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JOURNAL OFFICIEL - Débats parlementaires de la 4e République

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jès <strong>la</strong> nuit tombée, ce qui, indépendammentdu danger qui en résulte pour les usagers etles agents eux-mêmes, les met dans l'impossibilitéd'assurer utilement leur service. Il lui<strong>de</strong>man<strong>de</strong> s'il compte prendra <strong>de</strong>s mesures pouriermettre aux agents <strong>de</strong> remplir leur rôle avecÎe maximum <strong>de</strong> sécurité et d'efficacité. (Questiondu 22 février 1949.)Réponse. — Des étu<strong>de</strong>s et <strong>de</strong>s essais sontactuellement poursuivis par <strong>la</strong> préfecture <strong>de</strong>police pour mettre au point un matériel (bâtonslumineux, pèlerines ou petit équipementb<strong>la</strong>ncs) <strong>de</strong>stinés à rendre plus visibles lesgardiens <strong>de</strong> <strong>la</strong> paix chargés, <strong>la</strong> nuit, <strong>de</strong> <strong>la</strong> circu<strong>la</strong>tion.Les moyens reconnus les plus efficacesseront ensuite généralisés.9263. — M. Maurice Rabier signale à M. leministre <strong>de</strong> l'intérieur qu'en annexe à un arrêtedu 31 décembre 1948, le gouverneur général<strong>de</strong> l'Algérie a publié les nouveaux indices<strong>de</strong> traitements <strong>de</strong>s fonctionnaires algériens.Or, les tableaux annexés ne comportentpas les indices qui auraient dû être normalementprévus par le service <strong>de</strong> l'inspection dutravail et <strong>de</strong> <strong>la</strong> main-d'œuvre. Il a été réponduaux agents <strong>de</strong> ce service, qui s'inquiétaient<strong>de</strong> ce fait, que les indices les intéressantn'avaient pas été publiés par « oubliet lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong> quelles mesures il compte)rendre pour faire réparer cette omission, dansÎ e»minimum <strong>de</strong> temps, afin <strong>de</strong> rétablir <strong>la</strong> situation<strong>de</strong> ces agents dans les mêmes conditionsque celles appliquées pour les autresfonctionnaires algériens. (Question du 22 février1949.)Réponse. — La section algérienne du conseilsupérieur <strong>de</strong> <strong>la</strong> fonction publique se réuniraincessammentpour examiner les indices <strong>de</strong>traitements non encore fixés, notamment ceux<strong>de</strong>s fonctionnaires <strong>de</strong> l'inspection du travailet <strong>de</strong> <strong>la</strong> main-d'œuvre. Dès tjue cette sectionaura donné son avis, les indjces retenus serontsoumis par le gouverneur général <strong>de</strong> l'Algérieà l'agrément du 1 pouvoir central.9345. — M. Eugène Chassaing expose à M. leministre <strong>de</strong> l'intérieur que les travaux <strong>de</strong>construction <strong>de</strong>s chemins <strong>de</strong> désenc<strong>la</strong>vementintéressant cfrefs-lieux <strong>de</strong> communes et hameauxd'au moins 50 habitants sont pratiquementsuspendus <strong>de</strong>puis 1940, <strong>la</strong> main-d'œuvr- 5prisonnière offerte n'ayant pu être utilisée quedans une très faible mesure et dans <strong>de</strong>s conditionstrès onéreuses surtout pour les communes<strong>de</strong> haute montagne, et lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong> :1® <strong>de</strong> quel ordre <strong>de</strong> gran<strong>de</strong>ur sont, en matière<strong>de</strong> désenc<strong>la</strong>vement, et pour <strong>la</strong> métropole,les programmes arrêtés par les départements; 2° quelles mesures il compte prendre)our assurer l'exécution <strong>de</strong> ces programmes àJ a fois dans un dé<strong>la</strong>i qui n'excè<strong>de</strong> pas quatreannées et par une ai<strong>de</strong> qui ne soit pas inférieureà celle accordée, avant 1940, aux collectivitésintéressées. (Question du 1 er marsd949.)Réponse. — La question posée par l'honorableparlementaire nécessite une enquête à<strong>la</strong>quelle 11 va être immédiatement procédé.D'ores et déjà, il est hors <strong>de</strong> doute que l'ensemble<strong>de</strong>s travaux précités représente unedépense considérable et dont <strong>la</strong> couverture nepourra certainement pas être faite en quatreans. Il est signalé, par ailleurs, qu'une circu<strong>la</strong>iredu ministère <strong>de</strong> l'intérieur qui vientd'être envoyée aux préfets leur <strong>de</strong>man<strong>de</strong> <strong>de</strong>spropositions en vus <strong>de</strong> l'attribution, en 1949,<strong>de</strong> subventions pour les quelques projets <strong>de</strong>désenc<strong>la</strong>vement les plus urgents à exécuterdans leurs départements. Le taux maximum <strong>de</strong>subvention applicable en l'Occurrence est toujours<strong>de</strong> 80 p. 100, en application du décretdu 21 avril 1939.JUSTICE9264. M. Edouard Depreux <strong>de</strong>man<strong>de</strong> àM. le ministre <strong>de</strong> <strong>la</strong> justice: 1 quelles mesuresil envisage pour hâter l'envoi par lesgreffes à l'institut national <strong>de</strong> <strong>la</strong> statistiqueet <strong>de</strong>s étu<strong>de</strong>s économiques <strong>de</strong>s avis <strong>de</strong>condamnation privative <strong>de</strong> <strong>la</strong> capacité électorale.En effet, ces avis parviennent très tardivementdans les mairies, on pourrait citer lecas <strong>de</strong> personnes qui ont voté pendant touteASSEMBLEE NATIONALE — 3® SEANCE DU 22 MARS 1949 1739<strong>la</strong> pério<strong>de</strong> <strong>de</strong> leur incapacité et dont <strong>la</strong> mairieapprend <strong>la</strong> condamnation par les soins <strong>de</strong>l'I. N. S. E. E. au moment ou <strong>la</strong> réhabilitationest acquise. Par suite du manque <strong>de</strong> personnel,le greffe du casier judiciaire <strong>de</strong> Parisn'aura pas achevé avant le l« r avril 1949 lerelevé <strong>de</strong>s condamnations antérieures au1®* janvier 1947,. Des dé<strong>la</strong>is considérables seproduisent actuellement entre <strong>la</strong> date <strong>de</strong>condamnation <strong>de</strong> l'électeur et <strong>la</strong> date <strong>de</strong> réception<strong>de</strong> l'avis modèle 8 par l'I. N. S. E. E.,l'établissement <strong>de</strong> <strong>la</strong> <strong>de</strong>man<strong>de</strong> <strong>de</strong> radiationmodèle 10 et l'envoi aux maires en vue <strong>de</strong> <strong>la</strong>radiation <strong>de</strong> l'intéressé <strong>de</strong> <strong>la</strong> liste électorale ;2° Si on peut prévoir l'emploi <strong>de</strong> personnelspécialisé; connaissant à fond <strong>la</strong> question <strong>de</strong>capacité électorale, d'amnistie, <strong>de</strong> grâce amnistiante,<strong>de</strong> réhabilitation légale et judiciaire,etc., afin d'éviter <strong>de</strong>s erreurs, particulièrementregrettables en une telle matière.{Question du 22 février 1949.)Réponse. — Cette question, en ce qu'elleconcerne l'organisation et le fonctionnementdu fichier électoral, est <strong>de</strong> <strong>la</strong> compétence <strong>de</strong>M. le ministie <strong>de</strong>s finances et <strong>de</strong>s affaireséconomiques dont relève l'institut national<strong>de</strong> <strong>la</strong> statistique et <strong>de</strong>s étu<strong>de</strong>s économiques:établissement <strong>de</strong> <strong>la</strong> <strong>de</strong>man<strong>de</strong> <strong>de</strong> radiationmodèle 10, envoi aux maires, emploi d'un personnelspécialisé et qualifié. L'envoi à l'institutnational <strong>de</strong>s duplicata <strong>de</strong> bulletins n° 1du casier judiciaire re<strong>la</strong>tifs à <strong>de</strong>s condamnationsentraînant incapacité électorale, a faitl'objet <strong>de</strong> nombreuses instructions <strong>de</strong> <strong>la</strong> chancellerieaux parquets. Le relevé dans lescasiers judiciaires en a été fait par les greffiersaussi rapi<strong>de</strong>ment que le permettaientl'importance du travail et les difficultés rencontrées.Au greffe du tribunal <strong>de</strong> <strong>la</strong> Seine, oùcette opération était particulièrement longue,le retard a été causé encore plus par l'insuffisance<strong>de</strong>s locaux que par celle du personnel.Néanmoins ce relevé sera terminé au débutdu mois prochain et le fichier