12.07.2015 Views

Dimanche 26 septembre - Radio France

Dimanche 26 septembre - Radio France

Dimanche 26 septembre - Radio France

SHOW MORE
SHOW LESS
  • No tags were found...

You also want an ePaper? Increase the reach of your titles

YUMPU automatically turns print PDFs into web optimized ePapers that Google loves.

à propos du festivalLe Festival d’Ile de <strong>France</strong> propose chaque année, aux mois de <strong>septembre</strong> et d’octobre, une trentaine de concerts dansdes lieux du patrimoine francilien. Sa programmation variée présente des musiques classiques, du baroque à la créationcontemporaine, des musiques du monde, avec bien souvent des passerelles entre ces répertoires, et la série Factory,consacrée aux musiques jazz et électroniques.Musique et patrimoineSur chaque spectacle, le Festival d’Ile de <strong>France</strong> fait coïncider découverte musicale et découverte du patrimoine régional.Cette relation est, depuis les débuts du FIF, un élément essentiel de son identité. Spectacles et lieux sont choisisen étroite relation, de sorte que contenu et contenant s’apportent mutuellement sens et émotion. Le public ne s’ytrompe pas : amateur de musique, il vient aussi à la découverte de lieux variés et souvent inaccessibles au public, telsque châteaux, églises, théâtres, cirques, anciennes fabriques ou fermes pittoresques. Chaque année, de nouveaux lieuxsont investis par le Festival.Un ancrage régional fortAutre point essentiel de l’identité du Festival d’Ile de <strong>France</strong> : sa très forte implantation régionale. D’une part parce quele FIF est une initiative portée par la Région Ile-de-<strong>France</strong>, qui est son principal financeur, et soutenue par les huit départementsqui la composent. Également parce que le FIF est un festival itinérant, qui propose des concerts aussi biendans d’importantes salles parisiennes que dans de petites communes rurales de la très grande couronne. Enfin, parceque c’est avec la population francilienne que se construit, édition après édition, le succès du Festival d’Ile de <strong>France</strong>,grâce à la synergie créée avec les élus, les administrations et les associations du tissu local.Les publics du Festival d’Ile de <strong>France</strong>Le Festival d’Ile de <strong>France</strong> accueille entre 20 000 et 25 000 spectateurs à chaque édition. La présence du public parisiense confirme sur l’ensemble des manifestations du Festival, et les spectateurs résidant dans les départements oùsont organisés les concerts sont également très présents. Le Festival d’Ile de <strong>France</strong> bénéficie d’un public fidèle, prêtà se déplacer pour découvrir sa programmation. Il a également su diversifier son public et mettre en œuvre un ancragelocal fort, comme en témoignent les actions de sensibilisation qui ont touché plus de 3.000 personnes en 2009 (publicsscolaire et adulte confondus) et les multiples partenariats développés, chaque année, sur toute la région Ile-de-<strong>France</strong>(associations, comités d'entreprise, villes partenaires, réseau touristique et culturel).Le Festival d’Ile de <strong>France</strong> et ses soutiensLe Festival d’Ile de <strong>France</strong> est une association loi 1901, née il y a 33 ans. Outil régional de diffusion de la musique et devalorisation du patrimoine, son projet est porté par le Conseil régional d’Ile-de-<strong>France</strong>, avec le soutien des Conseilsgénéraux de Seine-et-Marne, des Yvelines, de l’Essonne, des Hauts-de-Seine, de Seine-Saint-Denis, du Val-de-Marne etdu Val-d’Oise, de la Ville de Paris et des communes accueillant les concerts. Plusieurs organismes du domaine culturelet musical soutiennent également le Festival d’Ile de <strong>France</strong>, par exemple la Sacem (Société des auteurs,compositeurs et éditeurs de musique). Les instituts culturels à Paris et à l’étranger constituent également des relaisessentiels à l’action du FIF. Chacune de ces relations de partenariat génère des apports aussi précieux que variés, sousforme de subventions, de soutien logistique, ou de renfort de communication.


calendrierlieu (cf carte)pagedim. 5 sept, 12h30Domaine de Villarceaux (95)¡Viva Argentina!246sam. 11 sept, 20h45Académie Fratellini, Saint-Denis-La-Plaine (93)Baaba Maal159sam. 11 sept, 20h45Eglise de Saint-Sulpice-de-Favières (91)Le Cantique des Cantiques1310sam. 11 sept, 19h30Château de Maisons, Maison Laffitte (78)Le Journal de Pontormo811dim. 12 sept, 12hChâteau de Blandy-les-Tours (77)Le Journal de Pontormo111dim. 12 sept, 16h30Théâtre d'Etampes (91)Les Plaisirs du palais1012dim. 12 sept, 11hChâteau de Vigny (95)Romanée-Conti 1935 - Salon de musique2313sam. 18 sept, 19h30Chapelle de l'Hôtel-Dieu, Dourdan (91)Le Journal de Pontormo1211sam. 18 sept, 20h45Musée national de Port-Royal des Champs (78)Le festin de Babette614dim. 19 sept, 16h30Abbaye des Vaux de Cernay (78)Dialogue avec mon jardinier915dim. 19 sept, 16h30Eglise Saint-Mathurin, Larchant (77)Le grand Carême orthodoxe516dim. 19 sept, 11hChâteau de Stors, L'Isle Adam (95)Mémoires d’un gastronome - Salon de musique2217ven. 24 sept, 20h30Cirque d'Hiver (Paris 11e)Cafés d'Oran - Khaled invite…–18sam. 25 sept, 20h30Cirque d'Hiver (Paris 11e)Cafés d'Oran - Khaled invite…–18sam. 25 sept, 20hMusée du Quai Branly (Paris 7e)Banquet à la cour de Corée–21sam. 25 sept, 20h45Manufacture des Œillets, Ivry-Sur-Seine (94)Zajal1920sam. 25 sept, 20h45EMB, Sannois (95)Factory 1 - Aufgang…2132dim. <strong>26</strong> sept, 16h30Cirque d'Hiver (Paris 11e)Cafés d'Oran - Khaled invite…–18dim. <strong>26</strong> sept, 17hMusée du Quai Branly (Paris 7e)Banquet à la cour de Corée–21dim. <strong>26</strong> sept, 17hThéâtre de Fontainebleau (77)Café Zimmermann222dim. <strong>26</strong> sept, 11hSèvres - Cité de la Céramique (92)Le Maître de thé - Salon de musique1423ven. 1 oct, 20h45Théâtre des Lilas ( 93)Noces italiennes1624ven. 1 oct, 20h30Elysée Montmartre (Paris 18e)Factory 2 - Tahity Boy…–32sam. 2 oct, 19h30Ferme de la Haute Maison, St-Loup-de-Naud (77)Carmina Burana325sam. 2 oct, 20h30Théâtre de Saint-Quentin-en-Yvelines (78)Le Sacre du printemps7<strong>26</strong>sam. 2 oct, 20h30La Dynamo, Pantin (93)Factory 3 - Vienna VO + GaBlé1732dim. 3 oct, 16h30Collégiale Saint-Martin, Champeaux (77)Offrandes musicales427dim. 3 oct, 11hChâteau Maréchal de Saxe, Yerres (91)L'odeur du café - Salon de musique1128lun. 4 oct, 20h30Théâtre de l'Atelier (Paris 18e)Ivresses–29ven. 8 oct, 20h30Auditorium de Vincennes (94)Nosferatu - Ciné-concert2030ven. 8 oct, 23hLa Machine du Moulin Rouge (Paris 18e)Factory 4 - Missill All star…–32sam. 9 oct, 20h30La Cigale (Paris 18e)Factory 5 - ! ! !–32sam. 9 oct, 20h45Pavillon Baltard, Nogent-sur-Marne (94)Saba1831dim. 10 oct, 17hLa Cigale (Paris 18e)¡Piquante! - Willie Colon–345


Orquesta Tipica Fernandez FierroL’Orquesta Tipica Fernandez Fierro est le meilleur représentant d’une nouvelle génération de déjantés du tango. Avec eux, la musiqueemblématique de l’Argentine se dépouille de ses atours traditionnels pour s’habiller d’une énergie plus rock, ne perdant pourtantrien de son identité, de sa souplesse et de sa complexité. Formé au début des années 2000, cet ensemble revisite avec bonheur lesclassiques avec leur esprit chamailleur. Quatre bandonéons, quatre violons soutiennent les explosions du chanteur Walter « Chino »Laborde. Les titres de leurs albums, comme « Destrucción masiva » ou « Mucha Mierda », confirment leur envie de faire sauter lesconvenances avec le sourire. Jouant avec une image moderne et extravagante, les musiciens de l’orchestre conduisent leur tangovers de nouveaux horizons et surtout de nouveaux publics.Gran Septeto La AcademiaFormé à Paris en 2005 par des musiciens de tous horizons ayant en commun l’amour du tango et de la tradition de l’orquestatípica, le Gran Septeto La Academia fait vibrer les milongas. Autour du jeune compositeur et arrangeur argentin Alejandro Schwarz,connu pour avoir co-fondé les orchestres El Arranque et El Después, on trouve des instrumentistes de grande qualité : lesbandonéonistes Gilberto Pereyra et Fernando Fiszbein, le pianiste belge Ivo de Greef, les violonistes Caroline Pearsall et MathiasNaon et le contrebassiste Pablo Pensavalle. Leur premier album sorti en 2006 fait découvrir leur son classique et pourtant moderne,une identité née du mélange et du voyage. Pour sa représentation au Domaine de Villarceaux, La Academia sera accompagnée parla chanteuse Débora Russ et de plusieurs couples de danseurs.Magic Tango, une coriosité burlesqueCette scène mobile est née de la volonté de faire voyager des performances hors normes à la rencontre du public. Dans une petitecaravane transformée en théâtre de poche pouvant accueillir jusqu’à neuf spectateurs, Adélaïde Ronchi et Barthélémy Goutetdeviennent Doña y Diego Mara et présentent un numéro de tango qui défie les lois du genre. Sous forme de saynètes jouées enboucle, ce numéro, inspiré par l’exiguïté du dispositif, joue sur la promiscuité et renforce le lien précieux entre spectateurs et acteurs.Buenos Aires est loin mais Doña et Diego, eux, sont tout près.Comparsa de AndumbaLe Candombe est l’héritage des rythmes, des danses et des chants rituels des populations africaines amenées de force dans larégion du Rio de la Plata et en particulier en Uruguay à partir du XVIIIe siècle. Il est devenu un symbole de résistance pacifique. Sapratique, au départ restreinte par la loi, a été avec le temps moins réprimée. Le Candombe constitue aujourd’hui un pilierfondamental de la culture nationale, et fut reconnu en octobre 2009 patrimoine culturel immateriel de l'humanité par l'UNESCO.Depuis 2005, Andumba rassemble des musiciens, comédiens, danseurs, conteurs, anthropologues passionnées de la culture afrouruguayennedu Candombe. Les défilés de la Comparsa de Andumba sont de véritables tableaux vivants, des explosions de matièreset de couleurs mettant en scène des danseurs évoluant au milieu des drapeaux, des demi-lunes, des étoiles, au son des tambours.AUTOUR DES CONCERTS, cf. p. 35 à 39Restauration : À la table argentine : Asado(barbecue argentin), confiture de lait…INFOS PRATIQUESTarif plein 12 €Tarifs réduits 8 € et 6 €Informations et réservations :01 58 71 01 01Navette depuis ParisAvec le soutien de l’Ambassadede la République Argentine à Paris,de la ville de Buenos Aires etde Aerolíneas ArgentinasDans le cadre du bicentenairedes indépendancesAmérique Latine CaraïbesContact presse, radios, télévisions : Monsieur Laurent / 06 79 80 99 14 / laurent.chailloux@gmail.comContact Web : Ephelide / 01 75 00 05 10 / nathalie.ridard@ephelide.net8


Samedi 11 <strong>septembre</strong> à 20h45Accueil en musique et restauration africaine à partir de 19h30avec la Cie “Griots du Sénégal”Académie Fratellini, Saint-Denis-la-Plaine (93)Baaba MaalUne grande voix du Sénégal célèbre la fin du RamadanLorsque paraît la lune annonçant la rupture définitive du jeûnepurificateur, les musulmans sénégalais se préparent à la Korité, l’Aïd el-Fitr. Jour de fête invitant les fidèles à l’aumône, il réunit la communautéautour de repas où viandes de mouton et de bœuf sont partagées au sondes musiques et au rythme des danses.Dans ce malstrom de sens, exacerbé par les privations et les percussions,dont se dégage une énergie véritablement enivrante, c’est Baaba Maal,l’une des plus belles voix du monde africain, qui nous guidera tout aulong de cette soirée.Issu du peuple Halpoulaar ou Toucouleur, ethnie peule du Fouta Torosur le fleuve Sénégal, le chanteur s’est fait connaître dans les années 80grâce à sa musique inspirée du Yela, danse fondée sur le rythme despileuses de mil. Mais sa voix exceptionnelle héritée de sa mère, qui l’aporté tout au long de ses trente années de carrière, lui a rapidementpermis de dépasser les frontières de son pays.Baaba Maal traverse le monde et les cultures tel un esprit pacificateur,inspiré et inspirant : de Podor, son village natal pour lequel il a créé lefestival « le Blues du Fleuve » en 2005, à New York qu’il découvre dansles années 90 grâce à l’immense succès de son très bel album « Baayo »,de Paris, qui l’accueille avec son ami de toujours Mansour Seck, jusqu’àLondres où il rencontre Damon Albarn, le cerveau des groupes Blur etGorillaz, avec qui il participe au projet Africa Express.Défenseur d’une société plus juste, il plaide dans son dernier album Television pour que la fameuse boîte à images devienne pourl’Afrique un nouveau moyen d’éducation contrairement à ce qui a pu se passer dans le reste du monde.AUTOUR DU CONCERT, cf. p. 35 à 39Restauration : À la table africaine :Thiebou yap, Yassa, jus de gingembre…Table ronde : Dieu et les interditsalimentairesINFOS PRATIQUESTarif plein 18 €Tarifs réduits 15 € et 13 €Informations et réservations :01 58 71 01 01En collaboration avec l’Académie Fratelliniet la ville de Saint-DenisContact presse, radios, télévisions : Monsieur Laurent / 06 79 80 99 14 / laurent.chailloux@gmail.comContact Web : Ephelide / 01 75 00 05 10 / nathalie.ridard@ephelide.net9


