DG Ile de France n°16 - SNDG

ÉLECTIONS PROFESSIONNELLESPETITE COURONNELe 6 novembre la liste de la petite couronne a obtenu 412 voix sur 3826 votants.8 listes présentaient des candidats aux 8 postes de membres de la CAP. Seules 4 organisations syndicales ont obtenu dessièges, dont notre liste d’alliance SNDGCT/CGC qui est arrivée en 3 ème position et a obtenu un siège.Vos élues (1 siège en groupe 5) :■ Titulaire :Florence BACO-AMBRASS,DGAS de l’Hay-les-Roses«Adhérer à un syndicat c’est, d’une façon oud’une autre, s’investir. Devenir ainsi actrice desavis rendus par la CAP représente une façon pourmoi de mettre mes compétences à son service.Nous souhaitons notamment que la CAP prenneen considération et approfondisse sa connaissancedu métier de DGS/DGA.Et puis, j’ai aussi été muée par de la curiosité parrapport au fonctionnement de la CAP.Dans cette tâche, j’ai à cœur l’exigence d’être objective,une exigence renforcée par ma «doublecasquette» : d’une part la connaissance du rouageinterne de la collectivité, ses contraintes et exigencesd’employeur; d’autre part la volonté dedéfendre les agents et le statut de la fonction publiqueauquel je crois.Il s’agit de faire en sorte que les organisations syndicalessoient aussi crédibles que compétentes, dedéfendre ce qui doit vraiment l’être. Dans cet esprit,il est tout à fait possible d’œuvrer avec objectivitéet équité envers les collectivités et leursagents».■ Suppléant :Brigitte FABRE,Psychologue, Service d’aide à l’Enfance.«Je suis cadre territorialedans la filière médico-sociale,psychologue clinicienneayant reçu une formation enpsychologie du travail et ressourceshumaines à l’ESSEC.Je sors d’un premier mandat.Lorsque l’on travaille en collectivitéterritoriale et que l’onest impliqué pour sa proprecarrière, il est important aussi,à mon sens, de s’intéresser audéroulement de la carrière desagents, d’adopter d’autres visionsque celle issue de sapropre et seule expérience.Il s’agit d’avoir une vision plus riche et plus pointue des métiersde la FPT, car on peut déplorer assez souvent le manque de synergieentre le quotidien « in vivo » des agents et la vision de ceuxqui les représentent.En 1992, au titre du syndicat, j’ai participé à l’ensemble del’architecture de la construction statutaire des cadres d’emploiset de la fonction territoriale auprès du conseil supérieur des fonctionnairesterritoriaux. Mon approche de tout ce qui touchel’emploi, la carrière, la mobilité, m’a fait m’intéresser à aux instancesparitaires qui traitent de la carrière des fonctionnaires territoriaux.J’ai posé ma candidature en 1995 à la commission administrativeparitaire des cadres de catégorie 1 et j’ai eu la chance d’être élueune première fois et réélue récemment en partenariat avec le syndicat.Ma motivation s’est révélée fondée car j’ai pu vérifier queles instances locales nous ouvrent à une lecture de statut dynamiqueet nous permettent une action complémentaire au sein descollectivités auprès des DRH.Cette vision très large des choses permet, au fil de dossiers individuels,de voir à quel point on peut et pourrait davantage croiser defaçon optimale toutes les questions liées à l’emploi, à la formation,au recrutement et à la validation de l’expérience professionnelle.Le rapprochement entre le Syndicat et la CGC est intéressant etfructueux à plusieurs titres. A mon sens, notamment, parce que laFPT connait un sous encadrement. Et puis, cela paraissait intéressantd’offrir à nos collègues territoriaux une tribune d’expressionet de travailler selon nos diverses sensibilités en tant que représentantsdu personnel, de confronter nos points de vue».>ILE-DE-FRANCELA REVUE DES DGS DES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES D’ÎLE-DE-FRANCE N°16/AVRIL 200929