JOURNAL OFFICIEL - Débats parlementaires de la 4e République

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ASSEMBLEE NATIONALE 3 e SEANCE DU 22 MARS 1949'leur personnel ne peut être recruté parmi lesfonctionnaires ou agents publies en activitéde serviré et que ce personnel ne peut recevoir,pour la part de son activité consacréeaux coopératives, aucune rémunération directeou indirecte de ces entreprises ou administrations; et demande quelles peuvent êtreles raiMins pour lesquelles ces textes législatifsno sont pas strictement appliqués, et siGouvernement ne compte pas se«, préoccuperde prendre les mesures nécessaires pouras>urer celle application. (Question du S févrieri;-4ÍURéjanse. — Des 194 , le ministère du commerces'est appliqué à remettre en mémoireIva dispositions des décrets du 12 novembre19.ÍÍ3, imposant ù tous les groupements de consommateur;,de plus de six personnes la lurinede sociéjé coopérative de consommation régiepur ta loi de 1917, et du 21) juii'.et 1939 portantinterdiction aux sociétés coopératives de recevoirdCi subventions ou prestations à titregratuit, interdiction de recruter le personnelparmi les fonctionnaires ou agents publics etobligation de fonctionner dans des locaux séparésDes instructions, en date du 2 juillet1947, furcnl dofmées aux préfets par la circulaireD.C.l. 2375/.S.E.C. du ministre du commerceleur demandant de veiller personnellementa la stricte application des dispositionsprécitées qui sont toujours en vigueur. A lamême date du 2 juillet' 1947, sous référenceD.C.l 23ÍG/S.E.C. et D.C.l. 2377/S.E.C., deuxlettres étaient adressées par le départementdu commerce, l'une à M. le haut commissaireà la distribution, l'autre a M. le ministre dutravail la première, aux fins de refuser touteattribution de démarrage ou de réapprovisionnementde denrées aux coopératives qui neseraient pas en règle;, la seconde pour demanderau ministre du travail que des instructionssoient données aux inspecteurs dutravail chargés, par l'article 1 er du décretdu 11 janvier 1939 de fa're preuve d'une vigilanceparticulière à l'occasion du contrôle etl'exécution de ces dispositions. En ce quiconcerne la suite qui a été réservée à cesdiverses in 1er ven lions et les mesures qui ontété prises pour assurer l'application des texteslégis'atifs en vigueur, il convient de préciserque le haut commissariat â ta distribution fitpart de son accord sur tes dispositions demandées;la distribufoii progressive du contingentementrendit, du reste, peu à peu sonintervention moins nécessaire. Par ailleurs, lesÊréfeU (notamment ceux de la Manche, deseux-Sèvres, de Seine-et-Oise, de la Moselle,du Rhône, de la Haute-Vienne, des Ardenneset de Belfort) ont aussitôt rendu compte desmesures qu'ils avaient prises avec les différentsmoyens qui étaient en leur possession;certains ont effectué des enquêtes approfondies(eh particulier les services de la préfecturede police en ce qui concerne les diversescoopératives de la Seine*, qui ont été communiquéesau ministère du commerce. Plusieurscas délicats ont été alors soumis à ce départementministériel et ont fait l'objet d'uneétude sérieuse de la part des services intéressés:des contrevenants ont été invités âfie mettre sans tarder en règle avec les dispositionsde la loi. En outre, il est intéressantde noter que, dès la date de la circulairedu 2 juillet 1947 adressée aux préfets, unediminution sensible des plaintes (les commerçantsa é é enregistrée. Il peut être égalementsigria'é que, sur certaines plaintes adresséespar des groupements de commerçants ouchambres de commerce, il n'a pas été toujourspossible d'obtenir les précisions susceptiblesh la fois de caractériser les anomaliescommises, et d'identifier leurs auteurs.9177. — M. Frédéric Dupont demande aM. le ministre de l'industrie et du commerce:4° si les décrets nies 10 janvier 1939 et 29 juillet1939» prescrivant que les coopératives n^peuvent fonctionner dans les locaux des administrations,ni être subventionnées par lesadministrations, ni avoir du personnel recrutéparmi les fonctionnaires ou as nts publics ena» tivité de service, ni avoir cïu personnel recevantdes administrations des rémunérationsdirectes ou indirectes*, sont toujours en vigueur;2° si la circulaire du 2 juiliet 1947 rapplant l'existence de ce« textes, est elle-mêmeen vigueur; 3° dans l'affirmative s'il a l'impressionque ces textes.:• sont appliqués. {Question,du il février , 1949. )Réponse. — Les décrets du 10 janvier et du29 juillet 1939 sont toujours en vigueur ainsique la circulaire du 2 juillet 1917 qui rappelaitles dispositions du décret-loi du 12 novembre1938. Par ailleurs, le département-ducommerce n'a pas cessé de veiller à la stricteapplication de ces dispositions législatives. 11a, en particulier, par la circulaire précitée,rappelé aux préfets quelles étaient les obligationss'imposant à tous les groupementsde consommateurs de plus de six personnes àl'égard des disposition du décr t-loi du 12 novembre1938. Parallèlement, une interventioneffectuée auprès de M. le lia ut commissaireà la distribution a reçu un accueil favorable;il s'agissait de refus r toute attributionde démarrage ou réapprovisionnementde denrées aux sociétés coopératives quin'étaient pas en règle. 