Samedi 11 <strong>septembre</strong> à 19h30Château de Maisons Maisons-Laffitte (78)<strong>Dimanche</strong> 12 <strong>septembre</strong> à 12hChâteau de Blandy-les-Tours (77)Samedi 18 <strong>septembre</strong> à 19h30Chapelle de l’Hôtel-Dieu de Dourdan (91)Le Journal de Pontormo CRÉATIONConcert-lecture & banquet RenaissanceFabien Vallos, Thomas Jolly et l’Ensemble Les Cyclopes imaginent un spectacletotal autour du peintre de la Renaissance Jacopo PontormoD’après Jacopo da PontormoEnsemble Les CyclopesEnsemble baroqueThierry Maeder, clavecin, Maïlys de Villoutreys, sopranoBibiane Lapointe et Thierry Maeder, direction artistiqueCompagnie La Piccola FamiliaThomas Jolly, direction et mise en espaceFabien Vallos, Yannick Liron, conception• • • • •Pour les oreillesJacopo Peri (1561-1633), Al fonte, al Prato Ballo delGiulio Caccini (1551-1618), Amor ch’attendiCristofano Malvezzi (1547-1599) RicercarGiovanni Annimuccia (1514-1571), Lodate DioGiulio Caccini (1551-1618), A quei sospir ardenti Dolcissimo sospiro Amor l’ali m’impenna Mentre che fra doglie e penePour la bouche : Aristo misto alla Fiorentina : rocchio di salsicia, coni-glio, faraona arista, arista del consiglio di Firenze, gelatinadi carne Insalata di lattuga di indivia e di radicchio rosso, fave, limone, pere, mele, uva, noce, mandorle...• • • • •Jacopo da Pontormo est un peintre florentin du XVI e siècle dont la réputation est aujourd’hui teintée d’austérité. Pourtant, entre 1554et 1556, il tint un journal étonnant où se côtoient pêle-mêle des remarques gastronomiques, des annotations personnelles (sur ladigestion notamment…) et sur l’avancement de son travail de peintre. Anecdote singulière : on retrouva ce journal muré dans lachapelle de la basilique San Lorenzo dont Pontormo réalisait les fresques. En compagnie du metteur en scène Thomas Jolly, FabienVallos, le traducteur du journal, a imaginé un spectacle total qui nous replonge, avec la curiosité de tous nos sens, dans la Florencede la Renaissance. Pour que le raffinement soit l’ami du naturel, et le plaisir de l’esprit consonne avec celui du corps, l’œil se mêleraà l’oreille et l’oreille s’alliera à la bouche. Côté palais, des mets florentins, rocchios di salsicia, Insalata di indivia e di radicchio rosso etautres torta di latte, apparaîtront comme sur une table d’hôtes. Côté lecture, des membres de la troupe de La Piccola Familia lirontdes extraits du journal de Pontormo. Et côté musique, la soprano Mailys de Villoutreys et le claveciniste Thierry Maeder, directeurmusical de l’Ensemble Les Cyclopes, interprèteront des œuvres de Jacopo Peri et Giulio Caccini, contemporains de Pontormo. C’estici tout l’esprit de la Camerata Bardi, ce cénacle d’intellectuels florentins qui revit. Belle occasion de dissiper l’image d’un pesantmaniérisme qui collerait parfois encore à la peau de l’époque Médicis. Rappelons par exemple que Peri est considéré commel’inventeur de l’opéra et Caccini, le préfigurateur du chant bel canto.AUTOUR DU CONCERT, cf p. 35 à 39Restauration : À la table de Pontormo : concertbanquetflorentinRencontre avant-concert : De la paletteà l’assiette : la vie intime de PontormoVisites : A la table des Seigneurs de Blandy(Blandy), Médecin et patient à la Renaissance(Dourdan)Table ronde : A table ! une histoire du goûtINFOS PRATIQUESTarif plein 22 €Tarifs réduits 18 € et 16 €Informations et réservations : 01 58 71 01 01Grâce à l’accueil du Centre des MonumentsNationaux - Château de Maisons, du Châteaude Blandy-les-Tours, Conseil Général de Seineet-Marne,de la ville et de l’hôpital public deContact : Marion Nachet / 06 86 38 75 39 / marion.nachet@angelitos.fr11Dourdan. L’ensemble Les Cyclopes est soutenupar le Conseil Régional de Basse-Normandie,le Ministère de la Culture - Drac de Basse-Normandie et la Ville de Caen. La compagnieLa Piccola Familia est soutenue par le ConseilRégional de Haute-Normandie, le Ministère de laCulture - Drac de Haute-Normandie et le ConseilGénéral de l’Eure. Production Les Cyclopes,La Piccola Familia, Les éditions MIX, Le Trident-Scène nationale de Cherbourg-Octeville


<strong>Dimanche</strong> 12 <strong>septembre</strong> à 16h30Théâtre d’Etampes (91)Les plaisirs du palaisL’Ensemble Clément Janequin passe à table pour un banquet musical rabelaisienEnsemble Clément JanequinHugues Primard, ténor, Vincent Bouchot, François Fauché, baryton,Renaud Delaigue, basseJean-Marc Aymes, orgue et clavecinDominique Visse, haute-contre et direction• • • • •Loyset Compère (c1445-1518), Nous sommes de l’ordre de saint BabouinClemens non Papa (c1510-1555/6), Priere devant le repas : O souverainPasteur, Une fillette bien goriere, Du laid tétinRoland de Lassus (1530?-1594), LucescitTylman Susato (c1510/15-1570), Maulgre moy, Priere apres le repas : Pere esternelClément Janequin (c1485-c1558), Martin menoit son pourceau, Du beauTétin, Il estoit une fillette, La chasse du cerfNicolas Gombert (c1495-c1560), La chasse du lievreNinot le Petit (c1500), N’as tu poinct mis ton haut bonnet, Mon amym’avoit promisRocourt fl. (1540-50), Plaindre ny vaultJosquin Despres (c1450/5-1521), Déploration sur la mort de Jehan OckeghemJean Mouton (c1459-1522), Déploration sur la mort de FévinChristianus de Hollandre (c1510/15-1568/9), Plaisir nay plusClaudin de Sermizy (c1490-1562), Je ne mange point de porc, Hau, hau je boysEustache Barbion (né c1556), Pour quelque paine que j’endure• • • • •Les Plaisirs du Palais, par l’ensemble Clément Janequin, c’est la merveilleuse ivresse des polyphonistes franco-flamands qui tinteà nos oreilles. Dans cette musique, on chante le boire et le manger, et on célèbre le corps et la vie jusque dans ses débordementsles plus triviaux.Plus encore, on goûte la parole dans tous ses éclats. Rires, onomatopées, frémissements… Dans une incroyable mise en scènesonore, Nicolas Gombert nous conte la chasse au lièvre, qui s’achève bien évidemment dans une taverne, le temps alors d’entonnerdeux chansons à boire.L’Ensemble Clément Janequin, dirigé par le contre-ténor Dominique Visse, nous convie ainsi à un pantagruélique banquet francoflamanden forme de palindrome. Le principe en est simple : la deuxième partie comme reflet inversé de la première donnera uneimage formidablement grossie de l’époque Renaissance. Au temps du beau tétin viendra celui du laid téton, pendant que quatrechansons traitant des malheurs de la vie seront contrebalancées par quatre autres glorifiant les plaisirs de l’amour et ses dangers…La devise de ce banquet musical qui donne l’eau à la bouche ? Celle de Loyset Compère servie en apéritif : « du bon vin… de lasalade de hareng… une belle fille entre les bras… et au réveil des trompettes, des bugles et des tambours d’argent ». Tous à table !AUTOUR DU CONCERT, cf. p. 35 à 39Restauration : Saveurs Renaissanceau foyer du théâtreVisite : Etampes, ville prospère à laRenaissanceConférence : La table à la RenaissanceTable ronde : A table ! une histoire du goûtINFOS PRATIQUESTarif plein 18 €Tarifs réduits 15 € et 13 €Informations et réservations :01 58 71 01 01En collaboration avec le Muséeintercommunal d’Etampes et le label Villed’Art et d’HistoireContact : Marion Nachet / 06 86 38 75 39 / marion.nachet@angelitos.fr12


<strong>Dimanche</strong> 12 <strong>septembre</strong> à 11hChâteau de Vigny (95)Salon de musique Concert-lectureLes concerts-lecture du dimanche matin sont des moments privilégiés et des rendez-vous rares de plus en plus prisés. Un livre, unconcert, un petit-déjeuner, une visite commentée, dans le cadre et l’atmosphère intime de châteaux, de demeures privées, ou dansl’écrin délicat d’une manufacture de porcelaine…Romanée-Conti 1935 CRÉATIONde Kaiko TakeshiTexte lu par Gen ShimaokaLouis Sclavis, clarinetteVincent Courtois, violoncelle• • • • •Improvisations et variations sur des standards de jazz• • • • •LA MUSIQUELouis Sclavis. Touche à tout d’exception, compositeur et découvreur insatiable, en quelques décennies le clarinettiste Louis Sclavis estdevenu un géant de la musique improvisée. Formé au conservatoire, il va rapidement choisir son camp grâce aux rencontres de MichelPortal et Bernard Lubat. Héraut d’un jazz à la française, Louis Sclavis va surtout l’ouvrir à toutes les influences possibles et imaginables,jonglant entre musique de chambre et Duke Ellington, cherchant des saveurs argentines aux côtés de Dino Saluzzi, traversant l’Afriqueavec ses copains Aldo Romano et Henri Texier, travaillant la complexité avec Joachim Kuhn et la spontanéité avec le slameur Dgiz etle déjanté Médéric Collignon. Son chemin croise celui de Vincent Courtois au début des années 2000. Après de nombreux projetspartagés, ils ont développé une entente musicale unique.Vincent Courtois. Ce premier prix de violoncelle découvre les bonheurs de l’improvisation dès son plus jeune âge, et fait ses armes auxcôté du guitariste de jazz manouche Christian Escoudé. En 1993, il forme le « Pendulum Quartet » avec Julien Lourau, commençant àdévelopper un goût prononcé pour les machines et l’électronique, ce qui ne l’empêchera pas de participer à l’album et à la tournéeacoustique des Rita Mitsouko. Capable d’accompagner aussi bien Michel Petrucciani, Tony Williams et Dave Holland que de travailleravec Louis Sclavis sur la musique du film Ça commence aujourd’hui de Bertrand Tavernier, intégrant, au même moment, l’OrchestreNational de Jazz et le groupe coloré du oudiste Rabih Abou Khalil, Vincent Courtois est à l’aise partout où il va, cherchant toujours ledétail qui va provoquer chez lui étonnement et inspiration.LA LECTUREL’auteur. Kaikô Takeshi est né en 1930. Passionné par les voyages, il parcourt la Chine, l’URSS, puis la <strong>France</strong> en 1968. De là, il tire uneconnaissance et un goût pour les grands vins de Bourgogne dont il fera le thème de son roman Romanée-Conti 1935, qu’il écrit en 1973.Ce roman a été publié pour la première fois en <strong>France</strong> en 1993, dans une traduction d’Anne Bayard-Sakaï.L’histoire. Un homme d’affaires et un romancier se retrouvent dans un restaurant de Tokyo. S’ils sont là, dans ce lieu paisible et désertà cette heure tardive de la soirée, à un étage élevé d’un gratte-ciel de la capitale japonaise, c’est pour déguster en toute tranquillitédeux bouteilles de vin venant de célèbres domaines du vignoble bourguignon. La première de ces bouteilles est un grand cruBourgogne-Côte d’Or « La Tâche 1966 ». La seconde bouteille est un Romanée-Conti, un cru mythique datant de 1935. Au cours decette dégustation cérémonieuse, plongés avec délice dans l’intimité de ces grands vins, les deux hommes vont se laisser aller à leurssouvenirs et leurs rêveries.AUTOUR DU CONCERT, cf. p. 35 à 39Petit-déjeuner à 10h15Visite à l’issue du concertINFOS PRATIQUESTarif plein 18 €Tarifs réduits 15 € et 13 €Informations et réservations :01 58 71 01 01Grâce à l’accueil du Château de VignyContacts : Marion Nachet / 06 86 38 75 39 / marion.nachet@angelitos.frMonsieur Laurent / 06 79 80 99 14 / laurent.chailloux@gmail.com13


Samedi 18 <strong>septembre</strong> à 20h45Abbaye de Port-Royal des Champs (78)Concert-lectureLe Festin de Babette INÉDITEn compagnie du chœur Torshavnar des Îles Féroé, la comédienneHélène Vincent fait revivre le village luthérien du Festin de BabetteChœur de chambreTórshavnar (Îles Féroé)Bernhardur Wilkinson, directionHélène Vincent, lecture• • • • •Au travers de cette cuisinière française réfugiée enNorvège, Karen Blixen, l’auteur de la nouvelle d’origine,retrace le parcours d’une « grande artiste » comme ledit Babette à l’austère communauté protestante quil’avait accueillie quelques années plus tôt, et qui restemédusée par la subtilité et la maestria des plats qu’ellea servis.Le film qu’en tira le réalisateur danois Gabriel Axel dansles années 80 est resté célèbre. Succédant à StéphaneAudran, la grande actrice Hélène Vincent, que l’on a pu voir dans les films d’Etienne Chatilliez comme au théâtre dans des piècesmises en scène par Patrice Chéreau ou Jean-Pierre Vincent, éveille par la voix ce village scandinave de la fin du XIX e siècle, qui goûte,le temps d’un inoubliable banquet, à l’exaltation des sens.Les nourritures terrestres de cette édition du Festival d’Ile de <strong>France</strong> y trouvent un modèle exemplaire. Karen Blixen au sujet desconvives du Festin : « Ils ne s’étonnaient pas de ce qui s’était passé : cela n’avait été que la réalisation d’un espoir toujours présent.Les illusions terrestres s’étaient dissipées sous leurs yeux comme de la fumée, et ils avaient vu le monde tel qu’il était réellement ».Les nourritures terrestres mènent à l’extase et à la convivialité.Et pour que la fête soit totale, le chœur de chambre Torshavnar viendra tout spécialement des Îles Féroé, cet archipel au large duDanemark, pour interpréter des chants traditionnels et luthériens des pays du Nord. Privilégiant de longues ballades a capella, cettemusique relate de hauts faits historiques et s’accompagne de danses en chaîne avec des pas que chacun pourra reproduire à sa guise.AUTOUR DU CONCERT, cf. p. 35 à 39Restauration : Saveurs nordiques : soupede poissons, Smørrebrød, vin aux épices…Visite : Saveurs et senteurs de Port-RoyalConférence : Karen Blixen ou l’itinéraired’une femme libreTable ronde : A table ! une histoiredu goûtAtelier : Les chants des Îles FéroéINFOS PRATIQUESTarif plein 20 €Tarifs réduits 17 € et 15 €Navette depuis ParisInformations et réservations :01 58 71 01 01Grâce à l’accueil du Musée nationalde Port-Royal des ChampsContact : Marion Nachet / 06 86 38 75 39 / marion.nachet@angelitos.fr14


