Magazine Autobus/autocars 2011/2 - Mercedes-Benz

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Omnibus 2·<strong>2011</strong> Sommaire 3Actualités04 En direct sur la toile. Remise à jour virtuelle : deux nouveaux sites web« Meilleur autobus ». Les lecteurs plébiscitent <strong>Mercedes</strong>-<strong>Benz</strong> pour la quatrième fois05 L’été, le soleil, l’auto. Durant 125 jours, <strong>Mercedes</strong>-<strong>Benz</strong> fête l’été de l’automobileBéni soit-il. Un nouvel autocar pour les chanteurs de la cathédrale de RatisbonneUn voyage dans le temps au départ de Stuttgart. Le musée <strong>Mercedes</strong>-<strong>Benz</strong>consacré à l’histoire de l’automobileEn couverture : le nouveau <strong>Mercedes</strong>-<strong>Benz</strong> Citaro06 Interview. Il est unique.Richard Averbeck, Responsable du Développement chez EvoBus GmbH,à propos du nouveau <strong>Mercedes</strong>-<strong>Benz</strong> Citaro08 Aperçu. Le nouveau <strong>Mercedes</strong>-<strong>Benz</strong> Citaro.Dossier : le nouvel autobus urbain10 Design. Destination le futur.Harmonieux, dynamique, innovant : le nouveau <strong>Mercedes</strong>-<strong>Benz</strong> Citaro12 Interview. Sens et sensualité.Mathias Lenz, Responsable du design, évoque trois ans de développement13 Poste de conduite. Conduire, un vrai plaisir.Perfection ergonomique et sécurité : le nouveau poste de conduite14 Technique. Technicité et fignolage.Une technique qui fait référence16 Sécurité. La sécurité d’abord.<strong>Mercedes</strong>-<strong>Benz</strong> fait œuvre de pionnier18 Assurance qualité. Aux extrêmes limites.La mise à l’épreuve des hommes et du produit20 Management des idées. Faire de grandes choses ensemble.Le lancement de la série sonne l’heure de la créativité22 Mise sur le marché. Le rideau est tombé.Première mondiale sous un déluge de flashes à MannheimUn homme, une initiative26 Un parcours international. Konstantinos Tsiknas, nouveau Directeur desVentes Allemagne <strong>Mercedes</strong>-<strong>Benz</strong> <strong>Autobus</strong>/Autocar28 Le charme de l’ancien. En route pour la 3ème rencontre européenne desautobus/<strong>autocars</strong> historiques101628Service32 Le service sur la route. Les nouvelles ServiceCards OMNIplusDestinations34 Entre cafetan et téléphone mobile. Un voyage « de luxe » à travers le MarocConseil de voyage38 Mannheim au carré. La ville où est née l’automobileDrive In39 Entre conducteurs. Nouveau site du Club des conducteurs<strong>Mercedes</strong>-<strong>Benz</strong> <strong>Autobus</strong>/AutocarOurs.34Photos (de haut en bas) : © Daimler AG (2x) ;© Michael Bäter ; © Martin Heying


Omnibus 2·<strong>2011</strong> Actualités 5L’été, le soleil, l’auto<strong>Mercedes</strong>-<strong>Benz</strong> fête, durant 125 jours, le 125ème anniversaireUn voyage dans le temps audépart de Stuttgartde l’automobile.Texte_Saskia Meier | Photo : © m:con GmbHLe Bade-Wurtemberg fête son « Été del’automobile <strong>2011</strong> » pendant 125 jours, etce pour une bonne raison : c’est ici queCarl <strong>Benz</strong> a inventé la première voiture àmoteur, c’est ici qu’a eu lieu le premiervoyage, c’est ici que se situent, aujourd’huiencore, la plupart des unités de production.Du 7 mai au mois de septembre, les manifestationsconsacrées à l’automobile vontdonc se succéder avec, pour clôturerdignement l’ « Été de l’automobile <strong>2011</strong>»,l’événement culturel « autosymphonic » àMannheim. Lors de la première mondiale,le 10 septembre sur la Friedrichsplatz,Faire chanterles automobiles :le musicien etson « instrument ».l’une des plus belles places Art Nouveaud’Europe, musique, image, vidéo et laserne feront qu’un, dans le cadred’une symphonie multimédia pour80 automobiles spécialement composéepour le 125ème anniversaire del’automobile. La vedette de la soirée, et dupremier orchestre automobile aumonde, sera la première automobile<strong>Mercedes</strong>-<strong>Benz</strong>. Et dans la journée, lesvéhicules historiques pourront montrer cequ’ils ont sous le capot à l’occasion duChallenge Bertha <strong>Benz</strong>.twww.automobilsommer.deLe 29 janvier 1886, le brevet de la première automobilea été décerné à Carl <strong>Benz</strong> sous le numéro 37435 : lavoiture à moteur était née. Le musée <strong>Mercedes</strong>-<strong>Benz</strong>de Stuttgart retrace intégralement les 125 ans passéset permet de découvrir toute l’histoire des véhicules àquatre roues sur 16 500 m 2 d’exposition et neuf niveaux.C’est l’occasion, pour toutes les personnes intéressées,d’organiser leur propre voyage dans le temps au n° 100de la <strong>Mercedes</strong>straße, jusqu’au 5 septembre <strong>2011</strong>. De lacharrette en bois à la flèche d’argent, en passant par levéhicule à hydrogène de demain, le passé, le présent etle futur sont réunis sous un même toit.Mais si le musée <strong>Mercedes</strong>-<strong>Benz</strong> permet de plonger dansl’histoire, il appartient aussi lui-même à l’histoire, en effet,il se trouve juste devant les portes de l’usine-mère d’Unter -türkheim, lieu où l’automobile a été inventée. L’ambitiondu musée, de « proposer aux visiteurs un voyage uniqueen son genre à travers l’histoire de l’automobile », trouvedonc ici sa pleine justification, indique Michael Bock, leDirecteur de <strong>Mercedes</strong>-<strong>Benz</strong> Classic.Texte_Saskia Meier | Photo : © Daimler AGBéni soit-ilCérémonie de remise du nouvel autocar du chœurde la cathédrale de Ratisbonne.Texte_Saskia Meier | Photo : © Michael BäterL’ÉVÊQUE DE RATISBONNE, Dr. Gerhard LudwigMüller, a donné, le 20 avril, sa bénédiction a unautocar de tourisme, un <strong>Mercedes</strong>-<strong>Benz</strong> Travego Men version trois étoiles bleu métallisé. Le Travego Mtransportera le célèbre chœur de garçons à tousses concerts.Derrière cet événement, un homme, Fritz Dechant,propriétaire de la société d’<strong>autocars</strong> Dechant, etgrand passionné de ce chœur. C’est Fritz Dechantqui a commandé cet autobus luxueusementéquipé à l’occasion du 60ème anniversaire del’entreprise.tKonstantinos Tsiknas (à g.), Directeur des VentesAllemagne <strong>Mercedes</strong>-<strong>Benz</strong> <strong>Autobus</strong>/Autocar, remetla clé symbolique à Fritz Dechant, propriétaire deDechant-Reisen, avec la bénédiction de l’évêqueGerhard Ludwig Müller (au centre).


6 Le nouveau <strong>Mercedes</strong>-<strong>Benz</strong> Citaro Omnibus 2·<strong>2011</strong>Il est uniqueLe célèbre <strong>Mercedes</strong>-<strong>Benz</strong> Citaro aborde une seconde vie.Richard Averbeck, Responsable du Développement chezEvoBus GmbH, nous explique pourquoi les clients auronttoujours une longueur d’avance avec le nouveau modèle.Texte_Tanja Strauß | Photo : © Daimler AGPlus de 30 000 <strong>Mercedes</strong>-<strong>Benz</strong> Citaro assurentactuellement le transport public enEurope et dans les grandes villes du monde.Un incroyable succès. L’aviez-vous prévu ?Richard Averbeck : Nous avons très vite suque le Citaro était « bien né » car le principemodulaire nous permettait de répondre auxdifférents souhaits des clients. À celas’ajoutent un design moderne et unetechnique de pointe. Malgré ces bonnesdispositions, jamais nous n’aurions osé rêverde ventes aussi phénoménales. Tout le mondeen est très fier, dans toute l’entreprise.Qu’est-ce qui a fait du <strong>Mercedes</strong>-<strong>Benz</strong> Citaroun best-seller ?Richard Averbeck : Si le <strong>Mercedes</strong>-<strong>Benz</strong> Citaros’est si bien vendu, c’est qu’en plus d’être« bien né », il fait preuve d’une excellentefiabilité. Au cours du développement dunouveau <strong>Mercedes</strong>-<strong>Benz</strong> Citaro, nous noussommes constamment demandés commentrendre, dès le départ, le nouveau modèle aussifiable pour en faire un digne successeur, auxyeux de nos clients.Une pression énorme …Richard Averbeck : Il est clair quetoute l’équipe avait fort à faire. Nousavions parfaitement conscience qu’ilne s’agissait pas de concevoirsimplement un nouvel autobus,mais un autobus pensé en vuedes 10 à 15 prochaines années,