11 est à noter que leseff ts de celte action allèrent en diminuantà ta faveur de la disparition progressive durationnement. De leur côté, MM. les préfetsrendirent compte des mesures prises dansleur départ ment et communiquèrent auxservices compétents du ministère du commercede nombreux dossiers. Des enquêtes approfondiesfurent faites, en particulier parM. le 'préfet de po'.ice, qui firent l'objet d'uneétude sérieuse de la part desdits services.Plusieurs contrevenants furent invités à semettre en règle sans tarder avec les dispositionslégislatives en vigueur.9398. — M. Eugène DeSahoutre expose hM. le ministre de l'industrie et du c&mm-rrceque tout citoyen a droit de 'désigner un mandatairepour exécuter en ses lieu et place,soit un acte déterminé, soit une série d'actes,soit même la totalité des actes de la vie civile,sauf toutefois ceux présentant un caractèrenettement personnel, et que la loi a désignésnommém nt; le mariage et le testament;qu'il semble parfaitement régulierqu'un attributaire de produits contingentésdésigne un mandataire pour effectuer en seslieu et place 1 s opérations de perception desattributions, et demande si certains organismesprivés socs-répartiteurs (syndicats detransporteurs) sont en d;*oil de refuser dereconnaître la légalité et la validité d r s pouvoirsainsi délégués par des attributaires àdes tiers. (Question du 25 février 1949.)Réponse. — Le ministre de l'industrie etdu commerce estime qu'il n'y a pas d'inconvénientà ce que 1"S titres de répartitionsoient perçus par un mandataire de l'attributhenticitédu maniai et qu'il conserve unexemplaire de ce dernier. Mais il est soulignéqu'en ce qui concerne l-s conditions pratiquesde la remise des titres de répartition auxattributaires, les organismes syndicaux sousréparti leurs agissent sous, leur propre responsabilitéLe ministre de l'industrie et du commercea appelé sur cette question, l'attentiondu ministre-des travaux publics et destransports dont dépend le syndicat des transportsroutiers.INTERIEUR8167. — M. Pierre Fayet expose à M. le ministrede l'intérieur que le comité de secours' aux sinistrés oe Chéria, communemixte dfe Tébessa (Algérie/, s:gnale qu'à lasuite de plaintes sur la mauvaise répartitiondes fonds gouvernementaux destinés aux sinistrésdes inondations survenues à Chériadans la nuit du 27 au 28 iévr.er. 1943* une« certaine enquête » a eu Jeu et une nouvelleliste des sinistrés fut établie. Mais,jusqu'à ce jour, aucune réparation n'a étéaccordée aux ayants droit et aucune pourmiten'a été ouverte, ni contre les responsablesconnus de la première distribution,ni contre ceux qui ont indûment bénéficiédes secours aux lieu et nlace des véritablessinistré?; et lui demande quelles mesures ilcompte prendre pour que les responsables cece scandale soient jugés et pour que justicesoit rendue aux victimes non secourues dontta presque totalité se trouve dans le dénuement!e pms complet {Question du, ZMcemmmB.b - • • .RCponsç. — Les enquêtes approfondies auxquellesil a été procédé, ont permis de constater/qu'aucune irrégularité dans la répartitionde secotirs .effectuée en accord avec lesd j e ma a s n'a été commise. Les plaintes' déposéesne paraissent pas fondées, car ellëâconcernaient l'attribution de secours à .desnomades étrangers à la région, mais sinistréspendant leur passage sur le territoire inondé.9131. — Mme Anna Schell demande à M. leministre de l'intérieur dans quelles conditionsles évêques et les curés d'Alsace et deLorraine prêtent actuellement le sermentprévu par le concordat du 5 juillet ITIOL' toujoursen vigueur dans ces provinces, et quelest le texte exact de ce serment. (Questiondu 15 février 19 i9.)Réponse. — L'obligation pour les évêqueset ies curés de prêter serment telle qu'ellea été dé Unie respectivement par l'article 6du concordat ou 26 messidor an IX et l'article27 de la loi du 18 germinal an X s'esttrouvéeabolie par le décret du 5 septembre1870 qui a supprimé le serment politique.9130. — M. Maurice Rabier demande à M. leministre de l'intérieur quelles sont, en l'étatactuel de la législation et notamment depuisle vote de la loi du 20 septembre 1947 portantstatut de l'Algérie, lCo dispositions de la loi dû20 septembre 1948 portant réforme des pensionsciviies et militaires qui sont automatiquementapplicables à l'Algérie: a) pour lèsretraités du personnel civil de la guerre ;b) pour les services rattachés; dans quellemesure ces dispositions peuvent être suspensivesd'application, sous réserve des dispositionsfiscales fart/ 10 de la loi du 20 septembre1947) et quelles initiatives le Gouvernementcompte prendre, le cas échéant, pourque ces dispositions soient appliquées; quellesinitiatives le Gouvernement compte égalementprendre pour que la loi du 20 septembre 1948portant réforme du régime des pensions civileset militaires soit applicable à l'ensembledes retraités du cadre algérien.Réponse. -— 