<strong>Dimanche</strong> 19 <strong>septembre</strong> à 16h30Abbaye de Vaux de Cernay (78)Concert-lectureDialogue avec mon JardinierL’acteur Jean-Pierre Marielle et le pianiste Pascal Rogédans un concert-lecture à la main verteINÉDITPascal Rogé, pianoJean-Pierre Marielle, lecture• • • • •Claude Debussy, Estampes, Clair de Lune, Préludes…Erik Satie, Gnossiennes, Gymnopédies, Sarabande…• • • • •Textes de Henri Cueco, Dialogue avec mon jardinieret de Karel Capek, L’année du jardinier• • • • •Mon premier est un acteur qui a enchanté des générations decinéphiles. Mon second est un pianiste français habitantdésormais New-York. Pour ce concert-lecture, Jean-PierreMarielle et Pascal Rogé se réunissent autour de deux livres quiparlent, chacun à sa manière, de jardinage. On piaffe déjàd’impatience d’entendre la voix tendrement truculente de Jean-Pierre Marielle énoncer les vérités pleines de bon sens du jardinierde Dialogues avec mon jardinier d’Henri Cueco ou de raconter les irrésistibles conseils pratiques de L’Année du Jardinier de l’écrivaintchèque Karel Čapek.Pour l’accompagner, Pascal Rogé interprètera des pages célèbres de Debussy (les Estampes, Clair de Lune…) et de Satie (lesGymnopédies, Gnossiennes…). On sait l’amour de la nature et le génie suggestif du compositeur de La Mer. Parlant de son amourpour une belle salade, ou de la patience qu’il faut pour regarder le paysage, le jardinier de Cueco (récemment interprété au cinémapar Jean-Pierre Daroussin) ne rappelle-t-il pas les assertions les plus panthéistes du Monsieur Croche Debussy ? Et le ton faussementbadin de Capek ne rappelle-t-il pas furieusement l’esprit fantaisiste de Satie ? Comme lorsque Čapek demande : Comment reconnaîtonun jardinier ?. Réponse : « vous verrez au milieu des plantes pointer son postérieur quand vous irez lui rendre visite » ! Unprogramme qui mêle jardinage, littérature et musique pour donner à entendre le chant primordial de la terre.AUTOUR DU CONCERT, cf. p. 35 à 39Restauration : A la table du jardinier :légumes anciens, légumes oubliésVisite : Le potager des AmbésisTable ronde : A table ! une histoiredu goûtINFOS PRATIQUESTarif plein 22 €Tarifs réduits 18 € et 16 €Navette depuis ParisInformations et réservations :01 58 71 01 01Grâce à l’accueil de l’Abbaye des Vauxde Cernay (Propriété du Groupe SavryLes Hôtels particuliers)Contact : Marion Nachet / 06 86 38 75 39 / marion.nachet@angelitos.fr15


<strong>Dimanche</strong> 19 <strong>septembre</strong> à 16h30Accueil en musique à partir de 15hEglise Saint-Mathurin Larchant (77)Le grand Carême orthodoxeLes Chantres de Moscou et le chœur d’enfants Veretyontse interprètentles musiques du Grand Carême Orthodoxe RusseLes Chantres de MoscouGeorgy Smirnov, directionSolistes : Oleg Bocharov, ténorGrigory Grigoryev, ténorArtem Reznichenko, barytonSergey Arkhangelsky, bassePetr Panov, basseYuri Vishniakov, basse profondeChants liturgiques russes du XVIII e au XX e siècleRépertoire pour basse profonde Spectacle musicalaccompagné d’un banquet• • • • •Chœur d’enfants Veretentse 15hElena Krasnopevtseva, directionTraditions et chants populaires du carnavalet de la fête de Maslenitsa• • • • •Connaissez-vous la Fête de Maslenitsa ? C’est lafête précédant le grand Carême orthodoxe. S’enracinant dans la vieille Russie païenne, elle tient à la fois de notre chandeleur et de notremardi gras. À la fois religieuse et païenne, elle célèbre la nourriture, et particulièrement les blinis, (symbole païen du soleil) qui, enRussie, sont de très fines crêpes au levain. Si les règles d’abstinence du Carême sont de nos jours peut-être moins suivies par lesfidèles, les festivités autour de la Maslenitsa restent très populaires en Russie. Deux temps donc pour ce concert : d’une part, le chœurd’enfants Veretentse, qui fait revivre, en costumes traditionnels, les chants de cette fête du printemps, et de l’autre, les Chantres deMoscou qui interprètent la musique liturgique qui accompagne le Carême.On connaît mal en <strong>France</strong> cette musique sacrée aux solos de basse impressionnants. D’origine byzantine, le chant orthodoxe russene quitte son écriture neumatique que vers la fin du XVII e siècle. Grâce à l’action des monastères, véritables conservatoires demusique, une pureté presque millénaire côtoie ainsi d’inévitables influences étrangères.Le programme des Chantres de Moscou dirigé par Georgy Smirnov fait entendre cette féconde ambivalence au travers de compositeursdu XIX e et XX e siècle comme Alexei Lvov, Grigori Lvovski ou Serge Rachmaninov. Deux cents ans de musique sacrée d’une forcedramatique et d’une santé vocale revigorante, qui s’enfonce dans les profondeurs de la voix, pour chanter avec ferveur l’âme russe.AUTOUR DU CONCERT, cf. p. 35 à 39Restauration : Saveurs de Russie : blinisparfumés et gâteaux de crêpesVisite : Visite de l’église Saint-MathurinTable ronde : Dieu et les interditsalimentairesAtelier : Les chants du carnaval russeINFOS PRATIQUESTarif plein 18 €Tarifs réduits 15 € et 13 €Navette depuis ParisInformations et réservations :01 58 71 01 01En collaboration avec l’Associationculturelle de Larchant et avec le soutiende l’Association Larchant AnimationDans le cadre de l’Année <strong>France</strong>-Russie 2010Contact : Marion Nachet / 06 86 38 75 39 / marion.nachet@angelitos.fr16


<strong>Dimanche</strong> 19 <strong>septembre</strong> à 11hChâteau de Stors L’Isle Adam (95)Salon de musique Concert-lectureLes concerts-lecture du dimanche matin sont des moments privilégiés et des rendez-vous rares de plus en plus prisés.Un livre, un concert, un petit-déjeuner, une visite commentée, dans le cadre et l’atmosphère intime de châteaux, dedemeures privées, ou dans l’écrin délicat d’une manufacture de porcelaine…Mémoires d’un gastronomed’après Physiologie du goûtCRÉATIONde Jean Anthelme Brillat SavarinTexte lu par Pierre BarratGaëlle Solal, guitareFlorent Héau, clarinette• • • • •Sabayon musical : Villa Lobos, Ravel, De Falla…• • • • •LA MUSIQUELa première est l’une des étoiles montantes de la guitare, le second, un clarinettiste au souffle long. Gaëlle Solal et Florent Héauforment depuis leur rencontre aux Flâneries musicales de Reims en mai 2009 un duo aussi attachant que solaire. Leur concertprésentera des musiques aux croisements de ce qu’on nomme le savant et le populaire. Florent, comédien émérite dans la troupedes Bons becs, fera-t-il des claquettes ou jouera-t-il de la scie musicale ? Gaëlle l’accompagnera-t-elle d’un pas de flamenco ? Toutreste possible tant le roman de Muriel Barbery incite à la diversité et… à la gourmandise musicale.LA LECTUREL’auteur. Héritier des Lumières, grand admirateur de Voltaire et Rousseau, Jean Anthelme Brillat Savarin est né en 1755 à Belley, dansle Buget, bourgade dont il deviendra maire après ses études. Né dans une famille de magistrats, il pratiquera le droit, mais son goûtde la recherche l’amènera vers la chimie, la médecine et même la politique. Bourgeois libéral, il est élu député du Tiers-États, et devientmembre de l’Assemblée Nationale en 1789. Suite à ses différends avec les Montagnards, il est contraint à l’exil, d’abord enSuisse, puis au Etats-Unis nouvellement créés. Ses années d’exil vont être pour lui l’occasion de se livrer à ses différentes rechercheset son retour en <strong>France</strong> sous le Directoire va faire de lui une personnalité des milieux littéraires et scientifiques. Il publie en 1825La Physiologie du Goût.L’histoire. Cet ouvrage, autant traité philosophique que mémoires de sa vie et de ses rencontres, traite avec intelligence et humourde la nourriture bien sûr, mais aussi de la notion d’appétit, de la gastronomie et des rapports qu’elle entretient avec les humainsqui ont su faire du repas quotidien une cérémonie sociale. L’œuvre connaître un très grand succès dès sa parution. Hoffmann lequalifiera de « livre divin, qui a porté à l’art de manger le flambeau du génie » .AUTOUR DU CONCERT, cf. p. 35 à 39Petit-déjeuner à 10h15Visite à l’issue du concertINFOS PRATIQUESTarif plein 18 €Tarifs réduits 15 € et 13 €Informations et réservations :01 58 71 01 01Grâce à l’accueil du Château de StorsContact : Marion Nachet / 06 86 38 75 39 / marion.nachet@angelitos.fr17


Vendredi 24, samedi 25 <strong>septembre</strong> à 20h30<strong>Dimanche</strong> <strong>26</strong> <strong>septembre</strong> à 16h30Cirque d’Hiver Paris 11 eCafés d’Oran CRÉATIONAutour de Khaled, un hommage au raï des cabarets oranaisKhaledinviteMaurice El MedioniCheb SarhaouiCheba ZahouaniaBoutaiba Sghir• • • • •De la naissance du raï urbain à sa consécration, un voyagemusical au cœur des cabarets d’Oran• • • • •Les cabarets et cafés oranais ont longtemps caché l’hédonismeexacerbé de la culture algérienne à l’œil de la morale.Pas un scandale sans ces lieux où les femmes de « mauvaisevie » chantent, dansent et plus si affinité. Depuis les années40 jusqu’à nos jours, trimballant des légendes toujoursvivaces, les ambiances de ses palais de la nuit ont su faireexploser les préjugés, consacrant des divas fantasmagoriques,et servant de creuset au raï moderne, cette musiquerurale d’origine bédouine qui exprime les opinions (ray) etles envies d’une société en pleine transformation.KhaledKhaled est peut-être la figure du raï la plus connue au monde, le chanteur qui, à l’instar d’un Cheb Mami, a su effacer les frontières.Au-delà de ses succès français « Didi » ou « Aïcha » qui l’ont fait connaître au grand public, le Cheb a su se démarquer dès sonplus jeune âge. Khaled Hadj Brahim est né au début des années 60 à Sidi El Houari, un quartier d’Oran. Le jeune homme ne se posepas trop de questions sur son avenir, à quatorze ans, il se retrouve à chanter dans les mariages et les cabarets avec son groupe appeléles « Cinq Etoiles » (Noudjoum El Khams). Même si ce début de carrière se fait en cachette de ses parents, il ne va pas falloir trèslongtemps à Khaled pour devenir une star du raï. Avec ceux de sa génération, il apporte électricité et modernité à sa musique,guitares, synthétiseurs, boîtes à rythmes... Assurant chaque jour un peu plus son statut.Les années 90 lui offrent une seconde carrière, son tube « Didi » entre dans les tops français, et lui part à la conquête de l’Europe.César de la meilleure musique de film pour « Un, deux, trois, soleil » de Bertrand Blier, « Aïcha » (chanson co-écrite avec Jean-JacquesGoldman) explose sur les ondes radiophoniques, il triomphe avec Rachid Taha et Faudel, plus rien ne manque à Khaled. Insatiable,le chanteur revient courant des années 2000 avec deux albums : « Ya-Rayi » et « Liberté », dans lesquels il renoue avec ses racinesoranaises pour le plus grand bonheur des fans de la première heure.18


Maurice El MedioniPianiste émérite, spécialiste des musiques judéo-arabes, amateur de jazz, de boogie woogie et de musique latine, Maurice ElMedioni est considéré comme l’inventeur du pianoriental, style musical fusionant toutes ces inspirations. Juif né à Oran, neveu ducélèbre violoniste et chanteur Messaoud Médioni dit Saoud l’Oranais, Maurice El Medioni avait un destin. Ecumeur de cafés et decabarets, derrière son piano, il a été l’un des sculpteurs des nouvelles sonorités envahissant Oran dans les années 50 et l’accompagneurdes plus grands noms, de Lili Boniche à Lili Labassi en passant par Line Monty, Blond Blond ou Reinette l’Oranaise. Poussé,dans les années 60, à fuir son pays à cause de menaces du FLN, il s’installe en Israël avant de débarquer en <strong>France</strong> et de définitivementposer ses valises à Marseille. Maurice El Medioni n’a jamais cessé de travailler, il a publié son dernier album en 2006 auxcôtés du percussionniste cubain vivant à New York Roberto Rodriguez.Cheba ZahouaniaCheba Zahouania est l’une des grandes voix féminines du raï. Oranaise de souche, née d’un père marocain et d’une mère algérienne,elle accompagne déjà les medahates, orchestres féminins de raï traditionnel, à 13 ans. Nommée par son mari, Zahouania, quiveut dire boute-en-train, à cause de sa propention aux espiègleries, la diva algérienne à la voix gutturale se fait connaître au débutdes années 80 sans jamais montrer son visage. Elle livre son premier tube au raï électrique avec « Khâli ya Khâli » en duo avec ChebHamid, et enchaîne les succès avec Cheb Mami et Cheb Khaled. En 1987, elle fait scandale avec Cheb Hasni en enregistrant « ElBaraka ». Elle partira s’installer à Paris après l’assassinat de ce dernier.Cheb SahraouiMême s’il est aujourd’hui séparé, le couple Cheb Sahraoui et Cheba Fadela a marqué l’histoire du raï après leur rencontre grâce à unechanson, le tube N’Sel Fik (« Tu m’appartiens ») en 1983. Né à Oran en 1961, Sahraoui suit les enseignements du conservatoired’Oran et se lance dans ce que l’on a appelé l’asri oranais, une musique moderne et urbaine. Après cette rencontre, le duo enchaîneles albums, participe au festival de raï de Bobigny en 1986 et signe avec la maison de disque Island en 1989, avant de partir en tournéeen Europe et aux Etats-Unis. En 2001, Cheb Sahraoui publie l’album « Un homme libre », rencontre entre le raï et la musique urbaine.Boutaïba SghirNé en 1945, Boutaïba Sghir fait partie d’une bande de rénovateurs. Avec Messaoud Bellemou et Belkacem Bouteldja, il est à la têtedu mouvement raï pop. Auteur à succès et influent, après l’assassinat de Cheb Hasni, comme de nombreux compatriotes, il viendras’installer en <strong>France</strong>. Régulièrement invité par Cheb Khaled lors de ses spectacles, il l’est une nouvelle fois pour cet hommage auxcafés d’Oran.AUTOUR DU CONCERT, cf. p. 35 à 39Visite : Atelier de dégustation au CaféVerletAtelier scolaire : Initiation à la chroniquemusicale radiophoniqueSensibilisation scolaireINFOS PRATIQUESTarifs 1 e catégorie : tarif plein <strong>26</strong> €tarifs réduits 23 € et 21 €Tarifs 2 e catégorie : tarif plein 22 €tarifs réduits 18 €et 16 €Tarifs 3 e catégorie : tarif plein 18 €tarifs réduits 15 € et 13 €Informations et réservations :01 58 71 01 01Contact presse, radios, télévisions : Monsieur Laurent / 06 79 80 99 14 / laurent.chailloux@gmail.comContact Web : Ephelide / 01 75 00 05 10 / nathalie.ridard@ephelide.net19


