ÉLECTIONS PROFESSIONNELLESGRANDE COURONNEPour la Gran<strong>de</strong> Couronne, quatre listes présentaient <strong>de</strong>s candidats pour les 8 postes à pourvoir. Sur les 1151 suffrages exprimés,la liste présentée par le SN<strong>DG</strong>CT avec le concours <strong>de</strong> quelques collègues <strong>de</strong> la CGC arrive, une nouvelle fois, enpremière position avec 38% <strong>de</strong>s suffrages exprimés et 440 voix. Elle dispose ainsi <strong>de</strong> 3 sièges sur 8, manquant le4 ème siège à quelques voix.■ Titulaire :Patrice GIROT,<strong>DG</strong>S <strong>de</strong> la CA <strong>de</strong> la Vallée <strong>de</strong> Montmorencya participation du Syndicat à ces élections c’est, pour partie, une façon <strong>de</strong> montrerque, dans la FPT, le syndicat est une force représentative. A l’intérieurL<strong>de</strong>s centres <strong>de</strong> gestion, il s’agit d’assurer un suivi partenarial <strong>de</strong>s évolutions <strong>de</strong>carrières. Le bénéfice est double, l’échange <strong>de</strong> connaissances et <strong>de</strong> points <strong>de</strong> vueentre les centres <strong>de</strong> gestion et le Syndicat profitant aux uns et aux autres.D’un point <strong>de</strong> vue strictement personnel, cette participation s’inscrit dans la lignéed’un engagement datant <strong>de</strong> quelques années puisque je siège en commissionparitaire <strong>de</strong>puis 2001.Il y a différentes structures (conseils <strong>de</strong> disciplines, comité <strong>de</strong> réformes…) oùil est important que nous soyons présents.Nous avons frôlé les 40% <strong>de</strong> voix au premier tour sur la gran<strong>de</strong> couronne (Essonne,Yvelines, Val d’Oise). Nous étions, en fait, le premier syndicat représentéen nombre <strong>de</strong> voix en 2001; un résultat que nous avons confirmé cette année.■ Titulaire :Patrice BEDERIC,<strong>DG</strong>S <strong>de</strong> la CC <strong>de</strong> l’ArpajonnaisCela fait près <strong>de</strong> quinze ans que je suis au syndicat. Par ailleurs, je prési<strong>de</strong>l’amicale <strong>de</strong>s <strong>DG</strong> du département. Je suis donc concerné, voire quelques foispréoccupé, par le statut et la fonction <strong>de</strong> <strong>DG</strong>. Après un premier mandat au CIGen tant que suppléant, j’ai souhaité continuer à défendre les intérêts <strong>de</strong>s cadres<strong>de</strong> catégorie A au sein <strong>de</strong> leur activité. Le <strong>DG</strong>, en effet, est un peu isolé dans sacollectivité, pris entre «le marteau et l’enclume».Par ailleurs, la catégorie A inclut quantité d’autres professions; <strong>de</strong>s professeurs,<strong>de</strong>s bibliothécaires… En nombre, les <strong>DG</strong> sont minoritaires; il est donc importantd’être un maximum présent. La représentativité du syndicat dans le cadre<strong>de</strong> ces élections, sa présence avec la CFE-CGC, sont un moyen d’accé<strong>de</strong>r à uneplus gran<strong>de</strong> reconnaissance par rapport aux autorités <strong>de</strong> tutelles. C’est une revendication<strong>de</strong> longue date pour laquelle les <strong>DG</strong> sont nombreux à s’engager.D’ailleurs, on compte <strong>de</strong> plus en plus <strong>de</strong> <strong>DG</strong> dans les CAP interdépartementales.■ Titulaire :■ Nadine RAUFFET,<strong>DG</strong>S <strong>de</strong> Cormeilles en ParisisPour la première fois en 2008, j’ai manifesté l’intérêt <strong>de</strong> figurer sur la liste du SN<strong>DG</strong>CT dansle cadre <strong>de</strong>s élections professionnelles <strong>de</strong>s Commissions Administratives Paritaires montrantainsi mon attrait pour la gestion <strong>de</strong>s carrières et <strong>de</strong>s métiers. De formation universitaire,j’ai toujours exercé la fonction <strong>de</strong> <strong>DG</strong>S (anciennement Secrétaire Général <strong>de</strong> mairie) et mesuis impliquée au sein <strong>de</strong>s associations <strong>de</strong>s <strong>DG</strong>S <strong>de</strong>s Yvelines, <strong>de</strong> l’Essonne et du Val d’Oise.J’ai rejoint l’union régionale du SN<strong>DG</strong>CT où j’ai trouvé solidarité et écoute professionnelle,points d’ancrage d’un métier que je vois évoluer au fil <strong>de</strong>s nombreuses réformes touchant lescollectivités territoriales. Convaincue <strong>de</strong> la nécessité d’une gran<strong>de</strong> polyvalence pour exercerdans la fonction publique territoriale à un poste <strong>de</strong> direction générale, je reste attachée à cer- >30 ILE-DE-FRANCE LA REVUE DES <strong>DG</strong>S DES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES D’ÎLE-DE-FRANCE N°16/AVRIL 2009
