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DG Ile de France n°16 - SNDG

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ÎLE-DE-FRANCEEDITORIAL2009s’annonce comme l’année <strong>de</strong> la réforme <strong>de</strong>l’organisation territoriale.Le Comité Balladur a rendu son rapport, le Syndicat National <strong>de</strong>sDirecteurs Généraux a été la seule organisation <strong>de</strong> dirigeants territoriauxà avoir été auditionnée.Ce numéro <strong>de</strong> <strong>DG</strong> Île-<strong>de</strong>-<strong>France</strong> présente les propositions exposées parnotre Prési<strong>de</strong>nt national, Stéphane PINTRE.En Île-<strong>de</strong>-<strong>France</strong>, après le «big bang» <strong>de</strong>s préconisations du Comité Balladur,le débat sur le «Grand Paris» s’accélère - comme l’ont montré les<strong>de</strong>rnières assises <strong>de</strong> l’AMIF! - avec en perspective l’annonce attenduedu Prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> la République le 29 avril.Les <strong>DG</strong>S prennent toute leur place dans les réflexions pour adapter nosstructures territoriales et nos mo<strong>de</strong>s <strong>de</strong> gouvernance aux attentes et auxenjeux d’aujourd’hui et <strong>de</strong> <strong>de</strong>main.Ce débat passionné et passionnant se poursuivra sur notre Congrès régionalle jeudi 7 mai au Palais <strong>de</strong>s Congrès <strong>de</strong> Versailles. Un Congrès<strong>de</strong>s <strong>DG</strong>S exceptionnel par le lieu - une première après le golf d’Étiolles -,par l’actualité territoriale, par le nombre <strong>de</strong> nos partenaires et par la qualité<strong>de</strong> sa préparation qui a fortement mobilisée le bureau <strong>de</strong> l’Union Régionaleet notre prestataire, l’agence BEC.Ce numéro <strong>de</strong> <strong>DG</strong> Île-<strong>de</strong>-<strong>France</strong> rend compte également <strong>de</strong> l’activitéintense <strong>de</strong> notre Syndicat marquée en particulier en 2009 par le soutienaux collègues en difficulté post-électorale et par les élections professionnellesaux CAP. Ces élections dont la préparation nationale et régionalea été pilotée avec brio par notre collègue Anne FENNERICH,<strong>DG</strong>S <strong>de</strong> Rungis, ont montré la progression <strong>de</strong> la représentativité duSN<strong>DG</strong>CT et <strong>de</strong> notre Union Régionale. Nous publions le portrait <strong>de</strong>scollègues titulaires et suppléants qui ont été élus pour défendre tous lescadres A et tous les <strong>DG</strong>S et <strong>DG</strong>AS avec la responsabilité et la compétencequi s’attachent à notre fonction.Michel NAMURA ■Vice-prési<strong>de</strong>nt National du SN<strong>DG</strong>CTPrési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> la Région Île-<strong>de</strong>-<strong>France</strong>mnamura@mairie-saint-ouen.frCette belle et exigeante fonction <strong>de</strong> direction générale <strong>de</strong> collectivités est aussi au centre du portrait <strong>de</strong>s trois <strong>DG</strong>AS<strong>de</strong> L’Haÿ-les-Roses et au cœur <strong>de</strong>s propos recueillis en exclusivité auprès <strong>de</strong> Philippe LAURENT qui a bien voulunous parler <strong>de</strong> son rapport au CSFPTsur les cadres dirigeants territoriaux et nous donner son point <strong>de</strong> vue sur les rapportsentre Maires et <strong>DG</strong>S.Nous publions enfin la <strong>de</strong>uxième partie du tableau <strong>de</strong>s mobilités <strong>de</strong>s <strong>DG</strong>S par départements en espérant que ce serala <strong>de</strong>rnière pour ce nouveau mandat.Merci à toutes celles et tous ceux qui nous soutiennent et participent au rayonnement du SN<strong>DG</strong>CT et <strong>de</strong> notreprofession qui oeuvre au service <strong>de</strong>s élus et <strong>de</strong>s collectivités territoriales <strong>de</strong> notre pays et <strong>de</strong> notre gran<strong>de</strong> régioncapitale.Ren<strong>de</strong>z-vous à tous au Congrès d’Île-<strong>de</strong>-<strong>France</strong> <strong>de</strong>s <strong>DG</strong>S à Versailles!ILE-DE-FRANCELA REVUE DES <strong>DG</strong>S DES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES D’ÎLE-DE-FRANCE N°16/AVRIL 20095


ACTIONS PROFESSIONNELLES«Sur le principe, répond Bernard BE-ZARD, l’éolien est une bonne idée. Mais,dans nos collectivités nous nous trouvonsconfrontés à un vrai problème qui porte lenom barbare <strong>de</strong> syndrome NIMBY (NotIn My Back Yard qui signifie pas dans monarrière-cour). En somme, pour une bonnepart <strong>de</strong> la population, l’éolien c’est bien...surtout chez les autres!Reste que, au-<strong>de</strong>là <strong>de</strong>s articles tapageurssur le sujet, se développe maintenant, viales schémas régionaux, une réflexion rationnellesur la répartition <strong>de</strong>s éoliennes.»«Effectivement, estime Michel LOI-SEAU, loin <strong>de</strong>s slogans tapageurs, la rationalisation<strong>de</strong>s choses <strong>de</strong>vient le fil rouge<strong>de</strong>s politiques énergétiques.La performance énergétique, ce n’est pas<strong>de</strong> mettre <strong>de</strong>s panneaux photovoltaïquessur un bâtiment fortement consommateurd’énergie, c’est d’abord faire en sorte quece bâtiment consomme moins. La réhabilitation<strong>de</strong>s bâtiments, il vous faudra tousen passer par là.Pour ce qui concerne lesachats <strong>de</strong> matériel, nonseulement il importe <strong>de</strong> savoircombien l’appareilconsomme d’énergie, maisCette rencontre d’échangess’est clôturée par la signature<strong>de</strong> la convention avec GDFSUEZ et par l’hommage renduà J.F. Triquet, à l’occasion <strong>de</strong>son départ en retraite le soirmême.aussi, quel est son cycle <strong>de</strong> vie. De l’achatdu matériel à sa mise au rebut en passantpar son entretien, il va falloir là encore intégrer<strong>de</strong> nouvelles façons rationnelles <strong>de</strong>dépenser et investir.Il faut se montrer réaliste. Le prix <strong>de</strong>l’énergie est appelée à augmenter. Aujourd’hui,il s’agit <strong>de</strong> réaliser <strong>de</strong>s économies.Demain, il s’agira d’éviter la flambée<strong>de</strong>s factures.»De gauche à droite, Jean-François Triquet, Michel Namura et Marc GuillouxQuestions <strong>de</strong>s participantsC’est la première fois que nous sommes en capacitéd’apprécier le nouveau Tan<strong>de</strong>m GDF SUEZ. Commentavez-vous confronté vos cultures et structures?GDF SUEZ : «Nous avons eu du temps. Tout lemon<strong>de</strong> a bien compris que nous n’avions pas intérêtà chacun cultiver notre pré carré. Le bons sens veutque l’ambition <strong>de</strong>s objectifs environnementaux actuelsimpose <strong>de</strong> réunir les forces. La démarche environnementaleest par nature globale et implique donc, trèslogiquement, <strong>de</strong> réunir <strong>de</strong>s compétences multiples.»«On parle beaucoup d’Ecos-Quartiers,est-ce un label?»GDF SUEZ : Non. Même si Angers reste pour tous uneréférence, chaque territoire a sa propre approche duconcept. Dans certains cas, il va être possible, parexemple, d’utiliser la géothermie. Dans d’autres, lanappe phréatique sera trop proche du sol et la solutionenvisagée sera, par exemple, le gaz (avec du matérielinnovant comme les chaudières à con<strong>de</strong>nsation etc.).Notre expérience indique que, en cinq ans en moyenne,le surcoût <strong>de</strong> construction d’un éco-quartier est absorbépar les économies ensuite réalisées.La construction <strong>de</strong> ces quartiers <strong>de</strong>man<strong>de</strong> une vraievolonté politique et <strong>de</strong> la persévérance. En effet, nousnous sommes heurtés à <strong>de</strong>s difficultés inattenduescomme le refus <strong>de</strong>s artisans locaux, auxquels nousavions choisi <strong>de</strong> faire appel, <strong>de</strong> se former aux techniques<strong>de</strong> l’habitat écologique.»Le Développement Durable n’implique t-il pas, peu ouprouve, une accélération <strong>de</strong> l’intercommunalité? Et ausein <strong>de</strong>s communes, ne contraint-il pas à uneréorganisation <strong>de</strong>s services?GDF SUEZ : La crise actuelle va sans doute ai<strong>de</strong>r lescollectivités à resserrer les rangs. Pour les réfractairesà l’intercommunalité, il va vraiment falloir qu’ils aient lesmoyens <strong>de</strong> leur indépendance; ce qui sera <strong>de</strong> moinsen moins évi<strong>de</strong>nt.Bernard BEZARD : Dans ma commune, le pilotage <strong>de</strong>la démarche développement durable est clairement <strong>de</strong>mon ressort, avec bien entendu la volonté et le soutiendu maire. Très vite, nous avons décloisonné les serviceset réuni régulièrement toutes les personnes impliquéessur <strong>de</strong>s réunions thématiques. Cette façon <strong>de</strong>travailler est <strong>de</strong>venue une évi<strong>de</strong>nce.L’agenda 21 est-il dépassé?Les participants sont partagés sur la question. Les plusdubitatifs estiment que : la population ne comprend pasl’intérêt <strong>de</strong> ce document à la fois souvent très théoriqueet généraliste. Le temps <strong>de</strong> le rédiger, rien n’avance. S’iln’est pas intercommunal, il n’a que peu <strong>de</strong> poids.Les partisans <strong>de</strong> l’Agenda 21 pensent que : l’avantage<strong>de</strong> l’Agenda 21 est qu’il n’a pas uniquement une dimensionenvironnementale; il intègre aussi les facteurséconomiques et sociaux <strong>de</strong> la ville. S’il est long à mettreen place, rien n’empêche d’agir avant sa publication. Iln’est pas une fin en soi mais un outil qu’il faut savoirrendre modulable.Propos recueillis par Véronique DUPONT.8 ILE-DE-FRANCE LA REVUE DES <strong>DG</strong>S DES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES D’ÎLE-DE-FRANCE N°16/AVRIL 2009


ACTIONS PROFESSIONNELLESAgir pour prévenir l’absentéisme :quand <strong>DG</strong>S et DRH s’unissent pour en parler !L’absentéisme est une préoccupationpour tous les employeurs. Lafonction publique territoriale ne dérogepas à cette problématique et avec près <strong>de</strong>8 % <strong>de</strong>s effectifs, le taux d’absentéismedans les collectivités constitue une donnéeforte pour tous les gestionnaireslocaux.Certes, ce chiffre global recouvre <strong>de</strong>ssituations très différentes selon qu’ils’agisse <strong>de</strong> l’absentéisme que l’on qualified’incompressible (congés maternité,congé parental, stages <strong>de</strong> formation…)ou <strong>de</strong> celui qui constitue une véritablevariable <strong>de</strong> gestion pour les managersterritoriaux (maladie ordinaire, acci<strong>de</strong>nts<strong>de</strong> travail, mauvais management…).A l’occasion d’un Club RH organisépar la Gazette à Pantin, au CIG PetiteCouronne, le 18 novembre <strong>de</strong>rnier,l’Union régionale du Syndicat national<strong>de</strong>s directeurs généraux a proposéà ses partenaires habituels en lamatière l’organisation d’une tableron<strong>de</strong> réunissant les principaux spécialistesen la matière.Cette manifestation venait s’inscriredans le droit fil <strong>de</strong> l’atelier surl’absentéisme que l’Union régionaleavait organisé lors du Congrès régional2007 à Etiolles avec le précieuxconcours du Centre interdépartemental<strong>de</strong> gestion <strong>de</strong> la Gran<strong>de</strong> Couronne, <strong>de</strong>l’association RH Île-<strong>de</strong>-<strong>France</strong> et <strong>de</strong>Dexia-Sofaxis.François MEYER, Directeur du développementpôle collectivités locales dugroupe Moniteur a amicalement acceptéd’animer avec Patrice GIROT, viceprési<strong>de</strong>nt<strong>de</strong> l’Union régionale cettetable ron<strong>de</strong> qui a rassemblé une centaine<strong>de</strong> participants avi<strong>de</strong>s d’échanger et <strong>de</strong>confronter analyses, métho<strong>de</strong>s et solutionsà mettre en œuvre pour optimiserce domaine <strong>de</strong> gestion particulièrementsensible <strong>de</strong>s ressources humaines.Tout au long <strong>de</strong> cet après midi studieuxles différents intervenants ont su capterl’attention <strong>de</strong> l’auditoire et instaurer <strong>de</strong>séchanges fructueux avec la salle.Pierre SOUCHON, directeur <strong>de</strong> la préventionchez Dexia Sofaxis et spécialiste«incontournable» en la matière, a enintroduction au débat retracé les réalitésstatistiques objectives du phénomène <strong>de</strong>l’absence au travail à l’ai<strong>de</strong> <strong>de</strong> tableauxpermettant d’observer et d’analyser lesdonnées <strong>de</strong> l’absentéisme au sein <strong>de</strong>s collectivitésfranciliennes et leurs évolutions.Dans la foulée, Nicole DUVAL etBénédicte RAJOT, responsables du serviceGPEEC au sein du centre <strong>de</strong> gestion<strong>de</strong> la Petite Couronne, ont présenté etremis aux participants les fiches pratiquesétablies sur ce thème afin d’apporterréponses et conseils aux services <strong>de</strong>s collectivitésrattachées à la Petite Couronne.A son tour, le docteur Noëlle LASNE,mé<strong>de</strong>cin <strong>de</strong> prévention <strong>de</strong> la ville <strong>de</strong>Montreuil s’attachait avec beaucoup <strong>de</strong>passion à faire réagir l’assemblée sur lesaspects parfois dramatiques <strong>de</strong>l’absentéisme pour maladie et <strong>de</strong>s difficultéshumaines que rencontrent bien <strong>de</strong>sagents à concilier vie professionnelle etfamiliale, difficultés <strong>de</strong> santé et place dansl’univers professionnel.A l’issue <strong>de</strong> cette partie introductive dudébat, la table ron<strong>de</strong> s’engageait aveccomme principaux intervenants, DanielVIDELO, Prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> l’Association RHÎle-<strong>de</strong>-<strong>France</strong> et chef du service <strong>de</strong> la commission<strong>de</strong> réforme interdépartementalepour la Petite Couronne, BernardDRENO, chef du service <strong>de</strong> prévention,hygiène et sécurité <strong>de</strong> ce même centre <strong>de</strong>gestion et Stéphanie VINCENT du serviceconseil en organisation et ressourceshumaines du CIG <strong>de</strong> la Gran<strong>de</strong>Couronne.L’absentéisme n’est pas une fatalité pasplus qu’un simple problème comptable etfinancier, ni l’affaire <strong>de</strong>s seuls DRH.A partir <strong>de</strong> cette conviction qui gui<strong>de</strong> lestravaux sur ce sujet <strong>de</strong> l’Union régionaledu SN<strong>DG</strong>, l’approche managériale, lessignaux d’alerte à prendre en compte, lesapproches complémentaires à la seulevision médicale <strong>de</strong>s absences doivent gui<strong>de</strong>rl’action <strong>de</strong>s gestionnaires <strong>de</strong> collectivités.L’orientation professionnelle et la gestionprévisionnelle <strong>de</strong>s carrières, le maintiendans l’emploi ou le reclassement, lesimpératives préoccupations sur lesconditions <strong>de</strong> travail, l’analyse ergonomique<strong>de</strong>s métiers et <strong>de</strong>s pratiques,l’indispensable anticipation pour éviterou bien gérer les recours aux congés <strong>de</strong>longue maladie ou <strong>de</strong> longue duréeconstituent autant <strong>de</strong> pistes à explorerdans la gestion quotidienne <strong>de</strong> absencesou <strong>de</strong>s risques inhérents aux métiers <strong>de</strong> lafonction publique territoriale.Cette table ron<strong>de</strong> a donné lieu à <strong>de</strong> multipleséchanges qui ont démontré la complexitédu thème mais aussi la richesse <strong>de</strong>spistes <strong>de</strong> réflexions et <strong>de</strong> pratiques pourque l’absence ne reste pas une fatalité statistiqueet «financière».Une <strong>de</strong>mi-journée riche d’échanges et <strong>de</strong>partages <strong>de</strong> problématiques communesqui semble avoir répondu à l’attente <strong>de</strong>scollègues.Un simple regret toutefois : que les«emplois fonctionnels» n’aient pasmontré collectivement plus d’assiduité àl’occasion <strong>de</strong> cette manifestation mais …à chacun son «absentéisme»!!!ILE-DE-FRANCELA REVUE DES <strong>DG</strong>S DES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES D’ÎLE-DE-FRANCE N°16/AVRIL 20099


CONGRÈSJEUDI 7 MAI 2009CONGRÈS DES <strong>DG</strong>SÎle-<strong>de</strong>-<strong>France</strong>PALAIS DES CONGRÈS DE VERSAILLESILE-DE-FRANCELA REVUE DES <strong>DG</strong>S DES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES D’ÎLE-DE-FRANCE N°16/AVRIL 200911


LES PARTENAIRES DU CONGRÈS12 ILE-DE-FRANCE LA REVUE DES <strong>DG</strong>S DES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES D’ÎLE-DE-FRANCE N°16/AVRIL 2009


LES PARTENAIRES DU CONGRÈSRenseignements et inscription :www.congresdgsidf.frILE-DE-FRANCELA REVUE DES <strong>DG</strong>S DES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES D’ÎLE-DE-FRANCE N°16/AVRIL 200913