Samedi 25 <strong>septembre</strong> à 20h45Manufacture des œillets Ivry-sur-Seine (94)Zajal Opéra de chambre arabe CRÉATION 2010Le compositeur Zad Moultaka rend hommage à une tradition millénairede joute oratoire en Méditerranée : le ZajalZad Moultaka, composition, scénographieet mise en scèneArs NovaEnsemble instrumentalPhilippe Nahon, directionJacques Charles, Joël Versavaud, saxophone,Patrice Petitdidier, cor, Fabrice Bourgerie,trompette, Patrice Hic, trombone, Philippe Legris,tuba, Isabelle Cornelis, percussionGabriel Yammine, comédienFadia Tomb el-Hage, contralto• • • • •Zajal, Opéra de chambre en trois actes inspirédes joutes oratoires traditionnelles du Liban• • • • •Créé au printemps en concert à Poitiers, Zajal,l’opéra de Zad Moultaka, sera donné ici dans desconditions scéniques qui frisent l’idéal. Un lieu : la Manufacture des oeillets d’Ivry sur Seine, transformée pour l’occasion en arènede village. Une scénographie qui comprend des vidéos, signée par le compositeur lui-même. Des interprètes, tous fidèles :l’ensemble Ars Nova dirigé par Philippe Nahon, le comédien Gabriel Yammine, et l’une des plus belles voix arabes d’aujourd’hui,la contralto Fadia Tomb el-Hage.Pour cet opéra de chambre, Zad Moultaka rend hommage au Zajal. Le principe en est simple : des poètes improvisent à partir d’unquatrain et s’affrontent dans un dialogue poétique. Par ses acclamations, le public désigne le vainqueur.Si l’argument peut rappeler l’art des rappeurs et des slammers d’aujourd’hui, l’action se déroule dans un petit village libanais dudébut du XX e siècle. Avec une vivacité empreinte de rêverie orientale, l’opéra conte l’antique histoire d’un fils revenu masqué pourdéfier son père dans un dialogue virtuose.Zajal, c’est donc l’ivresse communicative de la parole et de la joute oratoire que l’on pratique souvent à la fin des banquets.Dégustation de spécialités libanaises aidant, nul doute qu’un parfum d’improvisation dans cette musique très écrite et exigeantene vienne souffler sur ce spectacle jubilatoire.AUTOUR DU CONCERT,cf. p. 35 à 39Restauration : Saveurs d’OrientVisite : Une Manufacture toujours vivanteTable ronde : Les joutes oratoiresRencontre avant-concert : La voix dansl’œuvre de Zad MoultakaAtelier : Découvrir l’œuvre de Zad MoultakaSensibilisation scolaireINFOS PRATIQUESTarif plein 18 €Tarifs réduits 15 € et 13 €Informations et réservations :01 58 71 01 01En collaboration avec la Ville et le Conservatoiremunicipal d’Ivry-sur-SeineCommande de l’Etat français et d’Ars Novaensemble instrumentalProduction Ars Nova ensemble instrumentalCoproduction TAP - scène nationale (Poitiers)/GMEM - Centre national de création musicale/Art Moderne avec le soutien de la SpedidamArs Nova ensemble instrumental est enrésidence dans la Région Poitou-Charenteset à Poitiers, artiste associé au TAP-ScèneNationale (Poitiers). Il est également enrésidence à L’Hippodrome, scène nationalede Douai. Cette résidence est soutenue parl’ONDA. Ses activités sont subventionnéespar le Ministère de la Culture et de la Communication(DRAC de Poitiers), la Région Poitou-Charentes, la Ville de Poitiers et reçoiventle soutien de la Sacem et de la Spedidam.Contact : Marion Nachet / 06 86 38 75 39 / marion.nachet@angelitos.fr20


Samedi 25 <strong>septembre</strong> à 20hAccueil en musique à partir de 19h<strong>Dimanche</strong> <strong>26</strong> <strong>septembre</strong> à 17hAccueil en musique à partir de 16hmusée du quai Branly (Paris 7 e )Banquet à la cour de Corée INÉDITToute la délicatesse et la sophistication des légendaires banquetsde la cour du roi de Corée au XVIII e siècleNational Gugak Center (Séoul)Ensemble vocal et instrumental• • • • •Danse et musique de cour du XVIII e siècle, cérémoniedu banquetAccueil (une heure avant le concert) : danse et musiquepopulaires de Corée (Pangut et chant Pansori)• • • • •Malgré les influences des puissants voisins chinois etjaponais, la culture coréenne a su développer dessingularités exceptionnelles s’appuyant sur des musiquesmillénaires et des traditions raffinées qui mêlent danse,théâtre, calligraphie et festin.Les deux soirées proposées offrent au spectacteurl’occasion d’un voyage dans le temps et de revivre lacérémonie offerte par le roi Jeong-Jo pour le soixantièmeanniversaire de sa mère, la reine Heongyeong. Banquetmêlant faste et finesse, spectacle mariant les cithares et les percussions, les chants et les danses traditionnels, le repas et lacérémonie du thé, elles présentent et préservent un art complexe influencé par la doctrine du confucianisme.Outre la cérémonie très codifiée où les hangboks royaux, larges vêtements de soie, défilent délicatement, l’ensemble du NationalGugak Center présente d’autres formes d’art extrêmement importantes pour leur culture. La première est le Pangut, dérivé dupungmulgu, une pratique musicale dans laquelle le danseur et sa percussion ne font qu’un, virevoltant dans un ballet enivrant. Laseconde est le Pansori, un chant épique précis et exigeant prenant toute son ampleur grâce au dialogue s’installant entre le chanteuret le percussionniste.Le National Gugak Center travaille depuis plus de soixante ans à la recherche, la transmission et la préservation de la culturemusicale coréenne. Il a formé plusieurs générations de musiciens qui donnent aujourd’hui des représentations et mènent desateliers à travers le monde.AUTOUR DU CONCERT, cf. p. 35 à 39Restauration : Saveurs de CoréeVisite : La fête traditionnelle de Chuseok,Table ronde : A table ! une histoiredu goûtAteliers : À la rencontre des traditionscoréennesSensibilisation scolaireINFOS PRATIQUESTarif plein 18 €Tarifs réduits 15 € et 13 €Informations et réservations :01 58 71 01 01En collaboration avec le musée du quaiBranly et le National Gugak Center(Séoul)Avec le soutien du Centre Culturel Coréen(Paris)Contact presse, radios, télévisions : Monsieur Laurent / 06 79 80 99 14 / laurent.chailloux@gmail.comContact Web : Ephelide / 01 75 00 05 10 / nathalie.ridard@ephelide.net21


<strong>Dimanche</strong> <strong>26</strong> <strong>septembre</strong> à 17hThéâtre de Fontainebleau (77)Café ZimmermannLe Café Zimmermann, lieu de dégustation et de créationdans la Leipzig de Jean-Sébastien BachEnsemble Café ZimmermannDiana Baroni, flûte, Patricia Gagnon, alto,Ludek Brany, contrebasse, David Plantier, violon,Petr Skalka, violoncelle, Patrick Beaugiraud, hautboisRoberta Invernizzi, soprano, Céline Frisch, clavecinPablo Valetti, violon et direction• • • • •Jean-Sébastien Bach (1685-1750)Cantate du mariage Weichet nur, betrübte Schatten,BWV 202Concerto pour clavecin en la majeur, BWV 1055Cantate du mariage O, Holder Tag, BWV 210• • • • •Musiques entre ciel et terre… la thématique du Festivald’Ile-de-<strong>France</strong> consonne assurément avec la trajectoirede Bach qui, à Leipzig, se partage entre son activité deCantor et celle de directeur musical du CollegiumMusicum, pour lequel il compose également et qui se produit chaque semaine au Café Zimmerman, établissement situé sur l’unedes artères marchandes de la ville. Devant un parterre de mélomanes éclairés où l’on déguste la nouvelle boisson à la mode, le café,Bach y donne à entendre cantates profanes et musiques instrumentales.L’énergique ensemble Café Zimmermann de la claveciniste Céline Frisch et du violoniste Pablo Valetti fait revivre, le temps d’unconcert, ce Jean-Sébastien Bach de tous les jours.Au programme, deux cantates du mariage BWV 202 et BWV 210, dont la partie de soprano sera tenue par la grande soprano italienneRoberta Invernizzi, commémorant l’union de deux amoureux aujourd’hui anonymes. Et pour clore la soirée, une oeuvre qui vitprobablement le jour au Café Zimmermann lui-même : s’inspirant d’un concerto pour hautbois d’amour, la Suite pour clavecin etinstruments BWV 1055 amorce la grande époque de la période concertante.Pour que nous aussi puissions goûter à la délicieuse effervescence intellectuelle des musiques de cafés, du chocolat et des pâtisseriesseront servis en amont du concert…AUTOUR DU CONCERT, cf. p. 35 à 39Restauration : Dans l’esprit des cafésviennoisConférence : Leipzig au temps de Jean-Sébastien BachTable ronde : A table ! une histoire du goûtSensibilisation scolaireINFOS PRATIQUESTarifs 1 e catégorie : tarif plein 22 €tarifs réduits 18 € et 16 €Tarifs 2 e catégorie : tarif plein 18 €tarifs réduits 15 € et 13 €Tarifs 3 e catégorie : tarif plein 10 €tarif réduit 8 €Navette depuis ParisInformations et réservations :01 58 71 01 01En co-réalisation avec le Théâtredu Garde-Chasse des Lilas.En résidence en Haute-Normandie,l’ensemble Café Zimmermann reçoitle soutien du Ministère de la Culture(Direction Régionale des AffairesCulturelles) et du Conseil Régionalde la Haute-NormandieContact : Marion Nachet / 06 86 38 75 39 / marion.nachet@angelitos.fr22


<strong>Dimanche</strong> <strong>26</strong> <strong>septembre</strong> à 11hCité de la céramique Sèvres (92)Salon de musique Concert-lectureLes concerts-lecture du dimanche matin sont des moments privilégiés et des rendez-vous rares de plus en plus prisés.Un livre, un concert, un petit-déjeuner, une visite commentée, dans le cadre et l’atmosphère intime de châteaux, dedemeures privées, ou dans l’écrin délicat d’une manufacture de porcelaine…Le maître de thé CRÉATIONde Yasushi InoueTexte lu par Gen ShimaokaNobuko Matsumiya, kotoSôzan Kariya, flûte shakuhachi• • • • •Musique traditionnelle japonaiseCérémonie du thé à l’issue du concert• • • • •LA MUSIQUENobuko Matsumiya. Musicienne, chanteuse et maître de thé, cette délicate joueuse de koto (sorte de cithare comptant treize cordes desoie) est installée en <strong>France</strong> depuis la fin des années 80. Originaire de Kyoto, fervente protectrice des arts traditionnels, elle étudie lechanoyu (cérémonie du thé) de l’école Urasenke et suit la voie du thé (chad ) et les préceptes zen. Adoubée par son maître après avoirsuivi son enseignement durant les années 70, Nobuko Matsumiya s’emploie aujourd’hui à faire connaître ses coutumes sophistiquéesà travers le monde sans en dénaturer leur puissance. Son répertoire musical se divise en deux grandes catégories : le sôkyoku,compositions instrumentales pour le koto, et les minyô, chants populaires traditionnels.Sôzan Chiaki Kariya. Ce musicien discret né dans une petite ville près d’Osaka est loin d’être un inconnu. Appelé pour des représentationsou pour dispenser des enseignements dans toute l’Europe : à Londres, pour le festival Womad, à Paris, au musée Guimet ou au muséeJacquemart-André, à Düsseldorf… Sôzan Chiaki Kariya est un grand maître de la flûte, un Daishihan de shakuhachi (flûte en bambou àembouchure libre) de l’école Tozan, et le représentant de l’école Shin-Tozan Ryû en <strong>France</strong>. Installé dans l’Hexagone depuis plusieursdécennies, il a aussi étudié le violoncelle au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris, et l’enseigne aujourd’hui.LA LECTUREL’auteur. Yasushi Inoué (1907-1991) est un des plus importants auteurs japonais du XX e siècle. Après des études de lettres et dephilosophie, il sera journaliste avant d’aborder la littérature à l’âge de 40 ans. Passionné par l’histoire du Japon et de la Chine, il retrace,à travers ses romans (dont plusieurs ont été traduits en français) des épisodes importants de l’histoire de ces pays. Son roman le pluscélèbre, Le Maître de thé, sera adapté au cinéma par le réalisateur Kei Kumai en 1989 et obtiendra un Lion d’Argent au Festival de Venise.L’histoire. À travers le journal rédigé au début du XVII e siècle par le moine Honkakubo, ce roman nous fait revivre une époque d’importantsconflits entre guerriers samouraïs qui aboutiront à l’unification du Japon à la fin du XVI e siècle.Honkakubo, le narrateur du récit, a été le disciple du Grand Maître Rikyu qui enseignait à ses proches la Cérémonie du Thé, rituel empruntd’exigences éthiques et religieuses. Ce grand Maître, qui a réellement existé, se donna la mort pour des raisons demeurées mystérieuses.Son disciple tente alors d’élucider le mystère de ce suicide en s’entretenant avec tous ceux qui ont connu son Maître, nous ouvrant, àtravers cette recherche, la Voie du Thé, celle où s’engageait une génération hantée par la mort.AUTOUR DU CONCERT, cf. p. 35 à 39Petit-déjeuner à 10h15Visite à l’issue du concertINFOS PRATIQUESTarif plein 18 €Tarifs réduits 15 € et 13 €Informations et réservations :01 58 71 01 01Grâce à l’accueil de Sèvres – Cité de laCéramiqueContact : Monsieur Laurent / 06 79 80 99 14 / laurent.chailloux@gmail.com23


Vendredi 1 er octobre à 20h45Théâtre des Lilas (93)Noces italiennes Chantsdes vallées de l’OmbrieCRÉATIONL’Ensemble Micrologus dirigé par Patrizia Bovi met la nourriture italiennedans tous ses étatsEnsemble MicrologusPatrizia Bovi, voix, harpeBarbara Bucci, voix, percussionsGoffredo Degli Esposito, flûte et tambour,cornemuse, double flûteGabriele Russo, vièles à archet, rebecGabriele Miracle, psalterium, percussionsLeah Stuttard, harpe avec arpionsMauro Borgioni, voixSimone Sorini, voixEnea Sorini, voixPatrizia Bovi, conception• • • • •Chants des banquets et des fêtes pastoralesdes vallées de l’OmbrieRépertoires traditionnels et médiévaux(Antonius « Zacharias » Teramo, Vincenzo da Ramini, Niccolo da Perrugia, Agricola Alexander)• • • • •Étonnante Patrizia Bovi qui imagine pour le Festival d’Ile de <strong>France</strong> un parcours musical unique autour des saveurs de sa régionnatale, l’Ombrie. La particularité de cette province du centre de l’Italie ? Des chants restés dans leur pureté médiévale et une grandethéâtralité vocale qui peut aller jusqu’au cri. Tout part de la « caccia » – à la fois la chasse mais également une forme musicale dechanson en canon – de Antonius Zacharias da Teramo. Un siècle avant Clément Janequin, da Teramo fait revivre le marché d’unvillage avec une stupéfiante véracité.Pour son programme, l’ensemble Micrologus de Patrizia Bovi alternera ainsi musiques de différents rituels (tels ceux de la moisson,la récolte des olives, jusqu’à une recette qui décrit par le détail comment préparer une lasagne…) et musiques savantes qui décalentla thématique vers des nourritures moins concrètes. Car la suite du programme nous promet des nourritures parodiques, voiremême franchement sexuelles !Dans un répertoire de chansons de carnaval et de musiques savantes du milieu XIV e siècle, la nourriture quitte en effet sa fonctionpour devenir symbolique. Pain, poissons, oiseaux deviennent clairement des allusions pièges, dignes de la Commedia dell’Arte. EtPatrizia Bovi, en compagnie notamment de la chanteuse Barbara Bucci, de brosser un tableau musical non seulement original maiségalement profond et évocateur.AUTOUR DU CONCERT, cf. p. 35 à 39Restauration : Saveurs italiennesau bar du théâtreTable ronde : A table ! une histoiredu goûtSensibilisation scolaireINFOS PRATIQUESTarif plein 18 €Tarifs réduits 15 € et 13 €Informations et réservations :01 58 71 01 01En co-réalisation avec le Théâtredu Garde-Chasse des LilasContacts : Monsieur Laurent / 06 79 80 99 14 / laurent.chailloux@gmail.comMarion Nachet / 06 86 38 75 39 / marion.nachet@angelitos.fr24