Omnibus 2·<strong>2011</strong> Le nouveau <strong>Mercedes</strong>-<strong>Benz</strong> Citaro 7« Nous voulons proposer aux clientsl’autobus urbain le plus économiquede tous les temps. »Richard Averbeck, Responsable du Développement chez EvoBus GmbHrespectueux de l’évolution des exigences enmatière de durabilité, de confort et de sécurité,le tout de façon économique, c’est à dire pourun coût acceptable. Tout cela doit être anticipé,même si tout ne se retrouve pas immédiatementdans le véhicule.Le nouveau <strong>Mercedes</strong>-<strong>Benz</strong> Citaro aura-t-ille même succès que son prédécesseur ?Richard Averbeck : Oui, à coup sûr ! C’est uneréférence en termes de rentabilité et d’attractivité! On peut difficilement faire mieuxau jourd’hui avec un autobus urbain.Au fait, pourquoi une nouvelle version du<strong>Mercedes</strong>-<strong>Benz</strong> Citaro ?Richard Averbeck : Prenons deux exemples :le Citaro a été mis sur le marché en 1998, avecla norme d’émission Euro II. La norme Euro VIest pour bientôt. Avec l’ancien concept, nousau rions dû à consentir des compromis importantspour remplir les exigences relatives àl’équipement, au poids, au service et à l’entretien.Autre exemple : le poste de conduite VDV(union des transporteurs allemands) a représentéun énorme progrès à l’époque, mais ilaccuse aujourd’hui son âge, après 13 ansd’existence. Les concepts de visualisation et deconduite modernes, bien adaptés aux besoinsdu conducteur, on tout simplement changé.Qu’est-ce qui distingue plus particulièrementle nouveau <strong>Mercedes</strong>-<strong>Benz</strong> Citaro ?Richard Averbeck : C’est bien sûr tout abordle nouvel aspect extérieur. Mais nos designersont également conçu un étonnant système demains courantes. Le nouveau poste de conduitesurélevé offre plus d’espace, de réglages etd’informations. L’object visé était de diminuerle poids et l’entretien.Autrement dit : le nouveau <strong>Mercedes</strong>-<strong>Benz</strong>Citaro devance ses concurrents …Richard Averbeck : Le nouveau <strong>Mercedes</strong>-<strong>Benz</strong>Citaro est loin devant. Après tout, notre volontéest de proposer à nos clients l’autobus le pluséconomique, et aux conducteurs et passagers,le plus confortable et le plus agréable. Lasé curité, fondamentale chez <strong>Mercedes</strong>-<strong>Benz</strong>,est un autre domaine dans lequel nous nousdétachons de nos concurrents. C’est la¢ L’AUTOBUS DE LA DÉCENNIEpremière fois que le programme électroniquede sta bilité ESP ® est disponible pour unvéhicule à plancher surbaissé.Sur quoi les clients peuvent-ils compter ?Richard Averbeck : Sur un véhicule parfaitementau point. Sur un autobus urbain conçupour durer et sur lequel on peut construire lefutur. Le nouveau <strong>Mercedes</strong>-<strong>Benz</strong> Citaro séduitpar l’esthétique, le confort et la sécurité, sansoublier l’aspect économique, grâce aux fameuxmoteurs Euro V et aux transmissions EEV.Et c’est loin d’être fini, car le <strong>Mercedes</strong>-<strong>Benz</strong>Citaro a pour vocation de marquer le marchéde l’autobus comme aucun autre ne l’a jamaisfait !Tous nos remerciements pour cet entretien !Le secret de la réussite du <strong>Mercedes</strong>-<strong>Benz</strong> Citaro est aussi simple qu’efficace : il s’agit derespecter les besoins des clients. Mais les chefs d’entreprise ne sont pas les seuls à être séduits.Les journalistes, les experts indépendants et surtout les conducteurs apprécient ses qualités.Aucun autre autobus urbain n’a été autant primé : le <strong>Mercedes</strong>-<strong>Benz</strong> Citaro a remporté dix fois le prixdes lecteurs « Véhicule utilitaire de l’année » des éditions ETM Verlag. Les lecteurs du journal BUSFahrerl’ont élu quatre fois « Meilleur autobus », DEKRA lui a décerné le prix de l’environnement, l’office del’environnement du Bade-Wurtemberg lui a remis le « F-Cell Award » et un jury international l’a déclaré« Bus of the Year 2007 ». En 13 ans, le <strong>Mercedes</strong>-<strong>Benz</strong> Citaro a marqué le marché de l’autobus etmérite clairement le titre d’ « <strong>Autobus</strong> de la décennie ».


8 Le nouveau <strong>Mercedes</strong>-<strong>Benz</strong> Citaro Omnibus 2·<strong>2011</strong>Le nouveau<strong>Mercedes</strong>-<strong>Benz</strong>CitaroLaissez-vous séduire, découvrezle nouveau <strong>Mercedes</strong>-<strong>Benz</strong> Citaro etson design entièrement retravaillé.Texte_Tanja Strauß, Saskia Meier | Photos : © Daimler AGLE SIGNAL DE DÉPART EST DONNÉ pour le nouveau<strong>Mercedes</strong>-<strong>Benz</strong> Citaro. Des lignes claires, des formesmarquantes, un design totalement nouveau. Tout est neuf, desprojecteurs aux pare-chocs.Ses grands projecteurs à LED, à longue durée de vie, et sonpare-brise bombé, lui donnent énormément d’allure. Les vitressurbaissées offrent aux passagers et au conducteur une vueparfaite. La cabine du conducteur, revue de fond en comble,procure davantage de confort : plus de place pour les genoux,des éléments de commande au volant et un poste de conduiteplus haut.À côté de l’esthétique, le côté pratique : des intervallesd’entretien plus longs, le programme électronique destabilité ESP ® et de nombreuses autres mesures qui font dela nouvelle version du fameux autobus un véhiculeparticulièrement économique et sûr. Tout cela grâce à unebase de départ parfaite, en effet le nouveau <strong>Mercedes</strong>-<strong>Benz</strong>Citaro s’inscrit dans la tradition de son prédécesseur.Objectif : 30 000 et plus.tEn toute saison, deséléments chauffantsthermostatés, intégrésdans les parois latéraleset un puissant climati -seur assurent unetempérature agréableL’ossature, une nouvelle foisaméliorée, assure à la structureune grande soliditéEntretien facilité : accès rapideet sans outils à tous les élémentsimportantsDes lampes à LEDà l’extérieur commeà l’intérieur procurentune lumière plus claireLe nouveau compartimentmoteur et le train arrièreélargi ouvrent la voieàl’Euro VILes parois latérales sont munies derenforts longitudinaux supplémentaires,selon la directive ECE R 29, au profitd’une protection particulièrementefficace en cas de collision latéraleLes marchepieds abaissés et le plancherentièrement surbaissé facilitent lamontée et la descente, y compris pourles personnes à mobilité réduite


Omnibus 2·<strong>2011</strong> Le nouveau <strong>Mercedes</strong>-<strong>Benz</strong> Citaro 9Une nouvelle technologie pour les projecteurs et un poste de conduite ergonomiquement parfait,avec volant multifonction : le nouveau <strong>Mercedes</strong>-<strong>Benz</strong> Citaro s’impose comme une référence.Le nouveau conceptde mains couranteslibère l’espaceLe plaisir de conduire : un nouveauposte de conduite procure plusde sécurité et de confortVert, bleu ou rouge,le nouvel indicateur dedestination aime la couleurLe pare-brise bombéoffre plus de volumeEn matière de sécurité,le système ESP ® metla barre très hautLa suspension individuelle des rouesavant garantit un comportement routierstable et confortableVision futuriste : la fenêtredu conducteur fait penserà l’œil d’un insecte


10 Le nouveau <strong>Mercedes</strong>-<strong>Benz</strong> Citaro Omnibus 2·<strong>2011</strong>Destinationle futurModerne, dynamique, élégant,le nouveau <strong>Mercedes</strong>-<strong>Benz</strong> Citaroest un grand séducteur. Mais c’estla fonction qui dicte la forme !Texte_Tanja Strauß | Photos : © Daimler AGDe nombreux croquis sont parfois nécessaires pour arriver au but car la barre a été placéetrès haut : intemporalité, harmonie, dynamisme, dans le style <strong>Mercedes</strong>-<strong>Benz</strong>.


Omnibus 2·<strong>2011</strong> Le nouveau <strong>Mercedes</strong>-<strong>Benz</strong> Citaro 11« Notre principe était « l’évolution, pas la révolution. » »Mathias Lenz, Directeur Design EvoBus GmbHLE CRAYON GLISSE AVEC LÉGÈRETÉ surle papier. Guidé par son intuition, le designerlaisse libre cours à son imagination. C’est ainsique naissent les idées, les projets qui vont, peuà peu, adopter des formes plus complexes pourdonner, un an plus tard, le design du nouveau<strong>Mercedes</strong>-<strong>Benz</strong> Citaro.Rétrospective : l’équipe de designersd’EvoBus GmbH a étudié minutieusement lemoindre détail. Le hasard n’a pas sa place ici.« Nous commençons par l’ensemble puistravaillons sur les détails importants pour laqualité du produit. Tout doit être parfait à100 % », souligne Mathias Lenz, DirecteurDesign EvoBus GmbH.Harmonieux, agréable, dynamique« L’œil doit se sentir bien, rien ne doit le gêner »,explique le spécialiste. Et il ne doit pas y avoird’éléments gênants, au contraire : le nouveau<strong>Mercedes</strong>-<strong>Benz</strong> Citaro est moderne, agréableet dynamique. La clarté des formes va de pairavec une harmonie totale, qui reflète l’espritdu temps. « Après tout, les innovationstechniques devaient elles aussi transparaîtredans l’aspect visuel. » En dépit de cette refontees thétique complète, il apparaît immédiatementque le nouveau modèle est indiscutablementun <strong>Mercedes</strong>-<strong>Benz</strong> Citaro. « Notre principeétait « l’évolution, pas la révolution » etnotre tâche a consisté à optimiser un produitdéjà bien au point » ajoute Mathias Lenz.Le nouveau Citaro reprend les particularitésdu prédécesseur, comme le montant gauche depare-brise ou le range-plaques intégré. « Il s’agitlà d’éléments spécifiques, qui nous différencientdes concurrents ; pas question, donc, d’yrenoncer », ajoute le responsable du design.Le nouveau « visage » est particulièrementmarquant. Les grands projecteurs en formed’amandes et le masque de radiateur sonnettement séparés, à la façon <strong>Mercedes</strong>-<strong>Benz</strong>.« Les lignes montantes rendent le<strong>Mercedes</strong>-<strong>Benz</strong> Citaro très plaisant, ce qui estimportant pour un autobus urbain », commentePieter Ketele, Directeur adjoint Design EvoBusGmbH. Le pare-brise bombé vient renforcercette impression et agrandit le volume.La transition entre l’avant et les côtés sefait en toute harmonie. « La fenêtre latérale duconducteur fait penser à l’œil d’un insecte etdonne à l’autobus son côté futuriste », soulignePieter Ketele. Les autres fenêtres sontégalement plus grandes, ce qui profite à la foisà l’esthétique et à la vue des passagers.Plus de place grâce aux mains courantescourbéesL’intérieur est également placé sous le signedu futur : avec des formes courbées, le nouveauconcept de mains courantes libère l’espace et,en même temps, la nouvelle disposition enseulement deux rangées donne un aspectrassurant. De plus, la forme ovale des barrespermet aux passagers de mieux se tenir.Malgré tout le soin apporté aux détails, lesspécialistes n’ont jamais oublié l’aspectfonctionnel du design, le concept d’éclairage enatteste. À l’extérieur comme à l’intérieur, deslampes à LED procurent une lumière claire. Lesexploitants en profitent aussi, car les lampesà LED durent plus longtemps, n’ontpratiquement pas besoin d’entretien et sontdonc plus économiques. Mathias Lenzrécapitule : « Bien entendu, le design du nouveau<strong>Mercedes</strong>-<strong>Benz</strong> Citaro doit susciter desémotions, mais il doit également améliorer lasécurité et le confort, et réduire les coûts. » tÀ gauche : Pour l’intérieur du véhicule, les designers ont misé sur un langage des formes clair. Une parfaite harmonie pour la nouvelle cabine de conduite.À droite : Déjà fortement présent sur le papier : le nouveau « visage », avec les grands projecteurs en forme d’amandes, un pare-brise bombé et des fenêtre latérales basses.


