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JOURNAL OFFICIEL - Débats parlementaires de la 4e République

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ASSEMBLEE NATIONALE — 3* SEÀN€E DU 22 MARS 1949 1743c-as exceptionnels visés plus haut. Il s'ensuit <strong>de</strong> maternité; et <strong>de</strong>man<strong>de</strong>: 1® quelesl 4 orou©le <strong>la</strong>it <strong>de</strong> bénéficier <strong>de</strong> TA. M. G. n'est » ganisme habilité à leur verser lesdites asilofesans intérêt pour îes assurés sociaux cations et quels sont exactement leurs droits;puisque le prix <strong>de</strong> journée fixé pour les as- | 2° quelles démarches elles doivent accomplirassurés conservent à leur -charge une pirt <strong>de</strong>s j, [es filles-m*ères qui n'exercentfrais <strong>de</strong> _ séjour dans un établissement! privé, . L^té professionnelie ouvrent droitpart qui sera couverte par l'assistancebénéfice <strong>de</strong> l'allocation <strong>de</strong> maternité àealo gratuite.U^U/^H^?^^H>etfasion <strong>de</strong> <strong>la</strong> naissance survenue en France7« LM A i î kJ^îe tout enfant <strong>de</strong> nationalité française, néviable et reconnu par elles, si leur âge mdépasse pas 25 ans pour une première naissanceou si <strong>la</strong> naissance survient dans lestrois ans <strong>de</strong> <strong>la</strong> précé<strong>de</strong>nte maternité pourune <strong>de</strong>uxième naissance, ou si elle survientdans les trois ans <strong>de</strong> *a secon<strong>de</strong> maternité oudans les six ans <strong>de</strong> <strong>la</strong> p:emiôie p-our uneV 9193. — M. Frédéric-Dupont <strong>de</strong>man<strong>de</strong> hIta. te ministre du travail. et <strong>de</strong> <strong>la</strong> sécuritélociale à quelle époque les retraités <strong>de</strong> <strong>la</strong>presse qui ont fait <strong>de</strong>s versements à leurcaisse professionnelle pendant parfois plus <strong>de</strong>vingt ans, et qui ont. vu leur retraite suspendue,vont pouvoir enfin toucher <strong>de</strong> <strong>la</strong>.sécurité sociale les retraites qui leur sontducs, et, dans <strong>la</strong> négative, s'il ne pense pasque <strong>de</strong> tels procédés émanant <strong>de</strong> particuliersne relèveraient pas <strong>de</strong>s tribunaux <strong>de</strong>droit commun. (Question du 17 février 1949.)Réponse. — L'organisme faisant l'objet <strong>de</strong>l'intervention <strong>de</strong> l'honorable parlementaireest <strong>la</strong> caisse générale <strong>de</strong> retraites <strong>de</strong> <strong>la</strong> pressefrançaise, qui a pour objet <strong>de</strong> servir, dans lecadre <strong>de</strong>s dispositions <strong>de</strong> l'article 18 <strong>de</strong> l'ordonnancedu 4 octobre 1945, <strong>de</strong>s prestationscomplémentaires <strong>de</strong> celles du régime général<strong>de</strong> <strong>la</strong> sécurité sociale. Les difficultés rencontréespar <strong>la</strong> caisse susvisée, qui fonctionne"en marge du régime général <strong>de</strong> <strong>la</strong> sécuritésociale, sont dues: 1® à <strong>la</strong> suppression <strong>de</strong>sressources exceptionnelles dont cet organismea bénéficié jusqu'en 1943 sur les fonds <strong>de</strong> <strong>la</strong>loterie nationale ou du sweepstake; 2° aufait qu'aucune ressource, sous forme notamment<strong>de</strong> contribution <strong>de</strong>s employeurs, n'a puencore être dégagée au profit du régime <strong>de</strong>prévoyance complémentaire du régime général<strong>de</strong>s assurances sociales, institué par l'ordonnanceoctobre 1945 pour les travailleurs<strong>de</strong> <strong>la</strong> presse./•ijh)199, — M. Bernard Paumîer expj.se à M. le !