CONGRÈSAteliers1. MANAGEMENT ET RESSOURCES HUMAINES :COMMENT DYNAMISER LE MANAGEMENT PAR UNE POLITIQUE DE RESSOURCES HUMAINES DÉVELOPPANT LA DIMENSIONSOCIALE?INTERVENANTS : ACCOR Services, DEXIA SOFCAP, MNT, ANCV, Anne Grillon, Consultante.ANIMATEUR : Laurent BACQUART, <strong>DG</strong>S <strong>de</strong> Saint-Michel-sur-Orge, Prési<strong>de</strong>nt Départemental Essonne.2. ENVIRONNEMENT :LES ÉNERGIES PROPRES ET RENOUVELABLES :COMMENT LES INTÉGRER À UNE POLITIQUE ÉNERGÉTIQUE ET D’HABITAT LOCAL?INTERVENANTS : GDF SUEZ, VEOLIA Environnement, CESR, LYONNAISE DES EAUX, ARENE Île-<strong>de</strong>-<strong>France</strong>, EDF.ANIMATEUR : Bernard BEZARD, <strong>DG</strong>S <strong>de</strong> Combs-la-Ville, Prési<strong>de</strong>nt Départemental Seine-et-Marne.3. PRÉVENTION ET SÉCURITÉ URBAINE :DE NOUVEAUX MOYENS FONT LEUR PREUVE : COMMENT LES UTILISER ?INTERVENANTS : Olivier Boisteaux, Prési<strong>de</strong>nt du Syndicat Indépendant <strong>de</strong>s Commissaires <strong>de</strong> PoliceINEO INFRACOM, Orange.ANIMATEUR : Dominique POEY, <strong>DG</strong>S <strong>de</strong> Soisy-sous-Montmorency et Chef <strong>de</strong> projet sécurité-prévention à la CA <strong>de</strong> la Vallée<strong>de</strong> Montmorency.4. PARTENARIAT PUBLIC/PRIVÉ :PREMIER BILAN DES PPP : CONTEXTE ET MODALITÉS D’UTILISATION DE CE MODE DE FINANCEMENT.INTERVENANTS : SEDIF, Bouygues Construction, People and Baby, INEO.ANIMATEUR : Thierry REYNAUD, Directeur <strong>de</strong> Projet à la Mission d’Appui <strong>de</strong>s PPP.5. FINANCES :CRISE FINANCIÈRE ET AVENIR DE LA TP : QUEL IMPACT ET QUELLES SOLUTIONS POUR LES COLLECTIVITÉS ?INTERVENANTS : DEXIA Crédit Local, Caisse d’Epargne, FCL.ANIMATEUR : Jean-Yves BOUHOURD, Maire <strong>de</strong> l’Étang-la-ville.6. LOGEMENT :PROCÉDURES D’ATTRIBUTION DE LOGEMENT, GESTION DE PROXIMITÉ, RÉSIDENTIALISATION, PASS FONCIER… : QUELLESINNOVATIONS DANS LE LOGEMENT SOCIAL?INTERVENANTS : OPIEVOY, SNAL, CESR.ANIMATEUR : Mathieu LHERITEAU, <strong>DG</strong>S d’Asnières-sur-Seine.7. TRANSPORTS EN ÎLE-DE-FRANCE :RAMES BONDÉES, VOYAGEURS EXCÉDÉS, CIRCULATION DIFFICILE... OÙ EN SONT LES PROJETS ET LES CHOIX STRATÉGIQUES?INTERVENANTS : RATP, SNCF, KEOLIS, Groupe La Poste.ANIMATEUR : Patrice GIROT, <strong>DG</strong>S <strong>de</strong> la CA <strong>de</strong> la Vallée <strong>de</strong> Montmorency, Prési<strong>de</strong>nt Départemental Val d’Oise.Table ron<strong>de</strong>«RAPPORT BALLADUR, PARIS-MÉTROPOLE, MISSION BLANC :QUELLE RÉFORME TERRITORIALE POUR LES COLLECTIVITÉS D’ÎLE-DE-FRANCE?»INTERVENANTS : Mireille FERRI, Vice-prési<strong>de</strong>nte du Conseil Régional d’Île-<strong>de</strong>-<strong>France</strong>, Philippe DALLIER, Sénateur-Maire<strong>de</strong>s Pavillons-sous-Bois ; François <strong>de</strong> MAZIÈRES, Maire <strong>de</strong> Versailles ; Pierre BEDIER, Prési<strong>de</strong>nt du Conseil Général <strong>de</strong>sYvelines ; Jean-Clau<strong>de</strong> BOUCHERAT, Prési<strong>de</strong>nt du CESR ; Jean-François BERNARDIN, Prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> l’Assemblée <strong>de</strong>sChambres Françaises <strong>de</strong> Commerce et d’Industrie.ANIMATEUR : Michel NAMURA, Prési<strong>de</strong>nt Île-<strong>de</strong>-<strong>France</strong> du SN<strong>DG</strong>CT, <strong>DG</strong>S <strong>de</strong> Saint-OuenILE-DE-FRANCELA REVUE DES <strong>DG</strong>S DES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES D’ÎLE-DE-FRANCE N°16/AVRIL 200915


ATELIERTransports en Île-<strong>de</strong>-<strong>France</strong>?«Comment résoudre la quadrature du cercle!»Chacun emploie les mêmes poncifs : trains, métros etautobus surchargés, routes encombrées, clients-voyageursmécontents, conditions <strong>de</strong> transports dégradées...Dès que l’on évoque les déplacements dans la région capitalese pose inévitablement la question <strong>de</strong> la qualité et <strong>de</strong> larationalité <strong>de</strong> l’offre en moyens <strong>de</strong> déplacement au regardd’une <strong>de</strong>man<strong>de</strong> qui, au fil <strong>de</strong>s décennies et <strong>de</strong> l’urbanisation,ne répond plus - oh paradoxe - à la façon dont notre Etat jacobina conçu, au 19 ème siècle, les mo<strong>de</strong>s <strong>de</strong> déplacementscollectifs.Le constat est hélas impitoyable et les différents schémasd’urbanisme <strong>de</strong>puis Paul Delouvrier n’y ont rien changé –ou alors très peu!Le Francilien se déplace - <strong>de</strong> plus en plus - et pas là où ilfaudrait qu’il aille s’il était « transportablement correct»!!!Le Francilien bouge mais ne travaille pas là où il habite! Enveut-on une meilleure preuve: On (l’État) lui construit <strong>de</strong>s«Villes Nouvelles» et les emplois qui vont avec! Et quecroyez-vous qu’il fasse, l’Ingrat? Et bien près d’un sur<strong>de</strong>ux choisit <strong>de</strong> ne pas travailler là où on a voulu si bien le«dorlotter»!Pardonnez cette introduction en forme <strong>de</strong> billet d’humeur...mais le sujet est si vaste et si complexe que l’abor<strong>de</strong>r parla dérision ne peut aggraver la situation!La région capitale poursuit son impitoyable croissance :croissance démographique et extension en tache d’huileCONGRÈSamplifiant d’autant les besoins <strong>de</strong> déplacement vers lespôles d’activités, <strong>de</strong> formation ou <strong>de</strong> loisirs!Les transports collectifs sont confinés par une urbanisationqui limite toute extension aisée au fur et à mesure que l’onse rapproche du cœur <strong>de</strong> la capitale... quand bien même lesyndrome «NIMBY» sévit en Gran<strong>de</strong> Couronne!Le Francilien est <strong>de</strong> plus en plus <strong>de</strong>man<strong>de</strong>ur <strong>de</strong> déplacementsen roca<strong>de</strong> alors que notre architecture <strong>de</strong>s déplacementscollectifs a historiquement été conçue en radiale, versle cœur <strong>de</strong> Paris.Comment mailler <strong>de</strong>main les transports collectifs commeles périphériques routiers l’ont fait hier?Comment concilier les mo<strong>de</strong>s <strong>de</strong> déplacement etl’hétérogénéité <strong>de</strong> la <strong>de</strong>man<strong>de</strong>?Comment faciliter le rabattement vers les transports collectifset encourager l’usager à ne pas désespérer <strong>de</strong> se déplacerperpétuellement dans <strong>de</strong> mauvaises conditions?Quels nouveaux mo<strong>de</strong>s <strong>de</strong> déplacements : le tram, le tramtrain,les bus en site propres?Autant <strong>de</strong> questions parmi d’autres qui feront l’objet d’unéchange fructueux au cours <strong>de</strong> cet atelier.Patrice GIROTPrési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> la section Val d’Oise - <strong>DG</strong>S <strong>de</strong> la CAVAMAnimateur <strong>de</strong> l’atelierATELIERLes énergies propres et renouvelables«Comment les intégrer à une politique énergétique et d’habitat local?»actualité récente a mis en avant l’importance <strong>de</strong>sL’ orientations données par les grenelles I et II <strong>de</strong>l’Environnement et souligné, s’il le fallait encore, la nécessité<strong>de</strong> changements <strong>de</strong> comportements <strong>de</strong>s citoyens et<strong>de</strong>s pouvoirs publics locaux.Les collectivités locales sont sur ce terrain directementconcernées et doivent s’interroger sur la place et le rôlequ’elles peuvent jouer pour mettre en œuvre sur leur territoireces gran<strong>de</strong>s orientations.Parmi celles-ci le recours aux énergies propres et renouvelablesdans leurs équipements existants ou à construire, leurpropre besoin en consommation et toute forme d’incitation à<strong>de</strong>stination <strong>de</strong> la population prennent toute leur dimension.Introduire également cette référence systématique àl’utilisation et au recours aux énergies propres et renouvelablesdans les constructions <strong>de</strong>stinées au logement social,qu’il s’agisse du parc ancien ou du parc à construire, est à lafois une réelle difficulté mais constitue un enjeu majeur pourse positionner résolument sur une démarche d’économied’énergie classique et atteindre l’un <strong>de</strong>s objectifs importantsdu Grenelle <strong>de</strong> l’Environnement, à savoir construire dorénavant<strong>de</strong>s bâtiments à énergie positive.Ces gran<strong>de</strong>s orientations supposent, pour atteindre lesobjectifs correspondants, un véritable concours entre noscollectivités territoriales et nos partenaires institutionnelsou privés intervenants dans tous ces domaines.C’est cette approche qui sera proposée à cet atelier dans uneoptique <strong>de</strong> réponses les plus pratiques et concrètes possibles,à la portée <strong>de</strong>s dirigeants territoriaux chargés aux côtés <strong>de</strong>sélus locaux <strong>de</strong> la conception et <strong>de</strong> la mise en œuvre <strong>de</strong> cesnouvelles orientations dans l’action municipale.Bernard BEZARDPrési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> la section <strong>de</strong> Seine-et-Marne<strong>DG</strong>S <strong>de</strong> Combs-la-VilleAnimateur <strong>de</strong> l’atelier>ILE-DE-FRANCELA REVUE DES <strong>DG</strong>S DES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES D’ÎLE-DE-FRANCE N°16/AVRIL 200917


CONGRÈSTABLERONDE«RAPPORT BALLADUR,PARIS-METROPOLE, MISSION BLANC :QUELLE REFORME TERRITORIALE POUR L’ÎLE-DE-FRANCE?»Après le rapport Balladur qui préconise une collectivité du Grand Paris en lieu et place <strong>de</strong>sdépartements 75, 92, 93, et 94 avec la suppression <strong>de</strong>s intercommunalités existantes, et aprèsles annonces qui seront faites par le Prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> la République le 29 avril prochain à partir <strong>de</strong>sconclusions <strong>de</strong> la mission confiée à Christian Blanc, Secrétaire d’État chargé du développement <strong>de</strong>la Région capitale, la table ron<strong>de</strong> du Congrès, fera le point sur cette question essentielle pour l’avenir<strong>de</strong>s structures territoriales franciliennes qui intéresse <strong>de</strong> très près les dirigeants territoriaux.Avec notamment la participation <strong>de</strong> Mireille FERRI, Vice-prési<strong>de</strong>nte <strong>de</strong> la Région; Philippe DALLIER,Sénateur-Maire <strong>de</strong>s Pavillons-sous-bois, Pierre BEDIER, Prési<strong>de</strong>nt du Conseil Général <strong>de</strong>s Yvelines; Jean-Clau<strong>de</strong> BOUCHERAT, Prési<strong>de</strong>nt du CESR; Jean-François BERNARDIN, Prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> l’Assemblée <strong>de</strong>sChambres Françaises <strong>de</strong> Commerce et d’Industrie, cette table ron<strong>de</strong> sur le thème <strong>de</strong> la réforme territorialepour l’Île-<strong>de</strong>-<strong>France</strong> animée par Michel Namura, Prési<strong>de</strong>nt régional du Syndicat <strong>de</strong>s <strong>DG</strong>S, sera au cœur <strong>de</strong>l’actualité <strong>de</strong>s élus et <strong>de</strong>s <strong>DG</strong>S d’Île-<strong>de</strong>-<strong>France</strong>!AUDITION DU SN<strong>DG</strong>CT PAR LE COMITE BALLADURIntervention <strong>de</strong> Stéphane Pintre, Prési<strong>de</strong>nt du SN<strong>DG</strong>CTMessieurs les Premiers Ministres, Messieurs,Je vous remercie d’avoir accepté <strong>de</strong> recevoir une délégationdu Syndicat National <strong>de</strong>s Directeurs Généraux <strong>de</strong>s CollectivitésTerritoriales.Permettez-moi <strong>de</strong> vous présenter tout d’abord les membres<strong>de</strong> la délégation :- Monsieur Joël BOSCHER, Vice-Prési<strong>de</strong>nt du SN<strong>DG</strong>CT,Directeur Général <strong>de</strong> Rennes Métropole- Monsieur Michel NAMURA, Vice-Prési<strong>de</strong>nt duSN<strong>DG</strong>CT, Directeur Général <strong>de</strong>s Services <strong>de</strong> la Ville <strong>de</strong> Saint-Ouen- Monsieur Robert SERNA, Vice-Prési<strong>de</strong>nt du SN<strong>DG</strong>CT,Directeur Général <strong>de</strong>s Services <strong>de</strong> la Ville <strong>de</strong> Dunkerque- et moi-même Stéphane PINTRE, Prési<strong>de</strong>nt du SN<strong>DG</strong>CT etDirecteur Général <strong>de</strong>s Services <strong>de</strong> la Ville d’Antibes-Juan-les-Pins.Le Syndicat professionnel <strong>de</strong>s secrétaires généraux a étécréé au len<strong>de</strong>main <strong>de</strong> la Secon<strong>de</strong> Guerre Mondiale en 1948 pourpromouvoir la création d’un véritable statut du personnel communal(1953). Désormais dénommée «S.N.D.G.C.T.», notreorganisation constitue un syndicat professionnel, conforme auxdispositions du Co<strong>de</strong> du Travail et qui a vocation à regrouperl’ensemble <strong>de</strong>s <strong>DG</strong>S et <strong>DG</strong>AS <strong>de</strong>s Villes <strong>de</strong> <strong>France</strong> <strong>de</strong> plus <strong>de</strong>2 000 habitants, mais aussi <strong>de</strong>s EPCI, régions et départements etplus largement tous les agents détachés sur un emploi fonctionnel<strong>de</strong>s Collectivités Territoriales.Fort <strong>de</strong> 4 000 membres, nous constituons la première organisationprofessionnelle <strong>de</strong> fonctionnaires territoriaux du CadreA. Nous avons une longue expérience <strong>de</strong> travail avec les associationsd’élus, le CNFPT et les pouvoirs publics sur laFonction Publique Territoriale et la formation <strong>de</strong>s agents notamment.C’est la raison pour laquelle nous avons vocation à nousexprimer en tant qu’expert du management territorial, sur toutce qui a trait à l’organisation territoriale et à la gestion <strong>de</strong>s collectivitéslocales <strong>de</strong> notre pays.Nous sommes donc heureux et honorés, Messieurs lesPremiers Ministres, Messieurs, que vous ayez accepté <strong>de</strong> nousauditionner ce soir.Les <strong>DG</strong>S, <strong>DG</strong>AS et plus largement les cadres dirigeantsterritoriaux sont <strong>de</strong>s acteurs <strong>de</strong> la décentralisation qui <strong>de</strong>puisplus <strong>de</strong> 25 ans oeuvrent, aux côtés <strong>de</strong>s élus locaux. Ils constituentune nouvelle administration, l’administration territoriale,qui se caractérise par une double culture : une culture <strong>de</strong> projet(les <strong>DG</strong>S participent à l’élaboration et à la mise en œuvre<strong>de</strong>s politiques publiques locales et à la conduite <strong>de</strong>s projets) et>ILE-DE-FRANCELA REVUE DES <strong>DG</strong>S DES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES D’ÎLE-DE-FRANCE N°16/AVRIL 200919