Samedi 2 octobre à 19h30Ferme de Saint-Loup-de-Naud (77)Carmina Burana Version médiévaleL’Ensemble Obsidienne offre une interprétation de la version originaledes Carmina BuranaObsidienneEnsemble vocal et instrumentalFlorence Jacquemart, chant, flûte, cornemuse,Hélène Moreau, Catherine Sergent, chant,psaltérion, Xavier Terrasa, chant, chalemie,chifonie, Barnabé Janin, chant, vièles, rebec,Raphaël Picazos, chant, Ludovic Montet,chant, tympanon, percussions,Pierre Bourhis, chant,Pierre Tessier, chant, mise en scène,Christian Mazubert, lumières, Claude HenryJoubert, gloses, Anna Pietsch, danseEmmanuel Bonnardot, chant, vièles, rebecs et directionTraductions en français Etienne Wolff• • • • •Les poésies morales et satiriques, Pleurez ce qui est déplorable, L’argent, Roue de la fortune, Sur la conversion, évangile selon St MarkLes chansons d’amour, L’amour triomphe de tout, Assis à l’ombre d’un arbre, Tandis que je revenais d’une taverne, L’amour peut toutvaincre, L’amour n’est pas un mal, Pince plus joyeusement les cordes de ta cythare, Qu’ils s’amusent… Les poèmes du vin et du jeu, Soisle bienvenu agréable Bacchus… Dans ma coupe… Buveurs choisis. Messe des joueurs, Gémissons tous sur la malignité du seigneur dé…• • • • •Carmina Burana pour le grand public, c’est l’oeuvre controversée de Carl Orff. Mais à l’origine, les Carmina Burana, littéralement lesPoèmes de Benediktbeuren, sont des manuscrits du Moyen-Âge découvert dans le couvent bavarois du même nom.Au commencement donc, des moines défroqués ou au ban de la société, les Goliards, chantent dans des tavernes des chants paillards.Musiques entre ciel et terre… imaginez des hommes en robe de bure et tonsure prêchant, qui disent en latin des obscénités ou glorifient ladivine bouteille. Mais ces joyaux médiévaux, donnés ce soir par l’Ensemble Obsidienne dirigé par Emmanuel Bonnardot, sont bien plus quedes exercices de trivialité. Ils sont des chants sophistiqués, qui, riches d’une tradition de plusieurs siècles, mettent en musique la spiritualité,des préceptes moraux, et dénoncent, avec une acuité certaine pour notre époque, l’emprise suprême de l’argent sur les hommes.En quatre parties (Les Poésies morales et satiriques, Les chansons d’amour, Les poèmes du vin et du jeu et la Messe des joueurs), lesmusiciens d’Obsidienne retrouvent donc le temps d’un concert l’esprit de fête de ces moines défroqués. Pareil à une bande de jongleurs,ils se feront tour à tour anges et voyous, pieux et démons. Pierre Tessier sera le metteur en scène et narrateur. Des costumes, deslumières, Emmanuel Bonnardot nous met en garde : leur interprétation des Carmina Burana sera subtile et raffinée, mais égalementexplosive, comique, humoristique et joyeuse !AUTOUR DU CONCERT, cf. p. 35 à 39Restauration : À la table des GoliardsINFOS PRATIQUESTarif plein 18 €Tarifs réduits 15 € et 13 €Informations et réservations :01 58 71 01 01Grâce à l’accueil de la Ferme de la HauteMaisonL’ensemble Obsidienne & Cie, en résidenceà Sens, est soutenu par le Ministère de laCulture et de la Communication-DRACBourgogne-le conseil régional deBourgogne et le conseil général de l’Yonne.Ce spectacle a été créé dans le cadre duFestival Voix et Routes romanes en juillet2009 à l’abbatiale Saints-Pierre-et-Paul,OttmarsheimContact : Marion Nachet / 06 86 38 75 39 / marion.nachet@angelitos.fr25


Samedi 2 octobre à 20h30Théâtre de Saint-Quentin-en-Yvelines (78)Le Sacre du PrintempsL’Orchestre National d’Île de <strong>France</strong> dirigé par Dmitri Lissmet la Russie à l’honneurOrchestre Nationald’Île de <strong>France</strong>Dmitri Liss, direction• • • • •Igor Stravinski, Le Sacre du Printemps. Tableauxde la Russie païenne en deux partiesSerge Prokofiev, Symphonie no 5 en si bémolmajeur, op.100• • • • •Programme cent pour cent russe pour l’OrchestreNational d’Île de <strong>France</strong> qui fait échos auxcommémorations de l’Année de la Russie en <strong>France</strong>.On connaît le scandale que déclencha la création duSacre du Printemps le 29 mai 1913 dans un Théâtredes Champs-Élysées surchauffé.Encore aujourd’hui, les audaces harmoniques del’oeuvre, sa rudesse et ses superpositions rythmiques enivrent l’auditeur.Mais si Mahler compose à la même époque un Chant de la Terre intensément humain, Stravinsky écrit, lui, un ballet où la Terre estla seule protagoniste. Une terre nourricière certes, mais qui comme un vampire ou un gigantesque ventre gourmand, demande àêtre nourrie par le sang d’une « Élue ».En contrepoint de ces « Tableaux de la Russie païenne », l’Orchestre National d’Île de <strong>France</strong> présente un autre monument de lamusique russe : la Cinquième Symphonie de Prokofiev. Écrite en 1944 et créée en janvier 1945, Prokofiev y brosse le tableau d’uneRussie en guerre.Du combat des forces du bien et du mal, Prokofiev dépeint – en pleine dictature stalinienne – le triomphe de « l’homme libre etheureux, sa grande force, sa noblesse et la pureté de son âme ». Puissamment architecturée, cette symphonie s’enracine elle aussiprofondément dans le paysage russe. Et l’on appréciera à la tête de l’ONDIF Dmitri Liss, l’un des jeunes chefs russes les plusprometteurs de sa génération, actuellement directeur musical de l’Orchestre Symphonique de l’Oural.AUTOUR DU CONCERT, cf. p. 35 à 39Conférence : Le Sacre du Printemps :le scandale d’une œuvreSensibilisation scolaireINFOS PRATIQUESTarif plein 20 €Tarifs réduits 17 € et 15 €Informations et réservations :01 58 71 01 01En co-réalisation avec le Théâtre de Saint-Quentin-en-Yvelines/Scène nationaleL’Orchestre National d’Île de <strong>France</strong> reçoitle soutien du Ministère de la Cultureet de la région Ile-de-<strong>France</strong>.Contact : Marion Nachet / 06 86 38 75 39 / marion.nachet@angelitos.fr<strong>26</strong>


<strong>Dimanche</strong> 3 octobre à 16h30Collégiale Saint-Martin de Champeaux (77)Offrandes musicalesLaudes et chants soufisL’état de transe : un dialogue entre les confréries d’Orient et d’OccidentDoulce MémoireEnsemble vocal et instrumental RenaissanceDenis Raisin Dadre, doulçaines, flûtes, directionVéronique Bourin, soprano, Clara Coutouly, soprano,Paulin Bündgen, alto, Hugues Primard, ténor, OlivierCoiffet, ténor, Philippe Roche, basse, Elsa Frank,doulçaines, flûtes, Jérémie Papasergio, doulçaines, flûtes,Johanne Maître, doulçaines, flûtes, Bruno Caillat, zarb,daf, tambourinTaghi Akhbari, chant persanNader Aghakhani, târ• • • • •Laudes des confréries chrétiennes (Roland de Lassus,Adrian Willaert, Maistre Jhan de Ferrare…)Chants soufis des confréries musulmanes sur des textesde Rûmi, mystique et poète persan• • • • •On connaît bien l’ensemble de Denis Raisin Dadre, passé maître en croisements détonants et instigateur d’une collectiond’instruments anciens légendaire. Pour ce programme, Doulce Mémoire revient aux conséquences du Concile de Trente de 1563.Face à la complexité du contrepoint et à la subtilité de l’Ars Perfecta, l’Eglise souhaite favoriser l’intelligibilité du texte. Les fidèleschanteront donc ensemble ! Denis Raisin Dadre parle de ces Laudes (ces textes écrits en langue vulgaire à la ligne mélodiquesimplifiée) comme d’une musique à l’impact physique immédiat.Cherchant toujours à établir des passerelles entre les cultures, Doulce Mémoire met en miroir ce répertoire chrétien avec la musiquedes confréries musulmanes du XIII e siècle. Ici encore, la musique trace un cheminement vers l’extase mystique. Des formulesmélodiques simples et des invocations mènent à l’extase qui permet d’anéantir l’individu dans la collectivité de Dieu.Aux voix suaves de Doulce Mémoire se joignent ainsi des musiciens experts en musique persane. Le chanteur Taghi Akhbariimprovisera sur des poèmes du grand poète Djalal al-Din Rûmi, ses ornementations vocales inouies chercheront à invoquer le souffledivin, jusqu’à le porter à l’incandescence. L’illumination soufie se confondra ainsi avec celle des Laudes chrétiennes. Et si la foi estun chemin semé de doutes, une certitude : l’Ensemble Doulce Mémoire offre une nouvelle fois un beau message d’universalité.AUTOUR DU CONCERT, cf. p. 35 à 39Restauration : Saveurs d’Orientet d’OccidentVisite : Nourritures célestes, nourrituresterrestres…Rencontre : Musique des confréries :histoire d’une rencontre entre Orientet OccidentAtelier : Les laudes des confréries chrétiennesSensibilisation scolaireINFOS PRATIQUESTarif plein 18 €Tarifs réduits 15 € et 13 €Navette depuis ParisInformations et réservations :01 58 71 01 01En collaboration avec le Festivalde ChampeauxDoulce Mémoire est porté par la RégionCentre et par le Ministère de la Cultureet de la Communication/DRAC du Centre,soutenu par le Conseil Général d’Indreet-Loire,le Ministère des Affaires étrangères/Cultures<strong>France</strong> et la Ville de Tours.Contacts : Monsieur Laurent / 06 79 80 99 14 / laurent.chailloux@gmail.comMarion Nachet / 06 86 38 75 39 / marion.nachet@angelitos.fr27


<strong>Dimanche</strong> 3 octobre à 11hChâteau du Maréchal de Saxe Yerres (91)Salon de musique Concert-lectureLes concerts-lecture du dimanche matin sont des moments privilégiés et des rendez-vous rares de plus en plus prisés. Un livre, unconcert, un petit-déjeuner, une visite commentée, dans le cadre et l’atmosphère intime de châteaux, de demeures privées, ou dansl’écrin délicat d’une manufacture de porcelaine…L’odeur du café CRÉATIONDe Danny LaferrièreTexte lu par Toussaint CarilienMimi Barthélémy, chant, Ilton Wjuniski, clavecin• • • • •Musiques des Caraïbes du XVIII e au XX e siècle• • • • •LA MUSIQUEMimi Barthélémy. Conteuse singulière, Officier de l’Ordre des Arts et des Lettres et comédienne habitée, Mimi Barthélémy est aussiprécieuse que les légendes qu’elle conserve pour nous. Née à Port-au-Prince en Haïti, elle suit des études supérieures en <strong>France</strong>avant d’aller s’installer en Amérique Latine, au Sri Lanka puis en Afrique du Nord. Pourtant, jamais elle n’oubliera ses Caraïbes, leurconsacrant toute sa vie. En aventurière amoureuse, elle part à la rencontre des Indiens noirs Garifunas du Honduras, écoute leurshistoires, observe leur théâtre. En chercheuse appliquée, elle collecte les mythes et les traditions orales d’Haïti pour mieux lespropager en français et en créole, et conserver vivace la culture de ses origines. Au cours de toutes ces années, Mimi Barthélémys’est forgé une science du récit incomparable. Aujourd’hui, auteur d’une trentaine de livres, elle réinvente avec esprit de nouveauxfolklores puisant dans ses racines et ses découvertes.Ilton Wjuniski. La vie d’Ilton Wjuniski est un poème à elle seule. Ce Brésilien venu à Paris à l’âge de dix-huit ans pour suivrel’enseignement d’Huguette Dreyfus et Kenneth Gilbert est aujourd’hui un claveciniste éminemment reconnu dans notre pays. Pareilaux bribes d’enfance du roman de Dany Lafferière, Ilton joue, le temps de ce concert-lecture, le répertoire de son pays natal (despièces pour clavecin de compositeurs du XX e siècle), et les mêle à des oeuvres baroques de son pays d’élection. Danses et contredanses,allers et retours entre le passé et le présent… manière pour notre claveciniste de tracer un récital aux multiples éclats, etd’écrire en musique une vaste autobiographie et un émouvant parcours rétrospectif.LA LECTUREL’auteur. Dany Laferrière est né en 1953 à Haïti. C’est sur cette île qu’il passe toute son enfance avant de poursuivre ses études àMontréal et de s’installer à Miami où il mène une carrière de journaliste. Son intérêt et sa passion pour l’Amérique, avec son mélangede races et de cultures, l’amènent dès 1985 à écrire son premier roman, Comment faire l’amour avec un nègre sans se fatiguer. Huitautres romans compléteront ce que Dany Laferrière appelle « une autobiographie américaine ».Mais L’Odeur du Café tient sans doute une place à part dans cette suite d’œuvres, car ce roman, dédié à Da, sa grand-mère, à samère, à ses sœurs, à sa femme et à ses filles (autant de femmes qui, dit-il, « de nuit en nuit, m’ont conçu et engendré »), est pourl’auteur la manière de faire revivre les souvenirs ineffaçables de son enfance en Haïti auprès de sa grand-mère.L’histoire. Nous sommes en 1963, à Petit Goâve, bourgade située à quelques kilomètres de Port-au-Prince. La grand-mère Da passeses journées sur la galerie de sa maison, son petit-fils souffrant à ses côtés. Sa grande distraction est de converser avec les voisinsqui passent devant chez elle, d’apprendre d’eux les dernières indiscrétions qui courent sur les gens du village et de leur offrir soncafé, à l’odeur incomparable. Avec L’Odeur du Café, Dany Laferrière fait revivre toute la vie de cette bourgade où, aux momentsmerveilleux de bonheur succèdent des moments de tristesse et d’angoisse, peuplés de démons et de sorcières.AUTOUR DU CONCERT, cf. p. 35 à 39Restauration : Déjeuner à la rôtisseriedu châteauPetit-déjeuner à 10h15Visite à l’issue de chaque concertINFOS PRATIQUESTarif plein 18 €Tarifs réduits 15 € et 13 €Informations et réservations :01 58 71 01 01Grâce à l’accueil du Château du Maréchalde Saxe (Propriété du Groupe Savry LesHôtels particuliers)Contact : Monsieur Laurent / 06 79 80 99 14 / laurent.chailloux@gmail.com28