1° La loi du 20 septembre 1948portant réformé de pensions civiles s'appliqueà tous les- agents- des cadres métropolitains ycompris ceux qui servent en Algérie. Rentrentdans cette catégorie notamment les retraitésdu personnel civil de la guerre et des servicesrattachés; 2° une décision ayant pour objetd'étendre aux fonctionnaires et agents titulairesde la caisse générale des retraites del'Algérie les dispositions de la loi du 20- septembre1948 a été adoptée par l'assemblée algérienneau cours de sa ; séance du 4 marscourant. '9222. — M. Philippe OS mi signale à M. leministre de l'intérieur la situation suivante.;le conseil municipal d'une commune a décidéla démolition d'un immeuble appartenant 'àla commune et dont une partie est occupéepar un locataire avec bail commercial. Uneclause du bail prévoit l.a résiliation de ceiui:den cas' dé démolitioi) pour cause d'utilité publique.Il lui demande si la commune peutprendre immédiatement l'arrêté de déclarationpublique de cette démolition, sans que lelocataire puisse exercer un recours contre lacommune propriétaire. (Question du 18 février1949.)Réponse. — Une déclaration d'utilité publiquede travaux à entreprendre ne peut se justifierqu'en vue de l'acquisition d'un immeubledans le cadre d'une procédure d'expropriation.Or, en l'espèce, l'immeuble, objet du bailcommercial, appartient à la commune. Sa démolitionne saurait donc donner lieu à une déclaration1 d'utilité publique, à la demande decette collectivité. En conséquence, l'honorableparlementaire est prié de vouloir bien préciser:1° les termes exacts de la clause dontil s'agit; 2° les circonstances dans lesquellesla commune . est amenée à entreprendre ladémolition de l'immeuble lui appartenant.9262. — M. Roger Duveau signale à M, 10ministre de l'intérieur que les agents chargesde. la circulation , dans ; Paris sont ;équipé§; detelle soitiQi. q&'Us\sont pratiquement.invisibles

jès la nuit tombée, ce qui, indépendammentdu danger qui en résulte pour les usagers etles agents eux-mêmes, les met dans l'impossibilitéd'assurer utilement leur service. Il luidemande s'il compte prendra des mesures pouriermettre aux agents de remplir leur rôle avecÎe maximum de sécurité et d'efficacité. (Questiondu 22 février 1949.)Réponse. — Des études et des essais sontactuellement poursuivis par la préfecture depolice pour mettre au point un matériel (bâtonslumineux, pèlerines ou petit équipementblancs) destinés à rendre plus visibles lesgardiens de la paix chargés, la nuit, de la circulation.Les moyens reconnus les plus efficacesseront ensuite généralisés.9263. — M. Maurice Rabier signale à M. leministre de l'intérieur qu'en annexe à un arrêtedu 31 décembre 1948, le gouverneur généralde l'Algérie a publié les nouveaux indicesde traitements des fonctionnaires algériens.Or, les tableaux annexés ne comportentpas les indices qui auraient dû être normalementprévus par le service de l'inspection dutravail et de la main-d'œuvre. Il a été réponduaux agents de ce service, qui s'inquiétaientde ce fait, que les indices les intéressantn'avaient pas été publiés par « oubliet lui demande quelles mesures il compte)rendre pour faire réparer cette omission, dansÎ e»minimum de temps, afin de rétablir la situationde ces agents dans les mêmes conditionsque celles appliquées pour les autresfonctionnaires algériens. (Question du 22 février1949.)Réponse. — La section algérienne du conseilsupérieur de la fonction publique se réuniraincessammentpour examiner les indices detraitements non encore fixés, notamment ceuxdes fonctionnaires de l'inspection du travailet de la main-d'œuvre. Dès tjue cette sectionaura donné son avis, les indjces retenus serontsoumis par le gouverneur général de l'Algérieà l'agrément du 1 pouvoir central.9345. — M. Eugène Chassaing expose à M. leministre de l'intérieur que les travaux deconstruction des chemins de désenclavementintéressant cfrefs-lieux de communes et hameauxd'au moins 50 habitants sont pratiquementsuspendus depuis 1940, la main-d'œuvr- 5prisonnière offerte n'ayant pu être utilisée quedans une très faible mesure et dans des conditionstrès onéreuses surtout pour les communesde haute montagne, et lui demande :1® de quel ordre de grandeur sont, en matièrede désenclavement, et pour la métropole,les programmes arrêtés par les départements; 2° quelles mesures il compte prendre)our assurer l'exécution de ces programmes àJ a fois dans un délai qui n'excède pas quatreannées et par une aide qui ne soit pas inférieureà celle accordée, avant 1940, aux collectivitésintéressées. (Question du 1 er marsd949.)Réponse. — La question posée par l'honorableparlementaire nécessite une enquête àlaquelle 11 va être immédiatement procédé.D'ores et déjà, il est hors de doute que l'ensembledes travaux précités représente unedépense considérable et dont la couverture nepourra certainement pas être faite en quatreans. Il est signalé, par ailleurs, qu'une circulairedu ministère de l'intérieur qui vientd'être envoyée aux préfets leur demande despropositions en vus de l'attribution, en 1949,de