^ministre du travail et <strong>de</strong> <strong>la</strong> sécurité sociale 1të cas d'un certain nombre <strong>de</strong> filles-mères, !ayant reconnu leur, enfant, qui, n'étant pasaajarées et pas inscrite« aux assurances so-, émeuvent <strong>de</strong> gran<strong>de</strong>s dKiflcàiités àlottcto l allocation prénatale et l'allocation 1troisième naissance, et sans condition <strong>de</strong>dé<strong>la</strong>is pour les naissances suivantes, en application<strong>de</strong> l'article 5 <strong>de</strong> <strong>la</strong> loi du 22 août 1modifié par <strong>la</strong> loi du 1 juillet 19i8. En ce quiconcerne les allocations prénatales, unefemme seule, en état <strong>de</strong> grossesse pour <strong>la</strong>première fois, ne peut bénéficier <strong>de</strong> ces allocationsque si elle exerce une activité professionnelleou justifie' <strong>de</strong> l'impossibilitéd'exercer une telle activité. En eiret, l'ar-. tlCie 2 <strong>de</strong> <strong>la</strong> loi ou 22 août 1*946 dispose que« ne peuvent prétendre aux prestations familialesautres que les primes <strong>de</strong> malerni-é,les personnes, autres que les veuves d'allocataires,n'exerçant aucune activité professionnelleet ne justifiant d'aucune impossibilitéd'exercer une telle activité. Serontconsidérées comme se trouvant dans cetteimpossibilité les femmes seules ayant <strong>la</strong>charge <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux enfants ou davantage ». L'article5 i décret du 10 décembre 1946 préciseque « les femmes en état <strong>de</strong> grossesse quiont un enfant à leur charge sont assimilée«aux femmes ayant <strong>de</strong>ux enfants à charge ».Le droit aux allocations prénatales est toutefoissubordonné, en application <strong>de</strong>s articles 1<strong>4e</strong>t 15 <strong>de</strong> <strong>la</strong> loi du 22 août 1946, à <strong>la</strong> déc<strong>la</strong>ration<strong>de</strong> <strong>la</strong> grossesse <strong>de</strong> <strong>la</strong> mère, à <strong>la</strong> caissed'allocations familiales dont ehe relève età l'observation <strong>de</strong>s prescriptions édictées parl'ordonnance p. 100 par heure supplémentaire elIeeMiée~ partir <strong>de</strong> <strong>la</strong> quarantième en vertu <strong>de</strong> <strong>la</strong> loidu 25 février I9i6; et elle satisfait en mêmetemps une clientèle à caractère éminemment'instaib' , puisque ses comman<strong>de</strong>s sont satisfaitesplus rapi<strong>de</strong>ment. ¡Mais, d'au.tre part,cette solution n'est pas favorable pour lesouvrières qui ont été mises en ah&mage,puisque ces heures supplémentaires ronstitueraientpour elles une compensât! m partielle¡pour les pertes subies. 11 lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong>s'il ne pense pas que, pour ,es proféronsessentiellement sa son ni ères, les petits entrepreneurset art'sans pourraient être autoriséspendant les péri-o<strong>de</strong>s <strong>de</strong> plein v n dénienf, à-faire travailler leur personnel s'ilP^eejptait, pendant qûmnte-toit heures <strong>de</strong>'travail m lieu <strong>de</strong> quarante heures, h titre<strong>de</strong> compensation, sans pour ce<strong>la</strong> être te au<strong>de</strong> verser 25 p. 100 par heure supplémentaire.{Question du 18 février 1949.Réponse. — La récupération <strong>de</strong>s heures co4-leclivemenî perdues par <strong>de</strong>s ouvrières couturièrespar suite <strong>de</strong> baisses saisonnières <strong>de</strong>travail peut être elfectué-e dans les .*ondltUuisprévues, soit par le décret du 13 m rs 1937,déterminant les modalités d'appli-at on <strong>de</strong> <strong>la</strong>loi du 21 juin 1936 s-ur <strong>la</strong> semiine <strong>de</strong> rO he ¡ esdans les industries du vêtement, sût par ledécret général du mai 19:B fixant les mudalités<strong>de</strong> récupération <strong>de</strong>s heures perdues.Aux termes du décret du 13 mirs 1937, le.*'industries qui établiront qu'elles sutr-^ni<strong>de</strong>s baisser saisonnières <strong>de</strong> travail A ce;ta nésépoques <strong>de</strong> l'année, en rahon <strong>de</strong>s conditmisspéciales <strong>de</strong> trava'l dans lesquelles elles fonctionnent,pourront être autoris es, par arrêtém'nistérieî, à récupérer 1rs heure* ainsi perdues,dans ta limite <strong>de</strong> cent -heures par anet d'une heure par jour. L'arrêté qui a -tépris, te 27 novembre 1937. en application <strong>de</strong>cette disposit'on, vise, notamment, .a toiture.il prévoit que les chefs d'étabiis-ementintéressés <strong>de</strong>vront, à l'ouverture <strong>de</strong>s pério<strong>de</strong>s.