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Droits formels/ droits réels : - Cese

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En l’absence de périodes d’emploi suffisantes, ces trajectoires heurtées ne sont pasprises en charge par l’assurance chômage. Moins de 50 % des jeunes au chômage perçoiventune allocation contre 60 % pour les autres demandeurs d’emploi.Des conditions de vie qui se dégradentN’être pas ou faiblement diplômé, habiter dans un territoire enclavé, mal desservi, êtreen rupture familiale ou vivre dans une famille qui ne peut pas vous aider, sont autant de défisdifficiles à relever. Une partie de la jeunesse se précarise et cette situation est socialementinacceptable.La progression du taux de pauvretéSouvent dépendants financièrement de leur(s) parent(s), les jeunes adultesreprésentent un coût supplémentaire pour la famille, ce qui explique en partie leur faibleniveau de vie, partagé par tous les membres de la famille. 30,5 % des 18-25 ans ont accédé àun logement personnel où ils vivent, seuls ou avec un conjoint, et avec enfant dans 20 % descas. Leur niveau de vie plus faible s’explique alors par des revenus d’activité bien inférieurs àl’ensemble de la population adulte.La rupture familiale peut les faire basculer dans la grande pauvreté. Pour l’Observatoirenational de la pauvreté et de l’exclusion sociale (ONPES), 18 % des publics en grandedifficulté sont des jeunes en rupture avec leur milieu familial.En 2008, 19 % des jeunes hommes de moins de 25 ans et 22 % des femmes vivaienten-dessous du seuil de pauvreté (60 % du niveau de vie médian de la population soit 949euros par mois en 2011).Un accès au logement devenu de plus en plus difficileL’accès au logement est un élément essentiel du processus d’accès à l’indépendancedes jeunes. La politique en faveur du logement des jeunes doit prendre en compte certainesspécificités : les délais rapides en termes d’entrée et de sortie, la nécessité d’accéder à deslogements de petite taille à un coût acceptable.53 % des jeunes vivent dans le parc locatif privé dont les loyers ont fortement progresséces dernières années (augmentation de 40 % entre 1998 et 2008). Cet effet est particulièrementmarqué pour les petits logements dont les loyers au m² sont proportionnellement de 40 %à 60 % supérieurs à ceux des grands logements. Le taux d’effort net moyen des jeunes demoins de 25 ans est passé de 17,9 % en 1996 à 22 % en 2006. Selon l’Observatoire de la Vieétudiante (OVE), les étudiants consacrent 50 % de leur budget au logement en 2010.Les dispositifs visant à sécuriser la relation locative entre les bailleurs et les locatairespeuvent contribuer à apporter des réponses. Ainsi, la garantie des risques locatifs (GRL),accessible pour l’ensemble de la population, est à 50 % mobilisée pour les jeunes. Cependant,ce dispositif est assez peu utilisé 3 .Les aides pour le logement (APL et ALS), attribuées en fonction de la situation propredu jeune et non de sa famille, sont en revanche des dispositifs de droit commun quifonctionnent bien et qui sont très bien identifiés par les jeunes. La solvabilisation des jeunes3 250 000 logements sont couverts pour un coût estimé en 2011 à 10M€ pour l’État et 95 M€ pour actionlogement. 52 % sont des jeunes de moins de 30 ans (rapport Alain Joyandet sur l’emploi des jeunes – janvier2012).8 – Avis DU CONSEIL ÉCONOMIQUE, SOCIAL ET ENVIRONNEMENTAL

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