12 Le nouveau <strong>Mercedes</strong>-<strong>Benz</strong> Citaro Omnibus 2·<strong>2011</strong>Sens et sensualitéLes autobus urbains véhiculent une image. Le bien-être des passagers et des conducteurs dépend grandementde leur aspect visuel. Mathias Lenz, Directeur Design chez EvoBus GmbH, à propos du travail accompli sur lenouveau <strong>Mercedes</strong>-<strong>Benz</strong> Citaro.Texte_Tanja Strauß | Photo : © Daimler AG« Nous voulions créer un autobus urbainmoderne, agréable, dynamique. »Mathias Lenz, Directeur Design EvoBus GmbHQuel est le moment le plus excitant, quandon crée un autobus tel que le nouveau<strong>Mercedes</strong>-<strong>Benz</strong> Citaro ?Mathias Lenz : C’est indiscutablement quandon le voit en service, sur la route. La joie estalors immense, car l’affinité avec « sonautobus » est très forte. Le processus dedesign a duré environ douze mois, et duranttout ce temps, on ne pense qu’à ça !Et pendant le travail proprement dit ?Mathias Lenz : Ce qui est intéressant, dans ledesign d’un bus, c’est de trouver des lacunes àcombler à l’aide d’idées créatives. Malgré desconsignes relativement strictes concernant lalongueur, la hauteur, les empattements etc.,nous trouvons toujours des lacunes. C’est ainsique nous donnons à l’autobus son visage, lerendons totalement unique.Quels étaient vos objectifs pour le nouveau<strong>Mercedes</strong>-<strong>Benz</strong> Citaro ?Mathias Lenz : Nous voulions créer un autobusurbain moderne, agréable, dynamique. Un autobusbien intégré à la famille <strong>Mercedes</strong>-<strong>Benz</strong>,dont l’identité apparaît immédiatement, demême que la filiation avec les <strong>autocars</strong> detourisme et les <strong>autocars</strong> interurbains.Et vous avez réussi ...Mathias Lenz : … en créant un designfonctionnel, mais capable de susciter desémotions. Les passagers doivent se sentir bienà bord du nouveau <strong>Mercedes</strong>-<strong>Benz</strong> Citaro et leconducteur doit avoir plaisir à travailler. Leséléments de design, les formes dynamiques,arrondies, les proportions harmonieuses et lescoloris agréables transmettent exactement cessensations. Et bien sûr, nous avons repris lescaractéristiques spécifiques de la marque<strong>Mercedes</strong>-<strong>Benz</strong>.Quelle importance revêt le design d’unautobus urbain?Mathias Lenz : Une grande importance : c’estl’aspect visuel qui fait vendre les autobusurbains, ainsi que les valeurs qu’incarne lamarque <strong>Mercedes</strong>-<strong>Benz</strong>. Un véhicule visuellementagréable et moderne en dit long sur sonexploitant. Le parc de véhicules contribuefortement à donner d’une entreprise uneimage innovante, ou son contraire. t


Conduire, un vrai plaisir.Le poste de conduite du nouveau <strong>Mercedes</strong>-<strong>Benz</strong> Citaro rend le travail plus agréable etaméliore la sécurité de même que la visibilité.Texte_Tanja Strauß | Photo : © Daimler AGUNE PLACE DE CHOIX pour le conducteur du nouveau <strong>Mercedes</strong>-<strong>Benz</strong>Citaro, qui bénéficie d’un poste de conduite entièrement retravaillé. Parmiles principales modifications, le poste de conduite surélevé permet demieux voir tout ce qui se passe et donne une sensation de sécurité. Lesyeux du conducteur sont à la hauteur des passagers.« Nous avons constamment pensé au conducteur en dessinant lenouveau poste de conduite. Toutes les modifications et nouveautés ontpour but de faire en sorte qu’il puisse conduire son véhicule sans stress,en tout confort », précise Mathias Lenz, Directeur Design chez EvoBusGmbH. Tous les éléments de commande sont donc pensés en fonctionde lui.Un nouveau concept pour la « porte du conducteur »Dès sa montée à bord du véhicule, une véritable innovation attend leconducteur. La porte de la cabine s’articule à l’arrière et s’ouvre à l’avant,ce qui lui permet d’accéder directement au poste de conduite et de lequitter très rapidement. Un grand support pour la sacoche et unnouveau rangement pour une bouteille complètent la porte.L’instrumentation, conforme aux prescriptions du VDV (union des transporteursallemands), offre désormais davantage d’espace. Le conducteurbénéficie ainsi de plus de liberté de mouvement et d’un poste de travail en -core plus ergonomique. Les diffuseurs d’air intégrés sont particulièrementagréables en été, de même que la possibilité de disposer de boissons fraîchesgrâce au petit réfrigérateur intégré sur le côté. Un pare-soleil et la dispositiondes instruments réduisent les reflets, ce qui améliore la vue sur la route.L’œil participe aussiLe poste de conduite a également évolué sur le plan esthétique. Les colorisclairs et les transitions douces procurent une ambiance agréable, décontractée.Des composants volumineux donnent une impression de protection accrue.« La sécurité et le design se complètent idéalement. Le langage des formesadopté nous a permis de renforcer sensiblement l’impression de protection »,explique Mathias Lenz. Toutes ces mesures ont été prises dans un but : leconducteur doit non seulement se sentir en sécurité, il doit également être ensécurité. C’est aussi pourquoi le nouveau <strong>Mercedes</strong>-<strong>Benz</strong> Citaro est proposé,pour la première fois, avec une porte conducteur de sécurité en option. t


Technicitéet fignolageBien qu’invisible, elle a énormément progressé :sous la carrosserie du nouveau <strong>Mercedes</strong>-<strong>Benz</strong>Citaro, une technique épatante.Texte_Tanja Strauß | Photos : © Daimler AGIL Y A 125 ANS, Carl <strong>Benz</strong> posait la première pierre de l’automobile et,par voie de conséquence, de l’autobus/autocar. Le brevet pour sonvéhicule motorisé à trois roues lui a été décerné en 1886. Le premierautobus/autocar au monde a fait son apparition en 1895. Le« Landauer », comme on l’appelait, un miracle de la technique àl’époque, était construit à la main dans l’entreprise familiale de Carl<strong>Benz</strong>. Il était doté de huit sièges et totalisait cinq chevaux.L’autobus/autocar n’a cessé d’évoluer dans les dernières décennies,passant du véhicule le plus simple au plus sophistiqué. Des hommesinventifs, animés de la volonté d’améliorer constamment les technologies,en ont fait un moyen de transport sûr, confortable, techniquementévolué. Mais pas question, pour l’équipe d’EvoBus GmbH, de se reposersur ses lauriers, lorsqu’il a été convenu de travailler sur le nouveau<strong>Mercedes</strong>-<strong>Benz</strong> Citaro.


La sécurité d’abord<strong>Mercedes</strong>-<strong>Benz</strong> rêve d’un monde sans accidents de la route. Avec le nouveau <strong>Mercedes</strong>-<strong>Benz</strong> Citaro, les concepteursd’EvoBus GmbH s’en rapprochent.Texte_Tanja Strauß | Photos : © Daimler AGLES STATISTIQUES SONT ÉLOQUENTES : l’autobus est l’un des moyensde transport les plus sûrs. Question sécurité, aucun autre véhicule ne faitaussi bien, les chiffres d’accidents de l’office allemand des statistiquesle confirment. Cette situation, on la doit également aux spécialistes de<strong>Mercedes</strong>-<strong>Benz</strong> qui mènent, depuis des dizaines d’années, unvérita ble travail de pionniers dans l’amélioration de la sécurité desautobus. Le savoir-faire accumulé a bien sûr profité au nouveau<strong>Mercedes</strong>-<strong>Benz</strong> Citaro.L’équipe de concepteurs a donc dû relever des défis de taille : « Mêmeun système techniquement sophistiqué peut être amélioré », indiqueRichard Averbeck, Responsable du développement chez EvoBus GmbH.Chaque membre du personnel s’investit à 100 %. Ainsi, l’équipeparvient à proposer des solutions de haut niveau. « En outre, nous avonsélargi le travail de développement à des situations de dangersupplémentaires, avec un seul objectif : se rapprocher d’un monde sansaccidents de la route. »Les spécialistes ne travaillent pas dans des laboratoires éloignés de laréalité. Bien au contraire, leurs bases de travail, ce sont la pratiquequotidienne et les situations d’accidents réelles. L’équipe les étudie pourélaborer des solutions, des innovations susceptibles, idéalement, deprévenir les accidents ou du moins d’en réduire les conséquences pourles occupants. Pour protéger la vie des conducteurs et des passagers, lesconcepteurs appliquent un principe général : « Nous ne considérons pasla sécurité par rapport à des équipements techniques isolés. Ce quenous visons, c’est une conduite détendue, à un poste de conduiteergonomiquement optimisé, des avertissements idoines ou desinterventions utiles en cas de danger et la protection en cas d’accident »,explique Richard Averbeck.L’ESP ® à bord du nouveau <strong>Mercedes</strong>-<strong>Benz</strong> CitaroIl en a résulté un autobus urbain encore plus sûr que son prédécesseuret qui devrait faire date, car c’est la toute première fois que le programme