<strong>de</strong> baisse <strong>de</strong> travail, afficher un hnra're réduitet en adresser eopi* à l'inspecteur dutravail. La récupération ne p-m ra être autoriséepar ledit inspecteur que jusqu'à conurrencedu nombre <strong>de</strong>s heures effectivementperdues dont le contrôle sera assuré au moyen<strong>de</strong>s horaires réduits et dans <strong>la</strong> limi'e <strong>de</strong>cent heure* par an et d'ur » heure par jour.D'autre part, aux termes du décret du 2i mai1938, les heures perdues par su te d'interruptioncollective <strong>de</strong> trava 1, dans un établissementou dan* une partie d'éta.bHss-ement,peuvent être récupérées dans les douze moissuivants; elles ne peuvent augmenter <strong>la</strong> duréegénérale du travail <strong>de</strong> plus d'une heurepar jour. L'inspecteur du travail doit êtrepréa<strong>la</strong>blement informé, par le chef d'*'!»bassement,<strong>de</strong>s Interruptions collectives <strong>de</strong> travailet <strong>de</strong>s modalités <strong>de</strong> récupération. Lesheures <strong>de</strong> récupération effectuées en application,soit du décret du 13 mars Î937, soitdu décret du 2i mai 1938, sont considéréescomme <strong>de</strong>s heures normales <strong>de</strong> travail etdoivent être rémunérées au taux normal.9270. — M, Jean-Louis Tinaud rappelle aM. te ministre du travail et <strong>de</strong> <strong>la</strong> sécuritésociale <strong>la</strong> situation créée par <strong>la</strong> conventionnationale signée le ii mars 1947, instituantun régime <strong>de</strong> prévoyance au profit <strong>de</strong>s cadres<strong>de</strong>s entreprises industrielles et commerciales.Cette convention, créée au profit <strong>de</strong>scadres, le droit notamment à <strong>de</strong>s reirai.esdans un système par répartition tiont lesprincipes d'attribution sont fixés par cetteconvention nationale. L'article 6 <strong>de</strong> <strong>la</strong> conventionpose comme règle que les cot nationsversées « seront obligatoirement ailectéesà un. régime <strong>de</strong> retraité" par répartitionlc -y-rrenembre 1918, ta commission paritairenationale qui a é<strong>la</strong>boré cette eonvmtion adécidé notamment: que, dans chaque caisse,il serait créé un « fonds soc.al » a mer»tépar un prélèvement maximum dp 3 p. 10:> surtes cotisations versées; que ce fonds socialserait <strong>la</strong>issé à <strong>la</strong> disposition <strong>de</strong>s caisses «leretraite qui pourront accor<strong>de</strong>r, à titre individuel,<strong>de</strong>s allocations except.onnelles et éventuellementrenouve<strong>la</strong>bles à certains retraitésou à <strong>de</strong>s personnes â leur charge; que léchoix ces bénéficiaires <strong>de</strong> ces al ocalions exceptionnellesest <strong>la</strong>issé à l'apprécialion <strong>de</strong>chaque caisse sous <strong>la</strong> réserve «pie « <strong>la</strong> situationmatérielle <strong>de</strong>s intéresses justifie Paiiribution<strong>de</strong> secours ». 11 lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong> 1° si <strong>la</strong>création <strong>de</strong> ce fonds social est compatibleavec les dispositions <strong>de</strong> <strong>la</strong> conversion nat : o-nale du li mars 19j7; 2°. si les intéressésdu régime 'bénéficiaires <strong>de</strong> retraits >'î membresactifs cotisants) ne sont .pas fondés a'•onîes 1er cette mesure, part.eu ièivmentquand ils n'appartiennent à aucun <strong>de</strong>s groupementsilisant partie <strong>de</strong> <strong>la</strong> comrn:?-mn paritairenoiionale; 3° si ia commission pn ni a irequi prend <strong>de</strong> telles décisions n'onirepaiepas son pouvoir en oér dam <strong>de</strong> teU pré'^\p.menN siir les cotisations pour le< air-'tor autremcni(sauf, le cas <strong>de</strong> frais <strong>de</strong> galion et<strong>de</strong> ré.ifrves <strong>de</strong> prévoyance) qu'aux retraites<strong>de</strong>s âjaats droit au régime et dans une oro?

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