA REVUE DES <strong>DG</strong>S DES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES D’ÎLE-DE-FRANCE N°16/AVRIL 2009

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