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Droits formels/ droits réels : - Cese

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Le poids de l’endettement privé lié aux études nourrit également le mécontentementdes jeunes ou leur sentiment de désespoir devant un destin déjà joué.Nous savons que les contrats précaires, occupés par les jeunes, entraînent une vieprécaire et retardent leur autonomie. Ils limitent les projets à long terme comme fonder unfoyer, la naissance d’un enfant. Ils génèrent des difficultés d’accès au logement et aux créditsbancaires.Cette précarité financière entraîne des arbitrages constants dans leurs dépenses,notamment de santé. Beaucoup de jeunes renoncent à des soins ou des médicaments. Lespouvoirs publics se doivent de mettre en place un filet de sécurité pour ceux qui abordentcette période cruciale avec le moins d’avantage.Le groupe reprendra les propos tenus récemment par un ministre : « Les jeunes veulentpouvoir travailler, se loger, s’insérer. L’avenir de la jeunesse n’est ni une question de charité nid’assistanat : c’est une question de justice ! ».Le groupe FO fait siennes les préconisations présentées par le rapporteur et plusparticulièrement celles qui visent à sécuriser les parcours d’insertion permettant un accèsplus facile au logement, à la santé, à la formation, qui sont des facteurs structurant dansl’accès à l’emploi des jeunes.C’est pourquoi le groupe FO a voté l’avis présenté par M. Antoine Dulin.CoopérationBeaucoup de jeunes expriment de réelles inquiétudes, parce qu’ils cumulent un nombreconséquent de difficultés : le système scolaire français exclut trop souvent, l’entrée dans lavie active est de plus en plus laborieuse, les dépenses de santé pèsent sur les étudiants ;de plus, les jeunes sont les principales victimes de la flambée des prix de l’immobilier et aufinal, ils représentent la moitié des personnes pauvres en France. Ces inquiétudes font échoau sentiment de déclassement, à la panne de l’ascenseur social, exprimée par beaucoup deparents.En même temps, il convient de porter un regard différencié sur cette génération, carsi beaucoup de jeunes cumulent des difficultés, ils ne constituent pas pour autant unegénération homogène. Cette pauvreté est d’abord la conséquence du bas niveau de revenudes parents, dû en particulier au chômage souvent de longue durée ou à la précarité deleurs emplois : un tiers des enfants pauvres vivent dans un foyer où aucun parent ne disposed’un emploi.Pour le groupe de la coopération, il faut faire de l’emploi et de l’insertion professionnelledes jeunes un enjeu national, en bâtissant de véritables parcours d’insertion basés sur unaccompagnement efficace du jeune ; l’avis propose plusieurs pistes intéressantes. L’emploiconstitue en effet la meilleure voie d’accès à l’indépendance. Les 17 % des jeunes quiquittent le secondaire sans diplôme ni formation, constituent l’embryon des personnes quidemeureront en difficulté d’insertion tout au long de leur vie. Il faut cibler une politiqueet des moyens sur les 150 000 jeunes qui sortent chaque année du système scolairesans qualification et souvent dans les quartiers les plus en difficulté. Il faut, également,accompagner tout particulièrement les jeunes en rupture familiale, car la famille, sous desformes diversifiées, constitue un élément structurant de notre société.<strong>Droits</strong> <strong>formels</strong>/<strong>droits</strong> réels : améliorer le recours aux <strong>droits</strong> sociaux des jeunes – 39

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