CONGRÈSune culture <strong>de</strong> gestion (l’optimisation <strong>de</strong> la gestion publiquelocale constitue leur quotidien).La réforme <strong>de</strong>s collectivités locales est une nécessité. Toutle mon<strong>de</strong> s’accor<strong>de</strong> sur ce point et notamment sur le fait qu’ilexiste trop <strong>de</strong> niveau d’administration publique en <strong>France</strong>. Onen compte une dizaine <strong>de</strong>puis l’Europe, jusqu’aux quartiers <strong>de</strong>sgran<strong>de</strong>s villes.Il nous semble donc en premier lieu que réfléchir surl’appareil administratif <strong>de</strong> notre pays, c’est d’abord intégrer sonévolution sociologique pour ensuite en déduire l’administrationla plus pertinente.Si nous <strong>de</strong>vions inventer un nouveau système territorialfrançais, choisirions-nous celui-ci?A l’évi<strong>de</strong>nce, la vie quotidienne locale (mo<strong>de</strong>s <strong>de</strong> vie et territoires<strong>de</strong> vie) n’est plus en adéquation avec le découpageadministratif et politique <strong>de</strong> notre pays.La décentralisation a sans aucun doute permisd’accompagner les mutations <strong>de</strong>s mo<strong>de</strong>s <strong>de</strong> vies <strong>de</strong> nos concitoyens,mais il est nécessaire aujourd’hui d’aller plus loin etd’adapter le découpage administratif et politique à la réalité <strong>de</strong>la vie quotidienne.En outre, dans un système démocratique la structuration <strong>de</strong>l’exercice du pouvoir politique est essentiel. Il faut donc, noussemble-t-il, pour que la vie démocratique soit régénérée et renforcéeque le nombre <strong>de</strong> lieux où elle est exercée soient moinsnombreux, facilement i<strong>de</strong>ntifiables par le citoyen afin qu’ilpuisse bien associer avant tout : «responsabilité <strong>de</strong>s décisions»et «vote <strong>de</strong> l’impôt».Il y a donc urgence à réformer l’organisation territoriale par<strong>de</strong>s mesures législatives, en évitant toutefois <strong>de</strong> «<strong>de</strong>ssiner unjardin à la française», formule inadaptée compte tenu <strong>de</strong> ladiversité du paysage. Il faut donc sur un certain nombre <strong>de</strong>sujets <strong>de</strong>s mesures fortes tout en donnant du jeu au dispositif etsurtout en faisant toujours confiance à la dynamique <strong>de</strong> ladécentralisation.Deux priorités nous semblent <strong>de</strong>voir être retenues :1. Réformer l’organisation territoriale dans le sens d’unemeilleure i<strong>de</strong>ntification <strong>de</strong>s compétences et <strong>de</strong>s responsabilités,<strong>de</strong> la simplification et <strong>de</strong> l’efficience,2. Réformer profondément le système financier local et sarelation avec les finances <strong>de</strong> l’Etat.LA RÉFORME DE L’ORGANISATIONPUBLIQUE TERRITORIALEUn principe :Dans une logique <strong>de</strong> rapprocher l’organisation territorialedu vécu <strong>de</strong>s citoyens, mettre en place progressivement <strong>de</strong>uxniveaux d’administration : le couple «Région / Départements»et le couple «Communes/Communauté», l’objectif est d’yconcentrer «la force <strong>de</strong> l’expression politique et ses manifestationsadministratives».Des déclinaisons progressives1. Réserver une clause <strong>de</strong> compétences générales au bloc«Communes/Communauté» dans une logique <strong>de</strong> proximitéet <strong>de</strong> réponse rapi<strong>de</strong> et adaptée à l’évolution <strong>de</strong>s politiquespubliques,2. Le couple Région/Département : la Région se chargerait <strong>de</strong>fixer les gran<strong>de</strong>s orientations régionales à travers les schémasstratégiques et <strong>de</strong> décliner ses actions dans lesdomaines <strong>de</strong>s infrastructures, <strong>de</strong>s transports, <strong>de</strong>l’aménagement du développement économique, <strong>de</strong>s universités,<strong>de</strong> la formation professionnelle, <strong>de</strong> la santé et <strong>de</strong> toutéquipement <strong>de</strong> niveau régional.Quant au Département, il accroîtrait son rôle <strong>de</strong> collectivité<strong>de</strong> proximité en prenant en charge, outre les collèges et lesinfrastructures <strong>de</strong> niveau départemental, l’ensemble <strong>de</strong>sdépenses d’action sociale, se substituant ainsi à l’État et auxCommunes dans ce domaine.3. Promouvoir, dans le fonctionnement <strong>de</strong>s couples, la notion«d’autorité organisatrice» <strong>de</strong> la politique à mener ou du serviceà rendre plutôt que la notion <strong>de</strong> «chef <strong>de</strong> file. Il noussemble qu’une telle organisation n’est pas contraire àl’article 72 <strong>de</strong> la Constitution.Simplifier la carte intercommunale en intégrant les syndicatsintercommunaux au niveau le plus pertinent dans lesCommunautés,Optimiser les périmètres d’intercommunalité pour dépasser lesintercommunalités d’aubaine,Constituer <strong>de</strong>s métropoles plus fortes par la Loi et en donnantla possibilité d’expérimenter <strong>de</strong>s formules volontaristesd’intégration.SYSTEME FINANCIER LOCALLa recette :Il faut maintenir un lien fiscal entre la commune,l’intercommunalité et le mon<strong>de</strong> économique local. Il est en effetlégitime que les entreprises locales participent au financement<strong>de</strong>s infrastructures et au financement <strong>de</strong>s politiques publiqueslocales.Mo<strong>de</strong>rniser l’assiette <strong>de</strong> la fiscalité locale, la taxe professionnellepourrait être calculée sur la valeur ajoutée (rapportFouquet), les taxes foncières et d’habitation sur <strong>de</strong>s valeurslocatives régulièrement actualisées (éventuellement sur unebase déclarative comme le suggère le rapport Valletoux.Des ressources fiscales <strong>de</strong>s régions et départements assuréespar <strong>de</strong>s impôts nationaux localisables au regard <strong>de</strong>s compétences(rapport Valletoux).Globalement nous trouvons pertinentes et intéressantes lespistes développées dans le rapport du Conseil Economique etSocial (dit rapport Valletoux).La dépense publique :- Anticiper les coûts supplémentaires générés par l’évolution<strong>de</strong>s normes ou les politiques publiques nationales par uneévaluation préalable,- Encourager et sécuriser juridiquement la mise en place <strong>de</strong>services communs pour développer <strong>de</strong>s plates-formes <strong>de</strong> servicepublic local notamment entre les communes etl’intercommunalité. Inciter le couple «Communauté /Communes» à coopérer sur la définition <strong>de</strong>s moyens d’unebonne administration du territoire. La coopération doit sefaire y compris sur les questions d’organisation interne quiconcernent au premier chef l’autorité territoriale et les <strong>DG</strong>S,- Inciter les communes à coopérer sur leurs projetsd’équipements publics pour éviter le «sur équipement» ou le«toujours plus» au travers notamment <strong>de</strong>s SCOT.20 ILE-DE-FRANCE LA REVUE DES <strong>DG</strong>S DES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES D’ÎLE-DE-FRANCE N°16/AVRIL 2009


CONGRÈS- Redistribuer la <strong>DG</strong>F en intégrant <strong>de</strong>s critères <strong>de</strong> bonne gestion(élaborés au sein du CFL et gérés localement avec lesservices <strong>de</strong> l’État),- Bannir les cofinancements au-<strong>de</strong>là <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux partenaires territoriaux.En conclusion, il nous semble opportun <strong>de</strong> rappeler quetoute réforme <strong>de</strong> l’organisation territoriale <strong>de</strong> notre pays ne doitpas oublier celles et ceux qui font vivre la décentralisation auquotidien, les élus certes, mais aussi les agents territoriaux.La fonction publique territoriale a en effet fait la preuve <strong>de</strong>ses compétences, <strong>de</strong> sa capacité à mettre en œuvre <strong>de</strong>s politiquespubliques diversifiées dans un contexte politique etsocio-économique <strong>de</strong> plus en plus complexe.En outre, il serait souhaitable que la clarification <strong>de</strong>s compétencesentre les collectivités territoriales et entre ces <strong>de</strong>rnières etl’État s’accompagnent aussi d’une clarification <strong>de</strong>s compétences àl’intérieur <strong>de</strong>s collectivités territoriales, entre élus d’abord, maissurtout entre élus et cadres <strong>de</strong> direction générale. Il n’y a pas <strong>de</strong>bonne gestion sans une organisation claire et respectueuse <strong>de</strong>sdroits et obligations <strong>de</strong> toutes les parties concernées. C’est le sens<strong>de</strong> l’action que mène <strong>de</strong>puis près <strong>de</strong> dix ans notre Syndicat auprès<strong>de</strong>s Pouvoirs Publics et <strong>de</strong>s nombreuses associations d’Élus.Je vous remercie pour votre attention.Pour le SN<strong>DG</strong>CT,Le Prési<strong>de</strong>nt NationalStéphane PINTRECOMMUNIQUÉ DES DIRECTEURS GÉNÉRAUX DESCOMMUNAUTÉS D’AGGLOMÉRATION D’ÎLE-DE-FRANCEsur les propositions concernant le Grand ParisLa proposition n°18 fait <strong>de</strong> la zone centrale <strong>de</strong> la Région <strong>Ile</strong><strong>de</strong>-<strong>France</strong>un « cas particulier », en écartant le modèle intercommunalque le rapport conforte pour la provinceElle vise en effet à créer, en 2014, une nouvelle collectivitélocale dite à statut particulier, dénommée « Grand Paris » sur leterritoire <strong>de</strong> Paris et <strong>de</strong>s départements <strong>de</strong> la Seine-Saint-Denis,du Val-<strong>de</strong>-Marne et <strong>de</strong>s Hauts-<strong>de</strong>-Seine.Cette collectivité nouvelle se verrait dotée <strong>de</strong> compétencesd’attribution qui seraient d’une part celle <strong>de</strong>s départements (ycompris celui <strong>de</strong> Paris), d’autre part celles <strong>de</strong>s intercommunalités.Il préconise <strong>de</strong> ce fait la dissolution <strong>de</strong> plein droit <strong>de</strong>scommunautés <strong>de</strong> communes et d’agglomération territorialementcompétentes dans les quatre départements supprimés,« celles-ci étant désormais sans objet ».Les communes conserveraient à la différence <strong>de</strong> celles situées dansles nouvelles « métropoles » le statut <strong>de</strong> collectivités locales, maisperdraient leurs compétences en matière d’aménagement (SCOT,ZAC, foncier, PLU), celles-ci étant transférées au Grand Paris.Un conseil du Grand Paris comprenant 135 membres serait éluau suffrage universel.Si l’on ne peut nier la nécessité <strong>de</strong> travailler à une meilleuregouvernance <strong>de</strong> la métropole parisienne, on ne peut être que trèsréservé et inquiet face à <strong>de</strong>s propositions qui, sous prétexte <strong>de</strong>coordination et <strong>de</strong> rationalisation, confient à une nouvelle collectivitéregroupant 6 millions d’habitants représentés seulementpar 135 élus, les compétences les plus stratégiques d’un territoireque sont l’aménagement, l’action sociale et l’insertion.La dichotomie ainsi opérée entre la zone centrale et le reste <strong>de</strong>l’aire métropolitaine n’a aucun sens au regard <strong>de</strong> la réalité, <strong>de</strong>senjeux et <strong>de</strong>s projets <strong>de</strong> notre territoire.Le mo<strong>de</strong> d’élection envisagé, très complexe, romprait le lienfondamental entre la commune, territoire <strong>de</strong> proximité, et lesreprésentants du Grand Paris, qui seraient désignés lors d’undouble scrutin régional et départemental.Les décisions les plus importantes seraient ainsi prises par uneinstance forcément très éloignée <strong>de</strong>s territoires et peu i<strong>de</strong>ntifiable<strong>de</strong>s citoyens alors que l’efficacité <strong>de</strong>s politiquespubliques appelle aujourd’hui plus que jamais une action fine etune gestion <strong>de</strong> proximité.Une telle préconisation fait fi par ailleurs <strong>de</strong> l’histoire <strong>de</strong> territoiresqui ont acquis aujourd’hui une réelle i<strong>de</strong>ntité. Elle ignoreégalement les dynamiques territoriales qui sont à l’origine <strong>de</strong> laconstitution <strong>de</strong>s intercommunalités et met <strong>de</strong> côté la logique <strong>de</strong>projets dans laquelle elles sont désormais toutes entrées.Elle substitue à la coopération intercommunale fondée sur ladécentralisation une intégration <strong>de</strong>s communes dans une gigantesquesuperstructure ou faute <strong>de</strong> proximité et <strong>de</strong> liens directsentre les élus et la population, les logiques technocratiques nepeuvent que l’emporter sur les logiques politiques.Le développement durable <strong>de</strong> Paris Métropole ne peut se concevoirque dans un rapport étroit <strong>de</strong>s élus avec leur territoirefondé sur la décentralisation et la démocratie locale. On ne peutpas répondre à la complexité par la simplicité.Cela n’exclut pas, bien au contraire, la coopération intercommunale.Le développement certes récent, mais rapi<strong>de</strong> <strong>de</strong>l’intercommunalité en est le gage : une vingtaine <strong>de</strong> communautésd’agglomération sont aujourd’hui actives dans la zone<strong>de</strong>nse et presqu’autant en cours <strong>de</strong> constitution. En leur sein,nombreux sont les Prési<strong>de</strong>nts et les maires qui s’engagent dansune démarche «d’achèvement et <strong>de</strong> rationalisation» <strong>de</strong>l’intercommunalité en Île-<strong>de</strong>-<strong>France</strong>, matérialisant un développementmultipolaire <strong>de</strong> la métropole capitale.Par ailleurs, le syndicat mixte «Paris Métropole» regroupantd’ores et déjà Paris et 75 collectivités ou établissements publicsoffre une intéressante perspective <strong>de</strong> coordination et <strong>de</strong>main <strong>de</strong> gouvernance<strong>de</strong>s territoires à l’échelle <strong>de</strong> la métropole en préservant lesprincipes et valeurs <strong>de</strong> la décentralisation et <strong>de</strong> la coopération intercommunaleet en ne l’enfermant pas dans les limites <strong>de</strong> la premièrecouronne.La dissolution brutale <strong>de</strong> toutes les structures intercommunalesreprésenterait une faute, créant un vi<strong>de</strong> absur<strong>de</strong> entre 124 communeset le Grand Paris.Alors que l’intercommunalité est encouragée partout en<strong>France</strong>, pourquoi vouloir la casser en «Île-<strong>de</strong>-<strong>France</strong>» ?>ILE-DE-FRANCELA REVUE DES <strong>DG</strong>S DES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES D’ÎLE-DE-FRANCE N°16/AVRIL 200921


CONGRÈSRapport Balladur : la proposition d’un Grand Paris (extrait)«…Le statut <strong>de</strong>s «métropoles», recommandé plus haut pour leszones urbaines les plus dynamiques <strong>de</strong> notre pays, n’a pas sembléadapté à l’importance d’une aire urbaine <strong>de</strong> plus <strong>de</strong> six millionsd’habitants au sein <strong>de</strong> laquelle n’a pas été parcouru le chemin <strong>de</strong>la coopération intercommunale emprunté par les communautésurbaines sur le reste du territoire national.Le choix du Comité est <strong>de</strong> créer, par la loi, «en lieu et place»<strong>de</strong> certaines <strong>de</strong>s collectivités existantes, comme l’autorisel’article 72 <strong>de</strong> la Constitution, une collectivité territoriale à statutparticulier, dénommée «Grand Paris».Cette collectivité nouvelle s’étendrait sur le territoire <strong>de</strong> Pariset <strong>de</strong>s départements <strong>de</strong> la petite couronne, à savoir les Hauts<strong>de</strong>-Seine,la Seine-Saint-Denis et le Val-<strong>de</strong>-Marne, qui seraientsupprimés et rattachés au «Grand Paris». Ce périmètre pourraitêtre ultérieurement ajusté... Le périmètre <strong>de</strong>s départements <strong>de</strong> lagran<strong>de</strong> couronne concernés serait modifié en conséquence.Pour ce qui est <strong>de</strong>s compétences exercées par le «Grand Paris», leprincipe retenu par le Comité est que la collectivité nouvelle se verraitdotée <strong>de</strong> compétences d’attribution qui, sous réserve d’un certainnombre d’ajustements, seraient, d’une part, celles <strong>de</strong>s départementset, d’autre part, celles <strong>de</strong>s intercommunalités les plus importantes.Ainsi, les compétences exercées par les trois départements supprimésseraient attribuées, en bloc, à la collectivité nouvelle. Le transfert<strong>de</strong>s compétences exercées par la ville <strong>de</strong> Paris en tant quedépartement obéirait aux mêmes règles....Certaines <strong>de</strong>s compétences <strong>de</strong>s communes comprises sur le territoiredu «Grand Paris» <strong>de</strong>vraient lui être transférées, et tout particulièrementcelles qui concernent le logement, l’urbanisme - lesmaires <strong>de</strong>s communes conservant la capacité <strong>de</strong> délivrer les autorisationsindividuelles - et les transports, sans que soient remises encause les attributions du syndicat <strong>de</strong>s transports d’Île-<strong>de</strong>-<strong>France</strong>...Ainsi le Comité recomman<strong>de</strong>-t-il que le «Grand Paris» ait compétence,en matière d’aménagement <strong>de</strong> l’espace, pour élaborer lesschémas <strong>de</strong> cohérence territoriale et les schémas <strong>de</strong> secteur, pourdéci<strong>de</strong>r et réaliser les zones d’aménagement concerté, pour constituerles réserves foncières après avis <strong>de</strong>s conseils municipaux etétablir les plans locaux d’urbanisme et les documents en tenantlieu, sauf délibération contraire <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux tiers <strong>de</strong>s conseils municipaux<strong>de</strong>s communes représentant plus <strong>de</strong> la moitié <strong>de</strong> la populationtotale <strong>de</strong> celles-ci ou <strong>de</strong> la moitié au moins <strong>de</strong>s conseils municipauxreprésentant les <strong>de</strong>ux tiers <strong>de</strong> la population. De même, leconseil du « Grand Paris » <strong>de</strong>viendrait autorité organisatrice<strong>de</strong> second rang en matière <strong>de</strong> transports urbains, le STIFconservant sa mission organisatrice mais pouvant déléguer certaines<strong>de</strong>ssertes au «Grand Paris».Il se déduit <strong>de</strong> cette liste <strong>de</strong> compétences que la création duGrand Paris rendrait nécessaire la dissolution <strong>de</strong> plein droit<strong>de</strong>s communautés <strong>de</strong> communes et d’agglomération territorialementcompétentes dans les quatre départements supprimés,celles-ci étant désormais sans objet. De même, la carte <strong>de</strong>s syndicats<strong>de</strong> communes existants sur le territoire du «Grand Paris»serait rationalisée selon les principes précé<strong>de</strong>mment exposés pourle droit commun, étant observé que les syndicats dont la compétenceexcè<strong>de</strong> le territoire du «Grand Paris», tels le STIF et le SIAP,seraient maintenus.En revanche, et c’est une différence sensible avec le statut <strong>de</strong>smétropoles dont le Comité recomman<strong>de</strong> par ailleurs la création, lescommunes comprises dans le périmètre du «Grand Paris», etnotamment Paris, conserveraient leur qualité <strong>de</strong> collectivitéslocales. L’exercice par les communes en cause <strong>de</strong> compétencessuffisamment nombreuses et précises et <strong>de</strong>s attributions fiscales quis’y rattachent permettrait, en sus <strong>de</strong> la clause <strong>de</strong> compétence généralequi leur serait maintenue, <strong>de</strong> donner corps à cette qualification.Allant plus loin dans la voie du statut particulier pour mieuxprendre en compte la spécificité <strong>de</strong> la situation <strong>de</strong> la région parisienne,le Comité recomman<strong>de</strong> même que certaines <strong>de</strong>s compétencesexercées par les départements absorbés par le «GrandParis» soient transférées ou confirmées aux communes en raison<strong>de</strong> leur intérêt local. Ce serait le cas en matière culturelle(1% culturel, protection du patrimoine, enseignement artistique,bibliothèques, archives), en matière d’environnement et<strong>de</strong> protection du patrimoine, avec les inventaires locaux, enmatière d’eau et d’assainissement, par exemple.Il se déduirait <strong>de</strong> cette répartition <strong>de</strong>s compétences que la répartition<strong>de</strong>s recettes fiscales au sein du «Grand Paris» obéirait à unprincipe simple. La collectivité nouvelle recevrait les recettes affectéesaux départements qu’elle remplacerait et elle se verrait attribuerun montant, à déterminer, <strong>de</strong> l’imposition appelée à remplacerla taxe professionnelle perçue par les communes.S’agissant <strong>de</strong>s pouvoirs <strong>de</strong> police, le Comité suggère que, sousréserve <strong>de</strong>s pouvoirs <strong>de</strong> police administrative <strong>de</strong>s maires sur le territoire<strong>de</strong>s communes membres <strong>de</strong> la collectivité nouvelle, le préfet<strong>de</strong> police exerce, sur l’étendue du territoire du «Grand Paris»,les pouvoirs et attributions qui lui sont conférés par l’arrêté <strong>de</strong>sconsuls du 12 messidor An VIII et par les textes qui l’ont complétéou modifié.…Il est apparu au Comité que ce changement institutionnel serait<strong>de</strong> nature à répondre aux critiques formulées contre la situation quiprévaut aujourd’hui en région parisienne. Il n’en sous-estime nil’importance ni le caractère novateur. Il considère que, sansméconnaître l’intérêt qui s’attache aux démarches entreprisespar les élus <strong>de</strong> la région parisienne en vue d’un regroupement<strong>de</strong> leurs actions respectives, seule une transformation profon<strong>de</strong><strong>de</strong>s structures d’administration dans la région est à la hauteur<strong>de</strong>s enjeux.…Le Comité forme le voeu que le conseil du « Grand Paris » n’aitpas l’allure d’une assemblée pléthorique composée du mêmenombre d’élus que celui résultant <strong>de</strong> la somme <strong>de</strong>s conseils générauxsupprimés. A cette fin, il suggère que le conseil du «GrandParis» comprenne 135 membres, répartis en 45 sièges pourParis et 30 pour chacun <strong>de</strong>s trois anciens départements et queles circonscriptions infra-départementales qu’il a décrites rassemblentenviron 500 000 électeurs, les quatre circonscriptionsparisiennes élisant chacune 11 ou 12 conseillers et les trois <strong>de</strong>chacun <strong>de</strong>s anciens départements une dizaine <strong>de</strong> conseillers.De cette manière, l’effectif <strong>de</strong>s conseillers du «Grand Paris» seraitraisonnable mais resterait supérieur à celui <strong>de</strong>s conseillers régionaux,<strong>de</strong> sorte que pourraient être pourvus à la fois les sièges <strong>de</strong>conseillers régionaux et <strong>de</strong> conseillers du «Grand Paris».On y reviendra, mais le sujet est suffisamment sensible pour quecette indication soit donnée à ce sta<strong>de</strong> <strong>de</strong> la présentation <strong>de</strong>s propositionsdu Comité, celui-ci recomman<strong>de</strong> que la mise en oeuvre<strong>de</strong> cette réforme intervienne lors du prochain renouvellement<strong>de</strong>s conseils municipaux et généraux, soit en 2014 et que cettedate soit fixée par la loi. De cette manière, les collectivités intéresséesauront le temps <strong>de</strong> préparer ce changement institutionnelmajeur, appelé à donner à la région parisienne une force nouvelle,à la mesure <strong>de</strong> son prestige international.»ILE-DE-FRANCELA REVUE DES <strong>DG</strong>S DES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES D’ÎLE-DE-FRANCE N°16/AVRIL 200923