subventions pour les quelques projets dedésenclavement les plus urgents à exécuterdans leurs départements. Le taux maximum desubvention applicable en l'Occurrence est toujoursde 80 p. 100, en application du décretdu 21 avril 1939.JUSTICE9264. M. Edouard Depreux demande àM. le ministre de la justice: 1 quelles mesuresil envisage pour hâter l'envoi par lesgreffes à l'institut national de la statistiqueet des études économiques des avis decondamnation privative de la capacité électorale.En effet, ces avis parviennent très tardivementdans les mairies, on pourrait citer lecas de personnes qui ont voté pendant touteASSEMBLEE NATIONALE — 3® SEANCE DU 22 MARS 1949 1739la période de leur incapacité et dont la mairieapprend la condamnation par les soins del'I. N. S. E. E. au moment ou la réhabilitationest acquise. Par suite du manque de personnel,le greffe du casier judiciaire de Parisn'aura pas achevé avant le l« r avril 1949 lerelevé des condamnations antérieures au1®* janvier 1947,. Des délais considérables seproduisent actuellement entre la date decondamnation de l'électeur et la date de réceptionde l'avis modèle 8 par l'I. N. S. E. E.,l'établissement de la demande de radiationmodèle 10 et l'envoi aux maires en vue de laradiation de l'intéressé de la liste électorale ;2° Si on peut prévoir l'emploi de personnelspécialisé; connaissant à fond la question decapacité électorale, d'amnistie, de grâce amnistiante,de réhabilitation légale et judiciaire,etc., afin d'éviter des erreurs, particulièrementregrettables en une telle matière.{Question du 22 février 1949.)Réponse. — Cette question, en ce qu'elleconcerne l'organisation et le fonctionnementdu fichier électoral, est de la compétence deM. le ministie des finances et des affaireséconomiques dont relève l'institut nationalde la statistique et des études économiques:établissement de la demande de radiationmodèle 10, envoi aux maires, emploi d'un personnelspécialisé et qualifié. L'envoi à l'institutnational des duplicata de bulletins n° 1du casier judiciaire relatifs à des condamnationsentraînant incapacité électorale, a faitl'objet de nombreuses instructions de la chancellerieaux parquets. Le relevé dans lescasiers judiciaires en a été fait par les greffiersaussi rapidement que le permettaientl'importance du travail et les difficultés rencontrées.Au greffe du tribunal de la Seine, oùcette opération était particulièrement longue,le retard a été causé encore plus par l'insuffisancedes locaux que par celle du personnel.Néanmoins ce relevé sera terminé au débutdu mois prochain et le fichier électoral pourradès lors être considéré comme régulièrementdocumenté.RECONSTRUCTION ET URBANISME8612. — M. Robert Bichet rappelle à M. leministre de la reconstruction et de l'urbanismeque dans le cadre des mesures prisespar ses services pour l'aménagement des immeublesnon sinistrés ou inoccupés, uneenquête a été faite auprès des maires desdiverses localités, tendant à établir une listedes Immeubles privés qui sont inachevés etcelle des immeubles qui sont actuellementinhabités et qui pourraient être aménagés àl'usage d'habitation; lui demande quellessont ses intentions en ce qui concerne le financementdes travaux d'aménagement etd'achèvement do ces différents immeubles etnotamment si l'obligation serait faite auxpropriétaires desdits immeubles de participerd'une manière ou d'une autre à l'achèvementdes travaux. (Question du 11 janvier 1949.)Réponse. — Dans le but de pallier la crisedu logement qui sévit actuellement dans l'ensembledu pays, certains de mes prédécesseursavaient envisagé de faire effectuer parle ministère de la reconstruction et de l'urbanismele recensement des immeubles inachevésou vétustés, qui seraient susceptiblesd'aménagement les rendant propres à l'habitation.Il était prévu, notamment, d'accordercertaines facilités aux propriétaires pour lesinciter à effectuer eux-mêmes les travaux.Toutefois, dans certains cas déterminés,l'Etat pouvait se substituer à eux et faireexécuter les travaux, soit dans les conditionsprévues au titre III de l'ordonnance 45-609 du10 avril 1945, soit conformément à l'ordonnance45-2064 du 8 septembre 1945, autorisantla construction par l'Etat ou par lesassociations syndicales de reconstructiond'immeubles d'habitation de caractère définitif.Les divers projets présentés en ce sensn'ont pas été adoptés. Si bien qu'actuellementpar suite de la non prorogation de l'ordonnance45-2064 du 8 septembre 1945,- dontl'application a été limitée aux années 1945et 1946 (sauf pour les chantiers expérimentauxou les constructions entreprises par lesassociations syndicales), le ministère de lareconstruction et de l'urbanisme est dans l'impossibilitéde financer la réfection ou l'achèvementde locaux d'habitation non sinistrés.Toutefois, les sinistrés peuvent être autoriséeà affecter les indemnités de dommages deguerre afférentes à leurs biens endommagésou détruits à l'achèvement d'immeubles dontla construction, entreprise avant ou pendantles hostilités, a du être suspendue au coursde ces dernières années. Il