Omnibus 2·<strong>2011</strong> Le nouveau <strong>Mercedes</strong>-<strong>Benz</strong> Citaro 17Tout pour la sécurité : un poste de conduite rehaussé (en haut à g.),un élément anticollision supplémentaire (à g.)et un montant gauche de pare-brise renforcé (ci-dessus).électronique de stabilité ESP ® est disponible pour un véhicule à planchersurbaissé et pour un autobus urbain. « C’était une évidence pour nous :l’ESP ® devait être présent également sur les autobus à planchersurbaissé, car à l’heure actuelle, les exploitants les utilisent de plus enplus en interurbain, avec des vitesses supérieures » indique RichardAverbeck. Cela n’a l’air de rien sur le plan technique, après toutEvoBus GmbH a installé l’ESP ® sur un autocar de tourisme dès 2002,mais il n’en relève pas moins du défi pour les concepteurs. En effet,l’autobus urbain n’offrait pas les espaces nécessaires à l’installation.« Cela n’a fait que motiver davantage encore nos ingénieurs, qui adorentles problèmes difficiles », ajoute Richard Averbeck. Ce qu’il faut dans untel cas, ce sont des nouvelles solutions, des nouvelles idées, et surtouttravailler en équipe : des collaborateurs de tous les horizons, ingénieurset conducteurs compris, ont mis tout leur savoir, toute leur expériencedans la recherche de la meilleure solution.Un élément anticollision comme protection supplémentaireLes futurs conducteurs du nouveau <strong>Mercedes</strong>-<strong>Benz</strong> Citaro profiteront,eux aussi, de cette inventivité : la partie avant prolongée du nouvelautobus urbain comporte un nouvel élément anticollision qui procure auconducteur une protection supplémentaire. « Circonstance aggravante,le conducteur d’un véhicule à plancher surbaissé est assis plus bas quedans un camion », explique Richard Averbeck. L’équipe de concepteurss’est attaquée à ce problème et l’a résolu en relevant la position du siègede 60 mm. « Grâce à cette mesure, au renforcement du montant gauche depare-brise et au châssis qui dirige les forces dans la partie inférieure encas de collision, le nouveau <strong>Mercedes</strong>-<strong>Benz</strong> Citaro satisfait même à l’essaide résistance aux chocs provoqués selon la norme ECE R 29. Les conducteursde l’autobus surbaissé bénéficient ainsi, pour la première fois,d’un niveau de sécurité objectivement accru », ajoute Richard Averbeck.La nouvelle protection contre les collisions frontales et le rehaussementdu poste de conduite représentent également des avantages pour lesexploitants : « Régulièrement, des clients nous disent qu’avec des postesde conduite plus agréables et sûrs, il est plus facile de trouver de bonsconducteurs et de les garder. »t¢ LA SÉCURITÉ, ÉGALEMENT POUR L’ENVIRONNEMENTTout comme son prédécesseur, le nouveau <strong>Mercedes</strong>-<strong>Benz</strong> Citaro estparticulièrement respectueux de l’environnement. Il est propulsé par desmoteurs économes et peu polluants, utilisant la technologie diesel BlueTec ® .Tous les moteurs respectent d’origine la norme d’échappement Euro V et,sur demande, peuvent être obtenus en version EEV (Enhanced EnvironmentallyFriendly Vehicle), la plus exigeante des normes antipollution facultatives dumoment. Même sans filtre à particules, rien qu’à l’aide des mesures internesau moteur, le nouveau <strong>Mercedes</strong>-<strong>Benz</strong> respecte la norme EEV. Ce dernier étantsans filtre, il représente, pour l’exploitant, une baisse des coûts d’acquisitionet d’entretien. Autres avantages : un poids à vide inférieur et un moindreencombrement.


« Enfin nous y sommes : le <strong>Mercedes</strong>-<strong>Benz</strong> Citaroest parfaitement au point et prêt à prendre du service. »Richard Averbeck, Responsable du Développement chez EvoBus GmbHAux extrêmes limitesSoigneusement camouflé, le nouveau <strong>Mercedes</strong>-<strong>Benz</strong> Citaroa relevé des défis extrêmes lors d’innombrables testsd’endurance : dans le froid glacial, dans la chaleur torride,sur des routes instables, il a montré ce dont il était capable.Texte_Tanja Strauß | Photos : © Daimler AG


Omnibus 2·<strong>2011</strong> Le nouveau <strong>Mercedes</strong>-<strong>Benz</strong> Citaro 19Des températures extrêmes et des journées interminables : les tests ont mis à rude épreuve non seulement le nouveau <strong>Mercedes</strong>-<strong>Benz</strong> Citaro, mais également le personnelet tout l’équipement.À QUELQUES KILOMÈTRES au sud, le cercle polaire. L’hiver fige la villede Rovaniemi, dans le nord de la Finlande. Depuis longtemps, c’est la naturequi règne en maître. Le thermomètre indique moins 37 degrés Celsius.Un véritable défi pour les hommes et pour la technique. Imperturbable, le<strong>Mercedes</strong>-<strong>Benz</strong> Citaro file à travers les glaces, kilomètre après kilomètre ;la nouvelle technique est méconnaissable, dissimulée sous l’anciennecarrosserie.Changement de décor : le même autobus, un autre lieu. Le vent d’ouestest si faible qu’on le sent à peine. Un air lourd, brûlant, balaye la terrerouge. La chaleur est étouffante en Turquie, en Anatolie Orientale. L’air derien, le nouveau <strong>Mercedes</strong>-<strong>Benz</strong> Citaro attend, au bord de la route, depuisdes heures, portes et fenêtres fermées, sous un soleil de plomb. L’extérieurde la carrosserie atteint les 80 degrés Celsius. Les gens d’EvoBus GmbHsont d’accord : c’est le bon moment pour tester le climatiseur.Froid scandinave, chaleur turqueLe nouveau <strong>Mercedes</strong>-<strong>Benz</strong> Citaro ne craint pas ces situations extrêmes.« Un véhicule doit avoir fait ses preuves dans ces conditions extrêmespour être mûr pour nos clients », explique Richard Averbeck, Responsabledu Développement chez EvoBus GmbH. Pendant des mois, le nouveau<strong>Mercedes</strong>-<strong>Benz</strong> Citaro a prouvé qu’il était capable de faire face aux piressituations. « Nous partons du principe que le nouveau <strong>Mercedes</strong>-<strong>Benz</strong>Citaro servira aussi bien à Dubaï qu’en Finlande », commente MichaelReis, un membre d’EvoBus GmbH qui accompagne de nombreux tests.« Même dans le désert, avec du sable qui s’infiltre partout, l’autobus doitfonctionner à la perfection. »Outre le véhicule proprement dit, les composants et les systèmes passentaussi au banc d’essai. « Bien sûr, au début, tout ne va pas comme onl’espère. C’est pourquoi nous soumettons les véhicules à ces conditionsextrêmes », explique Richard Averbeck. C’est aussi pour cette raison qu’ilfaut plus de douze mois pour développer un autobus urbain comme le<strong>Mercedes</strong>-<strong>Benz</strong> Citaro. Les essais de fonctionnement en été et en hiver,les tests de corrosion et d’incendie, le passage des portes ettrappes sur banc d’essai, et bien d’autres, révèlent les pointssur lesquels les ingénieurs doivent agir. Les tests permettentégalement d’éliminer tel ou tel point faible.Si le nouveau <strong>Mercedes</strong>-<strong>Benz</strong> Citaro a été testé dans desconditions difficiles, c’est pour de bonnes raisons, car ils’agit bien-sûr de faire mieux que son illustre prédécesseur.Plus de 30 000 exemplaires vendus en Europe, au Japon, auMexique et au Moyen-Orient, le chiffre est éloquent. « Le nouveau<strong>Mercedes</strong>-<strong>Benz</strong> Citaro est capable de faire bien mieux », confirme RichardAverbeck. Les testeurs ont examiné d’un œil critique 27 prototypes etvéhicules expérimentaux de même que dix véhicules d’essai clients.Des prototypes et véhicules expérimentaux supplémentaires sontprévus pour les tests concernant Euro VI. Plus de 100 véhicules detest prendront le départ en tout.Rien ne bouge, ça tient et il y a de l’airLe <strong>Mercedes</strong>-<strong>Benz</strong> Citaro a également dû se prêter à des procédéstotalement nouveaux. « Nous nous sommes par exemple penchéspassionnément sur l’absence de bruit dans l’habitacle », raconteRichard Averbeck. Des prototypes complètement équipés, poste deconduite et plafonds compris, ont ainsi subi de difficiles tests desecousses sur des bancs d’essai hydrauliques. « Un <strong>Mercedes</strong>-<strong>Benz</strong>Citaro doit continuer de rouler sans faire de bruit même après desannées de service », précise Michael Reis. C’est pourquoi les nouvellesportes ont dû résister sans dommage à un million de cycles, soitl’équivalent d’une vie, au cours de tests d’endurance sur banc d’essai.Après les tests de corrosion, les routes enneigées, la chaleurtorride, les nids-de-poule gros comme des bouches d’égout,Richard Averbeck en est convaincu : « Enfin nous y sommes :le <strong>Mercedes</strong>-<strong>Benz</strong> Citaro est parfaitement au point et prêt àprendre du service. »t


20 Le nouveau <strong>Mercedes</strong>-<strong>Benz</strong> Citaro Omnibus 2·<strong>2011</strong>« Ce serait du gâchis de ne pas profiterde toute cette créativité. »Michael Regelein, collaborateur du Management des idées