■ Suppléant :Bertrand MENIGAULT,<strong>DG</strong>S du ChesnayÉLECTIONS PROFESSIONNELLES■ Suppléant :Gérard PRODOM,<strong>DG</strong>S <strong>de</strong> SannoisIl s’agit <strong>de</strong> mon troisième mandat. Le premier est arrivépresque par «acci<strong>de</strong>nt», les suivants, par conviction. Lapremière fois, mon <strong>DG</strong> me l’avait proposé. J’étais alors<strong>DG</strong>A en charge <strong>de</strong>s ressources humaines.La présence aux élections professionnelles est intéressantecar elle permet d’avoir une vision plus complète <strong>de</strong>s points<strong>de</strong> vue <strong>de</strong>s parties prenantes, administrations et employés,et <strong>de</strong> voir comment sont montés les dossiers. L’intérêt <strong>de</strong>ce mandat est que l’on a toute la liberté requise pour défendreou non un dossier, selon sa déontologie et sesconvictions. Le syndicat nous laisse toute la latitu<strong>de</strong> nécessaire.C’est une démarche effectuée en toute honnêtetéintellectuelle.Lorsqu’un agent a un souci avec ses employeurs, il va <strong>de</strong>man<strong>de</strong>rquels sont ses représentants. Il est important quenotre fonction soit représentée à sa juste valeur. Et puis, lastbut not least, nos discussions se déroulent dans un contextetrès favorable : nous entretenons d’excellents rapports entremembres élus.> taines valeurs comme celles du service public, <strong>de</strong> l’intérêtgénéral, <strong>de</strong> la démocratie, <strong>de</strong> la solidarité et <strong>de</strong> la probité. Demanière générale, au sein du syndicat, j’ai trouvé un lieud’échanges permettant <strong>de</strong> rompre l’isolement d’une professioncomplexe qui sollicite abnégation et disponibilité.L’appartenance à un réseau où il est possible <strong>de</strong> donner sonopinion et d’écouter celle <strong>de</strong>s autres, d’exprimer ses aspirations,ses attentes ou les difficultés rencontrées.Forte <strong>de</strong> ces convictions et dans le respect <strong>de</strong> ces valeurs fondamentales,la participation parmi ces instances est apparuecomme une évi<strong>de</strong>nce au service <strong>de</strong>s territoriaux quelle quesoit la filière ainsi que la représentation d’un métier pluridisciplinairequi se situe au cœur <strong>de</strong> l’organisation territoriale.Amon sens, un <strong>de</strong>s enjeux <strong>de</strong> notre présence à ces élections,c’est <strong>de</strong> promouvoir fermement le cadre en tantque fonctionnaire; une promotion à lier impérativementà la valorisation <strong>de</strong>s compétences et <strong>de</strong> l’expérience professionnelle.A cet élément, vient se greffer la présence au CAP commemoyen <strong>de</strong> donner au syndicat le rayonnement qu’il est légitimementen droit d’attendre. Notre priorité est la valorisation<strong>de</strong> la profession et du syndicat en particulier, <strong>de</strong> laterritoriale (et donc aussi <strong>de</strong> l’agent) en général.En mettant en avant notre détermination et notre professionnalisme,nous contribuons à donner une dimension etun rayonnement à la territoriale.Les élections professionnelles, il ne faut pas se le cacher,permettent aussi <strong>de</strong> se compter, <strong>de</strong> penser en termes <strong>de</strong>force et <strong>de</strong> représentativité. On a d’ailleurs pu observer unevéritable évolution, un accroissement significatif <strong>de</strong> la participation<strong>de</strong>puis 2001.En résumé, être dans une CAP est un « combat <strong>de</strong> valorisation»,valoriser le dirigeant territorial et, par contamination,le syndicat.Concrètement, il peut s’agir aussi <strong>de</strong> valoriser tel ou telfonctionnaire en particulier. En effet, si les CAP sont <strong>de</strong>slieux où sont discutés les modalités <strong>de</strong> traitement <strong>de</strong>s carrièresen général, ils sont aussi consulté <strong>de</strong> manière systématiquequand il s’agit <strong>de</strong> promouvoir (et aussi sanctionner)un fonctionnaire.> Propos recueillis par Marie RAUBERILE-DE-FRANCELA REVUE DES <strong>DG</strong>S DES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES D’ÎLE-DE-FRANCE N°16/AVRIL 200931