électoral pourradès lors être considéré comme régulièrementdocumenté.RECONSTRUCTION ET URBANISME8612. — M. Robert Bichet rappelle à M. leministre <strong>de</strong> <strong>la</strong> reconstruction et <strong>de</strong> l'urbanismeque dans le cadre <strong>de</strong>s mesures prisespar ses services pour l'aménagement <strong>de</strong>s immeublesnon sinistrés ou inoccupés, uneenquête a été faite auprès <strong>de</strong>s maires <strong>de</strong>sdiverses localités, tendant à établir une liste<strong>de</strong>s Immeubles privés qui sont inachevés etcelle <strong>de</strong>s immeubles qui sont actuellementinhabités et qui pourraient être aménagés àl'usage d'habitation; lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong> quellessont ses intentions en ce qui concerne le financement<strong>de</strong>s travaux d'aménagement etd'achèvement do ces différents immeubles etnotamment si l'obligation serait faite auxpropriétaires <strong>de</strong>sdits immeubles <strong>de</strong> participerd'une manière ou d'une autre à l'achèvement<strong>de</strong>s travaux. (Question du 11 janvier 1949.)Réponse. — Dans le but <strong>de</strong> pallier <strong>la</strong> crisedu logement qui sévit actuellement dans l'ensembledu pays, certains <strong>de</strong> mes prédécesseursavaient envisagé <strong>de</strong> faire effectuer parle ministère <strong>de</strong> <strong>la</strong> reconstruction et <strong>de</strong> l'urbanismele recensement <strong>de</strong>s immeubles inachevésou vétustés, qui seraient susceptiblesd'aménagement les rendant propres à l'habitation.Il était prévu, notamment, d'accor<strong>de</strong>rcertaines facilités aux propriétaires pour lesinciter à effectuer eux-mêmes les travaux.Toutefois, dans certains cas déterminés,l'Etat pouvait se substituer à eux et faireexécuter les travaux, soit dans les conditionsprévues au titre III <strong>de</strong> l'ordonnance 45-609 du10 avril 1945, soit conformément à l'ordonnance45-2064 du 8 septembre 1945, autorisant<strong>la</strong> construction par l'Etat ou par lesassociations syndicales <strong>de</strong> reconstructiond'immeubles d'habitation <strong>de</strong> caractère définitif.Les divers projets présentés en ce sensn'ont pas été adoptés. Si bien qu'actuellementpar suite <strong>de</strong> <strong>la</strong> non prorogation <strong>de</strong> l'ordonnance45-2064 du 8 septembre 1945,- dontl'application a été limitée aux années 1945et 1946 (sauf pour les chantiers expérimentauxou les constructions entreprises par lesassociations syndicales), le ministère <strong>de</strong> <strong>la</strong>reconstruction et <strong>de</strong> l'urbanisme est dans l'impossibilité<strong>de</strong> financer <strong>la</strong> réfection ou l'achèvement<strong>de</strong> locaux d'habitation non sinistrés.Toutefois, les sinistrés peuvent être autoriséeà affecter les in<strong>de</strong>mnités <strong>de</strong> dommages <strong>de</strong>guerre afférentes à leurs biens endommagésou détruits à l'achèvement d'immeubles dont<strong>la</strong> construction, entreprise avant ou pendantles hostilités, a du être suspendue au cours<strong>de</strong> ces <strong>de</strong>rnières années. Il est, cependant,nécessaire qu'ils s'en soient rendus acquéreurs,préa<strong>la</strong>blement* au transfert et que letransfert ait été autorisé. J'ajoute que j'aiprescrit à mes services <strong>de</strong> reprendre lesétu<strong>de</strong>s déjà entreprises en vue <strong>de</strong> déterminerdans quelles conditions pourraient être réaliséset financés l'achèvement ou l'aménagementd'immeubles inachevés ou inhabité«tout en assurant le respect <strong>de</strong>s droits <strong>de</strong>s pro«priétaires.8844. — M. Pierre Gabelle expose à M. leministre <strong>de</strong> <strong>la</strong> reconstruction et <strong>de</strong> l'urba«nisme que, dans l'annexe n° 1 du décret du10 décembre 1948, <strong>la</strong> définition, pour <strong>la</strong> détermination<strong>de</strong>s locaux <strong>de</strong> 3® catégorie et <strong>de</strong> ses<strong>de</strong>ux sous-catégories, ne porte aucune mentionconcernant l'équipement <strong>de</strong>s locaux;que, par contre, <strong>la</strong> définition, <strong>de</strong>s locaux <strong>de</strong>4° catégorie se termine ainsi : « ainsi que<strong>de</strong>s immeubles démunis <strong>de</strong> tout équipement(aucun w.