Omnibus 2·<strong>2011</strong> Le nouveau <strong>Mercedes</strong>-<strong>Benz</strong> Citaro 21Faire de grandes choses ensembleLe lancement de la série sonne l’heure de la créativité : le personnel des différents départements d’EvoBus GmbHmarque de son empreinte les véhicules tels que le nouveau <strong>Mercedes</strong>-<strong>Benz</strong> Citaro, en optimisant la production eten réduisant les coûts.Texte_Tanja Strauß | Photos : © [M]rubysoho | fotolia.com ; © Daimler AG (Bus)UNE IDÉE reflète une pensée nouvelle. Elle est créative, souvent novatrice,intéressante et surprenante. Mais quand peut-on parler de bonneidée ? Chez EvoBus GmbH, Michael Regelein, du Management des idées,est à l’affût. Pas loin de 3 000 idées atterrissent sur son bureau par an,soumises le plus souvent par des employés de différents secteurs.Le nouveau <strong>Mercedes</strong>-<strong>Benz</strong> Citaro profite, lui aussi, de la créativité dupersonnel. Si, au départ, ce sont surtout les concepteurs et designers del’autobus qui laissent libre cours à leurs réflexions, ce sont les idées demilliers d’employés qui s’expriment lorsque l’autobus arrive au stade dela production en série. « Les propositions d’améliorations arrivent surtoutlorsque le <strong>Mercedes</strong>-<strong>Benz</strong> Citaro traverse les halls », explique MichaelRegelein. En effet, de nombreuses personnes sont alors quotidiennementen contact avec le nouveau modèle.Mais cela ne signifie aucunement que toutes ces personnes décèlentdes défauts sur le <strong>Mercedes</strong>-<strong>Benz</strong> Citaro. Leurs suggestions concernentplutôt l’optimisation des processus, l’amélioration de l’ergonomie desemplacements de travail, le perfectionnement de composants ou laré duction des coûts de production. « En 2002, par exemple, un employéa proposé de joindre les carnets d’entretien sous forme de CD. Aprèstout, chaque autobus/autocar <strong>Mercedes</strong>-<strong>Benz</strong> possède un lecteur de CD.C’est le genre d’idée qui fait économiser énormément d’argent àl’entreprise », fait remarquer Michael Regelein. Le client en profite aussipuisque la baisse de coût est répercutée sur le prix.Un chiffre éloquent : 3 000 idées par anDe nombreuses idées du personnel ont déjà profité au prédécesseuret certaines ont été reprises sur le nouveau <strong>Mercedes</strong>-<strong>Benz</strong> Citaro. « Ceserait du gâchis de ne pas profiter de toute cette créativité », ajouteMichael Regelein. C’est pourquoi EvoBus GmbH a mis en place leManagement des idées, il y a bien longtemps déjà, et avec succès. « Certainsemployés déposent pratiquement une proposition d’améliorationpar jour. Beaucoup d’entre eux fignolent leurs idées entre collègues aupetit dé jeuner ou à la pause de midi », raconte Michael Regelein.Souvent, une idée née par hasard est à l’origine d’une innovation quiprofite non seulement à l’entreprise, mais également aux produits,comme au nouveau <strong>Mercedes</strong>-<strong>Benz</strong> Citaro, et par voie de conséquenceaux exploitants, aux conducteurs et aux passagers. La créativité neconnaît aucune limite : cela va de la solution complexe, souvent denature technique, à la petite idée simple, aux grands effets. MichaelRegelein rencontre tous les jours des collègues désireux de changer oud’améliorer les choses. « Le plus souvent, ce n’est pas la prime qui lesintéresse. Ils veulent s’investir et sont très motivés. »Maîtriser les idéesIl y a six ans, le Manager des idées a expérimenté personnellement ce quedes collègues motivés étaient capables de faire. Après avoir perdu la vuedans un accident de moto, Michael Regelein a dû renoncer à son postedans la logistique. Au service du personnel, on s’est mis à chercher uneactivité « sans papier ». Aujourd’hui, au Management des idées, MichaelRegelein travaille entièrement sur ordinateur ; un programme spéciallui lit les documents et les e-mails. Mais c’est aussi à sa propre motivationqu’il doit d’être le seul non-voyant travaillant chez EvoBus GmbH.« J’ai mémorisé plus de 500 raccourcis clavier pour l’utilisation du PC,car je ne peux pas travailler avec une souris », explique-t-il, et de conclure :« Mais le jeu en vaut la chandelle, après tout, j’ai un travail de rêve. » t¢ MANAGER LES IDÉESChez EvoBus GmbH, le Management des idées est rapide, simple etnon bureaucratique. Depuis début 2003, les employés ont la possibilitéde décrire leurs propositions sur Intranet, alors qu’avant, le papier étaitnécessaire. Des cadres vérifient les idées et en évaluent la qualité etla faisabilité. Si une idée est primée, un calcul de rentabilité est effectué.L’auteur touche 30 % de l’économie annuelle réalisée à concurrence de125 000 euros, selon le potentiel de la mesure. À partir de 5 000 eurosde prime, la direction remet un diplôme à l’auteur.


Omnibus 2·<strong>2011</strong> Le nouveau <strong>Mercedes</strong>-<strong>Benz</strong> Citaro 23Le rideauest tombéLa star est là, sur scène, encore invisible.Chefs d’entreprise et journalistes spécialisés,tous fixent le rideau. Dans quelques instants,leur attente sera récompensée, car c’est jourde première à Mannheim.Texte_Rüdiger Schreiber | Photos : © Michael Bäter (à g.),Rüdiger SchreiberCA BOUGE DANS LA SALLE DE LIVRAISON à Mannheim. Lesautocaristes allemands, leurs collègues européens et lesreprésentants de la presse poussent en direction de la scène.Tous n’ont qu’une envie, être tout devant pour ce grand moment.Mais personne n’ose gravir les marches qui mènent à la scènepeinte en blanc, même lorsque la lumière s’éteint. Une manièrede témoigner du respect devant une performance de taille : après13 années de production, le <strong>Mercedes</strong>-<strong>Benz</strong> Citaro na rien perdude son pouvoir d’attraction. La tension monte encore, dansl’assemblée, car tous connaissent cette success-story sans fin,qui se solde par plus de 30 000 véhicules vendus. Mais commentsera le successeur ?Un déluge de flashes à MannheimLe spectacle commence. Des chiffres et des films relatantl’histoire de l’autobus sont projetés sur le rideau blanc quimasque encore l’autobus nouvelle génération. Les images en noiret blanc illustrent des moments poignants. Tout le monde ici saitqu’une page e l’histoire est en train de s’écrire. La pressionmonte, un murmure parcourt l’assistance. Derrière les appareilsphoto, des visages tendus par la curiosité. Le compte à rebourscommence, en musique et sous les jeux de lumière. 3-2-1 … Lerideau tombe, la lumière s’allume. Le nouveau <strong>Mercedes</strong>-<strong>Benz</strong>Citaro est là, rayonnant !Un déluge de flashes a remplacé les jeux de lumière, la foulese bouscule sur scène autour du nouveau modèle. C’est à qui


24 Le nouveau <strong>Mercedes</strong>-<strong>Benz</strong> Citaro Omnibus 2·<strong>2011</strong>« Les évolutions du Citaro sont en bonneadéquation avec les souhaits des utilisateurs,notamment ceux des conducteurs grâce aunouveau poste de conduite. Pour les passagers,le confort a été encore amélioré, ce quipositionne le Citaro comme une référencesur le marché. »Christophe Babé, Directeur de la Sibra, Franceaura la meilleure place, prendra les meilleures photos. Le rideau estdéjà rangé et le nouveau <strong>Mercedes</strong>-<strong>Benz</strong> Citaro est sous les feux dela rampe, mais les applaudissements continuent. L’enthousiasme deschefs d’entreprise et de la presse spécialisée en faveur du nouveau<strong>Mercedes</strong>-<strong>Benz</strong> Citaro tient, sans doute, aussi au fait que la passionavec laquelle il a été développé est palpable. De nombreuses annéesde travail intense ont été nécessaires à l’équipe menée par MelanieArmbruster, la « mère » du nouveau <strong>Mercedes</strong>-<strong>Benz</strong> Citaro, pour mettreau point le moindre détail. Hartmut Schick, le Directeur de DaimlerBuses, exprime ce que beaucoup ressentent : « Le nouveau <strong>Mercedes</strong>-<strong>Benz</strong>Citaro, ce n’est pas que de la technologie de pointe, c’est aussi beaucoupde cœur et de passion. Je suis sûr que le nouveau <strong>Mercedes</strong>-<strong>Benz</strong> Citarofera encore mieux que son prédécesseur et qu’il s’imposera comme unenouvelle référence. »Outre l’aspect visuel, les professionnels venus de différents pays sontimpressionnés par les solutions innovantes, comme la conceptionde l’enveloppe extérieure, qui limite la gravité des petitsdommages. « Avec le nouveau <strong>Mercedes</strong>-<strong>Benz</strong> Citaro, nous franchissonsune étape décisive pour le transport en commun de demain », résumeMichael Göpfarth, Directeur des Ventes Monde <strong>Mercedes</strong>-<strong>Benz</strong><strong>Autobus</strong>/Autocar Daimler Buses – EvoBus France. « Sans nos clients, lessupporters du <strong>Mercedes</strong>-<strong>Benz</strong> Citaro, cela aurait été impossible. »« J’ai toujours considéré le <strong>Mercedes</strong>-<strong>Benz</strong>Citaro comme un miroir que regardaitle reste de l’industrie pour connaître lesfutures tendances. Quand <strong>Mercedes</strong>-<strong>Benz</strong>sort une nouveauté, il agit comme unpionnier pour les autres constructeurs. »Miguel Sáez, Rédacteur en chef d’autobuses & autocares, Espagne