est, cependant,nécessaire qu'ils s'en soient rendus acquéreurs,préalablement* au transfert et que letransfert ait été autorisé. J'ajoute que j'aiprescrit à mes services de reprendre lesétudes déjà entreprises en vue de déterminerdans quelles conditions pourraient être réaliséset financés l'achèvement ou l'aménagementd'immeubles inachevés ou inhabité«tout en assurant le respect des droits des pro«priétaires.8844. — M. Pierre Gabelle expose à M. leministre de la reconstruction et de l'urba«nisme que, dans l'annexe n° 1 du décret du10 décembre 1948, la définition, pour la déterminationdes locaux de 3® catégorie et de sesdeux sous-catégories, ne porte aucune mentionconcernant l'équipement des locaux;que, par contre, la définition, des locaux de4° catégorie se termine ainsi : « ainsi quedes immeubles démunis de tout équipement(aucun w.-c., ni particulier au local, nimême commun h l'immeuble) ®; lui faitremarquer que, de l'application rigoureusede cette phrase, peuvent naître - bien descontestations et lui demande : 1° si le seulfait de n'avoir qu'un poste d'eau à l'étageou des w.-c collectifs pour deux ou plusieurslogements entraînera le classementsystématique en 4® catégorie, alors que laconstruction est de très bonne qualité etjustifie, par ailleurs, la classification en 3®catégorie A, voire même en 2® catégorie C;2° pareillement, si le fait que le local deréférence classé en 3° catégorie ait été comprisdans l'annexe II du décret du 10 décembre1948 avec équipement particulier de w.-c.,avec effet d'eau, peut déterminer l'exclusionde cette catégorie de tout local ne comportantpas semblable équipement.du 25 janvier 1959.)(QuestionRéponse. -- L'annexe n° 1 au décret n° 48-1881 du 10* décembre 1948 a précisé d'unomanière très explicite, que « dans le choixdes catégories, il n'y a pas lieu de tenircompte de l'importance des équipementspropres au local ou. à l'immeuble puisqueceux-ci font, par ailleurs, l'objet de correctifs.Sans doute, dans la plupart des cas, laqualité et l'importance des installations d'hygièneet de confort sont en rapport avecla catégorie de l'immeuble, mais il n'en estpas toujours ainsi. » Si, pour la définitiondes locaux de 4® catégorie, il est indiqué quedoivent y figurer des Immeuibles démunis detout équipement, il est précisé qu'il s'agitlà du cas tout à. fait exceptionnel où iln'existe ni w.-c. particulier au local, nimême un w.-c. commun à l'immeuble. Dansces conditions, le fait qu'il n'existe qu'unposte d'eau à l'étage ou que des w.-c. collectifspour deux ou plusieurs logements n'en»traîne pas nécessairement le classement en4« catégorie. Selon la qualité de la construction,de tels locaux pourront être classés encatégorie III B ou même III A. II est précisé,par ailleurs, que le local de référence dontle décompte figure à l'annexe II du décretdu 10 décembre 1948 ne constitue qu'unexemple de local de catégorie III A. Unlogement qui ne dispose pas d'un w.-c. particulieravec effet d'eau peut, cependant,être classé en catégorie III A si, par ailleurs,11 présente des avantages qui compensent cetinconvénient.9078. — M. Albert Aubry demande â M. leministre de la reconstruction et de l'urba*nisme: 1° si un propriétaire a le droit decompter, dans la surface corrigée d'un appartement,des postes d'eau supplémentaires*chaude et froide, dans un local servant desalle de bains, alors que l'installation a étéfaite par un locataire précédent et reprisepar le locataire actuel qui possède un reçutde cette reprise; 2° si la suppression duconcierge dans un immeuble de 28 locataires,entraînant l'absence complète de gardiennageet d'entretien normal, ne permçj

ASSEMBLEE NATIONALE 3 e SEANCE DU 22 MARS 1949'leur personnel ne peut être recruté parmi lesfonctionnaires ou agents publies en activité<strong>de</strong> serviré et que ce personnel ne peut recevoir,pour <strong>la</strong> part <strong>de</strong> son activité consacréeaux coopératives, aucune rémunération directeou indirecte <strong>de</strong> ces entreprises ou administrations; et <strong>de</strong>man<strong>de</strong> quelles peuvent êtreles raiMins pour lesquelles ces textes légis<strong>la</strong>tifsno sont pas strictement appliqués, et siGouvernement ne compte pas se«, préoccuper<strong>de</strong> prendre les mesures nécessaires pouras>urer celle application. (Question du S févrieri;-4ÍURéjanse. — Des 194 , le ministère du commerces'est appliqué à remettre en mémoireIva dispositions <strong>de</strong>s décrets du 12 novembre19.