INTERVIEWEntretien avec Philippe LAURENT, maire <strong>de</strong> Sceaux,auteur du Rapport sur les cadres A dans la FPT,adopté par le conseil supérieur <strong>de</strong> la FPT le 4 février 2009.«Renforcer la spécificité du statut<strong>de</strong>s cadres dirigeants territoriaux.»<strong>DG</strong> IDF : Quelle est la genèse <strong>de</strong> ce rapport ?Quelles motivations vous ont conduit à le proposerau CSFPT ?Philipe Laurent : Ce rapport est surtout le fruit <strong>de</strong> plusieursvolontés. D’abord, le Conseil supérieur a affirmé <strong>de</strong>puis2002 sa capacité d’auto-saisine, en produisant plus <strong>de</strong> 20rapports sur différents sujets. Nous souhaitions aussi montrerque le CSFPT était l’organe <strong>de</strong> toute la fonction publiqueterritoriale, <strong>de</strong>puis la catégorie C jusqu’aux A+. Parailleurs, nous connaissions les difficultés rencontrées parl’encadrement supérieur, et notamment le danger que <strong>de</strong>scarrières insuffisamment attractives ne viennent dissua<strong>de</strong>rles cadres <strong>de</strong> rester au sein <strong>de</strong> la FPT, les privant ainsi <strong>de</strong> capacitésindispensable <strong>de</strong> maîtrise d’ouvrage. L’importanceet l’activité <strong>de</strong>s associations professionnelles <strong>de</strong> cadres territoriauxméritait également d’être prises en compte et relayéesdans un document tel que celui-ci.<strong>DG</strong> IDF : Vous dressez le constat d’un sentiment<strong>de</strong> malaise chez les cadres territoriaux ?Quelles en sont les causes majeures ?P.L : Sans doute, les mêmes causes que le malaise que ressententaujourd’hui nombre d’élus locaux. Ce qui manque :une vraie reconnaissance <strong>de</strong> leur rôle dans la société actuelle,<strong>de</strong>s compétences avec lesquelles ils l’exercent, <strong>de</strong> leur capacitéà incarner aux côtés <strong>de</strong> l’Etat l’intérêt général. Plusspécifiquement, la perspective raisonnable <strong>de</strong> mener une carrièrecomplète au sein <strong>de</strong> la fonction publique territoriale,avec un aboutissement digne <strong>de</strong>s responsabilités exercées.De ce point <strong>de</strong> vue, d’ailleurs, l’attitu<strong>de</strong> <strong>de</strong> certains élus, quiprivilégient systématiquement le recrutement <strong>de</strong> fonctionnairesd’Etat aux postes <strong>de</strong> direction, est en lui-même unecause assez profon<strong>de</strong> et traumatisante <strong>de</strong> malaise au sein <strong>de</strong>la FPT... Mais on ne peut ignorer, pourtant, que le cadre dirigeant<strong>de</strong> collectivité locale est «différent» <strong>de</strong> ses homologues<strong>de</strong> l’Etat, dans sa relation au service public, dans sesmo<strong>de</strong>s opératoires, dans sa relation aux élus… Cela doitcontribuer à renforcer la spécificité du statut <strong>de</strong>s cadres dirigeantsterritoriaux.<strong>DG</strong> IDF : Quelles solutions suggérez-vouspour y remédier ?P.L : Les solutions sont multiples. Elles relèvent d’abord duchamp statutaire, par exemple pour les ingénieurs à qui ilfaut pouvoir proposer un débouché au-<strong>de</strong>là <strong>de</strong> la fin <strong>de</strong> carrièreactuelle, ou encore pour débloquer la situation <strong>de</strong>s directeursterritoriaux. Elles concernent l’amélioration <strong>de</strong> la fin<strong>de</strong> détachement dans un emploi fonctionnel. Elles se situentaussi dans une adaptation <strong>de</strong> la formation continue. Des propositionssont également formulées concernant une définitionplus précise du rôle <strong>de</strong> direction générale par rapport àl’exécutif élu <strong>de</strong> la collectivité. Plus généralement, un travaild’échange, <strong>de</strong> connaissance et d’information encoreplus large semble indispensable pour mieux cerner cette catégorieA+. A cet égard, l’existence d’un lieu « national » seraitapproprié.<strong>DG</strong> IDF : Le maire que vous êtes et vos collègues élusont-ils un rôle à jouer, voire <strong>de</strong>s comportements àchanger ?P.L : Sans aucun doute. Il est étonnant <strong>de</strong> constater combiencertains élus exécutifs <strong>de</strong> gran<strong>de</strong>s collectivités considèrentque seul un haut fonctionnaire d’Etat peut être leur principalcollaborateur. C’est d’ailleurs une attitu<strong>de</strong> qui crée un véritablemalaise et <strong>de</strong>s interrogations profon<strong>de</strong>s chez <strong>de</strong> nombreuxjeunes administrateurs et ingénieurs territoriaux. Cesinterrogations portent également sur la conception que lesmêmes élus ont du rôle d’une collectivité territoriale en<strong>France</strong> : simple prolongement <strong>de</strong> l’Etat, ou organe politiqueautonome. En outre, le refus sénatorial, lors <strong>de</strong> la discussion<strong>de</strong> ce qui est <strong>de</strong>venu la loi <strong>de</strong> février 2007, <strong>de</strong> créer un centrenational <strong>de</strong> gestion, seul cadre dans lequel pourrait vérita-24 ILE-DE-FRANCE LA REVUE DES <strong>DG</strong>S DES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES D’ÎLE-DE-FRANCE N°16/AVRIL 2009


INTERVIEWblement s’organiser ces catégories peu nombreuses, a étémal perçu car interprété comme un désintérêt <strong>de</strong>s élus pourles cadres dirigeants. J’ajoute que pèse aussi la relative incapacité<strong>de</strong>s élus à s’organiser pour qu’existe un collège employeurstructuré, à même <strong>de</strong> faire entendre ses spécificitéset <strong>de</strong> négocier <strong>de</strong> vrais accords avec les professionnels.Pour autant, notez que le rapport a été rédigé à l’initiative <strong>de</strong>membres du collège employeur du CSFPT. Les cadres territoriauxsouhaitent <strong>de</strong>s élus pleinement engagés dans leurmandat sur leur territoire, qui fassent confiance à leur savoirfaire,à leur expertise et à leur loyauté.<strong>DG</strong> IDF : Quel message avez-vous envie d’adresseraux <strong>DG</strong>S qui ont le « blues » dans l’exercice <strong>de</strong> leurfonction sensible aux côtés <strong>de</strong>s maires et <strong>de</strong>s élus?P.L : D’abord d’en parler franchement avec leur « patron »,parce que la solution se trouve le plus souvent dans une redéfinition<strong>de</strong>s objectifs et <strong>de</strong>s rôles respectifs <strong>de</strong> l’un et <strong>de</strong>l’autre, dans la vie quotidienne et dans le positionnementvis-à-vis <strong>de</strong>s services notamment. Ensuite d’échanger avecleurs collègues, qui ont souvent connu les mêmes interrogations.Enfin <strong>de</strong> ne pas perdre la foi dans la gestion publiqueterritoriale!<strong>DG</strong> IDF : Êtes vous pour une charte <strong>de</strong> fonctionnemententre le Maire et le <strong>DG</strong>S?P.L : Nous sommes là, qu’on le veuille ou pas, dans une relationintuitu personae, toujours différente, toujours renouvelée.Le patron <strong>de</strong> l’exécutif et le patron <strong>de</strong> l’administrationont en effet tout intérêt à borner le champ <strong>de</strong> leurs responsabilitésrespectives. C’est pour cela que nous proposons unedémarche davantage qu’un contenu : ainsi, dans les six moisqui suivent l’élection, le patron <strong>de</strong> l’exécutif et le directeurgénéral procè<strong>de</strong>nt explicitement à la définition <strong>de</strong> leursrôles et responsabilités, ceci dans les limites légales bien sûr.Cela pourrait se traduire dans une «charte <strong>de</strong> fonctionnement»,librement acceptée, mais totalement transparente etconnue.Tous les maires et prési<strong>de</strong>nts n’ont pas le même typed’investissement dans leur rôle. Tous les directeurs générauxn’ont pas les mêmes principes <strong>de</strong> management. La seule certitu<strong>de</strong>,c’est qu’ils forment un couple, un tan<strong>de</strong>m. Cela supposeun ajustement en vue d’optimiser leur complémentarité,<strong>de</strong> respecter leurs champs propres <strong>de</strong> compétences.Cette charte pourrait aussi intégrer la relation avec le directeur<strong>de</strong> cabinet, si cette fonction existe dans la collectivité.Imaginant bien la diversité <strong>de</strong> situations éminemment personnelles,je me situe plus dans une relation contractuelleque légale. Le seul fait <strong>de</strong> tenter l’exercice fait comprendreà chacun comment l’autre appréhen<strong>de</strong> sa fonction, évite <strong>de</strong>sinterférences ou plus grave, <strong>de</strong> laisser <strong>de</strong>s domaines en jachère.« Assurer la biodiversité <strong>de</strong>s profils »<strong>DG</strong> IDF : Vous évoquez <strong>de</strong> possibles difficultés <strong>de</strong>recrutement liées aux départs en retraite.Ces difficultés se font-elles déjà sentir ? Sont-elles lefait d’un manque d’attractivité <strong>de</strong> la profession et / oud’une méconnaissance <strong>de</strong>s postes proposés ?Proposez-vous <strong>de</strong>s solutions pour anticiper cettepossible pénurie <strong>de</strong> cadres ?P.L : Effectivement, la pyrami<strong>de</strong> <strong>de</strong>s âges est défavorable etfait apparaître un nombre important <strong>de</strong> départs en retraitedans les quelques années qui viennent. Il est impératif <strong>de</strong>rendre la carrière <strong>de</strong> cadre territorial particulièrement attractive,notamment dans les domaines du management(pour déboucher sur la direction générale) et <strong>de</strong> l’expertisetechnique. Je souhaite insister sur ce <strong>de</strong>rnier point. Comptetenu du développement <strong>de</strong>s montages en partenariat public-privédans <strong>de</strong> nombreux domaines, il est à craindre unevraie perte <strong>de</strong> substance <strong>de</strong> la maîtrise d’ouvrage publiqueet un détournement <strong>de</strong>s ingénieurs vers l’entreprise. Or,c’est précisément dans le cadre <strong>de</strong> ces partenariats que tantla collectivité publique que l’entreprise « partenaire » a besoin,au sein même <strong>de</strong> la collectivité délégante, d’une vraieexpertise technique aux fins d’un contrôle pleinement assuméet efficace. Sinon, c’est toute la philosophie <strong>de</strong> ce type<strong>de</strong> montage qui se trouvera dévalorisée et attaquée. A l’heureactuelle, la construction statutaire est insuffisante. Il faut àla fois assurer l’attractivité et développer <strong>de</strong> nouvelles voiesd’accès.L’information sur les carrières territoriales doit égalementêtre davantage développée. Ainsi, les «salons <strong>de</strong> l’emploipublic territorial», qui se développent, sont une excellentechose. Chaque occasion <strong>de</strong> parler <strong>de</strong> la gestion publique territorialedoit être saisie, tant par les cadres que par les élusqui y croient – et ils sont par bonheur très nombreux! -, pourtenter <strong>de</strong> faire pièce au sentiment trop largement et complaisammentvéhiculé <strong>de</strong> la gabegie qui régnerait dans lescollectivités territoriales.Reste enfin la formation, pour laquelle nous proposons unrenforcement considérable <strong>de</strong> l’INET, ainsi que son ouverturela plus large possible.<strong>DG</strong> IDF : Ce rapport a été adopté le 4 février.Des effets se font-ils déjà sentir ? Des mesuresont-elles <strong>de</strong> bonnes chances d’être prisesprochainement ?P.L : Le rapport adopté à l’unanimité le 4 février ouvre lavoie à <strong>de</strong> multiples discussions. Après avoir dressé unconstat plutôt préoccupant à bien <strong>de</strong>s égards, il marque plutôtle début d’un processus <strong>de</strong> discussions, processus auqueld’ailleurs, la <strong>DG</strong>CL semble ouverte. C’est pourquoi je proposerai,dès la mise en place du nouveau CSFPT, la créationd’un groupe <strong>de</strong> travail permanent, qui pourra soutenir nospropositions auprès du ministre <strong>de</strong> la fonction publique etdu ministre <strong>de</strong>s collectivités locales. Cette disposition est une<strong>de</strong>s voies pour diversifier les voies d’accès, assurer ce quenous appelons la « biodiversité » <strong>de</strong>s profils et contribuer àdébloquer l’ascenseur <strong>de</strong> la promotion sociale. Je suis pourma part convaincu – et je ne suis pas le seul – que l’aveniret l’approfondissement <strong>de</strong> la décentralisation se jouent aussidans la question <strong>de</strong> la qualité et <strong>de</strong> l’engagement <strong>de</strong>l’encadrement supérieur <strong>de</strong>s administrations territoriales.Propos recueillis par Véronique Dupont ■ILE-DE-FRANCELA REVUE DES <strong>DG</strong>S DES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES D’ÎLE-DE-FRANCE N°16/AVRIL 200925


