12.07.2015 Views

Représentation SAT-graph - Centre de Recherche en Informatique ...

Représentation SAT-graph - Centre de Recherche en Informatique ...

Représentation SAT-graph - Centre de Recherche en Informatique ...

SHOW MORE
SHOW LESS
  • No tags were found...

You also want an ePaper? Increase the reach of your titles

YUMPU automatically turns print PDFs into web optimized ePapers that Google loves.

GDR07structurelles qui sont mieux exprimées dans d’autres formalismes et qui peuv<strong>en</strong>t permettreune résolution plus efficace [16, 14, 26]. Pour exploiter ces connaissances structurelles,<strong>de</strong>s travaux réc<strong>en</strong>ts ont été proposés. Quelques uns utilis<strong>en</strong>t la forme ét<strong>en</strong>due<strong>de</strong>s formules boolé<strong>en</strong>nes (nonCNF [26], contraintes pseudo boolé<strong>en</strong>nes [9]) pour le codage<strong>de</strong>s formules. Tandis que d’autres essay<strong>en</strong>t <strong>de</strong> récupérer et/ou déduire <strong>de</strong>s propriétésstructurelles à partir <strong>de</strong>s formules CNF (symétries [1], dép<strong>en</strong>dances fonctionnelles[14], équival<strong>en</strong>ces [17]). Finalem<strong>en</strong>t, différ<strong>en</strong>ts <strong>graph</strong>es ont été élaborés pour prés<strong>en</strong>terou modéliser ou bi<strong>en</strong> même résoudre <strong>de</strong>s instances <strong>SAT</strong>. Ce <strong>de</strong>rnier type d’approche estmotivé par la visualisation <strong>de</strong> structures [25], la décomposition [6], la propagation [18],l’appr<strong>en</strong>tissage (à partir du <strong>graph</strong>e d’implication) [21, 22].Dans cet article, un nouvelle représ<strong>en</strong>tation <strong>en</strong> <strong>graph</strong>e est proposée. Elle ét<strong>en</strong>d <strong>de</strong>manière originale le <strong>graph</strong>e d’implication pour les formules binaires (2-<strong>SAT</strong>) au cas général.Chaque clause est représ<strong>en</strong>tée par un <strong>en</strong>semble d’implications (conditionnelles)et codée avec différ<strong>en</strong>ts arcs étiquetés avec un <strong>en</strong>semble <strong>de</strong> litéraux, appelé contexte (oucondition). Cette nouvelle représ<strong>en</strong>tation permet d’ét<strong>en</strong>dre quelques caractéristiques intéressantes<strong>de</strong> l’algorithmique 2-<strong>SAT</strong>. Parmi elles, la résolution classique est reformulée<strong>en</strong> utilisant la fermeture transitive du <strong>graph</strong>e. Les chemins <strong>en</strong>tre les noeuds opposéspermett<strong>en</strong>t d’avoir <strong>de</strong>s conditions pour la définition du backbone i.e. les conditions minimalessous lesquelles un litéral est impliqué. Cep<strong>en</strong>dant, dans le cas général, trouverl’<strong>en</strong>semble minimal sous lequel un litéral est impliqué est intraitable. Clairem<strong>en</strong>t, cett<strong>en</strong>ouvelle représ<strong>en</strong>tation admet plusieurs utilisations intéressantes.Dans cet article, <strong>de</strong>ux manières d’exploiter cette représ<strong>en</strong>tation sont décrites. La premièreconcerne le calcul <strong>de</strong>s <strong>en</strong>sembles strong backdoor et la secon<strong>de</strong> est une technique<strong>de</strong> pré-traitem<strong>en</strong>t <strong>de</strong>s formules CNF. Le reste <strong>de</strong> l’article est organisé comme suit. Aprèsquelques définitions préliminaires, le <strong>graph</strong>e associé à une formule CNF est décrit. Une<strong>de</strong>scription formelle <strong>de</strong> ces caractéristiques est détaillée. Plus particulièrem<strong>en</strong>t la résolutionest reformulée <strong>en</strong> utilisant la fermeture transitive du <strong>graph</strong>e. Deux utilisationspratiques <strong>de</strong> cette représ<strong>en</strong>tation sont <strong>en</strong>suite proposées. Nous terminons par une étu<strong>de</strong>expérim<strong>en</strong>tale m<strong>en</strong>ée sur <strong>de</strong>s instances issues <strong>de</strong>s <strong>de</strong>rnières compétitions <strong>SAT</strong>.2 PréliminairesSoit B un langage boolé<strong>en</strong> (i.e. propositionnel) <strong>de</strong> formules construites classiquem<strong>en</strong>t,<strong>en</strong> utilisant les connecteurs usuels (∨, ∧, ¬, →, ↔) et un <strong>en</strong>semble <strong>de</strong> variablespropositionnelles. Une formule CNF Σ est un <strong>en</strong>semble (interprété comme une conjonction)<strong>de</strong> clauses, et une clause est un <strong>en</strong>semble (interprété sous forme disjonctive) <strong>de</strong>litéraux. Un litéral est une variable ou sa négation. Pour un litéral x (resp. une clausec), V(x) (resp. V(c)) correspond à la variable propositionnelle associé au litéral x (resp.l’<strong>en</strong>semble <strong>de</strong> variables associées à c). On note V(Σ) (resp. L(Σ)) l’<strong>en</strong>semble <strong>de</strong>s variables(resp. litéraux) apparaissant dans Σ. La taille d’une clause c, noté |c|, est égale aunombre <strong>de</strong> ces litéraux . Une clause unitaire est une clause <strong>de</strong> taille un. Un litéral unitaireest l’unique litéral d’une clause unitaire. Une clause est dite clause binaire si elleconti<strong>en</strong>t exactem<strong>en</strong>t <strong>de</strong>ux litéraux. Une clause est Horn si elle conti<strong>en</strong>t au plus un litéralpositif. On appelle clause positive (resp. négative) toute clause cont<strong>en</strong>ant uniquem<strong>en</strong>t<strong>de</strong>s litéraux positifs (resp. négatifs). Une formule est Horn-<strong>SAT</strong> (rep. 2-<strong>SAT</strong>) si elle est

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!