ÍÍ3, imposant ù tous les groupements <strong>de</strong> consommateur;,<strong>de</strong> plus <strong>de</strong> six personnes <strong>la</strong> lurine<strong>de</strong> sociéjé coopérative <strong>de</strong> consommation régiepur ta loi <strong>de</strong> 1917, et du 21) juii'.et 1939 portantinterdiction aux sociétés coopératives <strong>de</strong> recevoirdCi subventions ou prestations à titregratuit, interdiction <strong>de</strong> recruter le personnelparmi les fonctionnaires ou agents publics etobligation <strong>de</strong> fonctionner dans <strong>de</strong>s locaux séparésDes instructions, en date du 2 juillet1947, furcnl dofmées aux préfets par <strong>la</strong> circu<strong>la</strong>ireD.C.l. 2375/.S.E.C. du ministre du commerceleur <strong>de</strong>mandant <strong>de</strong> veiller personnellementa <strong>la</strong> stricte application <strong>de</strong>s dispositionsprécitées qui sont toujours en vigueur. A <strong>la</strong>même date du 2 juillet' 1947, sous référenceD.C.l 23ÍG/S.E.C. et D.C.l. 2377/S.E.C., <strong>de</strong>uxlettres étaient adressées par le départementdu commerce, l'une à M. le haut commissaireà <strong>la</strong> distribution, l'autre a M. le ministre dutravail <strong>la</strong> première, aux fins <strong>de</strong> refuser touteattribution <strong>de</strong> démarrage ou <strong>de</strong> réapprovisionnement<strong>de</strong> <strong>de</strong>nrées aux coopératives qui neseraient pas en règle;, <strong>la</strong> secon<strong>de</strong> pour <strong>de</strong>man<strong>de</strong>rau ministre du travail que <strong>de</strong>s instructionssoient données aux inspecteurs dutravail chargés, par l'article 1 er du décretdu 11 janvier 1939 <strong>de</strong> fa're preuve d'une vigi<strong>la</strong>nceparticulière à l'occasion du contrôle etl'exécution <strong>de</strong> ces dispositions. En ce quiconcerne <strong>la</strong> suite qui a été réservée à cesdiverses in 1er ven lions et les mesures qui ontété prises pour assurer l'application <strong>de</strong>s texteslégis'atifs en vigueur, il convient <strong>de</strong> préciserque le haut commissariat â ta distribution fitpart <strong>de</strong> son accord sur tes dispositions <strong>de</strong>mandées;<strong>la</strong> distribufoii progressive du contingentementrendit, du reste, peu à peu sonintervention moins nécessaire. Par ailleurs, lesÊréfeU (notamment ceux <strong>de</strong> <strong>la</strong> Manche, <strong>de</strong>seux-Sèvres, <strong>de</strong> Seine-et-Oise, <strong>de</strong> <strong>la</strong> Moselle,du Rhône, <strong>de</strong> <strong>la</strong> Haute-Vienne, <strong>de</strong>s Ar<strong>de</strong>nneset <strong>de</strong> Belfort) ont aussitôt rendu compte <strong>de</strong>smesures qu'ils avaient prises avec les différentsmoyens qui étaient en leur possession;certains ont effectué <strong>de</strong>s enquêtes approfondies(eh particulier les services <strong>de</strong> <strong>la</strong> préfecture<strong>de</strong> police en ce qui concerne les diversescoopératives <strong>de</strong> <strong>la</strong> Seine*, qui ont été communiquéesau ministère du commerce. Plusieurscas délicats ont été alors soumis à ce départementministériel et ont fait l'objet d'uneétu<strong>de</strong> sérieuse <strong>de</strong> <strong>la</strong> part <strong>de</strong>s services intéressés:<strong>de</strong>s contrevenants ont été invités âfie mettre sans tar<strong>de</strong>r en règle avec les dispositions<strong>de</strong> <strong>la</strong> loi. En outre, il est intéressant<strong>de</strong> noter que, dès <strong>la</strong> date <strong>de</strong> <strong>la</strong> circu<strong>la</strong>iredu 2 juillet 1947 adressée aux préfets, unediminution sensible <strong>de</strong>s p<strong>la</strong>intes (les commerçantsa é é enregistrée. Il peut être égalementsigria'é que, sur certaines p<strong>la</strong>intes adresséespar <strong>de</strong>s groupements <strong>de</strong> commerçants ouchambres <strong>de</strong> commerce, il n'a pas été toujourspossible d'obtenir les précisions susceptiblesh <strong>la</strong> fois <strong>de</strong> caractériser les anomaliescommises, et d'i<strong>de</strong>ntifier leurs auteurs.9177. — M. Frédéric Dupont <strong>de</strong>man<strong>de</strong> aM. le ministre <strong>de</strong> l'industrie et du commerce:4° si les décrets nies 10 janvier 1939 et 29 juillet1939» prescrivant que les coopératives n^peuvent fonctionner dans les locaux <strong>de</strong>s administrations,ni être subventionnées par lesadministrations, ni avoir du personnel recrutéparmi les fonctionnaires ou as nts publics ena» tivité <strong>de</strong> service, ni avoir cïu personnel recevant<strong>de</strong>s administrations <strong>de</strong>s rémunérationsdirectes ou indirectes*, sont toujours en vigueur;2° si <strong>la</strong> circu<strong>la</strong>ire du 2 juiliet 1947 rapp<strong>la</strong>nt l'existence <strong>de</strong> ce« textes, est elle-mêmeen vigueur; 3° dans l'affirmative s'il a l'impressionque ces textes.:• sont appliqués. {Question,du il février , 1949. )Réponse. — Les décrets du 10 janvier et du29 juillet 1939 sont toujours en vigueur ainsique <strong>la</strong> circu<strong>la</strong>ire du 2 juillet 1917 qui rappe<strong>la</strong>itles dispositions du décret-loi du 12 novembre1938. Par ailleurs, le département-ducommerce n'a pas cessé <strong>de</strong> veiller à <strong>la</strong> stricteapplication <strong>de</strong> ces dispositions légis<strong>la</strong>tives. 