PORTRAITPORTRAIT DES 3 <strong>DG</strong>ASDE L’HAŸ-LES-ROSES<strong>DG</strong> IDF : Quel a été votre itinéraire, quelles sontvos fonctions et compétences respectives?Florence BACO-AMBRASS«J’ai suivi une formation juridique à dominante droit privéjusqu’à un DEA droits <strong>de</strong>s contrats, (Université Paris XI-Sceaux). Mes premières expériences professionnelles se sont effectuéesdans le privé, au sein d’une maison d’édition juridiqueet en entreprise (droit <strong>de</strong>s sociétés).En parallèle, j’ai été chargée <strong>de</strong> TD à l’université (Paris XI), endroit privé. J’opère en1998 une réorientation vers le secteurpublic en tant que responsable formation à la mairie <strong>de</strong>L’Haÿ-les-Roses. Ce qui me permet <strong>de</strong> mieux connaître lesmétiers et les activités <strong>de</strong>s collectivités territoriales, <strong>de</strong> gar<strong>de</strong>run contact avec les aspects pédagogiques, que j’affectionnetout particulièrement, <strong>de</strong> mon cursus et d’approfondir mesconnaissances statutaires.En 2000, après l’obtention du concours d’attaché territorial, je<strong>de</strong>viens Directrice <strong>de</strong>s Ressources Humaines ; un poste trèsriche dans lequel j’acquiers les connaissances <strong>de</strong> managementet d’animation d’équipe. Savoir écouter aussi…En 2005, je suis nommée, Directrice Générale Adjointe chargée<strong>de</strong>s Ressources Humaines, du sport, <strong>de</strong> la culture et dupatrimoine. Cela me permet d’allier mon domaine d’expertisenaturelle avec <strong>de</strong>s services opérationnels, en prise directeavec les besoins <strong>de</strong>s habitants.Outre le management inhérent à ce poste, ces secteurs seprêtent au mo<strong>de</strong> projet, au travail collaboratif et partenarial,à la mise en réseau.J’interviens régulièrement pour le CNFPT <strong>de</strong>puis 2003 (délégation1 ère couronne et ENACT) dans les domaines du statut,<strong>de</strong> la formation et pour divers autres organismes dans lecadre <strong>de</strong>s préparations aux concours.»Patricia MECHAIN«Me <strong>de</strong>stinant à l’origine aux métiers <strong>de</strong> la presse, j’ai suiviune formation Universitaire Initiale (DEUG, Licence) clôturéepar une Maîtrise d’information communication obtenueà l’Institut français <strong>de</strong> Presse (Paris II) en 1994.Après une expérience <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux ans en qualité <strong>de</strong> secrétaire<strong>de</strong> rédaction dans une revue professionnelle médicale(parallèlement à mes étu<strong>de</strong>s), j’ai intégré le Conseil Généraldu Val <strong>de</strong> Marne en qualité <strong>de</strong> Collaboratrice <strong>de</strong> cabinet <strong>de</strong>1994 à 1998 d’abord sur <strong>de</strong>s fonctions <strong>de</strong> communicationen lien avec ma formation. Cette première expérience ausein <strong>de</strong> la territoriale m’a permis d’appréhen<strong>de</strong>r très vite lefonctionnement et les enjeux <strong>de</strong>s collectivités locales, lesproblématiques <strong>de</strong> politique publique, <strong>de</strong> service et d’intérêtgénéral. Passé le premier sta<strong>de</strong> <strong>de</strong> la découverte, mon intérêts’est rapi<strong>de</strong>ment mué en vocation avec le souhaitd’intégrer l’Administration. D’où ma présentation auconcours d’Attaché territorial obtenu en 1996.A la suite <strong>de</strong>s formations initiale et d’adaptation à l’emploi,j’ai préparé et obtenu en 2002 un DESS Administration et gestion<strong>de</strong>s collectivités territoriales à Paris XII., puis l’examend’attaché principal en 2004.Entrée à la ville <strong>de</strong> L’Haÿ-les-Roses en 1998 en qualité <strong>de</strong>Directrice <strong>de</strong>s Ressources Humaines, puis Chef <strong>de</strong> projet politique<strong>de</strong> la ville <strong>de</strong> 2000 à 2001, je suis Directrice généraleadjointe <strong>de</strong>puis 2002, Directrice <strong>de</strong> la Caisse <strong>de</strong>s Ecoles etChef <strong>de</strong> projet politique <strong>de</strong> la ville en charge du secteur <strong>de</strong>saffaires scolaires et périscolaires, jeunesse, intercommunalité,politique <strong>de</strong> la ville (CUCS et Programme <strong>de</strong> RéussiteEducative).Si je <strong>de</strong>vais résumer mon parcours, je suis un «pur produitfonction Publique Territoriale». Parallèlement aux fonctionsconfiées, c’est effectivement les préparations CNFPT auxconcours et examens, les différents stages et formationsoffertes par le statut qui m’ont permis <strong>de</strong> me réaliser professionnellement.C’est certes un engagement important, maisc’est aussi un atout incontestable <strong>de</strong> la Territoriale.»Lyndia DESNOUES«Attachée Principale, Titulaire d’un DEUG AES (AdministrationEconomique et Social), d’une Licence IPAG (Institut PréparationAdministration Générale), d’une Maîtrise AES, et d’unDESS Administration Locale, je prépare actuellement une Thèse<strong>de</strong> Droit Public.En somme, un parcours scolaire très marqué par la vocation«service public».A l’université, j’ai partagé mon temps entre une activité professionnelle(<strong>de</strong> 8h à 15h et les vacances scolaires et weekend)avec <strong>de</strong>s Vacations (par le biais <strong>de</strong> l’office <strong>de</strong>sMigrations Internationales) à la préfecture <strong>de</strong> Bobigny, unposte <strong>de</strong> Chargée <strong>de</strong> TD <strong>de</strong> droit public à l’université <strong>de</strong>Créteil durant 4 ans (pour licences et maîtrises), l’écritured’articles pour presse spécialisée... et les cours (en général 15-21heures), sans oublier <strong>de</strong>s engagements associatifs :Prési<strong>de</strong>nte <strong>de</strong> club <strong>de</strong> karaté (200 membres avec organisation<strong>de</strong> compétitions), Secouriste à la Protection Civile (avecastreintes dans les casernes <strong>de</strong> pompiers)…A la suite d’un stage <strong>de</strong> DESS sur la mise en place <strong>de</strong>sEmplois-Jeunes, j’ai intégré le mon<strong>de</strong> <strong>de</strong>s collectivités en qualité<strong>de</strong> ... emploi-jeune.Par respect <strong>de</strong> la règle du jeu, j’ai passé le concours bien avantle terme du contrat emploi-jeune et intégré la fonctionPublique territoriale en qualité <strong>de</strong> Directrice du ServiceJuridique (création du service). Assez naturellement etnotamment grâce à l’organisation et au suivi du ConseilMunicipal, j’ai évolué vers un premier poste <strong>de</strong> <strong>DG</strong>A chargée<strong>de</strong>s services au public suivi <strong>de</strong> celui <strong>de</strong> <strong>DG</strong>A chargée <strong>de</strong> laDynamique Sociale et Directrice du CCAS (encadrement <strong>de</strong>17 services, suivi et mise en œuvre <strong>de</strong> dispositifs institution-26 ILE-DE-FRANCE LA REVUE DES <strong>DG</strong>S DES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES D’ÎLE-DE-FRANCE N°16/AVRIL 2009


PORTRAITFlorence BACO-AMBRASS, Patricia MECHAIN, Lyndia DESNOUESnels, développement collaboration partenariale, initiativeset/ou mise en œuvre d’initiatives sociales locales…).La fonction est passionnante et particulièrement vivifiante,elle m’a notamment confrontée à <strong>de</strong>s gestions <strong>de</strong> crises répétées: incendie et <strong>de</strong>struction <strong>de</strong> la Mairie, rapatriement <strong>de</strong>personnels communaux en voyages CGOS en Asie en pleinecrise du SRAS avec présence <strong>de</strong> médias…, Gestion canicule eteffets en 2003 avec relais médias presse et rapport blanc, gestion<strong>de</strong>s suites (y compris engouement médiatique) et durelogement suite à incendie d’un immeuble <strong>de</strong> 16 étages…Parallèlement, j’anime <strong>de</strong>s formations, bénévoles ou rémunérées(auprès d’élus, <strong>de</strong> personnels administratifs…), sans oublier<strong>de</strong>s interventions en colloques ou séminaires, <strong>de</strong>s corrections<strong>de</strong> concours et la participation aux initiatives syndicales.»<strong>DG</strong> IDF : Comment travaillez-vous ensemble,quelle est votre complémentarité ?«Il s’agit dans un premier temps d’un rapprochement géographiqueavant d’en être un professionnel, nos bureauxse situent tous les trois au même étage <strong>de</strong>puis 2005, entrainantbeaucoup <strong>de</strong> rencontres informelles.Nous sommes toutes les trois dans <strong>de</strong>s secteurs bien définismais nous requérons souvent l’avis consultatif <strong>de</strong>s <strong>de</strong>uxautres. Notre collaboration c’est une histoire <strong>de</strong> confiance etd’estime réciproque. Parce que nous sommes très différentes,nos analyses et approches varient mais se complètent Ce quiest une force, c’est nos débats (parfois vifs mais toujoursconstructifs) qui se font en amont, ainsi tous les aspects dudossier sont pris en compte.En effet bien que nos domaines soient clairement définis,toute problématique se doit d’être considérée globalement etc’est en cela que ce travail collégial est déterminant car nousprenons en compte l’avis <strong>de</strong> chacune pour étayer notre argumentation.Pour l’anecdote, nées toutes les trois la même année, nousavons intégré la Mairie <strong>de</strong> l’Hay-les-Roses il y a onze ans oùon nous a offert l’opportunité d’évoluer professionnellement.Notre complicité amuse et interpelle quelque peu autour <strong>de</strong>nous mais pour ce qui nous concerne nous assumons !»<strong>DG</strong> IDF :Pourquoi vous êtes-vous engagée au Syndicat?Lyndia DESNOUES«Après une première appréhension vis-à-vis du terme«syndicat» et <strong>de</strong> l’image collective qu’il peut emporter,j’ai été convaincue par notre réfèrent départementale (AnneFennerich – <strong>DG</strong>S Rungis) <strong>de</strong> l’intérêt d’une démarche collégialepour la reconnaissance <strong>de</strong>s spécificités <strong>de</strong> la fonction maisaussi par l’esprit constructif baignant les échanges et colloquesaux fins <strong>de</strong> réflexions sans pré-requis définitifs sur le métier, sonavenir, sa place et ses évolutions.Enfin, la diversité <strong>de</strong>s <strong>DG</strong> tant dans les profils (cursus, sexes,ages…), que sur les territoires d’exercice mérite d’être illustréepar une participation active générant une plus gran<strong>de</strong> concordanceavec la réalité.»Patricia MECHAIN«J’ai adhéré en 2002 au Syndicat, dès le détachement surl’emploi fonctionnel. Il s’agissait alors pour moi <strong>de</strong> participerà la reconnaissance <strong>de</strong>s spécificités <strong>de</strong>s emplois fonctionnels <strong>de</strong>direction, d’intégrer un véritable réseau <strong>de</strong> réflexion sur les enjeuxdu métier et <strong>de</strong>s problématiques <strong>de</strong> l’environnement territorial,<strong>de</strong> bénéficier <strong>de</strong>s échanges d’expériences entre collègueset enfin d’impulser une représentativité féminine au seindu syndicat (!)»Florence BACO-AMBRASS«Mon adhésion au syndicat a été muée par la volonté <strong>de</strong>m’impliquer, <strong>de</strong> participer à <strong>de</strong>s réflexions constructivessur les métiers <strong>de</strong> direction générale et plus généralement surles enjeux que connaissent les collectivités territoriales. Enquelques mots, être active.En outre je souhaitais défendre la spécificité <strong>de</strong>s emploisfonctionnels <strong>de</strong> direction, contribuer à leur reconnaissance etleur valorisation, ainsi que participer à un réseau riche enéchanges d’informations et d’expériences entre collègues»Propos recueillis par Marie RAUBER ■ILE-DE-FRANCELA REVUE DES <strong>DG</strong>S DES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES D’ÎLE-DE-FRANCE N°16/AVRIL 200927


ÉLECTIONS PROFESSIONNELLESPORTRAITS DES REPRESENTANTSDES <strong>DG</strong>S AUX CAP ASEINE-ET-MARNELa section <strong>de</strong> Seine-et-Marne s’est engagée dès début juin, dans la constitution d’une liste représentant notre syndicatauprès <strong>de</strong> la Commission Administrative Paritaire du Centre <strong>de</strong> Gestion 77. Malgré notre dossier motivé déposé suffisammenttôt, le prési<strong>de</strong>nt du C<strong>DG</strong> <strong>de</strong> Seine et Marne n’a pas accepté notre candidature en tant que liste unitaire. BernardBEZARD et Jean-Louis LAFAYE ont entrepris les démarches auprès <strong>de</strong> la CFE/CGC qui a «accueilli» notre liste (mercià Agnès LERAT pour les excellents contacts dans le cadre <strong>de</strong> ces élections) composée très majoritairement <strong>de</strong> collègues,cadres-dirigeants. Le 6 novembre «notre» liste a obtenu 103 voix sur 454 votants, un bon résultat pour une premièrepartagée avec notre partenaire <strong>de</strong> la CFE / CGC. Au final, nous avons un siège pour le groupe hiérarchique 6 (A+) tout enayant manqué <strong>de</strong> peu l’attribution d’un siège pour le 5 (A). Dans six ans, au regard <strong>de</strong>s nouveaux textes, nous <strong>de</strong>vrions enfindans le 77 voler <strong>de</strong> nos propres ailes. On prend date et acte d’ores et déjà!Jean-Louis LAFAYE ■■ Titulaire :Bernard BEZARD,<strong>DG</strong>S <strong>de</strong> Combs-la-Ville«Pour nous, être présents à ces élections professionnellespour y être élus, c’était avant tout fairevaloir dans ces instances paritaires un point <strong>de</strong> vue représentantles cadres territoriaux investis d’une fonction<strong>de</strong> direction générale avec toute la dimension généraliste<strong>de</strong> ces métiers et fonctions.Notre participation est, en ce sens, totalement en accordavec la démarche d’ensemble <strong>de</strong> notre syndicat.A cette dimension syndicale s’ajoute pour moi une dimensionterritoriale. Environ 750 communes et établissementspublics relèvent du centre <strong>de</strong> gestion <strong>de</strong>Seine-et-Marne ; ce qui en fait à la fois un observatoireprivilégié et un acteur important du département auplan du statut <strong>de</strong> la FPT.A l’issue <strong>de</strong>s trois premières réunions, on peut d’oreset déjà établir un constat positif. Il était essentiel d’yêtre présents en tant que cadres généralistes sur <strong>de</strong>svraies fonctions <strong>de</strong> direction <strong>de</strong> collectivités».■ Suppléant :Daniel REYNOLDS,Directeur du SAN <strong>de</strong> Sénart«Il s’agit <strong>de</strong> mon <strong>de</strong>uxième mandat, et donc d’une sorte <strong>de</strong>continuité <strong>de</strong> l’action engagée. Je suis tombé dans la marmite<strong>de</strong>s CAP, non pas quand j’étais petit, mais par hasard. Eneffet, c’est après tirage au sort que je me suis retrouvé mis enavant. Lorsque la liste est épuisée, on tire au sort sur la liste <strong>de</strong>sélecteurs. Et mon nom est sorti! Et puis, fort <strong>de</strong> cette premièreexpérience, j’ai souhaité la renouveler, l’approfondir.Je n’exerce plus la fonction <strong>de</strong> <strong>DG</strong> <strong>de</strong>puis 1999 mais je l’aiexercée plus <strong>de</strong> 20 ans, toujours dans le département <strong>de</strong> laSeine-et-Marne. En conséquence, j’ai une assez bonne connaissancedu territoire. L’expérience <strong>de</strong> cette fonction <strong>de</strong> représentantm’a intéressé, je voulais la valoriser au bénéfice <strong>de</strong>s collègues.En effet, êtreélus nous permetd’intervenir directementauprès du prési<strong>de</strong>nt<strong>de</strong> centre <strong>de</strong> gestion.Ainsi, proche <strong>de</strong>slieux <strong>de</strong> décisions et<strong>de</strong> préparation <strong>de</strong>stextes, nous pouvonsproposer <strong>de</strong>s évolutionspertinentes et favorablesà la fonctionpublique territoriale».28 ILE-DE-FRANCE LA REVUE DES <strong>DG</strong>S DES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES D’ÎLE-DE-FRANCE N°16/AVRIL 2009


ÉLECTIONS PROFESSIONNELLESPETITE COURONNELe 6 novembre la liste <strong>de</strong> la petite couronne a obtenu 412 voix sur 3826 votants.8 listes présentaient <strong>de</strong>s candidats aux 8 postes <strong>de</strong> membres <strong>de</strong> la CAP. Seules 4 organisations syndicales ont obtenu <strong>de</strong>ssièges, dont notre liste d’alliance SN<strong>DG</strong>CT/CGC qui est arrivée en 3 ème position et a obtenu un siège.Vos élues (1 siège en groupe 5) :■ Titulaire :Florence BACO-AMBRASS,<strong>DG</strong>AS <strong>de</strong> l’Hay-les-Roses«Adhérer à un syndicat c’est, d’une façon oud’une autre, s’investir. Devenir ainsi actrice <strong>de</strong>savis rendus par la CAP représente une façon pourmoi <strong>de</strong> mettre mes compétences à son service.Nous souhaitons notamment que la CAP prenneen considération et approfondisse sa connaissancedu métier <strong>de</strong> <strong>DG</strong>S/<strong>DG</strong>A.Et puis, j’ai aussi été muée par <strong>de</strong> la curiosité parrapport au fonctionnement <strong>de</strong> la CAP.Dans cette tâche, j’ai à cœur l’exigence d’être objective,une exigence renforcée par ma «doublecasquette» : d’une part la connaissance du rouageinterne <strong>de</strong> la collectivité, ses contraintes et exigencesd’employeur; d’autre part la volonté <strong>de</strong>défendre les agents et le statut <strong>de</strong> la fonction publiqueauquel je crois.Il s’agit <strong>de</strong> faire en sorte que les organisations syndicalessoient aussi crédibles que compétentes, <strong>de</strong>défendre ce qui doit vraiment l’être. Dans cet esprit,il est tout à fait possible d’œuvrer avec objectivitéet équité envers les collectivités et leursagents».■ Suppléant :Brigitte FABRE,Psychologue, Service d’ai<strong>de</strong> à l’Enfance.«Je suis cadre territorialedans la filière médico-sociale,psychologue clinicienneayant reçu une formation enpsychologie du travail et ressourceshumaines à l’ESSEC.Je sors d’un premier mandat.Lorsque l’on travaille en collectivitéterritoriale et que l’onest impliqué pour sa proprecarrière, il est important aussi,à mon sens, <strong>de</strong> s’intéresser audéroulement <strong>de</strong> la carrière <strong>de</strong>sagents, d’adopter d’autres visionsque celle issue <strong>de</strong> sapropre et seule expérience.Il s’agit d’avoir une vision plus riche et plus pointue <strong>de</strong>s métiers<strong>de</strong> la FPT, car on peut déplorer assez souvent le manque <strong>de</strong> synergieentre le quotidien « in vivo » <strong>de</strong>s agents et la vision <strong>de</strong> ceuxqui les représentent.En 1992, au titre du syndicat, j’ai participé à l’ensemble <strong>de</strong>l’architecture <strong>de</strong> la construction statutaire <strong>de</strong>s cadres d’emploiset <strong>de</strong> la fonction territoriale auprès du conseil supérieur <strong>de</strong>s fonctionnairesterritoriaux. Mon approche <strong>de</strong> tout ce qui touchel’emploi, la carrière, la mobilité, m’a fait m’intéresser à aux instancesparitaires qui traitent <strong>de</strong> la carrière <strong>de</strong>s fonctionnaires territoriaux.J’ai posé ma candidature en 1995 à la commission administrativeparitaire <strong>de</strong>s cadres <strong>de</strong> catégorie 1 et j’ai eu la chance d’être élueune première fois et réélue récemment en partenariat avec le syndicat.Ma motivation s’est révélée fondée car j’ai pu vérifier queles instances locales nous ouvrent à une lecture <strong>de</strong> statut dynamiqueet nous permettent une action complémentaire au sein <strong>de</strong>scollectivités auprès <strong>de</strong>s DRH.Cette vision très large <strong>de</strong>s choses permet, au fil <strong>de</strong> dossiers individuels,<strong>de</strong> voir à quel point on peut et pourrait davantage croiser <strong>de</strong>façon optimale toutes les questions liées à l’emploi, à la formation,au recrutement et à la validation <strong>de</strong> l’expérience professionnelle.Le rapprochement entre le Syndicat et la CGC est intéressant etfructueux à plusieurs titres. A mon sens, notamment, parce que laFPT connait un sous encadrement. Et puis, cela paraissait intéressantd’offrir à nos collègues territoriaux une tribune d’expressionet <strong>de</strong> travailler selon nos diverses sensibilités en tant que représentantsdu personnel, <strong>de</strong> confronter nos points <strong>de</strong> vue».>ILE-DE-FRANCELA REVUE DES <strong>DG</strong>S DES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES D’ÎLE-DE-FRANCE N°16/AVRIL 200929