-c., ni particulier au local, nimême commun h l'immeuble) ®; lui faitremarquer que, <strong>de</strong> l'application rigoureuse<strong>de</strong> cette phrase, peuvent naître - bien <strong>de</strong>scontestations et lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong> : 1° si le seulfait <strong>de</strong> n'avoir qu'un poste d'eau à l'étageou <strong>de</strong>s w.-c collectifs pour <strong>de</strong>ux ou plusieurslogements entraînera le c<strong>la</strong>ssementsystématique en 4® catégorie, alors que <strong>la</strong>construction est <strong>de</strong> très bonne qualité etjustifie, par ailleurs, <strong>la</strong> c<strong>la</strong>ssification en 3®catégorie A, voire même en 2® catégorie C;2° pareillement, si le fait que le local <strong>de</strong>référence c<strong>la</strong>ssé en 3° catégorie ait été comprisdans l'annexe II du décret du 10 décembre1948 avec équipement particulier <strong>de</strong> w.-c.,avec effet d'eau, peut déterminer l'exclusion<strong>de</strong> cette catégorie <strong>de</strong> tout local ne comportantpas semb<strong>la</strong>ble équipement.du 25 janvier 1959.)(QuestionRéponse. -- L'annexe n° 1 au décret n° 48-1881 du 10* décembre 1948 a précisé d'unomanière très explicite, que « dans le choix<strong>de</strong>s catégories, il n'y a pas lieu <strong>de</strong> tenircompte <strong>de</strong> l'importance <strong>de</strong>s équipementspropres au local ou. à l'immeuble puisqueceux-ci font, par ailleurs, l'objet <strong>de</strong> correctifs.Sans doute, dans <strong>la</strong> plupart <strong>de</strong>s cas, <strong>la</strong>qualité et l'importance <strong>de</strong>s instal<strong>la</strong>tions d'hygièneet <strong>de</strong> confort sont en rapport avec<strong>la</strong> catégorie <strong>de</strong> l'immeuble, mais il n'en estpas toujours ainsi. » Si, pour <strong>la</strong> définition<strong>de</strong>s locaux <strong>de</strong> 4® catégorie, il est indiqué quedoivent y figurer <strong>de</strong>s Immeuibles démunis <strong>de</strong>tout équipement, il est précisé qu'il s'agitlà du cas tout à. fait exceptionnel où iln'existe ni w.-c. particulier au local, nimême un w.-c. commun à l'immeuble. Dansces conditions, le fait qu'il n'existe qu'unposte d'eau à l'étage ou que <strong>de</strong>s w.-c. collectifspour <strong>de</strong>ux ou plusieurs logements n'en»traîne pas nécessairement le c<strong>la</strong>ssement en4« catégorie. Selon <strong>la</strong> qualité <strong>de</strong> <strong>la</strong> construction,<strong>de</strong> tels locaux pourront être c<strong>la</strong>ssés encatégorie III B ou même III A. II est précisé,par ailleurs, que le local <strong>de</strong> référence dontle décompte figure à l'annexe II du décretdu 10 décembre 1948 ne constitue qu'unexemple <strong>de</strong> local <strong>de</strong> catégorie III A. Unlogement qui ne dispose pas d'un w.-c. particulieravec effet d'eau peut, cependant,être c<strong>la</strong>ssé en catégorie III A si, par ailleurs,11 présente <strong>de</strong>s avantages qui compensent cetinconvénient.9078. — M. Albert Aubry <strong>de</strong>man<strong>de</strong> â M. leministre <strong>de</strong> <strong>la</strong> reconstruction et <strong>de</strong> l'urba*nisme: 1° si un propriétaire a le droit <strong>de</strong>compter, dans <strong>la</strong> surface corrigée d'un appartement,<strong>de</strong>s postes d'eau supplémentaires*chau<strong>de</strong> et froi<strong>de</strong>, dans un local servant <strong>de</strong>salle <strong>de</strong> bains, alors que l'instal<strong>la</strong>tion a étéfaite par un locataire précé<strong>de</strong>nt et reprisepar le locataire actuel qui possè<strong>de</strong> un reçut<strong>de</strong> cette reprise; 2° si <strong>la</strong> suppression duconcierge dans un immeuble <strong>de</strong> 28 locataires,entraînant l'absence complète <strong>de</strong> gardiennageet d'entretien normal, ne permçj

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