Omnibus 2·<strong>2011</strong> Le nouveau <strong>Mercedes</strong>-<strong>Benz</strong> Citaro 25« <strong>Mercedes</strong>-<strong>Benz</strong> construitdéjà le meilleur autobusurbain de tous les temps.Question nouvellestechnologies, <strong>Mercedes</strong>-<strong>Benz</strong>donne le ton à l’échellemondiale. Encore une fois,le nouveau <strong>Mercedes</strong>-<strong>Benz</strong>Citaro met la barreun peu plus haut pourla concurrence. »M. Sevket Erturan, Rédacteur en chefde Kentici Toplutasima, TurquiePremière : en conditions réellesLa première euphorie passée, le public de connaisseurs se déplace dans lehall d’exposition. Les chefs d’entreprise se renseignent directement surl’objet de leurs désirs et dans l’un des quatre boxes techniquesprévus à cet effet, à propos des différents raffinements. Des ingénieursré pondent à toutes les questions concernant « la structure brute etl’extérieur », « le châssis et l’équipement électrique », « le poste deconduite et les portes ». Les yeux des exploitants brillent et lesjournalistes spécialisés sont, eux aussi, visiblement impressionnés. Maistous n’attendent qu’une chose : le premier trajet à bord dunouveau <strong>Mercedes</strong>-<strong>Benz</strong> Citaro sur route, son domaine de prédilection. t« Parmi les nouveautés marquantes,j’apprécie les nombreux équipements desécurité, notamment l’ESP ® , la protectionanticollision frontale et le respect anticipéde la norme ECE R66/01, inédite pourun véhicule urbain. »Sascha Böhnke, Rédacteur technique et testeur chezOMNIBUSREVUE et BUSFahrer, Allemagne« Nous apprécionsla réduction de laconsommation, le respectde l’environnement etle haut niveau de sécuritédu nouveau <strong>Mercedes</strong>-<strong>Benz</strong>Citaro. Nous sommes trèsattachés à <strong>Mercedes</strong>-<strong>Benz</strong>et cela ne changera pas. »Michael Sakellariou, Président deLarisa KTEL et Président dela CityBus Organisation, Grèce« J’ai trouvé l’intérieur très réussi,avec beaucoup d’espace et de superbeséclairages à LED. L’évolution du postede conduite est une bonne chose.Les conducteurs passent beaucoupde temps à bord de l’autobus, l’ergonomieet le confort sont essentiels. »Saara Remes, Rédactrice en chef de BUS professional, Finlande


26 Un homme, une initiative Omnibus 2·<strong>2011</strong>Un parcoursinternationalKonstantinos Tsiknas, le nouveau Directeur desVentes Allemagne chez <strong>Mercedes</strong>-<strong>Benz</strong> <strong>Autobus</strong>/Autocar, nous parle du défi « autobus/autocar » etde ses objectifs. À 45 ans, il revient d’Afrique du Sud,l’un des plus importants marchés du konzern.Texte_Michael Bäter, Saskia Meier | Photo : © Michael BäterMonsieur Tsiknas, vous portez un nom peu courant. Pouvez-vousnous en dire plus sur vos racines ?Konstantinos Tsiknas : Ma mère est de Karlsruhe et mon père est grec.Il a été étudiant en construction mécanique à l’université de Karlsruheet a travaillé, dès 1971, au développement de véhicules utilitaires chez<strong>Mercedes</strong>-<strong>Benz</strong>, à Gaggenau. Je suis né dans le pays de Bade, plusprécisément à Kehl am Rhein, et ai grandi à Gaggenau.Gaggenau, la Grèce, le Japon, la Malaisie, l’Afrique du Sud, aller etretour, peut-on encore avoir des objectifs après un tel parcours ?Konstantinos Tsiknas : Bien sûr ! Travailler dans le pays d’origine duleader du marché représente un défi de taille, c’est en quelque sorte laligue des champions. Le travail qui attend toute l’équipe pour consolideret faire évoluer la position de <strong>Mercedes</strong>-<strong>Benz</strong> <strong>Autobus</strong>/Autocar est trèsexigent. Je veux bien sûr contribuer au succès durable de l’entreprise.Comment en êtes-vous arrivé à l’autobus/autocar ?Konstantinos Tsiknas : J’ai toujours été fasciné par le modèled’entreprise d’EvoBus GmbH, qui réunit les avantages structurels d’unesociété de taille moyenne, ceux d’un excellent konzern mondial et ceuxd’une des meilleures marques existantes. En outre, j’ai déjà travaillédirectement avec Daimler Buses en Malaisie et en Afrique du Sud, cessix dernières années, ce qui m’a permis d’en découvrir les structures.Quelles sont les expériences de vos précédents postes qui vousaideront dans vos nouvelles fonctions ?Konstantinos Tsiknas : La réponse dépasserait le cadre de cet entretien ;chacun de mes précédents postes m’a enrichi d’une expérience spécifique.


Omnibus 2·<strong>2011</strong> Un homme, une initiative 27« Je veux contribuerau succès durablede l’entreprise. »Konstantinos Tsiknas, Directeur des ventes Allemagnechez <strong>Mercedes</strong>-<strong>Benz</strong> <strong>Autobus</strong>/AutocarUn exemple peut être ?Konstantinos Tsiknas : Je peux prendre deux exemples. Chez<strong>Mercedes</strong>-<strong>Benz</strong> Unimog, les structures et les défis étaient similaires àceux de l’autobus/autocar. Des produits hautement complexes, uneorganisation commerciale autonome et la proximité physique de tousles secteurs importants tout au long de la filière, cela favorisel’initiative personnelle, l’esprit d’entreprise ainsi que l’engagement etl’identification de tout le personnel au produit et à la marque.Pendant mes années au Japon, j’ai été impressionné par le profondrespect vis à vis des clients et partenaires commerciaux, de même quepar les processus de décision intégratifs. La forte implication de toutesles personnes concernées, selon le principe du consensus, paraît souventlaborieuse et inefficace pour les cultures occidentales, mais comporte,en pratique, des avantages sensibles quant à la qualité, la mise au pointet la rapidité.Qu’est-ce qui vous attire dans vos nouvelles tâches ?Konstantinos Tsiknas : Des changements profonds vont s’opérer dansla branche, changements qui, portés par l’évolution des mentalités desacheteurs en matière économique et écologique, impliquent des réactionsde la part des constructeurs. La façon dont <strong>Mercedes</strong>-<strong>Benz</strong> va réagir etl’engagement dont nous ferons preuve pour la marque représentent unattrait de taille.Quand vous trouvez un peu de temps libre, à quoi le passez-vous ?Konstantinos Tsiknas : J’ai trois enfants qui savent très bien occuperleur papa ... La famille est pour moi essentielle. Après toutes ces annéespassées à l’étranger, nous sommes tous très heureux de nous établirà Mannheim, la ville qui a vu naître l’automobile. La musique est madeuxième passion. Je joue du violoncelle. C’est une activité qui peut sepratiquer partout, qui procure une véritable détente. Et qui m’a déjàfait rencontrer des personnes fascinantes.Tous nos remerciements pour cet entretien !t¢ CURRICULUM VITAEAprès des études d’ingénieur en économie à Karlsruhe,Konstantinos Tsiknas a commencé son parcours professionnelen 1989, à l’usine de Gaggenau. D’abord chargé de fonctions relativesà la production d’Unimog, il a ensuite dirigé l’export Europe avant dequitter Stuttgart pour prendre la direction des ventes et du marketingchez <strong>Mercedes</strong>-<strong>Benz</strong> Hellas.Aujourd’hui âgé de 45 ans, il a pu exprimer ses qualités, entre autres,chez Mitsubishi Motors, au Japon, ce qui lui a permis d’apprendreà la fois le japonais et de réussir le grand écart entre les cultures.C’est chez <strong>Mercedes</strong>-<strong>Benz</strong> Malaysia que Konstantinos Tsiknas estentré en contact avec l’autobus/autocar. Là, puis chez <strong>Mercedes</strong>-<strong>Benz</strong>Afrique du Sud, il a été en charge de l’ensemble des produits,y compris les châssis d’autobus/<strong>autocars</strong>, en tant que Directeurdes Ventes/Marketing.


Omnibus 2·<strong>2011</strong> Un homme, une initiative 29Le charmede l’ancienÀ l’occasion de la 3ème rencontre européennedes autobus/<strong>autocars</strong> historiques à Sinsheim, denombreux véhicules anciens reviennent dans leurpays d’origine. Parmi eux, un <strong>Mercedes</strong>-<strong>Benz</strong> O321H,qui fait un retour aux sources depuis l’Autriche.Texte_Michael Bäter | Photos : © Michael BäterIL FAIT BEAU sur Lech am Arlberg, lorsque Josef Bauerquitte Arlbergexpress, son entreprise, au volant de l’O 321 H.1 600 km en six jours les attendent, lui, ses quatre amis etle vénérable autocar de tourisme de 1959. L’itinéraire choisiemprunte la route de montagne qui passe par Bregenz, surle lac de Constance. Puis direction Ravensburg, via BadSaulgau, et enfin Sinsheim près de Mannheim, où sedé roule la manifestation. Préférence est donnée aux routesnationales et aux itinéraires secondaires. N’oublions pasque le moteur diesel de 126 CV totalise plus d’un millionde kilomètres. Certes, le six-cylindres peine un peu enmontagne, mais le bon étagement de la boîte cinq rapportsrend le trajet moins éprouvant qu’une conduite à pleinsgaz sur autoroute.L’O 321 H : fruit du miracle économiqueL’O 321 H a été produit en masse à l’époque du miracleéconomique. La production a démarré en 1954 et, en16 ans, 30 000 exemplaires de ce modèle ont été produits,plus que tout autre autobus/autocar auparavant. Avec sesformes arrondies, l’O 321 H est le fleuron de l’économied’alors et évoque beaucoup de bons souvenirs. D’où, sansdoute, les appels amicaux des passants et l’émotionsuscitée, tout au long du parcours, auprès des amateurs devéhicules anciens.ü


30 Un homme, une initiative Omnibus 2·<strong>2011</strong>Quand, comme Josef Bauer, on a le plaisir deprendre le volant d’un O 321 H, on ne peut queconstater la facilité de conduite du véhicule,en dépit de son âge. Les testeurs de l’époquel’ont qualifié de « véhicule très facile à manœuvreret docile à tout point de vue ». Une raisonde plus, pour Josef Bauer, de savourer chaquekilomètre parcouru avec l’O 321 H.Selon la devise « C’est le chemin qui compte,pas la destination », une ambiance de vacancesne tarde pas à s’installer à bord du véhiculespécialement aménagé. Est-ce lié à la bière tiréeau fût ou au piano embarqué ? L’ambiance estau beau fixe et Josef Bauer et les quatreamateurs de véhicules anciens se réjouissentà l’idée de passer les prochains jours encompagnie d’autres passionnés de l’objet leplus rouillé du monde.Entre amateursArrivé à Sinsheim, l’O 321 H se retrouve enbonne compagnie. Le plus ancien des véhiculesdate de 1923. Le cercle des participants va dupetit autobus à l’autobus à impériale et c’estun chef d’entreprise suédois qui a parcouru laplus longue distance, 1 856 km. Pour denombreux participants, et bien sûr pour tousles fans de <strong>Mercedes</strong>-<strong>Benz</strong>, la réception àJosef Bauer, le propriétaire de l’O 321 H, en route pour la rencontre des véhicules anciens, à Sinsheim.Cet amateur s’adonne à sa passion depuis de nombreuses années et figure parmi les piliers de Sinsheim.Les véhicules anciens attirent de nombreux curieux. Les participants sont, pour la plupart, des connaisseurs etviennent ici pour la troisième fois. Ensemble, ils organisent déjà le prochain rendez-vous.