ÉLECTIONS PROFESSIONNELLESGRANDE COURONNEPour la Gran<strong>de</strong> Couronne, quatre listes présentaient <strong>de</strong>s candidats pour les 8 postes à pourvoir. Sur les 1151 suffrages exprimés,la liste présentée par le SN<strong>DG</strong>CT avec le concours <strong>de</strong> quelques collègues <strong>de</strong> la CGC arrive, une nouvelle fois, enpremière position avec 38% <strong>de</strong>s suffrages exprimés et 440 voix. Elle dispose ainsi <strong>de</strong> 3 sièges sur 8, manquant le4 ème siège à quelques voix.■ Titulaire :Patrice GIROT,<strong>DG</strong>S <strong>de</strong> la CA <strong>de</strong> la Vallée <strong>de</strong> Montmorencya participation du Syndicat à ces élections c’est, pour partie, une façon <strong>de</strong> montrerque, dans la FPT, le syndicat est une force représentative. A l’intérieurL<strong>de</strong>s centres <strong>de</strong> gestion, il s’agit d’assurer un suivi partenarial <strong>de</strong>s évolutions <strong>de</strong>carrières. Le bénéfice est double, l’échange <strong>de</strong> connaissances et <strong>de</strong> points <strong>de</strong> vueentre les centres <strong>de</strong> gestion et le Syndicat profitant aux uns et aux autres.D’un point <strong>de</strong> vue strictement personnel, cette participation s’inscrit dans la lignéed’un engagement datant <strong>de</strong> quelques années puisque je siège en commissionparitaire <strong>de</strong>puis 2001.Il y a différentes structures (conseils <strong>de</strong> disciplines, comité <strong>de</strong> réformes…) oùil est important que nous soyons présents.Nous avons frôlé les 40% <strong>de</strong> voix au premier tour sur la gran<strong>de</strong> couronne (Essonne,Yvelines, Val d’Oise). Nous étions, en fait, le premier syndicat représentéen nombre <strong>de</strong> voix en 2001; un résultat que nous avons confirmé cette année.■ Titulaire :Patrice BEDERIC,<strong>DG</strong>S <strong>de</strong> la CC <strong>de</strong> l’ArpajonnaisCela fait près <strong>de</strong> quinze ans que je suis au syndicat. Par ailleurs, je prési<strong>de</strong>l’amicale <strong>de</strong>s <strong>DG</strong> du département. Je suis donc concerné, voire quelques foispréoccupé, par le statut et la fonction <strong>de</strong> <strong>DG</strong>. Après un premier mandat au CIGen tant que suppléant, j’ai souhaité continuer à défendre les intérêts <strong>de</strong>s cadres<strong>de</strong> catégorie A au sein <strong>de</strong> leur activité. Le <strong>DG</strong>, en effet, est un peu isolé dans sacollectivité, pris entre «le marteau et l’enclume».Par ailleurs, la catégorie A inclut quantité d’autres professions; <strong>de</strong>s professeurs,<strong>de</strong>s bibliothécaires… En nombre, les <strong>DG</strong> sont minoritaires; il est donc importantd’être un maximum présent. La représentativité du syndicat dans le cadre<strong>de</strong> ces élections, sa présence avec la CFE-CGC, sont un moyen d’accé<strong>de</strong>r à uneplus gran<strong>de</strong> reconnaissance par rapport aux autorités <strong>de</strong> tutelles. C’est une revendication<strong>de</strong> longue date pour laquelle les <strong>DG</strong> sont nombreux à s’engager.D’ailleurs, on compte <strong>de</strong> plus en plus <strong>de</strong> <strong>DG</strong> dans les CAP interdépartementales.■ Titulaire :■ Nadine RAUFFET,<strong>DG</strong>S <strong>de</strong> Cormeilles en ParisisPour la première fois en 2008, j’ai manifesté l’intérêt <strong>de</strong> figurer sur la liste du SN<strong>DG</strong>CT dansle cadre <strong>de</strong>s élections professionnelles <strong>de</strong>s Commissions Administratives Paritaires montrantainsi mon attrait pour la gestion <strong>de</strong>s carrières et <strong>de</strong>s métiers. De formation universitaire,j’ai toujours exercé la fonction <strong>de</strong> <strong>DG</strong>S (anciennement Secrétaire Général <strong>de</strong> mairie) et mesuis impliquée au sein <strong>de</strong>s associations <strong>de</strong>s <strong>DG</strong>S <strong>de</strong>s Yvelines, <strong>de</strong> l’Essonne et du Val d’Oise.J’ai rejoint l’union régionale du SN<strong>DG</strong>CT où j’ai trouvé solidarité et écoute professionnelle,points d’ancrage d’un métier que je vois évoluer au fil <strong>de</strong>s nombreuses réformes touchant lescollectivités territoriales. Convaincue <strong>de</strong> la nécessité d’une gran<strong>de</strong> polyvalence pour exercerdans la fonction publique territoriale à un poste <strong>de</strong> direction générale, je reste attachée à cer- >30 ILE-DE-FRANCE LA REVUE DES <strong>DG</strong>S DES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES D’ÎLE-DE-FRANCE N°16/AVRIL 2009


■ Suppléant :Bertrand MENIGAULT,<strong>DG</strong>S du ChesnayÉLECTIONS PROFESSIONNELLES■ Suppléant :Gérard PRODOM,<strong>DG</strong>S <strong>de</strong> SannoisIl s’agit <strong>de</strong> mon troisième mandat. Le premier est arrivépresque par «acci<strong>de</strong>nt», les suivants, par conviction. Lapremière fois, mon <strong>DG</strong> me l’avait proposé. J’étais alors<strong>DG</strong>A en charge <strong>de</strong>s ressources humaines.La présence aux élections professionnelles est intéressantecar elle permet d’avoir une vision plus complète <strong>de</strong>s points<strong>de</strong> vue <strong>de</strong>s parties prenantes, administrations et employés,et <strong>de</strong> voir comment sont montés les dossiers. L’intérêt <strong>de</strong>ce mandat est que l’on a toute la liberté requise pour défendreou non un dossier, selon sa déontologie et sesconvictions. Le syndicat nous laisse toute la latitu<strong>de</strong> nécessaire.C’est une démarche effectuée en toute honnêtetéintellectuelle.Lorsqu’un agent a un souci avec ses employeurs, il va <strong>de</strong>man<strong>de</strong>rquels sont ses représentants. Il est important quenotre fonction soit représentée à sa juste valeur. Et puis, lastbut not least, nos discussions se déroulent dans un contextetrès favorable : nous entretenons d’excellents rapports entremembres élus.> taines valeurs comme celles du service public, <strong>de</strong> l’intérêtgénéral, <strong>de</strong> la démocratie, <strong>de</strong> la solidarité et <strong>de</strong> la probité. Demanière générale, au sein du syndicat, j’ai trouvé un lieud’échanges permettant <strong>de</strong> rompre l’isolement d’une professioncomplexe qui sollicite abnégation et disponibilité.L’appartenance à un réseau où il est possible <strong>de</strong> donner sonopinion et d’écouter celle <strong>de</strong>s autres, d’exprimer ses aspirations,ses attentes ou les difficultés rencontrées.Forte <strong>de</strong> ces convictions et dans le respect <strong>de</strong> ces valeurs fondamentales,la participation parmi ces instances est apparuecomme une évi<strong>de</strong>nce au service <strong>de</strong>s territoriaux quelle quesoit la filière ainsi que la représentation d’un métier pluridisciplinairequi se situe au cœur <strong>de</strong> l’organisation territoriale.Amon sens, un <strong>de</strong>s enjeux <strong>de</strong> notre présence à ces élections,c’est <strong>de</strong> promouvoir fermement le cadre en tantque fonctionnaire; une promotion à lier impérativementà la valorisation <strong>de</strong>s compétences et <strong>de</strong> l’expérience professionnelle.A cet élément, vient se greffer la présence au CAP commemoyen <strong>de</strong> donner au syndicat le rayonnement qu’il est légitimementen droit d’attendre. Notre priorité est la valorisation<strong>de</strong> la profession et du syndicat en particulier, <strong>de</strong> laterritoriale (et donc aussi <strong>de</strong> l’agent) en général.En mettant en avant notre détermination et notre professionnalisme,nous contribuons à donner une dimension etun rayonnement à la territoriale.Les élections professionnelles, il ne faut pas se le cacher,permettent aussi <strong>de</strong> se compter, <strong>de</strong> penser en termes <strong>de</strong>force et <strong>de</strong> représentativité. On a d’ailleurs pu observer unevéritable évolution, un accroissement significatif <strong>de</strong> la participation<strong>de</strong>puis 2001.En résumé, être dans une CAP est un « combat <strong>de</strong> valorisation»,valoriser le dirigeant territorial et, par contamination,le syndicat.Concrètement, il peut s’agir aussi <strong>de</strong> valoriser tel ou telfonctionnaire en particulier. En effet, si les CAP sont <strong>de</strong>slieux où sont discutés les modalités <strong>de</strong> traitement <strong>de</strong>s carrièresen général, ils sont aussi consulté <strong>de</strong> manière systématiquequand il s’agit <strong>de</strong> promouvoir (et aussi sanctionner)un fonctionnaire.> Propos recueillis par Marie RAUBERILE-DE-FRANCELA REVUE DES <strong>DG</strong>S DES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES D’ÎLE-DE-FRANCE N°16/AVRIL 200931


F2EConsultingau côté <strong>de</strong>s communes pour anticiper la réforme<strong>de</strong> la TP et répondre au plan <strong>de</strong> relanceUne actualité internationale,<strong>de</strong>s préoccupations localesQuelles nouvelles <strong>de</strong> F2E Consulting <strong>de</strong>puis notre rencontrel’année <strong>de</strong>rnière? Des nouvelles africaines. En effet, la sociétés’internationalise et implante une nouvelle filiale en AfriqueCentrale. «Ils parlent <strong>de</strong> décentralisation, explique JeanFrançois Kabiwaleu, prési<strong>de</strong>nt directeur <strong>de</strong> F2E Consulting,et, forts <strong>de</strong> notre expérience <strong>de</strong> douze ans au service <strong>de</strong>s collectivitésfrançaises, nous allons les ai<strong>de</strong>r à concrétiser cettevolonté.»L’actualité <strong>de</strong> F2E, c’est aussi la diversité <strong>de</strong> ses prestations etsa rapidité d’exécution. «Nous avons mis en place <strong>de</strong>puisquelques années, <strong>de</strong>s outils performants et <strong>de</strong>s experts confirmésdans tous les domaines; qu’il s’agisse <strong>de</strong>s taxes locales,charges sociales, analyse <strong>de</strong>s dotations, charges financièresetc... Cette politique <strong>de</strong> diversification paie aujourd’hui face àune floraison <strong>de</strong> nouveaux cabinets dont la seule ambition est<strong>de</strong> casser les prix sans garantie <strong>de</strong> résultats. De plus, la certificationISQ/OPQCM dont bénéficie le cabinet F2E atteste <strong>de</strong>la qualité <strong>de</strong> nos prestations.»Enfin et surtout, l’actualité du cabinet <strong>de</strong> conseil, c’est celle<strong>de</strong>s collectivités locales, marquée à la fois par la crise financièreet par la révision <strong>de</strong>s bases générales <strong>de</strong> la fiscalité localedirecte inscrite dans le Projet <strong>de</strong> loi <strong>de</strong> finances 2009.«Nous sommes prêts pour vous ai<strong>de</strong>r à anticiper et gérer laplus que probable suppression d’une partie <strong>de</strong> la taxe professionnelle(dont l’élément principal sera alors le foncier). »Par ailleurs, dans le cadre du plan <strong>de</strong> relance qui incite les collectivitésà accroître leurs investissements (avec pour contrepartieun versement anticipé du fonds <strong>de</strong> compensation pour laTVA), celles-ci ont tout intérêt amplifier leur capacitéd’investissement.Plus <strong>de</strong> recettes et plus d’équité fiscaleF2E Consulting, en optimisant et réévaluant les bases fiscales<strong>de</strong>s collectivités, leur permet <strong>de</strong> diminuer <strong>de</strong> 25% en moyenneleurs taxes foncières et d’augmenter <strong>de</strong> 5 à 15% leursrecettes fiscales, favorisant ainsi à la fois une véritable équitéfiscale et un second souffle pour le développement <strong>de</strong>s politiquelocales ; sans qu’il soit nécessaire <strong>de</strong> procé<strong>de</strong>r àl’augmentation <strong>de</strong>s taux d’imposition.F2E a élargi son champ d’action en créant une filiale (A.F.E.A)chargée <strong>de</strong> concevoir <strong>de</strong>s progiciels adaptés à ses besoins et,outre la recherche d’économies sur les taxes foncières payéespar les communes, propose unaccroissement <strong>de</strong>s ressources <strong>de</strong>ces communes par une optimisation<strong>de</strong> la <strong>DG</strong>F, <strong>de</strong>s remboursements <strong>de</strong>TVA et aussi <strong>de</strong> la perception <strong>de</strong>taxes comme la taxe sur les séjours.«Nous constatons effectivement quebeaucoup <strong>de</strong> contribuable ignorentqu’ils sont assujettis à la taxe <strong>de</strong>séjour, ceux qui tiennent <strong>de</strong>s maisonsd’hôtes notamment.» remarqueJean- François Kabiwaleu.Une efficacité garantie par le mo<strong>de</strong><strong>de</strong> rémunération«Les bénéfices réalisés par la commune ou communauté <strong>de</strong>communes après un audit sont <strong>de</strong> l’ordre <strong>de</strong> 5 à 15% <strong>de</strong> leursressources. F2E ne se rémunère que sur les résultats obtenus,sur les recettes supplémentaires effectivement réalisées etencaissées. Pas besoin <strong>de</strong> budgétiser notre intervention donc,et ce quel que soit le temps que nous prend la mission, lenombre <strong>de</strong> spécialistes mobilisés et la taille <strong>de</strong> la collectivité.Par ailleurs, je tiens aussi à ajouter que l’augmentation <strong>de</strong>staux d’imposition décidée par l’assemblée délibérante a poureffet d’augmenter les ressources dans la limite du nouveautaux. Le recours à ce système pénalise bien entendu les contribuablesqui acquittent la taxe et ne rétablit pas nécessairementl’équité fiscale. Or, l’intervention du cabinet F2E permetnon seulement d’assurer l’équité fiscale mais égalementd’avoir l’assurance d’augmenter ses ressources (8% enmoyenne observé sur les dossiers traités par notre cabinet auplan national.)Comment mieux garantir notre efficacité?»Un observatoire fiscal à disposition du <strong>DG</strong>SEt puis, pour accompagner les collectivités au quotidien, F2E etA.F.E.A ont développé le progiciel «EXPERFISC-COLLECTI-VITES». Véritable outil permettant la mise en place d’un observatoirefiscal au plus près du tissu économique local, il permetaussi d’assurer l’exploitation <strong>de</strong>s données fiscales (taxe professionnelle,taxe d’habitation, taxe foncière bâtie et non-bâtie).Parce qu’optimiser ses bases, connaître son patrimoine etaccroître ses ressources peut donner à un nouveau souffle à lafiscalité <strong>de</strong>s collectivités, elles sont <strong>de</strong>s dizaines à avoir faitconfiance à F2E Consulting et A.F.EA : Communautéd’agglomération <strong>de</strong> Besançon, Givors, Rennes, Albertville etc.Communes <strong>de</strong> Strasbourg, Cholet, Grasse etc.« Notre cabinet a ceci <strong>de</strong> particulier que nous travaillonsexclusivement, <strong>de</strong>puis dix ans, pour les collectivités, dont noussommes <strong>de</strong>venus <strong>de</strong> véritables spécialistes et partenaires.Elles sont <strong>de</strong> plus en nombreuses à nous faire confiance etnous, <strong>de</strong> notre côté, nous attachons toujours plus à méritercette confiance. »Jean François KabiwaleuConseil-Expert FinancierPrési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> F2E ConsultingF2E Consulting Bureau Principal1, rue <strong>de</strong> l’Aqueduc75010 ParisTél. : 01 42 00 06 65 / Mail : cabinet-f2e@wanadoo.frF2E Consulting Alsace11, rue <strong>de</strong> Sainte Marie aux Mines67730 Châtenois Ce<strong>de</strong>xTél. : 03 88 82 55 95 / Mail : F2E@evc.netA.E.F.A92 ter, rue Jean <strong>de</strong> la Fontaine78 000 VersaillesTél. : 01 46 07 29 79Fax : 01 42 00 06 07


ÉVÉNEMENTS 2008-2009MOBILITE DES <strong>DG</strong>S EN Île-<strong>de</strong>-<strong>France</strong> (2 ème Partie)VILLES ANCIEN <strong>DG</strong>S NOUVEAU <strong>DG</strong>SVILLES ANCIEN <strong>DG</strong>S NOUVEAU <strong>DG</strong>S77 BAILLY ROMAINVILLIERS Christine LAROCHE M. FOURCHET77 BARBIZON Dominique GENOT Virginie BOUHIER77 BOISSISE LE ROI Patricia VIERA Valérie GAONACH77 BRIE COMTE ROBERT Hervé GENOT Sébastien LECLERE77 CESSON Didier FENOUILLET Sandrine PATRON77 Communauté <strong>de</strong> Communes Joël TAILHARDAT En attente<strong>de</strong>s Deux Fleuves77 CRECY LA CHAPELLE Michel CHARIAU Isabelle JOLY77 DAMMARTIN EN GOELE Jean-Michel CAMIER En attente77 EMERAINVILLE Geneviève TALBORDET Sylviane BATAILLE77 MONTEVRAIN Martine ABRAHAM En attente77 NEMOURS François BOUILLE Didier DESURMONT77 OZOIR LA FERRIERE Christian François Hervé DOMINICI77 PONTAULT COMBAULT Thierry SAMMUT Laurent GASSIOT77 TOURNAN EN BRIE Marie-Christine KHALIFA En attente78 BONNIERES SUR SEINE Emmanuelle PESCI Nathalie FAUVEL78 ECQUEVILLY Mr AUDOUX Vanessa CALANDREAU78 EPONE Isabelle FEDDAL-ROUDIER Christelle DENIS78 LE VESINET Didier DESURMONT Xavier WEBER78 LIMAY Isabelle BIVILLE Pierre DUCLOS78 MARLY LE ROI Eric Albert JOUAN Michèle MULLER78 MONTFORT L’AMAURY Eliane CELLIER Michèle THEILLET78 POISSY Martial BLOCHET Michèle ESTRAILLIER78 SAINT GERMAIN EN LAYE Mathieu LHERITEAU Amaury DE BARBEYRAC78 SAINT-NOM-LA-BRETECHE Patrick DEVEMY Laetitia BONJOUR78 TRIEL SUR SEINE Michèle MULLER En attente91 ARPAJON Pascal KHOLLER Rozenn POUSSARD91 BRIIS SOUS FORGES Jean-Charles CHAMPAGNAT Patrick BARDON91 CA PLATEAU DE SACLAY Jocelyne ABIS Alain CLUZET91 Communauté d’Agglomération Michel TURLIER Bernard DIMONEvry Centre Essonne91 DOURDAN Xavier WEBER Françoise PLEMERT91 DRAVEIL JJ MOULIN Michel PERRIMOND91 EVRY Bernard DIMON Yann BERGOT91 GOMETZ LE CHATEL Monique FOULON Cécile RETIF91 GRIGNY Dominique POIROT Jean-Pierre LECOCQ91 SAINT-PIERRE-DU-PERRAY Marc DECROUY Christine ROLLAND91 VARENNES JARCY Jean-Clau<strong>de</strong> PERES David NADEAU91 VERT LE PETIT Stéphane BARDOLLE Annick DE VAUCOULEURS91 VILLABE Suzanne SANCHEZ Denis GELIN92 FONTENAY AUX ROSES Romane METIN Allain ANDRIANASOLO92 LE VESINET Didier DESURMONT Xavier WEBER94 VINCENNES Patrice BECU Joël DEGOUY94 SUCY EN BRIE M. VIRGOULAY Nivès GISSELMANN95 ARGENTEUIL Christiane AYACHE Louis JEANNE95 AUVERS SUR OISE Christophe JOSEPH Loïc JESTIN95 JOUY LE MOUTIER Jean-Baptisite ROYE Yann LEBOLLOCH95 LA FRETTE SUR SEINE Nicolas LEVASSEUR Angélique FOURNIAU95 MARINES Vincent ABOT Martine LECOINTRE95 MONTIGNY-LES-CORMEILLES Clau<strong>de</strong> PIERROT Jean-François BOYE95 PIERRELAY Marie-Rose ROBERT Rosita AUGERILE-DE-FRANCELA REVUE DES <strong>DG</strong>S DES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES D’ÎLE-DE-FRANCE N°16/AVRIL 200933


