12.07.2015 Views

Représentation SAT-graph - Centre de Recherche en Informatique ...

Représentation SAT-graph - Centre de Recherche en Informatique ...

Représentation SAT-graph - Centre de Recherche en Informatique ...

SHOW MORE
SHOW LESS
  • No tags were found...

You also want an ePaper? Increase the reach of your titles

YUMPU automatically turns print PDFs into web optimized ePapers that Google loves.

composée uniquem<strong>en</strong>t <strong>de</strong> clauses <strong>de</strong> Horn (clauses binaires). Ces <strong>de</strong>ux fragm<strong>en</strong>ts <strong>SAT</strong>sont connus pour être traitables <strong>en</strong> temps linéaire [2, 10].En plus <strong>de</strong> ces notations usuelles, on définit la négation d’un <strong>en</strong>semble <strong>de</strong> litéraux Scomme l’<strong>en</strong>semble <strong>de</strong>s opposés <strong>de</strong> chaque litéral <strong>de</strong> S, e.g. ¬S = {¬l|l ∈ S}.Une interprétation I d’une formule boolé<strong>en</strong>ne est une affectation <strong>de</strong>s valeurs <strong>de</strong>vérité <strong>de</strong> ces variables. I peut être représ<strong>en</strong>tée sous forme d’une conjonction (un <strong>en</strong>semble)<strong>de</strong> litéraux. Soit l ∈ L(φ), la formule obt<strong>en</strong>ue <strong>en</strong> affectant l à vrai, c’est à direφ(l) = {c − {¬l}|c ∈ φ, ¬l ∈ c} ∪ {c|c ∈ φ, l /∈ c, ¬l /∈ c}. Pour une interprétationI = {l 1 , l 2 , . . . , l n }, φ(I) = φ(l 1 )(l 2 )...(l n ). Un modèle d’une formule est uneinterprétation I qui satisfait cette formule i.e. φ(I) = ∅. En conséqu<strong>en</strong>ce, résoudre leproblème <strong>SAT</strong> consiste à trouver un modèle d’une formule CNF si ce modèle existe ouprouver l’inexist<strong>en</strong>ce d’aucun modèle pour cette formule.Soit c 1 une clause cont<strong>en</strong>ant un litéral a et c 2 une clause cont<strong>en</strong>ant le litéral opposé¬a, la résolvante <strong>en</strong>tre c 1 et c 2 est la disjonction <strong>de</strong> tous les litéraux <strong>de</strong> c 1 et c 2 exceptéa et ¬a, notée res(a, c 1 , c 2 ). Une résolvante est dite tautologique si elle conti<strong>en</strong>t unlitéral et son opposé, sinon elle est dite fondam<strong>en</strong>tale.3 Graphe associé à une formule CNFComme m<strong>en</strong>tionné dans l’introduction, différ<strong>en</strong>tes représ<strong>en</strong>tations sous forme <strong>de</strong><strong>graph</strong>e d’une formule CNF ont été proposées. Elles ont induites différ<strong>en</strong>tes utilisations,comme le <strong>graph</strong>e d’appr<strong>en</strong>tissage [22], le pré-traitem<strong>en</strong>t [4], la survey propagation pourrésoudre les instances aléatoires 3-<strong>SAT</strong> [5], la visualisation [25]. Notre représ<strong>en</strong>tationpeut être vue comme une ext<strong>en</strong>sion du <strong>graph</strong>e d’implication 2-<strong>SAT</strong> [2] au cas général.3.1 Vers un <strong>graph</strong>e étiquetéAvant d’introduire notre approche, rappelons le <strong>graph</strong>e d’implication <strong>de</strong>s formules2-<strong>SAT</strong>.Soit φ une formule 2-<strong>SAT</strong>. Le <strong>graph</strong>e associé à φ, est définit comme G φ = (S, E),où S = {x, ¬x|x ∈ L(φ)} et E = {(¬x, y), (¬y, x)|(x ∨ y) ∈ φ}. L’algorithmepolynômial utilisé pour résoudreφ est basé sur l’application <strong>de</strong> la fermeture transitive <strong>de</strong>G φ , G c φ = (S, E′ ) et sur la vérification qu’il existe un litéral x ∈ S tel que (x, ¬x) ∈ E ′et (¬x, x) ∈ E ′ .Évi<strong>de</strong>mm<strong>en</strong>t, le calcul <strong>de</strong> la fermeture transitive du <strong>graph</strong>e G φ est équival<strong>en</strong>t à lasaturation <strong>de</strong> φ par résolution. En effet, pour (x, y) et (y, z) <strong>de</strong> E un nouveau arc (x, z)est généré et ajouté au <strong>graph</strong>e. Une telle application correspond à res(y, (¬x∨y), (¬y∨z))) = (¬x ∨ z).Pour une formule CNF quelconque, une représ<strong>en</strong>tation naturelle peut être obt<strong>en</strong>ue <strong>en</strong>utilisant un hyper<strong>graph</strong>e où les noeuds sont représ<strong>en</strong>tés par les litéraux, et les hyperarrêtes correspon<strong>de</strong>nt aux clauses.Dans ce qui suit, le <strong>graph</strong>e représ<strong>en</strong>tatif d’une formule CNF générale est décrit.Définition 1Soit c une clause telle que |c| ≥ 2. Un contexte η c associée à c est une conjonction <strong>de</strong>

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!