Lundi 4 octobre à 20h30Théâtre de l’Atelier (Paris 18 e )Ivresses CRÉATIONDeux sublimes voix perses et arabes interprètentles Rubaiyat d’Omar KhayyamAli Reza Ghorbani, chant classique persan (Iran)Dorsaf Hamdani, chant classique arabe (Tunisie)Ensemble instrumental : târ, dombak, ney, kamantché, oud, qanun• • • • •Un éloge du vin d’après les quatrains d’Omar Khayyam, poète persan du XI e siècle(extraits du recueil les « Rubayat »)• • • • •Ode au Tout-puissant, au destin, au vin et à son extase, les « rubaiyat », les quatrains,du poète et philosophe persan Omar Khayyam esquissent « l’ivresse de Dieu » dansdes vers emplis de mysticisme. Emprunt de la philosophie soufie, le savant associele nectar aux voluptés d’une vie entre « ivresse et saine raison ». Ses lignes décriventun amoureux « ivre, fou, absorbé par le vin, couvert de déshonneur » en quête desineffables secrets de la vie. Cette poésie a irrigué l’empire Perse, puis le monde arabe avant de rejoindre l’Occident. « Ivresses »,création réunissant pour la première fois l’Iranien Ali Reza Ghorbani et la Tunisienne Dorsaf Hamdani, permettra d’entendre cettepoésie dans un dialogue entre monde arabe et monde persan.Ali Reza Ghorbani – Le jeune chanteur iranien Ali Reza Ghorbani est devenu en quelques années l’une des voix incontournables dumonde perse. C’est en écoutant le grand Gholam-Hossein Banan chanter à la radio que l’adolescent s’éprend de sa tradition musicale,et c’est au Conservatoire de Musique de Téhéran qu’il va véritablement apprendre à maîtriser les techniques de voix si particulièresde la culture iranienne. Il y découvre le tahrir, cette oscillation de voix caractéristique signant les envolées des interprètes,mais aussi les instruments : le târ (luth à six cordes), le setâr (luth à quatre cordes) et le ney (flûte en roseau).Digne héritier du légendaire Mohammed Reza Shadjarian, il maîtrise le chant classique, qu’il soit mesuré (radif) ou non-mesuré(tasnif). Véritable mystique, spécialiste de la récitation du Coran en arabe et de ses finesses d’interprétations, Ali Reza Ghorbani seproduit aussi bien avec les maîtres Daryoush Tala’i et Djamchid Chemirani qu’avec l’Orchestre National d’Iran. Artiste curieux, ilaime à se confronter lors de créations inédites à des univers musicaux d’autres cultures.Dorsaf Hamdani – Cette chanteuse tunisienne, fille d’un violoniste fou amoureux de chant arabe, va suivre un parcours des plusclassiques avant de se faire remarquer sur scène. Elle entre au Conservatoire National de Musique de Tunis à dix ans, et y apprendles rudiments et règles de ses traditions musicales. Sa carrière débute en 1991 : à cette époque, elle se produit avec différentsgroupes de malouf tunisien et, se plongeant corps et âme dans la culture arabo-andalouse, elle nourrit son esprit au contact destraditionnelles noubas de son pays. À la fin des années 90, voulant passer un nouveau cap, Dorsaf Hamdani part pour Paris où elleentame un troisième cycle en musicologie à la Sorbonne. Musicologue reconnue, elle collabore avec de nombreux groupes et musicienscomme le oudiste Khaled Ben Yahia. Qu’elle se promène en chantant Fairouz, Oum Kalthoum, des chants liturgiques ou soufis,la chanteuse éblouit grâce à la parfaite maîtrise de sa voix et de ses traditions.AUTOUR DU CONCERT, cf. p. 35 à 39Conférence : Omar Khayyam :poète de l’ivresseTable ronde : Dieu et les interditsalimentairesSensibilisation scolaireINFOS PRATIQUESTarif plein 22 €Tarifs réduits 18 € et 16 €Informations et réservations :01 58 71 01 01Coproduction Festival d’Ile de <strong>France</strong>,Accords Croisés, L’Espal - scèneconventionnée de la Ville du MansContact presse, radios, télévisions : Monsieur Laurent / 06 79 80 99 14 / laurent.chailloux@gmail.comContact Web : Ephelide / 01 75 00 05 10 / nathalie.ridard@ephelide.net29


Vendredi 8 octobre à 20h30Auditorium de Vincennes (94)Nosferatu ciné-concertCRÉATIONLe jeune compositeur Baudine Jam met en musiquele chef-d’œuvre horrifique de MurnauNosferatu, film muet de Friedrich WilhelmMurnau (1922)Max Schreck, le comte Orlock, NosferatuMusique de Baudime Jam, Composition pourorchestre transcrite pour quatuor à cordesQuatuor DebussyChristophe Collette, violon, Dorian Lamotte,violon, Vincent Deprecq, alto, Alain Brunier,violoncelle• • • • •Le lien qui unit ce film-concert à la thématiquedu Festival d’Ile de <strong>France</strong> glacera de stupeur lesuns et étonnera les autres.Mais imaginons un instant l’ivresse inouïe queconnaît Nosferatu le vampire en buvant du coude sa victime le sang nourricier ! Nosferatu, c’estl’adaptation libre que le grand réalisateurallemand F.W. Murnau fit en 1922 de Dracula, leroman de Bram Stoker.Loin d’être le gentleman élégant et raffiné du livre, Nosferatu y est pâle, édenté, ses mains griffues et décharnées craignent lalumière, et son crâne est aussi chauve qu’une ogive…Très fidèle au texte original, Nosferatu fut maintes fois imité, mais jamais égalé. Dans un travail d’orfèvre sur l’ombre et la lumière,Murnau crée un véritable rêve éveillé où la nature se révèle sous ses aspects les plus inquiétants. Fin mélomane, Murnau avaitbaptisé son film : Nosferatu, une symphonie de l’horreur. En cinq mouvements, la tension monte crescendo.Depuis sa sortie en 1922, le vampire a connu bien des musiques. Baudine Jam, jeune compositeur né en 1972, contourne le grandorchestre de la musique originale pour utiliser l’instrument des instruments : le quatuor à cordes, ici le célèbre Quatuor Debussy.Se souvenant que l’école de Vienne, en particulier la Suite lyrique de Berg, sont contemporains du film, Baudine Jam a écrit unemusique tendue qui privilégie les accords polytonaux et une écriture très chromatique afin de coller au plus près aux ambiancesclaustrophobiques du film.AUTOUR DU CONCERT, cf. p. 35 à 39Conférence : Les vampires au cinémaAtelier scolaire : Inventerl’accompagnement musical de« Nosferatu »,Sensibilisation scolaireINFOS PRATIQUESTarif plein 22 €Tarifs réduits 18 € et 16 €Informations et réservations :01 58 71 01 01Avec le soutien de la ville de VincennesContact : Marion Nachet / 06 86 38 75 39 / marion.nachet@angelitos.fr30


Samedi 9 octobre à 20h45Pavillon Baltard, Nogent-sur-Marne (94)Saba le souffle de la TerreCRÉATION POUR GRAND CHŒURLe compositeur Moneim Adwan fait chanter la poésie mystique d’Ibn Arabîà toute l’Ile de <strong>France</strong>Moneim Adwan, composition, direction, chant et oudChœur Arpeggione, Chorale Attourath, Chœur Jacques Ibert,Ensemble vocal E. Qui. Vox, Ensemble vocal Mélisande, Varia Voce.Abir Nasraoui et Agathe Bioulès, chefs de chœur coordinateursSafwan Kenani, violon Samir Homsi, percussions,Hubert Mazurek, guitareZiya Azazi, danse et chorégraphieMohammed El Amraoui, récitantSafwan Kenani, violonSamir Homsi, percussionsHubert Mazurek, guitareZiya Azazi, danse et chorégraphieMohammed El Amraoui, récitant• • • • •Saba. Poésies chantées du mystique soufi Ibn Arabî (XII e et XIII e siècles)• • • • •Autour des saveurs et de l’ivresse, Moneim Adwan a concocté un spectacle aussi inattendu qu’ambitieux. D’aucuns se souviennentpeut-être avoir entendu Moneim à l’oud aux côtés de l’organiste Bernard Foccroulle ; d’autres encore l’auront entendu chanteur avecle Concerto Soave de Jean-Marc Aymes. Mais pour l’occasion de cette création au Pavillon Baltard, c’est en tant que oudiste, chanteuret compositeur que Moneim Adwan se présentera au public.Son taht, autrement dit son ensemble instrumental, s’est lancé dans une entreprise sensationnelle : former à la langue arabe unchoeur amateur de 100 chanteurs et leur faire chanter la poésie d’Ibn Arabi, ce grand mystique du XII e siècle de notre ère.Parti d’Espagne jusqu’au Levant, Ibn Arabi est à la charnière de deux univers : « Je sus alors que ma parole atteindrait les deuxhorizons, celui d’Occident et celui d’Orient », et nous parle de cet endroit d’oscillation où les clivages politiques, religieux et humainssont transcendés. Pour faire chanter cet entre-deux, Moneim Adwan envisage Saba, comme un voyage, du chant choral à la récitationpour nous conduire jusqu’au vertige matérialisé ici par le danseur derviche Ziya Azazi.Étoiles parmi les étoiles de ce programme, les chœurs franciliens qui durant plusieurs mois se sont préparés afin de faire revivrele jardin des délices d’Ibn Arabi : le Choeur Arpeggione, le Choeur Jacques Ibert, la Chorale Attourath, les Ensembles vocaux E. Qui.Vox et Mélisande et Varia Voce. Le temps d’un concert, ils se réunissent pour faire entendre – en arabe – la voix puissante d’un desplus grands poètes universels.AUTOUR DU CONCERT, cf. p. 35 à 39Résidence de création auprès deschœurs amateurs d’Ile-de-<strong>France</strong>Sensibilisation scolaireINFOS PRATIQUESTarif plein 18 €Tarifs réduits 15 € et 13 €Informations et réservations :01 58 71 01 01En collaborationavec la ville de Nogent-sur-Marneet le Pavillon BaltardContacts : Monsieur Laurent / 06 79 80 99 14 / laurent.chailloux@gmail.comMarion Nachet / 06 86 38 75 39 / marion.nachet@angelitos.fr31


Samedi 25 <strong>septembre</strong> à 20h45 > EMB Sannois (95)Vendredi 1 er octobre à 20h30 > Elysée Montmartre Paris 18 eSamedi 2 octobre à 20h30 > La Dynamo Pantin (93)Vendredi 8 octobre à 23h > La Machine du Moulin Rouge Paris 18 eSamedi 9 octobre à 20h30 > La Cigale Paris 18 eFactory Dossierde presse Factory sur demandeFactory est un lieu d'expérimentations des musiques émergentes. Cet évènement unique, à la fois défricheur et multiforme, mariedepuis 1999 la crème des musiques émergentes, électroniques, rock, à la pointe du jazz et de la world.Du 25 <strong>septembre</strong> au 9 octobre 2010, Factory poursuit ses précieuses explorations en multipliant les créations et les rencontresartistiques au-delà des styles.Cette année, Factory suit la démarche territoriale et itinérante du Festival et s'installe dans cinq lieux franciliens entre le 25 <strong>septembre</strong>et le 9 octobre. La programmation se recentre sur les musiques électroniques et s'inscrit dans la thématique générale du Festival,Ivresses… Musiques entre Ciel et Terre…Samedi 25 <strong>septembre</strong>, 20h45 - EMB, SannoisAufgang « Air on fire » (FR/LUX/UK)Chapelier fou (FR)CRÉATIONFormé des pianistes Rami Khalifé et <strong>France</strong>sco Tristano et du batteur Aymeric Westrich, le trio franco-luxembourgeois Aufgang ainventé un langage hors-norme basé sur l'improvisation, opèrant la symbiose fascinante entre compositions classiques,contemporaines, jazz, électroacoustiques, math-rock et techno – dont témoigne un premier album éponyme paru en 2009.Sur la scène de l'EMB, le trio présentera sa nouvelle création Air On Fire, sur fond de projections vidéos signées du vidéastelondonien Mox. Fruit de cette association féconde, Air On Fire fera donc interagir musiciens, écrans et spectateurs, en immersiontotale au coeur du son et de l'image.La première partie d'Aufgang sera assurée par le Chapelier fou, alias Louis Warynski, jeune producteur français et virtuose du violonqui n'a pas son pareil pour mélanger électronique, compositions classiques et contemporaines.Vendredi 1 er octobre à 20h30 - Elysée Montmartre, ParisCRÉATIONThe Lilies : Tahiti Boy and the Palmtree Family meet Sergio « Os Mutantes » Dias& special guests (FR/BRE)Diplômé de la section jazz de la prestigieuse Julliard School new-yorkaise, le pianiste parisien David Sztanke crée en 2006 le groupeTahiti Boy & The Palmtree Family, qui sort en 2008 Good Children Go To Heaven, joli projet de pop solaire qui swingue des Beatlesà Nino Rotta, de Bowie à Morricone.Par un heureux concours de circonstances, Sergio Dias, chanteur et guitariste du groupe Os Mutantes, qui révolutionna dans lesannées 60 et 70 la musique brésilienne avec des compositions savantes mariant musique psychédélique, pop, samba, blues ou rock,découvre les morceaux de Tahiti Boy & The Palmtree Family et tombe sous leur charme. Peu après, les deux compères se retrouventà Paris pour jeter les bases spontanées des Lilies : quinze jours d'enregistrement et d'écriture intense, avec la présence de prestigieuxinvités (qui seront également présents sur scène), auront suffi à générer un premier album commun qui paraîtra en <strong>septembre</strong>, etqu’ils s’apprêtent à nous faire découvrir sur scène, suite logique de cette aventure exaltante.32