«Monsieur le Directeur Général,INFOS SYNDICALESDirecteur Territorial : Création d’un échelon 1015 réservé auxfonctionnaires d’État.Le Prési<strong>de</strong>nt National du Syndicat <strong>de</strong>s <strong>DG</strong>S intervient auprès du <strong>DG</strong>CL.En ce début d’année 2009 et particulièrement en ce jour anniversaire <strong>de</strong> la création <strong>de</strong> la Fonction PubliqueTerritoriale, je souhaite attirer votre attention sur le décret n° 2008-1457 du 30 décembre 2008, paru au JournalOfficiel du 31 décembre 2008, relatif aux conditions d’intégration, <strong>de</strong> détachement et <strong>de</strong> classement dans lescadres d’emplois <strong>de</strong> la Fonction Publique Territoriale <strong>de</strong>s fonctionnaires <strong>de</strong> l’Etat, en application <strong>de</strong>sdispositions <strong>de</strong> la loi n° 2004-809 du 13 Août 2004 relative aux libertés et responsabilités locales.En effet, ce décret réforme notamment l’article 27 du décret <strong>de</strong> 1987 portant statut particulier du cadred’emplois <strong>de</strong>s attachés territoriaux et prévoit pour l’intégration et l’avancement <strong>de</strong>s conseillers d’administration<strong>de</strong> l’écologie, du développement et <strong>de</strong> l’aménagement durable <strong>de</strong> l’Etat et pour les inspecteurs hors classe <strong>de</strong>l’action sanitaire et sociale <strong>de</strong> l’État, la création d’un 9 ème échelon provisoire à l’indice 1015, du gra<strong>de</strong> <strong>de</strong>Directeur territorial sur lequel ces agents pourront exercer leur mobilité.Je ne peux qu’être surpris, même si ce n’est pas la première fois que ce type d’échelon provisoire estutilisé, qu’un indice sommital soit créé pour un gra<strong>de</strong> <strong>de</strong> la Fonction Publique Territoriale et qu’il soitexclusivement réservé aux seuls fonctionnaires <strong>de</strong> l’Etat.Il aurait sans doute été plus simple, plus cohérent et <strong>de</strong> bonne gestion d’instaurer un échelon sommital àl’indice 1015 pour la grille <strong>de</strong>s Directeurs Territoriaux et <strong>de</strong> prévoir ensuite les équivalences <strong>de</strong> gra<strong>de</strong> entre lesfonctions publiques <strong>de</strong> l’Etat et <strong>de</strong> la Territoriale.Il s’agit, vous ne l’ignorez pas, d’une revendication portée <strong>de</strong>puis <strong>de</strong> nombreuses années par l’ensemble<strong>de</strong>s organisations syndicales.Je me permets enfin <strong>de</strong> vous rappeler que le statut <strong>de</strong>s Directeurs Territoriaux est désormais totalementinintéressant en terme <strong>de</strong> carrière (seulement + 19 points d’indice en fin <strong>de</strong> carrière par rapport au gra<strong>de</strong>d’attaché territorial principal) alors qu’il concerne dans la majorité <strong>de</strong>s cas <strong>de</strong>s agents affectés sur <strong>de</strong>s emploisà forte responsabilité et, qu’en raison <strong>de</strong> l’absence d’indice 1015, ces agents ne peuvent effectuer aucunemobilité vers la Fonction Publique d’Etat ou les corps <strong>de</strong> la magistrature.Comment donc accepter que l’indice 1015 qui permet <strong>de</strong> nombreuses mobilités soit accordé à <strong>de</strong>s agents<strong>de</strong> l’Etat afin qu’ils intègrent un cadre d’emplois territorial et qu’il soit dans le même temps refusé aux propresagents <strong>de</strong> ce cadre!Les fonctionnaires territoriaux se doivent-ils <strong>de</strong> rester cantonnés dans leurs conditions statutairesd’origine? N’y aurait-il donc pas <strong>de</strong> parité entre les fonctions publiques quant au respect du droit à la mobilité?Ce sont les raisons pour lesquelles, Monsieur le Directeur Général, je vous <strong>de</strong>man<strong>de</strong> <strong>de</strong> bien vouloirreconsidérer la rédaction du décret n° 2008 -1457 du 30 décembre 2008 précité et d’envisager <strong>de</strong> modifier leclassement indiciaire <strong>de</strong>s directeurs territoriaux en portant dès à présent à l’indice 1015 le <strong>de</strong>rnier échelon <strong>de</strong>ce gra<strong>de</strong>.Je vous remercie <strong>de</strong> l’attention que vous accor<strong>de</strong>rez à ce courrier, que vous voudrez bien considérer commeun recours gracieux, et restant à votre disposition pour m’en entretenir avec vous,Je vous prie, Monsieur le Directeur Général, à l’assurance <strong>de</strong> ma parfaite considération.»Stéphane PINTREILE-DE-FRANCELA REVUE DES <strong>DG</strong>S DES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES D’ÎLE-DE-FRANCE N°16/AVRIL 200935


INFOS SYNDICALESComposition du Bureau et du Conseil d’Administration RégionalL’équipe dirigeante <strong>de</strong> l’Union Régionale :<strong>de</strong> gauche à droite, Bernard BEZARD,Anne FENNERICH, Michel NAMURA,Patrice GIROT, Michèle MULLER,Mathieu LHERITEAU, Dominique DUVOIR,Laurent BACQUARTSEINE ET MARNEBernard BEZARDPrési<strong>de</strong>nt départemental et Vice-prési<strong>de</strong>nt régional<strong>DG</strong>S <strong>de</strong> Combs-la-Ville (77)Tél. : 01 64 13 16 02Mail : bernard.bezard@mairie-combs-la-ville.frFlorence SALVADORI<strong>DG</strong>AS <strong>de</strong> Lésigny (77)Tél. : 01 60 34 24 48Mail : directiongenerale@lesigny.frGeneviève VAROQUI<strong>DG</strong>AS Communauté d’AgglomérationVal-<strong>de</strong>-Seine (77)Tél. : 01 64 79 25 36Mail : genevieve-varoqui@camvs.comFrédéric BAUDIN-CULLIERE<strong>DG</strong>S <strong>de</strong> Meaux (77)Tél. : 01 60 09 97 04Mail : fre<strong>de</strong>ric.baudin@meaux.frJean-Charles RUET<strong>DG</strong>AS San <strong>de</strong> Sénart (77)Tél. : 01 64 13 17 50Mail : jc.ruet@san-senart.frYVELINESMichèle MULLERPrési<strong>de</strong>nte départementale<strong>DG</strong>S <strong>de</strong> Marly-le-Roi (78)Tél. : 01 30 61 60 22Mail : m.muller@marlyleroi.frESSONNEPrési<strong>de</strong>nt :Laurent BACQUARTAdministrateur régional<strong>DG</strong>S <strong>de</strong> Saint-Michel-sur-OrgeTél. : 0169802932Mail : lbacquart@stmichelorge.netVice-prési<strong>de</strong>nte :Agathe HILAIRET<strong>DG</strong>S <strong>de</strong> WissousTél. : 0164472714Mail : ahilairet@wissous.frSecrétaire :Estelle DURAND<strong>DG</strong>AS <strong>de</strong> Ris-OrangisTél. : 0169025226Mail : e.durand@ville-ris-orangis.frTrésorière :Christine LAROCHE<strong>DG</strong>AS <strong>de</strong> CourcouronnesTél. : 0169366611Mail : christine.laroche@courcouronnes.frSecrétaire suppléant :Clau<strong>de</strong> JAILLET<strong>DG</strong>S <strong>de</strong> LardyTél. : 0169271407Mail : clau<strong>de</strong>jaillet@ville-lardy.frVAL D’OISEPatrice GIROTPrési<strong>de</strong>nt départemental et Vice-prési<strong>de</strong>nt régional<strong>DG</strong>S Communauté d’Agglomération <strong>de</strong> la Vallée <strong>de</strong>Montmorency (95)Tél. : 01 30 10 91 61Mail : pgirot@agglo-cavam.frDominique POEY<strong>DG</strong>S <strong>de</strong> Soisy-sous-Montmorency (95)Tél. : 01 34 05 20 00Mail : dominique.poey@soisy-sous-montmorency.frNadine RAUFFET<strong>DG</strong>S <strong>de</strong> Cormeilles-en-ParisisTél. : 01 34 50 47 00Mail : na.rauffet@ville-cormeilles95.frGérard PRODOM<strong>DG</strong>S <strong>de</strong> Sannois (95)Tél. : 01 39 98 20 20Mail : gprodom@sannois.orgSECTION INTERDÉPARTEMENTALE(75 - 92 - 93 - 94)Christine GILLETPrési<strong>de</strong>nte départementale et Vice-prési<strong>de</strong>nterégionale, <strong>DG</strong>AS <strong>de</strong> la Communautéd’Agglomération <strong>de</strong> la Plaine Centrale (94)Tél. : 01 41 94 31 20Mail : christine.gillet@agglo-plainecentrale94.frAnne FENNERICHAdministrateur régional<strong>DG</strong>S <strong>de</strong> Rungis (94)Tél. : 01 45 12 80 28Mail : a.fennerich@ville-rungis.frMichel NAMURAPrési<strong>de</strong>nt régional<strong>DG</strong>S <strong>de</strong> Saint-Ouen (93)Tél. : 01 49 55 66 40Mail : mnamura@mairie-saint-ouen-frMichel CAMY-PEYRET<strong>DG</strong>S <strong>de</strong> Créteil et <strong>de</strong> la communautéd’agglomération <strong>de</strong> la Plaine Centrale (94)Tél. : 01 49 56 36 02Mail : michel.camy-peyret@agglo-ville-creteil.frSarah CHAUMONT<strong>DG</strong>AS <strong>de</strong> Créteil (94)Tél. : 01 49 80 92 94Mail : sarah.chaumont@ville-creteil.frJean GAUTHERON<strong>DG</strong>S <strong>de</strong> L’Hay-les-Roses (94)Tél. : 01 46 15 34 04Mail : jean.gautheron@lhay94.frCatherine GUERIN<strong>DG</strong>S <strong>de</strong> Villeneuve-Saint-Georges (94)Tél. : 01 43 86 38 16Mail : c.guerin@mairie-villeneuve-saint-georges.frMathieu LHERITEAU<strong>DG</strong>S <strong>de</strong> Asnières-sur-Seine (92)Mail : mlheriteau@mairieasnieres.fr■NB : Les instances régionales du SN<strong>DG</strong>CT seront renouvelées au cours du 1 er semestre 2009 en perspective du Congrès National <strong>de</strong> Lille les 22, 23, 24 octobre 2009.36 ILE-DE-FRANCE LA REVUE DES <strong>DG</strong>S DES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES D’ÎLE-DE-FRANCE N°16/AVRIL 2009


LE SITE INTERNET> Nouvelle adresse mail> Gestion Electronique <strong>de</strong> Documents (GED)> Intranet> MessagerieINFOS SYNDICALES> A DÉCOUVRIR SURwww.sndg.info> Échanger> Les Assises Professionnelles <strong>de</strong>s Dirigeants Territoriaux avec leurs table-ron<strong>de</strong>, forums et ateliers sur <strong>de</strong>s thèmes d’actualité.> Le Salon professionnel EXPOLIS qui rassemble une cinquantaine d’entreprises et <strong>de</strong> partenaires institutionnels.> Les Rencontres professionnelles régionales.> Informer et CommuniquerUNE REVUE PROFESSIONNELLE «<strong>DG</strong> INTERFACE» ET UN SITE INTERNET et une NEWSLETTER, RETRAÇANT:> L’actualité juridique et réglementaire : textes, analyses et commentaires.> Les dossiers thématiques professionnels.> Les contributions du Syndicat.> Les enjeux européens et internationaux.> Les risques et aléas <strong>de</strong> notre fonction.> Et les actions syndicales et professionnelles.UNE AGENCE DE RELATIONS PRESSE ET RELATIONS PUBLIQUES POUR :> Faire découvrir, connaître et valoriser la profession <strong>de</strong> <strong>DG</strong>S.> Donner au Syndicat un développement et un rayonnement à la hauteur <strong>de</strong>s enjeux.> Contact : Gérard PRODOMgprodom@sannois.org> Fédérer> 60 ans d’expérience dans la défense <strong>de</strong>s intérêts moraux et matériels <strong>de</strong>s <strong>DG</strong>S et <strong>DG</strong>AS.> 4000 <strong>DG</strong>S et <strong>DG</strong>AS rassemblés dans ses 23 Unions Régionales et 100 Sections Départementales.> 90% <strong>de</strong>s collectivités représentées dans ses structures.> Un réseau professionnel actif et solidaire.> Élections professionnellesLe Syndicat acteur actif du dialogue social avec :> La représentativité reconnue et affirmée dans 60 départements.> la défense <strong>de</strong>s intérêts <strong>de</strong>s agents <strong>de</strong> la catégorie A dans le cadre<strong>de</strong>s C.A.P.Contact : Anne FENNERICHa.fennerich@ville-rungis.fr> LES PARTENAIRES NATIONAUX CONV ENTIONNÉS> Dexia Crédit Local, VÉOLIA environnement, EDF, GDF, GRDF, INEOSUEZ, MNT, SMACL, SUEZ Environnement, Groupe TERRITORIAL,<strong>France</strong> TÉLÉCOM, BFM, Groupe Berger LEVRAULT, Fédération <strong>de</strong>sEPL.ILE-DE-FRANCELA REVUE DES <strong>DG</strong>S DES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES D’ÎLE-DE-FRANCE N°16/AVRIL 200937


INFOS SYNDICALES : PRÉSENTATION DU SN<strong>DG</strong>CT> LES ACQUIS> Loi du 19 février 2007 sur la mo<strong>de</strong>rnisation <strong>de</strong> la FPT:• Satisfaction sur la plus ancienne <strong>de</strong> nos revendications : abaissementdu seuil <strong>de</strong> fonctionnalité à 2000 habitants.• Possibilité pour le Prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> la CAP <strong>de</strong> désigner le <strong>DG</strong>S pour l'assister.• Suppression <strong>de</strong> l’interdiction d’un détachement à plus <strong>de</strong> 15% <strong>de</strong>la rémunération globale par rapport à l’emploi d’origine.> LES ACTIONS> Rencontre professionnelle aux ETS 2008> Audition du Syndicat en qualité d’expert dans le cadre :• du Groupe <strong>de</strong> travail du CSFPT sur les cadres dirigeants <strong>de</strong>scollectivités locales piloté par Philippe LAURENT.• <strong>de</strong> l’élaboration du livre blanc sur l’avenir <strong>de</strong> la fonction publique- Rapport SILICANI.• <strong>de</strong> la Commission Balladur sur la réforme <strong>de</strong>s collectivités locales.> Participation à <strong>de</strong>s groupes <strong>de</strong> travail nationaux avec :• la <strong>DG</strong>CL sur l’instauration d’un «tour extérieur» pour l’accès au gra<strong>de</strong>d’administrateur territorial.• l’A.M.F. sur la clarification <strong>de</strong>s compétences légales <strong>de</strong>s <strong>DG</strong>S.> Conférence européenne en 2008 avec le Congrès <strong>de</strong>s PouvoirsLocaux et l'UDITE à Strasbourg sur les relations Executif élu/Dirigeantterritorial.> Présentation <strong>de</strong> listes du Syndicat <strong>de</strong>s <strong>DG</strong> aux électionsprofessionnelles aux CAP dans 60 départements.BU<strong>DG</strong>ET DU SYNDICATANNÉE 2009 : 802 000 €DÉPENSESFraisd’administrationRECETTESCotisations38%19%43%52% 41%7%Frais <strong>de</strong> congrèset structures<strong>de</strong> travailAssuranceset contentieuxPartenariatsDivers> Le travail partenarial> Avec les autres associations représentatives au sein <strong>de</strong> la Commissiondu Cadre A et les organisations syndicales partenaires représentéesau CSFPT> Un rôle actif au sein <strong>de</strong> l’UDITE> Avec la Direction Générale <strong>de</strong> la Mo<strong>de</strong>rnisation <strong>de</strong> l'État sur leprojet <strong>de</strong> Référentiel Général d'Interopérabilité <strong>de</strong>s Systèmesd'Information entre les administrations.> Avec l'AFNOR sur le développement stratégique <strong>de</strong>s collectivités.> Avec l'Institut <strong>de</strong> la Gestion Déléguée, le Conseil Général <strong>de</strong>sPonts et Chaussées, le Forum pour la Gestion <strong>de</strong>s Villes, la Fédération<strong>de</strong>s Entreprises Publiques (EPL).> La formation> Faire du droit individuel à la formation un vecteur <strong>de</strong> développement<strong>de</strong>s compétences au service <strong>de</strong> l’action publique.> Développer les formations managériales tout au long <strong>de</strong> la carrière.> Promouvoir l’interpénétration <strong>de</strong>s formations universitaires, <strong>de</strong>sformations obligatoires et <strong>de</strong>s formations pratiques.> Un réseau <strong>de</strong> médiation pour :> Accompagner les collègues en difficulté.> Anticiper d'éventuels conflits avec l'autorité territoriale.> Informer et conseiller sur les dispositions à prendre et les procéduresà suivre.> Animatrice du réseau <strong>de</strong> médiation :Corinne HERVEcorinneherve@sndg.info - corinne.herve@lavilaine.comcontact : votre Prési<strong>de</strong>nt régional> Défense <strong>de</strong>s retraites avec :> Un calcul juste et efficace pour tous sans réduction <strong>de</strong>s droits.> La prise en compte d'un seuil-plafond relevé pour le calcul <strong>de</strong> laretraite additionnelle.> La préservation <strong>de</strong> l'équilibre financier <strong>de</strong> notre caisse <strong>de</strong> retraiteen exigeant que l'État compense les retraites <strong>de</strong>s personnelstransférés dans les départements et les régions au titre <strong>de</strong> l'acteII <strong>de</strong> la décentralisation.Au service <strong>de</strong>s retraités et futurs retraités> Une veille juridique.> Un accompagnement et <strong>de</strong>s conseils dans la gestion <strong>de</strong>s droits àpensionsEt un maintien d’un lien entre les actifs et les retraités> En 2009, adhérer c'est aussi s'assurer.AVEC L'ADHÉSION :> Vous vous assurez contre la perte <strong>de</strong> votre régime in<strong>de</strong>mnitaire encas <strong>de</strong> fin <strong>de</strong> détachement «forcée» (75 % du régime in<strong>de</strong>mnitairedans la limite <strong>de</strong> 1070 euros par mois sur un an maximum durantle surnombre ou le placement auprès du CNFPT).> Vous bénéficiez au titre <strong>de</strong> votre protection juridique ou <strong>de</strong> la miseen cause <strong>de</strong> votre responsabilité, <strong>de</strong> la couverture plafonnée <strong>de</strong>s fraisd'avocat.ATTENTION !> Délai <strong>de</strong> carence <strong>de</strong> six mois entre la date d'adhésion et la prise en charge en cas <strong>de</strong>contentieux.> Conseiller Technique chargé <strong>de</strong>s contentieuxJean François MAISONNEUVEjeanfrancoismaisonneuve@sndg.info - jf.maisonneuve@mairie-orvault.frcontact : votre Prési<strong>de</strong>nt régional38 ILE-DE-FRANCE LA REVUE DES <strong>DG</strong>S DES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES D’ÎLE-DE-FRANCE N°16/AVRIL 2009