11a, en particulier, par <strong>la</strong> circu<strong>la</strong>ire précitée,rappelé aux préfets quelles étaient les obligationss'imposant à tous les groupements<strong>de</strong> consommateurs <strong>de</strong> plus <strong>de</strong> six personnes àl'égard <strong>de</strong>s disposition du décr t-loi du 12 novembre1938. Parallèlement, une interventioneffectuée auprès <strong>de</strong> M. le lia ut commissaireà <strong>la</strong> distribution a reçu un accueil favorable;il s'agissait <strong>de</strong> refus r toute attribution<strong>de</strong> démarrage ou réapprovisionnement<strong>de</strong> <strong>de</strong>nrées aux sociétés coopératives quin'étaient pas en règle. 11 est à noter que leseff ts <strong>de</strong> celte action allèrent en diminuantà ta faveur <strong>de</strong> <strong>la</strong> disparition progressive durationnement. De leur côté, MM. les préfetsrendirent compte <strong>de</strong>s mesures prises dansleur départ ment et communiquèrent auxservices compétents du ministère du commerce<strong>de</strong> nombreux dossiers. Des enquêtes approfondiesfurent faites, en particulier parM. le 'préfet <strong>de</strong> po'.ice, qui firent l'objet d'uneétu<strong>de</strong> sérieuse <strong>de</strong> <strong>la</strong> part <strong>de</strong>sdits services.Plusieurs contrevenants furent invités à semettre en règle sans tar<strong>de</strong>r avec les dispositionslégis<strong>la</strong>tives en vigueur.9398. — M. Eugène DeSahoutre expose hM. le ministre <strong>de</strong> l'industrie et du c&mm-rrceque tout citoyen a droit <strong>de</strong> 'désigner un mandatairepour exécuter en ses lieu et p<strong>la</strong>ce,soit un acte déterminé, soit une série d'actes,soit même <strong>la</strong> totalité <strong>de</strong>s actes <strong>de</strong> <strong>la</strong> vie civile,sauf toutefois ceux présentant un caractèrenettement personnel, et que <strong>la</strong> loi a désignésnommém nt; le mariage et le testament;qu'il semble parfaitement régulierqu'un attributaire <strong>de</strong> produits contingentésdésigne un mandataire pour effectuer en seslieu et p<strong>la</strong>ce 1 s opérations <strong>de</strong> perception <strong>de</strong>sattributions, et <strong>de</strong>man<strong>de</strong> si certains organismesprivés socs-répartiteurs (syndicats <strong>de</strong>transporteurs) sont en d;*oil <strong>de</strong> refuser <strong>de</strong>reconnaître <strong>la</strong> légalité et <strong>la</strong> validité d r s pouvoirsainsi délégués par <strong>de</strong>s attributaires à<strong>de</strong>s tiers. (Question du 25 février 1949.)Réponse. — Le ministre <strong>de</strong> l'industrie etdu commerce estime qu'il n'y a pas d'inconvénientà ce que 1"S titres <strong>de</strong> répartitionsoient perçus par un mandataire <strong>de</strong> l'attributhenticitédu maniai et qu'il conserve unexemp<strong>la</strong>ire <strong>de</strong> ce <strong>de</strong>rnier. Mais il est soulignéqu'en ce qui concerne l-s conditions pratiques<strong>de</strong> <strong>la</strong> remise <strong>de</strong>s titres <strong>de</strong> répartition auxattributaires, les organismes syndicaux sousréparti leurs agissent sous, leur propre responsabilitéLe ministre <strong>de</strong> l'industrie et du commercea appelé sur cette question, l'attentiondu ministre-<strong>de</strong>s travaux publics et <strong>de</strong>stransports dont dépend le syndicat <strong>de</strong>s transportsroutiers.INTERIEUR8167. — M. Pierre Fayet expose à M. le ministre<strong>de</strong> l'intérieur que le comité <strong>de</strong> secours' aux sinistrés oe Chéria, communemixte dfe Tébessa (Algérie/, s:gnale qu'à <strong>la</strong>suite <strong>de</strong> p<strong>la</strong>intes sur <strong>la</strong> mauvaise répartition<strong>de</strong>s fonds gouvernementaux <strong>de</strong>stinés aux sinistrés<strong>de</strong>s inondations survenues à Chériadans <strong>la</strong> nuit du 27 au 28 iévr.er. 1943* une« certaine enquête » a eu Jeu et une nouvelleliste <strong>de</strong>s sinistrés fut établie. Mais,jusqu'à ce jour, aucune réparation n'a étéaccordée aux ayants droit et aucune pourmiten'a été ouverte, ni contre les responsablesconnus <strong>de</strong> <strong>la</strong> première distribution,ni contre ceux qui ont indûment bénéficié<strong>de</strong>s secours aux lieu et n<strong>la</strong>ce <strong>de</strong>s véritablessinistré?; et lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong> quelles mesures ilcompte prendre pour que les responsables cece scandale soient jugés et pour que justicesoit rendue aux victimes non secourues dontta presque totalité se trouve dans le dénuement!e pms complet {Question du, ZMcemmmB.b - • • .RCponsç. — Les enquêtes approfondies auxquellesil a été procédé, ont permis <strong>de</strong> constater/qu'aucune irrégu<strong>la</strong>rité dans <strong>la</strong> répartition<strong>de</strong> secotirs .effectuée en accord avec lesd j e ma a s n'a été commise. Les p<strong>la</strong>intes' déposéesne paraissent pas fondées, car ellëâconcernaient l'attribution <strong>de</strong> secours à .