Samedi 2 octobre à 20h30 - La Dynamo, PantinCRÉATIONThe Vienna Vegetable Orchestra meets GaBLé (AUT/FR)Le Vienna Vegetable Orchestra, ensemble autrichien de onze musiciens, créé ses instruments de musique avec des légumes achetésle matin même au marché, puis creusés, taillés et sculptés, avant d'être amplifiés. Plébiscité à l'échelle planétaire (dont le RoyalFestival Hall London et le Sonar de Barcelone) depuis la sortie des albums Gemuse et Automate, le VVO est le fruit mûri d'un savanttélescopage de genres, du classique à l'expérimental, de l'électro-acoustique à la house-dub, du glitch au folk. Mais c'est sur scèneque le génie de ces doux rêveurs prend tout son sens… Leur devise ? “Nous aimons la musique, nous aimons la cuisine et nous aimonsles légumes”.Les Français de GaBLé partagent cette devise. Les deux formations se retrouveront en résidence à la Dynamo pour créer un répertoirecommun et célébrer la sortie de leurs nouveaux albums respectifs courant <strong>septembre</strong>. Fondé à Caen en 2002 par Mathieu(bidouilleur surdoué), puis flanqué de Gaëlle et de Thomas au chant, ce trio de folktronica foutraque et ecolofriendly partage laphilosophie de The VVO, mitonnant une appétissante tambouille sonique à base d'objets bio-dégradables ou du quotidien, deguitares en bois, de samples électroniques, entre autres vocalises extra-terrestres. Orgie légumineuse en perspective…Vendredi 8 octobre à 23h - La Machine du Moulin Rouge, ParisCRÉATIONMissill all stars, Dynamite MC, Yarah Bravo, Tigarah, DJ Netik, Teki Latex & Dj Orgasmic, DSL,Daniel Haaksman, Zombie Disco Squad… (FR/UK/USA/JP)Visual imersion & design by Missill, special effects powered by Lombrik & LevasseurS'il fallait présenter Missill en une seule phrase, ce pourrait être ça : une pile électrique tout droit sortie d'un manga qui dynamitele dancefloor à grands coups d'electro-hip-hop-breakbeat. Non contente d'être la princesse Leila des platines doublée d'uneproductrice de génie, elle excelle dans l'art du graff, du graphisme et du design.Nourrie au hip hop et aux musiques urbaines, passionnée de street art et de culture japonaise, Missill a fait ses premières gammescomme DJette aux Transmusicales de Rennes, puis aux manettes de Mash Up (2005) : un mix plébiscité par les critiques du monde entier.Entre-temps, l'insatiable Missill a fait le tour du monde, imposant ses DJ Sets décapants - pour ne pas dire stratosphériques - dansles clubs planétaires. De Tokyo à Moscou, de Berlin à Sao Paulo, de Paris à Hong Kong, rien ne peux plus arrêter ses skuds soniques…Son deuxième album, Kawaï, s'apprête à révolutionner un peu plus le genre courant octobre 2010. À la Machine, Lombrik &Levasseur,performers multimédias et scénographes oniriques spécialisés dans les installations HD multiplex donnera la répliqueà Missill, entouré de la crème de l'underground mondial…Samedi 9 octobre à 20h30 - La Cigale, Paris!!!(Chk Chk Chk) (USA)INÉDITFormés en 1995 à Sacramento, les !!! (prononcez « tchik tchik tchik », ou encore « uh uh uh » ou n’importe quelle syllabe répétéetrois fois) attendra 2001 pour révéler au monde le dance-punk explosif de son premier album éponyme sur le mythique label anglaisWarp. Les !!! ne tarderont pas à récidiver avec trois autres disques foudroyants, dont Strange Weather, isn’t it ?, paru au mois d'août,qui mêle avec malice et finesse des basses disco-funk, des riffs de guitare post-punk sur fond de rythmiques africaines ou autresbeats house déjantés. Sur scène, les performances des trublions sont devenues légion. Leurs morceaux, qui évoluent à chaque live,se déconstruisent pour mieux se reconstruire en quête du groove ultime.AUTOUR DES CONCERTS, cf p. 35 à 39EMB« Air on fire cocktail » au bar de l’EMBSannoisTable ronde : Aufgang dans l’histoiredes musiques électroniquesAtelier : Le piano et les musiquesélectroniquesSensibilisation scolaireElysée Montmartre« Tropical cocktail » au bar de l’ElyséeSensibilisation scolaireLa Dynamo« Vegetable on the rock » au barde la DynamoVisite : Le ventre de PantinRencontre avec un orchestre végétalTable ronde : A table ! une histoire du goûtAtelier scolaire : Quand les légumesdeviennent instruments de musiqueLa Machine« Kawaï cocktail » au Bar à bulleLa Cigale« Chk, Chk, Chk, cocktail » au barde la CigaleSensibilisation scolaireINFOS PRATIQUESEMBTarif plein 18 € / tarifs réduits 15€ et 13 €Elysée MontmartreTarif plein 22 € / tarifs réduits 18 € et 16 €DynamoTarif plein 18 € / tarifs réduits 15€ et 13 €La MachineTarif 15 €La CigaleTarif plein 22 € / tarifs réduits 18 € et 16 €Informations et réservations :01 58 71 01 01Aufgang et Chapelier Fou : En co-réalisationavec l’EMB SannoisThe Lilies : En collaboration avec le Centremusical Fleury / Goutte d’or – BarbaraVienna Vegetable Orchestra et GaBLé :En co-réalisation avec La Dynamode Banlieues BleuesMissil : En co-réalisation avec La Machinedu Moulin RougeContact : Ephelide / 01 75 00 05 10 / nathalie.ridard@ephelide.net33


<strong>Dimanche</strong> 10 octobre à 17h00La Cigale (Paris 18 e )Willie Colón ¡ Salsa Picante !Une figure emblématique et engagée de l’histoire de la salsa new-yorkaiseen grand orchestre pour un concert de clôture en apothéose !Légende du trombone, musicien enflammé, membre historiquede la grande confrérie des salseros portoricains, Willie Colónest né et a grandi dans le sud du Bronx. La qualité n’attendantpas le nombre des années, en 1967 (à dix-sept ans tout juste)il signe son premier album, El malo, pour la légendaire maisonde disques Fania Records.Collègue de l’exceptionnel chanteur Hector Lavoe avec qui ilparcourt les bars de Manhattan et du Bronx, il se forgera un sonunique en enregistrant quatorze albums à ses côtés. Portedrapeaud’une chanson latine qui s’ouvre au reste du monde,il va puiser ses inspirations en Afrique ou au Brésil, et n’hésitepas à aborder dans ses textes des thèmes traditionnellementoubliés par cette musique de fête. Les problèmes de criminalitéou de politique s’immiscent alors entre rythmiques enflamméeset cuivres rutilants. Développant ce concept qui lui est cher desalsa engagée, il écrit des tubes comme « Era nuclear » ou « El general ».Devenu incontournable, il signe son fameux album The Good The Bad The Ugly en 1975 avec Rubén Blades. Il multiplie lescollaborations avec les grands noms comme la diva Celia Cruz ou l’explorateur anglais David Byrne. Il sera le premier à oser lasalsa symphonique avec son album Angelitos negros. En 1982, il gagne un Grammy Award pour son disque Canciones del Solar de losAburridos, accompagné une fois encore par Rubén Blades. En découvreur insatiable, Willie Colón délaissera un temps la musiquepour une carrière d’acteur et de producteur, avant de mieux y revenir, plus engagé que jamais.AUTOUR DU CONCERT, cf. p. 35 à 39Sensibilisation scolaireBarINFOS PRATIQUESTarif plein 23 €Tarifs réduits 18 € et 16 €Informations et réservations :01 58 71 01 01Contact presse, radios, télévisions : Monsieur Laurent / 06 79 80 99 14 / laurent.chailloux@gmail.comContact Web : Ephelide / 01 75 00 05 10 / nathalie.ridard@ephelide.net34


autour des concertsLe Festival d’Ile de <strong>France</strong> vous invite à découvrir les lieux du patrimoine de cette saison à travers un programme de visiteset vous propose d’explorer sa programmation avec des conférences et des rencontres, des masterclasses et des ateliers,de la sensibilisation scolaire. Cette année tout particulièrement, des propositions de restauration légère ou de découvertesgastronomiques sont mises en place lors de certains concerts.RESTAURATIONCertaines propositions nécessitent un règlement en amont. SeuleLa table de Pontormo est comprise dans le prix du concert.Château de Villarceaux : A la table argentineA partir de 12h30 un grand « Asado » argentin (viandesbraisées) et autres spécialités salées sucrées vous serontproposées dans le parc.Cf concert p.6Académie Fratellini : Tables de fête en Afrique de l’OuestA partir de 19h, dans la grande halle de l’Académie, desassociations sénégalaises, maliennes et mauritaniennes vousproposeront de partager en musique le repas traditionnel quicélèbre la fin du Ramadan et de savourer leurs spécialités :Thiébou yap, Mafé, Yassa, jus de gingembre...Cf concert p.9Château de Blandy-les-Tours / Château de Maisons /Hôtel-Dieu de Dourdan : A la table de Pontormo (offert dansle cadre du concert)Au cours de ce concert-banquet, vous êtes invités à savourerdes mets élaborés à partir de recettes florentinestraditionnelles.Cf concert p.11Église Saint-Sulpice-de-Favières : Saveurs d’OrientA partir de 19h, place de l’église, restauration orientale légère :mezzés, cornes de gazelle, figues, thé à la menthe...Cf concert p.10Théâtre d’Etampes : Saveurs de la RenaissanceÀ partir de 15h30, l’association Horizon proposera au bardu théâtre des pâtisseries inspirées de recettes de laRenaissance.Cf concert p.12Abbaye de Port-Royal des Champs : Saveurs nordiquesAvant ou après le spectacle, soupe de poissons, smørrebrød,vin aux épices seront proposés à la table d’hôte, installée pourl’occasion dans la cour de la ferme.Cf concert p.14Abbaye des Vaux de Cernay : A la table du jardinierLe restaurant la Table du Prieur vous proposera un menuspécial élaboré à partir de légumes anciens ou oubliés dont ilvous appartiendra de reconnaître les saveurs. Avis aux curieuxet aux gourmands. Menu dégustation commenté à 55 € / 13h.Réservation indispensable.Cf concert p.15Eglise Saint-Mathurin de Larchant : Saveurs de RussieÀ partir de 15h, blinis parfumés et gâteaux de crêpes serontpréparés par des associations russes dans la pure traditiondes fêtes de Maslenitsa, à consommer sur place ou àemporter, sans modération !Cf concert p.16Manufacture des Œillets : Saveurs d’OrientRestauration orientale légère, mezzés, cornes de gazelle,thé à la menthe... A partir de 19h30.Cf concert p.20Musée du quai Branly : Saveurs de CoréePendant l’accueil, au son des musiques traditionnelles,des maîtres de la cuisine coréenne à Paris vous proposerontquelques-unes de leurs spécialités.Cf concert p.21Théâtre municipal de Fontainebleau : Dans l’esprit des cafésviennois, dégustation en musique.Grâce aux créations du célèbre chef pâtissier bellifontain,Frédéric Cassel, nous partirons à la découverte des saveurssubtiles des grands crus de cacao tout en retraçant l’histoirede son arrivée en Europe. Dégustation « chocolatée »,commentée sous les plafonds de la salle des fêtes du théâtreà 15h / 15 €. Réservation indispensable.Cf concert p.22Ferme de la Haute Maison : A la table des GoliardsAvant de reprendre la route, la table est dressée pour un repascampagnard. Menu à 25 € / 20h45. Réservationindispensable.Cf concert p.25Château du Maréchal de Saxe : Déjeuner à la rôtisseriedu châteauMenu à 39 € / 13h. Réservation indispensable.Cf concert p.28Collégiale Saint-Martin de Champeaux : Saveurs d’Orientet d’OccidentDans la grange des chanoines, l’Orient et l’Occident semarient au gré des épices et du gingembre, de la grenadeet de la muscade. Pendant le repas, notre hôte vous ferapartager l’histoire de ces recettes. Menu à 21 € / 13h.Réservation indispensable.Cf concert p. 2735


LES VISITESRenseignements : 01 58 71 01 01Les mystères du grès / Saint-Sulpice-de-FavièresDécouvrez Saint-Sulpice-de-Favières sous les couleurs du grès: polissoir de la Préhistoire servant à fabriquer les outils desnomades, rochers spectaculaires, glacières, carrières, maisonshistoriques, entourant l’église, joyau de grès et de verre dontla restauration vient de s’achever. Promenade commentée.Samedi 11 <strong>septembre</strong> de 15h30 à 18h30 / 4 €Cf concert p.10A la table des Seigneurs de Blandy / Blandy-les-ToursLes fouilles archéologiques menées sur le site ont permisde déterminer les modes alimentaires d’une famille nobledu XIVe au XVIe siècle. Plantes aromatiques, graines deMéditerranée, vaisselle d’exception, tout indique le savoirvivrede la table de ces Seigneurs. Visite-conférence sous laconduite de Marie-Claire Coste, chef du service départementald’archéologie et responsable des fouilles de Blandy.<strong>Dimanche</strong> 12 <strong>septembre</strong> de 14h30 à 15h30 / 6 €Cf concert p.11Etampes : une ville prospère à la Renaissance / EtampesVille royale et ville étape sur la route d’Orléans, l’art de vivrey connaît son apogée à la Renaissance. On y accueille dans desomptueux hôtels particuliers des personnages de haut-ranget on savoure dans ses célèbres auberges les produits duriche marché Saint- Gilles. Parcours commenté.<strong>Dimanche</strong> 12 <strong>septembre</strong> de 14h15 à 15h30 / 4 €Cf concert p.12Saveurs et senteurs à Port-Royal / Abbaye de Port-Royaldes ChampsL’austérité de la vie des religieuses de Port-Royal au XVIIesiècle ne laisse guère de place aux plaisirs de la table.Pourtant, hommes et femmes qui façonnèrent le « désertaffreux » pour en faire un jardin de Paradis, savaient percevoirquelque chose de la Création. Un parcours à la recherche dessaveurs et des senteurs de Port-Royal, au fil du verger, desvignes et des jardins d’évocation.Samedi 18 <strong>septembre</strong> à 17h30 / 6 €Cf concert p.14Médecin et patient à la Renaissance / Hôtel-Dieu de DourdanSous l’impulsion du mouvement humaniste et de grandsérudits, tels Ambroise Paré ou Fracastor, «l’Art médical »connaît au XVIe siècle une véritable révolution. De nouvellesnotions et disciplines voient le jour : anatomie, dissection,épidémiologie, psychiatrie... Visite-conférence de l’exposition« La santé à la Renaissance » du musée du Château deDourdan.Samedi 18 <strong>septembre</strong> de 18h à 19h / 4 €Cf concert p.11Eglise Saint-Mathurin de LarchantL’association culturelle de Larchant proposera le jourdu concert des visites gratuites. Horaires à venir.Cf concert p.16Atelier de dégustation au Café Verlet / Cirque d’HiverAuguste Woehrlé, aventurier et navigateur, ouvrit à la fin duXIXe siècle rue Saint-Honoré un comptoir du négoce colonialoù s’empilaient barils de riz, épices, thé et sacs de café. Plustard, ses descendants se spécialisèrent dans la torréfactiondes grands crus de café. Ils vous convient à venir les découvriret à les déguster au sein de cet établissement historique.<strong>Dimanche</strong> <strong>26</strong> <strong>septembre</strong> de 14h30 à 16h / 10 €Cf concert p.18Une Manufacture toujours vivante / Manufacture des ŒilletsSous la majesté de ses halles, la manufacture fabrique de1894 à 1990 plumes, porte-plume et œillets métalliques. Aufil de son histoire, et sans jamais renier le passé, l’usine s’estagrandie sous la conduite d’architectes de renom. Aujourd’huic’est un ensemble architectural exceptionnel qui s’ouvreà nous pour une visite complète.Samedi 25 <strong>septembre</strong> de 18h30 à 19h45. Gratuit, nombrede places limitéCf concert p.20La fête traditionnelle de Chuseok / Musée du quai BranlyChuseok est l’une des fêtes traditionnelles majeures en Corée.Reflet du passé agraire, Hangawi marquait le jour pendantlequel les Coréens remerciaient leurs ancêtres pour la récolteen partageant les fruits avec leur famille et amis. Atelierd’initiation culinaire : fabrication du songpyeon, à base de Tok- pâte de riz gluant (atelier réservé aux adultes).Du jeudi 23 au dimanche <strong>26</strong> <strong>septembre</strong>. Gratuit, nombre deplaces limité. Renseignement au 01 56 61 70 00Cf concert p.21Le ventre de Pantin / PantinAux portes de la capitale, la nourriture afflue, s’entasse,s’emballe, se transforme, se consomme et sera le fil d’Arianepour découvrir la ville de Pantin. Du blé des Grands Moulinsaux sacs de jutes de Lefaux en passant par les jardinspartagés, suivez- nous dans cette aventure. Parcourscommenté. Samedi 2 octobre de 17h à 19h30 / Gratuit,nombre de places limitéCf concert p.32Nourritures célestes, nourritures terrestres, la terre rejointle Ciel / Collégiale Saint-Martin de ChampeauxA travers l’iconographie de la Collégiale Saint-Martin,à la lumière des Ecritures et des écrits fondateurs,la symbolique des nourritures nous sera présentée parl’Association Guillaume de Champeaux. <strong>Dimanche</strong> 3 octobrede 14h30 à 15h30 / 4 €Cf concert p.27Le potager des Ambésis / Abbaye des Vaux de CernayGentilhommière construite au XVIIe siècle, le Grand Ambésisest un témoin du raffinement de cette époque. Une familleet des passionnés de jardin ont restauré ensemble le potagerqui longe le parc à l’anglaise. Visite en leur compagnie.<strong>Dimanche</strong> 19 <strong>septembre</strong>. Visites à 11h, 13h et 14h / 4 €Cf concert p.1536