En adhérant,• Vous vous assurez égalementcontre vos risques professionnels.• Le syndicat a conclu un contratd’assurance groupe avec la SMACL.• Le contrat couvre automatiquementtous les adhérents à jour <strong>de</strong> leurcotisation, après une pério<strong>de</strong> <strong>de</strong>franchise d’un an pour les nouveauxadhérents.N’hésitez pas,rejoignezle Syndicat !✁INFOS SYNDICALESMontant <strong>de</strong>s cotisations 2009 (en€)Co<strong>de</strong> CatégorieMONTANT COTISATIONS*Actifs RetraitésDIRECTEURS GÉNÉRAUX DES SERVICES1 <strong>de</strong> 2 à 3 500 hab 109,00 50,002 3 500 à 10 000 133,00 63,003 10 à 20 000 167,00 78,004 20 à 40 000 192,00 90,005 40 à 80 000 209,00 97,006 80 à 150 000 237,00 112,007 150 à 400 000 260,00 122,008 + <strong>de</strong> 400 000 288,00 136,00DIRECTEURS GÉNÉRAUX ADJOINTS DES SERVICES9 10 à 20 000 131,60 63,0010 20 à 40 000 142,00 66,0011 40 à 80 000 161,00 76,0012 80 à 150 000 189,74 90,0013 150 à 400000 205,02 97,0014 + <strong>de</strong> 400 000 233,60 112,00Nota : les veuves et veufs <strong>de</strong> retraités adhérents qui veulent continuer à adhérer paient 1/2 tarif <strong>de</strong>s retraités.*Les <strong>DG</strong>S et <strong>DG</strong>AS en fin <strong>de</strong> détachement règlent une <strong>de</strong>mi cotisation.Nom : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Prénom : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Date <strong>de</strong> naissance : . . . . . . . . . . . . . . . .Fonction : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Collectivité : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Strate démographique : . . . . . . . . . . . . . . . .Adresse professionnelle : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .Ville : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Co<strong>de</strong> postal : . . . . . . . . . . . . .Téléphone : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Fax : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . E-mail : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .Déclare adhérer au SYNDICAT NATIONAL DES DIRECTEURS GÉNÉRAUX DES COLLECTIVITÉS TERRITORIALESet m’engage à payer la cotisation annuelle fixée par le congrès.Approuvé par le congrès d’Évian le 25 octobre 2008Fait à . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .Le . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .Signature :À renvoyer au Prési<strong>de</strong>nt régional accompagné <strong>de</strong> votre règlement (à l’ordre <strong>de</strong> SN<strong>DG</strong>CT).Michel NAMURA, Prési<strong>de</strong>nt régional : Hôtel <strong>de</strong> Ville - 7, place <strong>de</strong> la République93406 - Saint-Ouen Ce<strong>de</strong>x - Tél. : 01 4 9 45 66 40 - Fax : 01 49 45 68 07ILE-DE-FRANCELA REVUE DES <strong>DG</strong>S DES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES D’ÎLE-DE-FRANCE N°16/AVRIL 200939


Avec Cristal Décisions,dépenser moins pour investir plus.Economiser sur le fonctionnementet les achats …« Dans le contexte du plan <strong>de</strong> relance via l’investissementpublic (voir encadré), ce que nous recommandons c’est <strong>de</strong>dégager <strong>de</strong>s moyens d’investissement en réalisant <strong>de</strong>séconomies sur le fonctionnement et les achats, expliqueAyrald Berthod, Directeur Général <strong>de</strong> Cristal Décisions.Nous accompagnons les APU dans le strict respect <strong>de</strong>s procédures<strong>de</strong> marchés publics. Nous voulons être un accélérateurpour les structures souhaitant s’engager dans uneprofon<strong>de</strong> mutation <strong>de</strong> leurs achats. Quand il y a dans la collectivitécette véritable volonté <strong>de</strong> changement,portée par les élus et le <strong>DG</strong>S, nouspouvons vous ai<strong>de</strong>r à dégager <strong>de</strong>s moyens<strong>de</strong> financement supplémentaires.Une fois que la décision est prise <strong>de</strong> réduireles dépenses, il s’agit <strong>de</strong> prendre conscience<strong>de</strong> l’étendue <strong>de</strong>s postes à revisiter. On peuten i<strong>de</strong>ntifier une quarantaine : véhicules,maintenance, fournitures, énergie, propreté,télécoms, communication etc.… sans altérer la qualitéAttention, je précise bien que réaliser <strong>de</strong>séconomies ne veut pas dire rogner sur laqualité ou rompre avec <strong>de</strong> bons mo<strong>de</strong>s <strong>de</strong>fonctionnement mis en place avec vosfournisseurs et prestataires. Avec ces <strong>de</strong>rniers, il s’agit plutôt<strong>de</strong> développer l’offre avec expertise, optimiser lescontrats ou renforcer <strong>de</strong>s partenariats. En tous cas, jamaisles changements ne se font au détriment <strong>de</strong> l’utilisateurfinal. Bien entendu, on ne se dispense en aucune façon<strong>de</strong>s procédures et, sur nombre <strong>de</strong> postes <strong>de</strong> dépenses, lamise à exécution est rapi<strong>de</strong>. En matière <strong>de</strong> téléphonie, parexemple, l’amélioration <strong>de</strong>s conditions d’achat permet unretour sur investissement instantané».La spécialisation, un atout majeurSpécialisés par métiers, les experts <strong>de</strong> Cristal Décisionsbénéficient d’une très forte expertise sur leurs domainesd’intervention (télécoms, flottes auto, flui<strong>de</strong>s, dépenses <strong>de</strong>communication, propreté, fournitures et consommables...)puisqu’ils sont issus pour la plupart d’entreprises exerçantces métiers. Ils savent donc ce qu’ils peuvent raisonnablement<strong>de</strong>man<strong>de</strong>r aux fournisseurs et rédiger au mieux lescahiers <strong>de</strong>s charges pour entretenir une relation fournisseurpérenne.Ayrald BerthodDirecteur GénéralDes résultats garantisPour la collectivité, aucune prise <strong>de</strong> risque.A l’issue <strong>de</strong> l’état <strong>de</strong>s lieux (chiffrage <strong>de</strong>spistes <strong>de</strong> réductions) effectué par les spécialistes<strong>de</strong> Cristal Décisions, le client déci<strong>de</strong><strong>de</strong>s recommandations qu’il souhaitemettre en œuvre. S’il ne souhaite paspoursuivre la mission, celle-ci s’arrête sansfrais. Par ailleurs, la rémunération <strong>de</strong>Cristal Décisions s’effectue au prorata <strong>de</strong>séconomies effectivement réalisées ; ce quigarantit une convergence totale <strong>de</strong> sesintérêts et <strong>de</strong> ceux <strong>de</strong> la collectivité.Contact :Jérôme PrévostDirecteur du département Service PublicTél. : 01 55 20 35 50jprevost@cristal-<strong>de</strong>cisions.comPLAN DE RELANCE : un contextefavorable pour les collectivités,<strong>de</strong>s opportunités à saisir :Le plan <strong>de</strong> relance <strong>de</strong> l’économie, en misantavant tout sur l’investissement public, comptebeaucoup sur celui <strong>de</strong>s collectivités (quireprésentent ¾ <strong>de</strong>s investissements civilspublics). Elles bénéficieront en contrepartied’un remboursement anticipé <strong>de</strong> TVA et <strong>de</strong>nouvelles souplesses en matière <strong>de</strong> marchéspublics : une collectivité qui investira en2009 <strong>de</strong> façon significative (par rapport à2007 / 2008) se verra proposer une accélérationelle aussi significative du FCTVA(Fonds <strong>de</strong> Compensation pour la TVA). ■chiffres clésChiffre d’affaires 2008 : 10,5 M€Effectif : 80 spécialistesNombre <strong>de</strong> missions : 900 en 7 ansClients : Secteur Privé, Ministères,Collectivités, Hôpitaux.Cristal Décisions est le pôle achats d’Alma Consulting Group (1500salariés, 252 Millions d’euros <strong>de</strong> chiffre d’affaires 2008).


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I - Rencontre professionnelle :16 octobre 2008Chaque année, l’Amicale <strong>de</strong>s secrétaires <strong>de</strong> mairie <strong>de</strong>Seine et Marne et notre section locale du syndicat organisentune «rencontre professionnelle» sur un thèmed’actualité.Celle <strong>de</strong> l’année 2008 abordait le sujet récurrent mais fortintéressant <strong>de</strong> «l’art et la manière d’être <strong>DG</strong>S aujourd’hui».Sur l’initiative conjointe <strong>de</strong> Pierre JACQUET et BernardBEZARD prési<strong>de</strong>nts respectifs <strong>de</strong> l’amicale et du syndicat77, une cinquantaine <strong>de</strong> collègues se sont réunis dansla salle <strong>de</strong>s mariages <strong>de</strong> la mairie du Mée sur Seine.Les débats ont été animés par Jacques DURANTON, <strong>de</strong>DURANTON Consultants, et par Bernard BEZARD.Après les exposés, certes différents mais toujours trèsvivants et très intéressants <strong>de</strong> trois collègues <strong>DG</strong>S dudépartement (Emile VIGNACOURT <strong>de</strong> Chelles, FlorenceSALVADORI <strong>de</strong> Lésigny et Maxime BOYER <strong>de</strong>Thomery, lui-même relayé par Bernard BEZARD carempêché), les participants se sont exprimés dans <strong>de</strong> nombreuxet riches échanges avec les intervenants.Comme à l’accoutumée, cette matinée instructive s’estachevée par le verre <strong>de</strong> l’amitié et, pour ceux qui l’avaientsouhaité, par un repas offert par la municipalité du Méesur-Seine.II - Assemblée Générale 2009 :27 janvier 2009 à Combs-la-villeUne trentaine d’adhérents avaient pu répondre positivementà l’invitation <strong>de</strong> Bernard BEZARD, prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> la sectionUNION RÉGIONALELA VIE DES SECTIONSSECTION SEINE-ET-MARNE77, pour cette première assemblée générale à l’ESAT Elisa<strong>de</strong> Combs-la-ville. L’ordre du jour était copieux.Bernard BEZARD annonce tout d’abord, et tout heureux,l’état <strong>de</strong>s effectifs <strong>de</strong> la section 77 qui dépasse cette annéeles 70 adhérents, ce qui n’était pas arrivé <strong>de</strong>puis bienlongtemps!Après un rappel sur la nécessité <strong>de</strong> régler les cotisationsavant le 31 mars, une mise au point précisa leurs montantsdans certains cas, ainsi que la participation financière <strong>de</strong>la section pour la prise en charge <strong>de</strong>s frais inhérents auxdifférentes assises du syndicat.Robert DEZOUCHE, membre <strong>de</strong> la commission nationaleretraite pour la section départementale, fut invité à évoquerensuite les travaux <strong>de</strong> cette <strong>de</strong>rnière.L’un <strong>de</strong>s points estimé le plus important, lors <strong>de</strong> saréunion le 26 novembre 2008 au siège social <strong>de</strong> laSMACL à Paris, est notamment l’indispensable maintiendu lien entre actifs et retraités et <strong>de</strong>s retraités entre eux.Le point suivant concernait le calendrier 2009 <strong>de</strong>s prochainsren<strong>de</strong>z-vous du syndicat, tant au niveau départemental,régional que national, tout particulièrement pourle renouvellement <strong>de</strong> leurs différentes instances.Après avoir fait le point sur les résultats encourageants<strong>de</strong>s <strong>de</strong>rnières élections professionnelles et sur le fonctionnement<strong>de</strong> la CAP catégorie A, Bernard BEZARD abordala situation délicate <strong>de</strong> plusieurs collègues Seine et marnaisou essonniens et ses interventions à leurs côtés dansle cadre du réseau <strong>de</strong> médiation régional.Il fit le point sur les contentieux en cours en évoquant,pour certains, la situation douloureuse en résultant.La séance une fois levée, les échanges se sont poursuivistrès chaleureusement autour d’un confraternel repas.Robert DEZOUCHEL’Union régionale <strong>de</strong>s <strong>DG</strong>S sur son stand aux <strong>de</strong>rnières assises <strong>de</strong> l’AMIF.ILE-DE-FRANCELA REVUE DES <strong>DG</strong>S DES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES D’ÎLE-DE-FRANCE N°16/AVRIL 200943


LA VIE DES SECTIONS3 ème édition <strong>de</strong>sUniversités<strong>de</strong>s Maires <strong>de</strong>sYvelines 2009organisées par l’Union <strong>de</strong>s Maires <strong>de</strong>s Yvelinesle 2 juillet 2009,à la Ferme du ManetMontigny-le-BretonneuxSECTION YVELINESFORMATIONS MatinUrbanisme durable«Comment traduire un véritable projet<strong>de</strong> développement durable pour la commune?»1 ère partie : du grand territoire à la parcelle, articulation<strong>de</strong>s échelles, espaces ouverts, formesurbaines, économie <strong>de</strong>s ressources.2 ème partie : éléments <strong>de</strong> métho<strong>de</strong> et outils : planlocal d’urbanisme, orientations d’aménagement,règlement et développement durable. Les atoutset les freins rencontrés.Intervenants : Pascale d’ANFRAY-LEGENDRE,architecte-urbaniste, CAUE 78, Elisabeth ROJAT-LEFEBVRE, directrice du CAUE 78 et témoignagesd’élusLe budget <strong>de</strong> la Commune :outil <strong>de</strong> gestion, outil politique,outil stratégique1 ère partie : Un outil d’exploitation2 ème partie : Un outil patrimonialIntervenants : Jean-Yves BOUHOURD,Maire <strong>de</strong> l’Étang la Ville.Commune et sécurité1 ère partie : Pouvoirs <strong>de</strong> police du Maire et présentation<strong>de</strong> la loi sur la sécurité et la prévention <strong>de</strong> ladélinquance.2 ème partie : Les outils <strong>de</strong> sécurisation (vidéosurveillance,cartographie…)Intervenants : Renaud Prouveur, Directeur Général duCabinet AlthingOrganisation municipale : la Commune,une entité politique et administrative1 ère partie : Le conseil municipal (fonctionnement,commissions,…)2 ème partie : Le fonctionnement politique et administratif<strong>de</strong> la commune : à chacun son rôle.Intervenants : Hugues RIBAULT, Maire d’Andrésy etMaryline RAFFIN, <strong>DG</strong>S d’Andrésypartenaires formations :en partenariat avec :44 ILE-DE-FRANCE LA REVUE DES <strong>DG</strong>S DES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES D’ÎLE-DE-FRANCE N°16/AVRIL 2009


LA VIE DES SECTIONSSECTION YVELINESTABLES RONDES Après-midi PROGRAMMENOUVELLES TECHNOLOGIES HAUT DEBIT«Scolaire, Développement Economique,Dématérialisation»Participants :❚ SFR ❚ Orange ❚ Conseil Général 78FINANCESParticipants :❚ Dexia ❚ Caisse d’Épargne IDFLE MAIRE EMPLOYEUR - FPTParticipants :❚ Dexia Sofcap ❚ MNTGRENELLE DE L’ENVIRONNEMENT«L’Elu et les Déchets»«Comment le Grenelle modifie-t-il les équilibresdu financement <strong>de</strong> la politique <strong>de</strong>s déchets?»Participants :❚ AMORCE ❚ Sita-Suez❚ Véolia Propreté ❚ ADEME-IDFGRENELLE DE L’ENVIRONNEMENT“L’Elu et L’Energie”«Quels rôles pour les collectivités locales dansun contexte <strong>de</strong> diminution <strong>de</strong>s ressourcesénergétiques et <strong>de</strong> changement climatique?»Participants :❚ AMORCE ❚ ALME-SQY❚ Gaz <strong>de</strong> <strong>France</strong> ❚ EDFDEBAT«Une nouvelle organisation territoriale en IDF?»Participants :Gérard LARCHER, Prési<strong>de</strong>nt du SénatPierre BEDIER, Prési<strong>de</strong>nt du Conseil Général <strong>de</strong>s YvelinesAnimateur : Michel Namura, Prési<strong>de</strong>nt Régional du Syndicat National <strong>de</strong>s <strong>DG</strong>SPour informations et inscriptions : Union <strong>de</strong>s Maires <strong>de</strong>s YvelinesVincent Migeon44, rue Champ Lagar<strong>de</strong> - 78000 VersaillesTél. : 01 39 50 29 89 - Fax : 01 30 21 16 67umy@wanadoo.fr - www.um78.info8h45-9h30 Accueil, enregistrement,Petit déjeuner9h30-11h Formations11h-11h20 Pause11h20-12h45 Formations13h-14h15 Déjeuner14h15-15h Pause Café15h-16h30 Tables Ron<strong>de</strong>s16h30-17h Pause café17h-18h30 Débat18h30 CocktailMichèle Muller<strong>DG</strong>S, Prési<strong>de</strong>nte <strong>de</strong> la Section YvelinesHôtel <strong>de</strong> ville - Place du Général <strong>de</strong> Gaulle - 78160 Marly le RoiTél. : 01.30.61.60.22 - Fax : 01.39.16.47.36.m.muller@marlyleroi.frILE-DE-FRANCELA REVUE DES <strong>DG</strong>S DES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES D’ÎLE-DE-FRANCE N°16/AVRIL 200945

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