DG Ile de France n°16 - SNDG

PORTRAITFlorence BACO-AMBRASS, Patricia MECHAIN, Lyndia DESNOUESnels, développement collaboration partenariale, initiativeset/ou mise en œuvre d’initiatives sociales locales…).La fonction est passionnante et particulièrement vivifiante,elle m’a notamment confrontée à des gestions de crises répétées: incendie et destruction de la Mairie, rapatriement depersonnels communaux en voyages CGOS en Asie en pleinecrise du SRAS avec présence de médias…, Gestion canicule eteffets en 2003 avec relais médias presse et rapport blanc, gestiondes suites (y compris engouement médiatique) et durelogement suite à incendie d’un immeuble de 16 étages…Parallèlement, j’anime des formations, bénévoles ou rémunérées(auprès d’élus, de personnels administratifs…), sans oublierdes interventions en colloques ou séminaires, des correctionsde concours et la participation aux initiatives syndicales.»DG IDF : Comment travaillez-vous ensemble,quelle est votre complémentarité ?«Il s’agit dans un premier temps d’un rapprochement géographiqueavant d’en être un professionnel, nos bureauxse situent tous les trois au même étage depuis 2005, entrainantbeaucoup de rencontres informelles.Nous sommes toutes les trois dans des secteurs bien définismais nous requérons souvent l’avis consultatif des deuxautres. Notre collaboration c’est une histoire de confiance etd’estime réciproque. Parce que nous sommes très différentes,nos analyses et approches varient mais se complètent Ce quiest une force, c’est nos débats (parfois vifs mais toujoursconstructifs) qui se font en amont, ainsi tous les aspects dudossier sont pris en compte.En effet bien que nos domaines soient clairement définis,toute problématique se doit d’être considérée globalement etc’est en cela que ce travail collégial est déterminant car nousprenons en compte l’avis de chacune pour étayer notre argumentation.Pour l’anecdote, nées toutes les trois la même année, nousavons intégré la Mairie de l’Hay-les-Roses il y a onze ans oùon nous a offert l’opportunité d’évoluer professionnellement.Notre complicité amuse et interpelle quelque peu autour denous mais pour ce qui nous concerne nous assumons !»DG IDF :Pourquoi vous êtes-vous engagée au Syndicat?Lyndia DESNOUES«Après une première appréhension vis-à-vis du terme«syndicat» et de l’image collective qu’il peut emporter,j’ai été convaincue par notre réfèrent départementale (AnneFennerich – DGS Rungis) de l’intérêt d’une démarche collégialepour la reconnaissance des spécificités de la fonction maisaussi par l’esprit constructif baignant les échanges et colloquesaux fins de réflexions sans pré-requis définitifs sur le métier, sonavenir, sa place et ses évolutions.Enfin, la diversité des DG tant dans les profils (cursus, sexes,ages…), que sur les territoires d’exercice mérite d’être illustréepar une participation active générant une plus grande concordanceavec la réalité.»Patricia MECHAIN«J’ai adhéré en 2002 au Syndicat, dès le détachement surl’emploi fonctionnel. Il s’agissait alors pour moi de participerà la reconnaissance des spécificités des emplois fonctionnels dedirection, d’intégrer un véritable réseau de réflexion sur les enjeuxdu métier et des problématiques de l’environnement territorial,de bénéficier des échanges d’expériences entre collègueset enfin d’impulser une représentativité féminine au seindu syndicat (!)»Florence BACO-AMBRASS«Mon adhésion au syndicat a été muée par la volonté dem’impliquer, de participer à des réflexions constructivessur les métiers de direction générale et plus généralement surles enjeux que connaissent les collectivités territoriales. Enquelques mots, être active.En outre je souhaitais défendre la spécificité des emploisfonctionnels de direction, contribuer à leur reconnaissance etleur valorisation, ainsi que participer à un réseau riche enéchanges d’informations et d’expériences entre collègues»Propos recueillis par Marie RAUBER ■ILE-DE-FRANCELA REVUE DES DGS DES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES D’ÎLE-DE-FRANCE N°16/AVRIL 200927