LES RENCONTRES MUSICALESPour explorer sa programmation, le Festival propose desrencontres, des conférences et des tables rondes. Entrée gratuitesur réservation obligatoire.Programme complet, renseignements et inscriptions :01 58 71 01 01La table à la RenaissancePrésentation de Bruno Laurioux, professeur d’histoire médiévaleà l’Université de Versailles - Saint-Quentin- en-Yvelines.Mercredi 8 <strong>septembre</strong> à 15h, salon de l’Hôtel de Ville,Etampes (91).Cf concert p.12De la palette à l’assiette : la vie intime de PontormoPrésentation de Fabien Vallos, philosophe, écrivain, éditeuret professeur de philosophie et d’anthropologie d’Arts dansles écoles des Beaux-arts de Bordeaux, d’Angers, et d’Arles.En présence de Bibiane Lapointe et Thierry Maeder, directeursartistiques de l’Ensemble Les Cyclopes.Samedi 11 <strong>septembre</strong> à 18h, Château de Maisons, Maisons-Laffitte (78).<strong>Dimanche</strong> 12 <strong>septembre</strong> à 11h, Château de Blandy-les-Tours,Blandy-les-Tours (77).Samedi 18 <strong>septembre</strong> à 18h, Musée du Château de Dourdan,Dourdan (91).Cf concert p.11Omar Khayyam : poète de l’ivressePrésentation de Leili Anvar, maître de conférences en langueet littérature persanes à l’INALCO. Vendredi 17 <strong>septembre</strong>à 19h, Maison d’Europe et d’Orient, Paris 12e.Cf concert p.29Karen Blixen ou l’itinéraire d’une femme librePrésentation de Catherine Lefebvre, directrice du Muséede Karen Blixen à Copenhague (Danemark). Samedi 18<strong>septembre</strong> à 17h30, Médiathèque Jean Rousselot, St-Quentinen-Yvelines- Guyancourt (78).Cf concert p.14À table ! une histoire du goûtTable ronde / débat. Intervenants et date à venir (cf siteInternet) Auditorium de la Cité des Sciences et de l’Industrieun lieu universcience, Paris 19e.Cf concerts p. 11, 12, 14, 15, 21, 22, 24, 32Les joutes oratoires : de la tradition au slam, un artde la persuasionTable ronde avec Suzy Felix, ethnomusicologue et musicienne ;Zad Moultaka, compositeur ; Felix Jousserand, slameur.Animée par Catherine Peillon, auteur et éditeur.Mercredi 22 <strong>septembre</strong> à 19h, Maison des Cultures duMonde, Paris 6e. En collaboration avec la Maison desCultures du Monde.Cf concert p.20Dieu et les interdits alimentairesTable ronde avec Olivier Assouly, philosophe ; MohammedHocine Benkheira, directeur d’études en droit musulmanà l’Ecole Pratique des Hautes Etudes ; André Burguière,historien, anthropologue, comité de direction de la revue desAnnales ; Jean Soler, historien des religions ; François Zabbal,rédacteur en chef de Qantara. Animée par Geneviève Delrue,journaliste, responsable des questions religieuses et coproductricede l’émission « Religions du monde » à RFI.Jeudi 23 <strong>septembre</strong> à 18h30, Institut du Monde Arabe, Paris 5eDans le cadre des « Jeudis de l’IMA »Cf concerts p. 9, 16, 29Leipzig au temps de Jean-Sébastien BachPrésentation de Raphaëlle Legrand, professeurede musicologie à l’Université de la Sorbonne - Paris 4 ;de Pablo Valetti et Céline Frisch, directeurs de l’EnsembleZimmermann.Samedi 25 <strong>septembre</strong> à 18h, Théâtre municipalde Fontainebleau (77)Cf concert p.22La voix dans l’œuvre de Zad Moultaka : l’exemple de Zajal,opéra arabePrésentation de Zad Moultaka, compositeur, et de CatherinePeillon, auteur et éditeur. Illustrée par les chœurs duconservatoire d’Ivry-sur-Seine.Samedi 25 <strong>septembre</strong> à 17h, Auditorium Antonin Artaudde la Bibliothèque-Médiathèque d’Ivry-sur-Seine (94)Cf concert p.20Les vampires au cinémaPrésentation de Maria Cristina Ruggieri, docteur à l’UniversitéSorbonne-Nouvelle Paris 3, vampirologue.Mercredi 29 <strong>septembre</strong> à 19h, Salle des Académiciens,Vincennes (94).Cf concert p.30Rencontre avec un orchestre végétalPrésentation de Ernst Reitermaier, Susanna Gartmayer,Juergen Berlakovich, Nikolaus Gansterer, musiciens du ViennaVegetable Orchestra.Jeudi 30 <strong>septembre</strong> à 19h, La Dynamo de Banlieues Bleues,Pantin (93).Cf concert p.32Le Sacre du Printemps : le scandale d’une œuvreEn présence de musiciens de l’Orchestre National d’Îlede <strong>France</strong>.Samedi 2 octobre à 19h, petite salle du Théâtre de Saint-Quentin-en-Yvelines / Scène nationale (78). Dans le cadredes Rendez-Vous du Samedi du Théâtre de Saint-Quentinen-Yvelines/ Scène nationale.Cf concert p.<strong>26</strong>Musique des confréries : histoire d’une rencontre entre Orientet OccidentPrésentation de Denis Raisin Dadre, directeur de l’EnsembleDoulce Mémoire, et Nader Aghakhani, joueur de târ.Samedi 2 octobre à 17h, Médiathèque Astrolabe de Melun (77).En collaboration avec la Médiathèque Astrolabe de Melun.Cf concert p.27Aufgang dans l’histoire des musiques électroniquesEMB Sannois, Sannois (95) Date et intervenants à venir(cf site Internet).Cf concert p.3237


LES ATELIERS ET MASTERCLASSESÀ l’occasion de la venue des musiciens pour le Festival, nousproposons, en amont des concerts, des masterclasses, des ateliersde création, de pratique musicale ou vocale à destination deschanteurs et musiciens amateurs ou du public scolaire de larégion Ile-de-<strong>France</strong>.Création de « Saba, le souffle de la terre » de Moneim AdwanRésidence menée par Moneim Adwan, compositeur, AbirNasraoui et Agathe Bioulès, chefs de chœur, avec les chœurset chorales d’Ile-de-<strong>France</strong> : Chorale Attourath, ChœurArpeggione, Chœur Jacques Ibert, Ensemble vocal E.Qui.Vox,Ensemble vocal Mélisande et Varia Voce. Cf concert p.31Les chants des Iles FéroéAtelier de chant mené par le Chœur de chambre Tórshavnarauprès de l’Ensemble Vocal de Saint- Quentin-en-Yvelinesdirigé par Valérie Josse.Ouvert aux auditeurs libres sur réservation au 01 58 71 01 01Restitution lors du concert « Le Festin de Babette ».Cf concert p.14Les chants du carnaval russeAtelier de chant mené par le Chœur Veretentse auprès dela Chorale Vocalys dirigée par Louis Misiti. Restitution lorsdu concert « Le grand carême orthodoxe ».Cf concert p.16Découvrir l’œuvre de Zad MoultakaAteliers de chant auprès des chœurs d’enfants et d’adultesdu conservatoire d’Ivry-sur-Seine dirigés par Olivia Lemblé etMarguerite Modier. Restitution lors de la rencontre « La voixdans l’œuvre de Zad Moultaka ».Cf concert p.20À la rencontre des traditions coréennes au musée du quaiBranly Cycle d’ateliers d’initiation à la danse, musique etcuisine traditionnelles, proposés du 23 au <strong>26</strong> <strong>septembre</strong>.Entrée libre dans la limite des places disponibles Informationsau 01 56 61 70 00 - www.quaibranly.frCf concert p.21Les laudes des confréries chrétiennes au XVI e siècleAtelier de chant mené par Véronique Bourin, soprano del’Ensemble Doulce Mémoire, auprès du Chœur Variatio dirigépar Jean-Marie Puissant (Ville nouvelle de Sénart).Cf concert p.27Quand les légumes deviennent instruments de musiqueAtelier de création d’instruments de musique à partir delégumes, mené par le Vienna Vegetable Orchestra auprès desélèves de M. Soussin du Lycée hôtelier François Rabelais deDugny (93). Dégustation de recettes créées par les élèves àl’issue du concert « Vienna Vegetable Orchestra meets GaBLé ».Cf concert p.32Initiation à la chronique musicale radiophoniqueAteliers d’écriture, d’expression radiophonique et de chant,menés par Sandrine Teixido, journaliste, Dominique Boutel,productrice sur <strong>France</strong> Musique et Abir Nasraoui, chanteuseet musicologue, auprès des élèves de Mme Bitaud du CollègeLouise Michel de Clichy-sous-Bois (93).Cf concerts p.18, 20Inventer l’accompagnement musical de « Nosferatu »Atelier de création avec l’équipe pédagogique de la Citéde la musique auprès de collégiens parisiens (75).Cf concert p.30Le piano et les musiques électroniquesAtelier mené par Francisco Tristano Schlimé et Rami Khalifé,musiciens d’Aufgang, à l’EMB Sannois (95).Cf concert p.32LA SENSIBILISATION SCOLAIREProgramme complet, renseignements et inscriptions :01 58 71 01 13Au-delà des ateliers de pratique musicale ou de créationdéveloppés auprès de classes particulières, le festival proposeégalement au public scolaire un programme d’interventionsdiverses : rencontres avec les musiciens de la saison pourdécouvrir une culture, une technique, un métier, interventionsde spécialistes sur une thématique choisie...Cette année, par exemple :vous pourrez parcourir l’histoire d’un genre musical commela salsa, découvrir les arts traditionnels coréens à travers desateliers d’initiation à la danse et à la musique au musée duquai Branly, la musique persane et les chants soufis avec unmusicien de târ et un chanteur iranien ou encore lamythologie au cinéma des monstres suceurs de sang avecune vampirologue. L’Histoire contemporaine de l’Algérie seraégalement évoquée à travers l’origine et l’évolution du raï. Desrencontres vous sont aussi proposées avec certains musiciensou compositeurs accueillis pendant l’édition : Zad Moultaka,les musiciens d’Aufgang ou ceux de l’Orchestre Nationald’Île de <strong>France</strong>...Actions pédagogiques gratuites indissociables de la venue desélèves au concert (tarif concert par élève, 6€).NAVETTESDes navettes Festival, au tarif unique de 5€ aller-retour,sont proposées au départ de Paris (départ et retour garantis)pour les concerts : Villarceaux (p.6), Saint-Sulpice-de-Favières(p.10), Port Royal (p.14), Vaux de Cernay (p.15), Larchant(p.16), Fontainebleau (p.22), Champeaux (p.27).La réservation est obligatoire (par téléphone ou par courrier),dans la limite des places disponibles. Le lieu et l’heure dudépart seront indiqués pour chaque réservation au plus tard7 jours avant la date du concert.Pour le covoiturage, se reporter au site internet du festivalwww.festival-idf.frBaladobus : possibilité d’accès à Villarceaux(départ : Cergy-Préfecture)Infos/conditions : 0 810 16 40 4538


l’équipeChristophe Chantepy, présidentEddie Aït, vice-présidentDenis Berthomier, trésorierOlivier Delsalle, directionCharlotte Latigrat, Olivier Delsalle, direction artistiqueAude Tortuyaux, administration et productionNathalie Andries, patrimoine et relations extérieuresFabien Lhérisson, programmation FactoryIgor Szabason, communicationÉmilie Adine, Maud Bour, développement des publicsFrançoise Lepage, secrétariat de directionPascal Battais, comptabilitéVirginie Labalette, billetterieJosé Alves Da Assuncao, direction techniqueFrédéric Blindt, régie généralePhilippe Audibert, Olivier Beauchet-Filleau,Jean-Marc Billon, Christian Bochard,Alexandre Boghossian, Sébastien Bouhana,Stéphane Cortial, Bernard Depras,Victor Fernandes, Jean-Sébastien Franck,Barthélémy Goutet, Gaël Hamelin,Yohan Hamelin, Bob Hedger,Bertrand Herpin, Matthieu Hiebel,Lahoucine Kennani, Slimane Khélifa,Bernard Laparade, Olivier Lancelle,Laurent Miché, Christophe Naillet,Patrick Naillet, Alessandra Pasini,Bertrand Rapp, Gaëlle Usandivaras,Jean-Christian Usandivaras,Lionel Usandivaras, Luc Varnier,Cédric Weiss, Christian Zapirain, régieFanny Cesarotto, stagiaire patrimoine et relations extérieuresSarah Farnault, stagiaire productionAmandine Deguin, Anaïs Schlienger, stagiairescommunicationSandra Diasio, Anaïs Raibaud,stagiaires développement des publicsMonsieur Laurent, Marion Nachet, Nathalie Ridard,relations presseAlain Choukroun, conception graphique• • • • •Festival d’Ile de <strong>France</strong>51 rue Sainte Anne. 75002 Paristél. : 01 58 71 01 01contact@festival-idf.frwww.festival-idf.fr39


CONTACTSMUSIQUE CLASSIQUEMarion NachetTél : 06 86 38 75 39E-mail : marion.nachet@angelitos.frMUSIQUES DU MONDEET TRADITIONNELLESPresse, radios, télévisions : Monsieur LaurentTél : 06 79 80 99 14E-mail : laurent.chailloux@gmail.comWeb : EphelideTél : 01 75 00 05 10E-mail : nathalie.ridard@ephelide.netFACTORYEphelideTél : 01 75 00 05 10E-mail : nathalie.ridard@ephelide.net• • • • •Le Festival d’Ile de <strong>France</strong>, une initiative portée par la Région Ile-de-<strong>France</strong>• • • • •Avec le soutien permanent de• • • • •Nous remercions également de leur appui et écoute les Adiam d’Ile-de-<strong>France</strong> et les Directions des Affaires Culturellesdes Conseils Généraux franciliens et le la Ville de Paris. Nous remercions très vivement tous les partenaires,les lieux et les villes d’accueil qui se sont associés à la réalisation de cette édition 2010.• • • • •Avec le soutien deAMBASSADE DE LA RÉPUBLIQUE ARGENTINEEN FRANCELa Ville de Buenos Aires• • • • •En partenariat avec• • • • •Le Festival d’Ile de <strong>France</strong> est membre de

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!