Omnibus 2·<strong>2011</strong> Un homme, une initiative 31l’usine de Mannheim, suivie de la visite del’usine, constitue le point fort de la manifestation.Avec la construction de l’O 321 H, c’est àcet endroit précis que s’est écrite une histoirequi reste toujours vivante grâce à despassionnés comme Josef Bauer et ses quatrecollègues de l’Arlberg express.tUn festival de couleurs et de formes : les pièces de collection forment un océan de couleurs etreprésentent différentes époques de production.Le défilé des autobus/<strong>autocars</strong> fait le trajet Sinsheim – Mannheim et retour, avec un arrêt à l’usine qui a vu naîtreces véhicules anciens.¢ DERRIÈRE LA MANIFESTATION,UNE IDÉEAvec les usines <strong>Mercedes</strong>-<strong>Benz</strong> à Mannheim,Auwärter à Stuttgart, Kässbohrer à Ulm etVetter à Fellbach, le Bade-Wurtemberg est leberceau de l’autobus/autocar. La Rencontreeuropéenne des autobus/<strong>autocars</strong> historiquesde Sinsheim attire, tous les quatre ans,des véhicules anciens venus de toute l’Europepour maintenir l’histoire vivante. Cette idée estcelle de Reiner Mörch et Dr. Konrad Auwärter,tous deux collectionneurs passionnés,en collaboration avec le musée Auto & Technikde Sinsheim. Le but : faire revivre le passédes autobus/<strong>autocars</strong>.Parti de Lech am Arlberg, l’O 321 H est arrivé à Sinsheimaprès 1 600 km de routes en partie escarpées.Photo : © Josef Bauer


32 Service Omnibus 2·<strong>2011</strong>Le service sur la routeAux conducteurs qui sillonnent l’Europe à bord de leur autocarde tourisme, OMNIplus propose des prestations importantes,avec les nouvelles ServiceCards. De nombreux clients ont déjàété conquis.Texte_Saskia Meier | Photos : © Daimler AG


Omnibus 2·<strong>2011</strong> Service 33MARDI, SIX HEURES DU MATIN, juste après Maastricht.Doucement, le jour se lève. Avec son autocar de tourisme, GerhardWalther vient de passer la frontière néerlandaise, directionBruxelles. La plupart des 45 passagers dorment encore et rêventdes agréables journées qui les attendent.Gerhard Walther travaille depuis 15 ans comme conducteur,toujours dans la même société. Il en est très fier, comme il est fierde son <strong>Mercedes</strong>-<strong>Benz</strong> Travego qui, tout au long de ses voyages, n’ajamais failli. Pourtant, fort de 15 années d’expérience, leconducteur sait très bien que la sécurité totale n’existe pas, mêmesi son véhicule se rapproche de cet idéal.Jamais pris au dépourvuen cas d’urgence, même à l’étranger :ServiceCard Premium OMNIplus.OMNIplus ServiceCards : de l’aide de jour comme de nuitMais la mobilité à 100 % existe, elle, pour Gerhard Walther, grâceà sa ServiceCard Premium OMNIplus. Cette carte, qui remplace laServiceCard OMNIplus, existe depuis un an déjà, et rencontre ungrand succès, comme en atteste Martina Schmitt, responsable desServiceCards OMNIplus du département Services d’OMNIplus :« La ServiceCard Premium OMNIplus reprend tous les services dela précédente carte. Autrement dit, en plus des anciennesprestations d’OMNIplus, les détenteurs peuvent faire le plein sansargent liquide à plus de 41 000 stations UTA dans 38 pays et payerla taxe sur les poids-lourds, les tunnels et les bacs. »D’ici fin 2012, la ServiceCard OMNIplus sera systématiquementremplacée par la nouvelle ServiceCard Premium OMNIplus. Àcela est venue s’ajouter la ServiceCard Basic OMNIplus, quis’adresse aux clients qui n’ont pas besoin du service carburant ettaxe. « La ServiceCard Basic OMNIplus est destinée uniquementaux points Service », explique Martina Schmitt. Elle comprend latotalité du pack mobilité, avec le service réparation, pièces etpneus Tire Service, BusPool, de même que des procédures defacturation internationales transparentes. En cas d’urgence, leSERVICE 24 h OMNIplus, y compris la garantie de prise en chargedes coûts (sous réserve), peut être particulièrement utile. Il permetau conducteur de joindre la centrale au 00 800/40 20 40 20,en langue allemande, 24 heures sur 24. La centrale contacte alorsle garage le plus proche, y compris en Belgique. Une garantie depaiement est adressée à l’atelier par Internet. « Au besoin, unemajoration ne pose pas de problème avec ce système », ajouteMartina Schmitt. De quoi économiser bien du temps et des soucisen cas de difficulté avec un autocar de tourisme plein, commenteGerhard Walther.La ServiceCard Premium OMNIplus comprend également lepack mobilité complet, plus le service carburant et taxe PL. Nousrecommandons à tout conducteur d’autocar de tourisme voyageantà travers l’Europe de prendre ces prestations supplémentaires, quiont déjà convaincu de nombreux clients et conducteurs commeGerhard Walther.twww.servicecard.omniplus.de


Entre cafetan et téléphone mobileLever de soleil sur la perle du Maghreb, al-Mamlaka al-Maghribīya, le Royaume de l’Occident. L’hamri, la terre rouge typiquedu nord-est marocain, brille dans la lumière de l’aurore. Une odeur de café allemand flotte dans l’air.Texte_Martin Heying | Photos : © Martin Heying


Soleil couchant sur le Maroc etla kasbah, dans les gorges du Dadès.Photo : © mauritius images | Michael RunkelIncontournable lors d’un voyage au Maroc :la visite de la teinturerie ettannerie traditionnelle de Fès (à dr.).Photo : © mauritius images | Rene MattesSUR UN PARKING, au bord de l’autoroute qui mène de Casablancaà Rabat, un <strong>Mercedes</strong>-<strong>Benz</strong> Travego. La trappe arrière de la soute àbagages est ouverte sur le côté droit, de deux puissantes machines àcafé s’échappe l’arôme matinal. Helmut et Ingrid Rahe, les propriétairesdes établissements Klute Reisen, servent les voyageurs tandisque leur fils Oliver passe rapidement le véhicule en revue. Un peu àl’écart du groupe, un monsieur d’un certain âge contemple la nature etcommente : « Ce voyage est au-delà de mes espérances. » Ce n’est pasla première fois que Rainer Klose visite le Maroc. Pour le chefd’entreprise d’Osnabrück, « Ce pays est simplement magnifique ! »Charmeurs de serpents et conteursRétrospective, quelques jours plus tôt : la place Djemaa-el-Fna, ou « placedes suppliciés », est chère aux 1,2 million d’habitants de Marrakech.En cette fin d’après-midi, acrobates, danseurs, charmeurs de serpents,conteurs et musiciens donnent à l’endroit son charme typique.Les visiteurs venus de tous pays se mêlent aux Berbères et auxArabes, les cafetans et les djellabas côtoient les jeans et les costumes.Le conteur fait partie du paysage urbain au même titre que le téléphonemobile. C’est le Maroc, porte culturelle de l’Orient, dans toute sasplendeur et sa modernité.ü


36 Destinations Omnibus 2·<strong>2011</strong>Même une charrette à bras ne passerait pas dans les étroites ruelles de la vieilleville de Fès. Toutes les marchandises sont donc transportées par des ânes.L’histoire en vie : les ruines romaines de Volubilis ont fait voyager les participantsdans le passé.Un climat aussi doux que la cuisine du paysLa douceur règne sur le Maroc méditerranéen, de ce côté-ci de l’Atlas.L’hiver, la température ne descend guère en-deçà de 14 degrés et l’été,il ne fait pas plus de 28. À bord de l’autocar de tourisme cinq étoiles quifile tranquillement, laissant la ville derrière lui, le guide Ahmed Ouled-Eddarzi raconte : « Le Maroc est aussi diversifié que ses paysages. C’estun pays moderne, qui vit de ses traditions. » La diversité est égalementculinaire : les plats sont une symphonie de couleurs, de parfums et desaveurs. Le tajine, plat national, tire son nom du récipient en terre quisert à le préparer. Il en émane une délicieuse odeur de citrons, d’olives,de viande et de ras el hanout, l’indispensable mélange d’épices torréfiéeset écrasées. Chaque épicier a sa propre recette, dont il garde le secret,d’où l’appellation ras el hanout, littéralement « la tête de l’épicerie ».Les rues commerçantes autour de la place Djemaa-el-Fna, à Marrakech :une foule bigarrée de touristes et d’autochtones.Photo : © mauritius images | Peter PhippDes ruines antiques, une médina moyenâgeuseUn autre jour, de nouvelles sensations, mais toujours le même pays.Oliver Rahe conduit le <strong>Mercedes</strong>-<strong>Benz</strong> Travego direction Volubilis, unecité romaine en ruines célèbre pour ses mosaïques, témoin du passédu Maroc. Le contraste avec Casablanca, la veille, est saisissant. En effet,la ville aux 3,5 millions d’habitants n’a rien à voir avec le Casablancanébuleux de Bogart, dans le film qui porte son nom. C’est une métropolemoderne qui bouge, et son symbole, Mesdschid al-Hasan ath-thānī,la mosquée Hassan II, l’une des plus grandes du monde, est toutsimplement grandiose. Outre les superlatifs que suscite la contemplationde l’édifice, l’intérieur permet d’admirer le savoir-faire artisanalmarocain et sa prédilection pour les ornements, un art dont la forme laplus originelle peut être admirée à Fès. Fès se compose de trois parties :la ville nouvelle, la partie moyenâgeuse et la vieille ville. Cette dernière