<strong>de</strong>snoma<strong>de</strong>s étrangers à <strong>la</strong> région, mais sinistréspendant leur passage sur le territoire inondé.9131. — Mme Anna Schell <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. leministre <strong>de</strong> l'intérieur dans quelles conditionsles évêques et les curés d'Alsace et <strong>de</strong>Lorraine prêtent actuellement le sermentprévu par le concordat du 5 juillet ITIOL' toujoursen vigueur dans ces provinces, et quelest le texte exact <strong>de</strong> ce serment. (Questiondu 15 février 19 i9.)Réponse. — L'obligation pour les évêqueset ies curés <strong>de</strong> prêter serment telle qu'ellea été dé Unie respectivement par l'article 6du concordat ou 26 messidor an IX et l'article27 <strong>de</strong> <strong>la</strong> loi du 18 germinal an X s'esttrouvéeabolie par le décret du 5 septembre1870 qui a supprimé le serment politique.9130. — M. Maurice Rabier <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. leministre <strong>de</strong> l'intérieur quelles sont, en l'étatactuel <strong>de</strong> <strong>la</strong> légis<strong>la</strong>tion et notamment <strong>de</strong>puisle vote <strong>de</strong> <strong>la</strong> loi du 20 septembre 1947 portantstatut <strong>de</strong> l'Algérie, lCo dispositions <strong>de</strong> <strong>la</strong> loi dû20 septembre 1948 portant réforme <strong>de</strong>s pensionsciviies et militaires qui sont automatiquementapplicables à l'Algérie: a) pour lèsretraités du personnel civil <strong>de</strong> <strong>la</strong> guerre ;b) pour les services rattachés; dans quellemesure ces dispositions peuvent être suspensivesd'application, sous réserve <strong>de</strong>s dispositionsfiscales fart/ 10 <strong>de</strong> <strong>la</strong> loi du 20 septembre1947) et quelles initiatives le Gouvernementcompte prendre, le cas échéant, pourque ces dispositions soient appliquées; quellesinitiatives le Gouvernement compte égalementprendre pour que <strong>la</strong> loi du 20 septembre 1948portant réforme du régime <strong>de</strong>s pensions civileset militaires soit applicable à l'ensemble<strong>de</strong>s retraités du cadre algérien.Réponse. -— 1° La loi du 20 septembre 1948portant réformé <strong>de</strong> pensions civiles s'appliqueà tous les- agents- <strong>de</strong>s cadres métropolitains ycompris ceux qui servent en Algérie. Rentrentdans cette catégorie notamment les retraitésdu personnel civil <strong>de</strong> <strong>la</strong> guerre et <strong>de</strong>s servicesrattachés; 2° une décision ayant pour objetd'étendre aux fonctionnaires et agents titu<strong>la</strong>ires<strong>de</strong> <strong>la</strong> caisse générale <strong>de</strong>s retraites <strong>de</strong>l'Algérie les dispositions <strong>de</strong> <strong>la</strong> loi du 20- septembre1948 a été adoptée par l'assemblée algérienneau cours <strong>de</strong> sa ; séance du 4 marscourant. '9222. — M. Philippe OS mi signale à M. leministre <strong>de</strong> l'intérieur <strong>la</strong> situation suivante.;le conseil municipal d'une commune a décidé<strong>la</strong> démolition d'un immeuble appartenant 'à<strong>la</strong> commune et dont une partie est occupéepar un locataire avec bail commercial. Unec<strong>la</strong>use du bail prévoit l.a résiliation <strong>de</strong> ceiui:<strong>de</strong>n cas' dé démolitioi) pour cause d'utilité publique.Il lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong> si <strong>la</strong> commune peutprendre immédiatement l'arrêté <strong>de</strong> déc<strong>la</strong>rationpublique <strong>de</strong> cette démolition, sans que lelocataire puisse exercer un recours contre <strong>la</strong>commune propriétaire. (Question du 18 février1949.)Réponse. — Une déc<strong>la</strong>ration d'utilité publique<strong>de</strong> travaux à entreprendre ne peut se justifierqu'en vue <strong>de</strong> l'acquisition d'un immeubledans le cadre d'une procédure d'expropriation.Or, en l'espèce, l'immeuble, objet du bailcommercial, appartient à <strong>la</strong> commune. Sa démolitionne saurait donc donner lieu à une déc<strong>la</strong>ration1 d'utilité publique, à <strong>la</strong> <strong>de</strong>man<strong>de</strong> <strong>de</strong>cette collectivité. En conséquence, l'honorableparlementaire est prié <strong>de</strong> vouloir bien préciser:1° les termes exacts <strong>de</strong> <strong>la</strong> c<strong>la</strong>use dontil s'agit; 2° les circonstances dans lesquelles<strong>la</strong> commune . est amenée à entreprendre <strong>la</strong>démolition <strong>de</strong> l'immeuble lui appartenant.9262. — M. Roger Duveau signale à M, 10ministre <strong>de</strong> l'intérieur que les agents charges<strong>de</strong>. <strong>la</strong> circu<strong>la</strong>tion , dans ; Paris sont ;équipé§; <strong>de</strong>telle soitiQi. q&'Us\sont pratiquement.invisibles

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