Omnibus 2·<strong>2011</strong> Destinations 37« Le Maroc est un arbre dontles racines sont ancrées en Afriquemais dont les branchess’étendent en Europe. »Sa Majesté le Roi Hassan IIQuelques arcs et piliers, les vestiges des immenses greniers à grain« herri es souani » de Meknès.compte de nombreux artisans mais sans un bon guide, impossible devisiter l’interminable labyrinthe de ruelles étroites. D’où l’avertissementdu guide Naji Ben Machlouf : « Si vous perdez le groupe, vous êtesperdu », plaisante le germaniste diplômé, avant de mener les visiteursbouche bée au cœur du Maroc, la médina de la vieille ville de Fès : ony trouve des tisserands, des rétameurs, des tailleurs, des tapissiers, despotiers, des céramistes et la plus grande tannerie du Maroc, avec sescélèbres cuves en plein air.Toutes les livraisons des nombreux métiers se font à dos d’âne, carmême une charrette à bras ne passerait pas ici. Quand on parvient àne pas se laisser emporter par la foule et à jeter un œil par dessus telou tel anodin mur de glaise, on peut découvrir des salles dignes depalaces, ornées de somptueuses mosaïques ou de magnifiquessculptures. Fès est classée, à juste titre, au patrimoine culturel mondialde l’UNESCO.Changement de décor. Retour à l’aire de repos sur l’autoroute : les tassesde café sont vides, la soute est fermée et la plupart des voyageurs ontrepris place sur leurs confortables sièges en cuir. Anneliese et WolfgangFortmann se sont joints à Rainer Klose et contemplent l’hamri, quipa raît encore plus rouge sous le soleil matinal. « C’était véritablementun voyage au pays des 1001 nuits », dit Anneliese Fortmann, rêveuse,« mais la modernité de Casablanca m’a fascinée », reconnaît-elle. Sonmari Wolfgang acquiesce : « C’est une chance d’avoir pu voyager à bordd’un autocar aussi confortable et avec de si bons conducteurs », avantd’ajouter : « Même les longs trajets n’étaient pas ennuyeux. » Tous jettentun dernier regard sur un paysage qui s’éclaircit peu à peu et l’autocarrepart, direction la maison.twww.klute-reisen.de¢ UN VOYAGE « DE LUXE » AU MAROCArrivée en avion ou en autocar1er jour : Rabat2ème jour : Marrakech – visite de la « perle du sud »3ème jour : repos à l’hôtel et à la mer4ème jour : Meknès et Volubilis5ème jour : CasablancaDépart en avion ou en autocar


38 Conseil de voyage Omnibus 2·<strong>2011</strong>Mannheim au carréLes spécialistes des arts culinaires et du bon goût et autres amateursde qualité ont « carrément » marqué la ville de Mannheim. Il y a125 ans comme aujourd’hui.Texte_Saskia Meier | Photos : © Juan Amador (en haut à g.) | © Ville de MannheimMannheimwComment Mannheim a-t-elle étémarquée par l’automobile ? Quels sontles haut-lieux historiques ? L’information touristiqueà Mannheim propose des visitesguidées sur le thème « 125 ans d’innovation »,un voyage dans le temps pour les participants.www.tourist-mannheim.dewEnvie d’un repas hors du commun ? LeRestaurant Amesa a ce qu’il vous faut.Dans ce temple de la gastronomie, CarolineBaum, la chef une étoile, revisite les recettesclassiques. Au menu, du rouget barbet « à laBouillabaisse» avec du safran et du fenouil,au dessert, un « Blanc Manger» sur lit de figueset de cassis. Quel régal !www.a-mesa.dewAu château de Mannheim, le plus grandédifice baroque d’Allemagne, les visiteursreplongent dans l’époque des crinolines etdes perruques rococo. Achevé en 1760, sous lePrince électeur Karl Theodor, après 40 ans dechantier, le château n’a rien perdu de son éclat.www.schloss-mannheim.dewEn E2, 8, la tentation prend la forme detartes à la crème, de gâteaux au chocolatet de croissants au pudding. Le décor anciendu Café Herrdegen vous fait revenir 125 ansen arrière. Bon à savoir : la famille Herrdegendétient la recette originale du « MannemerDreck », le délicieux pain d’épices local.www.cafe-herrdegen.deC’est en 1886, à Mannheim, que Carl <strong>Benz</strong> a réalisé son invention révolutionnaire. C’estégalement dans l’un des carrés de Mannheim (la ville se compose depuis 1606 de blocscarrés) que son épouse Bertha <strong>Benz</strong> a entrepris son légendaire voyage en auto versPforzheim. 125 plus tard, la ville célèbrera ces événements historiques sous la forme duChallenge Bertha <strong>Benz</strong> et de l’événement culturel « autosymphonic » le 10 septembre <strong>2011</strong>.Une bonne raison de plus pour se rendre dans la ville arrosée par le Rhin et le Neckar.


Omnibus 2·<strong>2011</strong> Drive In 39Le nouveau site du Club des conducteurs <strong>Mercedes</strong>-<strong>Benz</strong> <strong>Autobus</strong>/Autocar, permet aux spécialistes de : créer un profil, publier des conseilsde voyage ou télécharger des photos. Les membres disposent ainsi deleur propre plateforme d’échange.Entre conducteursLe nouveau site Internet du Club des conducteurs <strong>Mercedes</strong>-<strong>Benz</strong> <strong>Autobus</strong>/Autocar offrede nombreux outils interactifs pour permettre à tous les conducteurs d’entrer en contactvirtuellement.Texte_Saskia Meier | Photo : © FX Berlin | fotolia.comOurs<strong>Mercedes</strong>-<strong>Benz</strong> Omnibus –La revue pour les hommes et les femmesen mouvementÉditeur :EvoBus GmbH<strong>Mercedes</strong>-<strong>Benz</strong> Omnibusse L 22D-68301 MannheimTéléphone : +49/(0)6 21/7 40-43 19Fax : +49/(0)6 21/7 40-53 54www.mercedes-benz.frResponsable délégué dela publication :Reiner Hörter (responsable au sens dela législation sur la presse)Directeur de projet :Christian Bonfertwww.omnibus-fahrerclub.mercedes-benz.com« JE SUIS À BOCHUM. Il y a quelqu’un ? » Ouen core : « J’ai trouvé du carburant pas cher,profitez-en. » À partir de l’automne, tous les membresdu Club des conducteurs <strong>Mercedes</strong>-<strong>Benz</strong><strong>Autobus</strong>/Autocar pourront, grâce au nouveau site,échanger des messages ou des conseils illustrés etfaire connaissance.Mais pour en profiter, il faut commencer pars’identifier. Quiconque vient chercher un autobus/autocar à l’usine de Mannheim, ou à Ulm, devientmembre du Club des conducteurs <strong>Mercedes</strong>-<strong>Benz</strong><strong>Autobus</strong>/Autocar.Après s’être identifié, on peut charger des profils,poster des photos de voyages en autocar, publier desphotos du parc de véhicules, consulter desitinéraires ou encore lire la revue « Omnibus » enligne. Chaque conducteur peut gérer lui-même sonprofil, comme il l’entend.Un autre principe du site est la diversité. Desitinéraires peuvent être préparés à l’aide del’ap plication Google-Maps et les recommandationspersonnelles d’autres membres être lues. Tous lesmembres ont la possibilité d’ajouter leurs propresrecommandations, photos ou vidéos. En effet, àquoi bon garder les bons tuyaux pour soi ? D’autresconducteurs en savent peut être plus ou ont faitdes expériences comparables. Les articles postéspeuvent être notés de une à cinq étoiles, une façond’identifier les conseils les plus intéressants ...À double titre.« Membre du mois »Toutes les quatre semaines, <strong>Mercedes</strong>-<strong>Benz</strong> désignele « membre du mois ». Pour participer, c’est trèssimple. Il suffit d’être actif. Plus un membre publiede contributions et de photos et plus il a de notationspositives, plus il a de chances de devenir « membredu mois ». De plus, dès l’automne, chaque membrepeut influencer lui-même les évaluations sur : twww.omnibus-fahrerclub.mercedes-benz.comRéalisation :Verlag Heinrich VogelSpringer Fachmedien München GmbHCorporate PublishingAschauer Straße 30D-81549 MünchenTéléphone : +49/(0)89/20 30 43-25 70Fax : +49/(0)89/20 30 43-3 25 70Springer Fachmedien München GmbHfait partie du groupe éditorial spécialiséSpringer Science+Business Media.Rédaction :Saskia MeierCoordination de projet :Saskia Meier, Matthias PioroDirecteur artistique / graphisme :Dierk NaumannPhoto première de couverture/quatrième de couverture:Daimler AGImpression :AZ Druck und Datentechnik GmbHHeisinger Straße 16, D-87437 KemptenTraduction :beo Gesellschaftfür Sprachen & Technologie mbHFreischützstraße 9, D-81927 MünchenLe magazine « Omnibus » paraîttrois fois par an. Tous droits réservés.Reproduction et traitement électroniqueuniquement sur autorisation écritede l’éditeur. Aucune garantie ne seraassumée pour les documents etphotographies envoyés spontanément.

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