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JOURNAL OFFICIEL - Débats parlementaires de la 4e République

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Hon <strong>de</strong>s re<strong>la</strong>tions économiques extérieures, Lecentre national du commerce extérieur apour mission traditionnelle l'information ad'mini strati ve et commerciale afférente au commerceextérieur et les liaisons avec les conseillerscommerciaux et les professionnels. Enraison <strong>de</strong> <strong>la</strong> priorité donnée par le Gouvernementaux problèmes d'exportation le centrenational du commerce extérieur doit êtrechargé plus nettement d'une mission <strong>de</strong> promotionet d'animation <strong>de</strong> l'exportation. Cetteréforme fait actuellement l'objet d'étu<strong>de</strong>s aussibien <strong>de</strong> <strong>la</strong> part <strong>de</strong> l'administration que <strong>la</strong>part <strong>de</strong>s organismes professionnels. Le service<strong>de</strong> <strong>la</strong> ba<strong>la</strong>nce <strong>de</strong> <strong>la</strong> direction <strong>de</strong>s re<strong>la</strong>tionséconomiques extérieures a récemment reçupour mission essentielle l'étu<strong>de</strong> <strong>de</strong>s moyenspropres à assurer l'équilibre <strong>de</strong> <strong>la</strong> ba<strong>la</strong>nce<strong>de</strong>s,comptes en 1952 principalement par ledéveloppement <strong>de</strong>s exportations. A cet effet,Il est chargé <strong>de</strong> définir, en accord avec <strong>la</strong>profession, les objectifs d'exportation et <strong>de</strong>rechercher dans tous les domaines les moyenspropres à les atteindre. D'autres services cependants'occupent à <strong>de</strong>s titres divers <strong>de</strong> questionsd'exportation et leur coexistence poseen effet un problème <strong>de</strong> coordination qui n'ad'ailleurs pas échappé à l'attention du Gouvernement.Cette question fait actuellement l'objetd'une étu<strong>de</strong> approfondie par une missionInterministérielle travail<strong>la</strong>nt en liaison étroiteavec le service <strong>de</strong> <strong>la</strong> ba<strong>la</strong>nce et également lecomité d'enquêtes sur le coût et le ren<strong>de</strong>ment<strong>de</strong>s services publics, en vue <strong>de</strong> réaliser unemeilleure, répartition <strong>de</strong>s tâches, une accélérationdu rythme du travail <strong>de</strong>s commissionset une plus gran<strong>de</strong> cohésion <strong>de</strong>s différentsservices responsables du commerce extérieur.9068 — M. Jean-Paul David <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. lesecrétaire d'Etat aux affaires économiques:4° s'il existe un contrôle permettant <strong>de</strong> vérifieravec une précision suffisante que les créditsalloués au titre du p<strong>la</strong>n Marshall aux entreprisesprivées ou aux administrations publiqueset assimilées sont effectivement utilisés;2° dans l'affirmative, quelle est <strong>la</strong> nature ducontrôle exercé; 3° quel est l'emploi <strong>de</strong>s créditsutilisés; 4° si les crédits non employésavant le terme <strong>de</strong> <strong>la</strong> première tranche dup<strong>la</strong>n Marshall doivent être considérés commedéfinitivement perdus ou peuvent être reportéssur <strong>la</strong> tranche suivante. (Question du 10 février1949.)Réponse. — 1° Ce contrôle existe. L'effort<strong>de</strong>s services a tendu à augmenter sa rapiditéet sa précision au cours <strong>de</strong> <strong>la</strong> première année<strong>de</strong> fonctionnement du p<strong>la</strong>n Marshall ; 2° Il seréalise par sta<strong>de</strong>s succesifs: a) tenue parl'office <strong>de</strong>s changes d'une comptabilité <strong>de</strong>slicences émises par rapport aux autorisationsd'achat; b) tenue par le Crédit national àParis d'une comptabilité <strong>de</strong>s fiches, accompagnéesd'un exemp<strong>la</strong>ire <strong>de</strong>s contrats, que doiventdéposer les importateurs après obtention<strong>de</strong> <strong>la</strong> licence; c) tenue par les services duCrédit national aux Etats-Unis d'une comptabilité<strong>de</strong>s payements effectués au profit <strong>de</strong>sfournisseurs. Ces renseignements sont centraliséspar <strong>la</strong> direction <strong>de</strong>s re<strong>la</strong>tions économiquesextérieures et les reliquats non utilisés,arrêtés pour chaque trimestre, sont reprisdans les programmes ultérieurs ; 3° les créditssont employés par les importateurs conformémentaux programmes établis par <strong>la</strong> direction<strong>de</strong>s re<strong>la</strong>tions économiques extérieures, enliaison avec les différents services intéressés.Leur utilisation est contrôlée par les directionstechniques qui visent les licences; 4° le sol<strong>de</strong><strong>de</strong>s crédits <strong>de</strong> <strong>la</strong> première tranche du p<strong>la</strong>nMarshall qui, à <strong>la</strong> date du 3 avril 1949, n'aurapas donné lieu à <strong>de</strong>s autorisations d'achat <strong>de</strong><strong>la</strong> part <strong>de</strong> l'E. C. A., <strong>de</strong>vra être considérécomme déiliytivement perdu.1737 ASSEMBLEE NATIONALE —* l1 SEANCE DU 23 MARS 19499165. — M. Robert Bal<strong>la</strong>nger rappelle àM. le secrétaire d'Etat aux affaires économiquesque, répondant à une <strong>de</strong> ses questionsconcernant les sommes trop perçues par <strong>la</strong>compagnie <strong>de</strong>s eaux sur les quittances dui er octobre 1948, il lui a précisé que <strong>la</strong> modicité<strong>de</strong> ces sommes (58,30 F par abonné) neparaissait pas imposer <strong>la</strong> nécessité d'un remboursementgénéral; expose que l'augmentationabusive dont il s'agit a cependant procuréà <strong>la</strong> compagnie un bénéfice supplémentaire*et illégal d'environ 10 millions <strong>de</strong> francs,fcomptje ienu <strong>de</strong>s 130.000 compteurs en locationchez ses abonnés et <strong>de</strong>s 68.000 compteursappartenant à <strong>de</strong>s propriétaires privésmais dont elle assure l'entretien; et lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong>s'il compte reconsidérer cette questionet les mesures qu'il envisage afin <strong>de</strong>provoquer le remboursement aux intéressés<strong>de</strong>s sommes trop perçues. (Question du 17 février1949.)Réponse. — L'arrêté n° 19 268 du 30 décembre1947, publié au J3. 0. S. P., a préciséque « à compter du 1 er janvier 1948, les tarifs<strong>de</strong> distribution d'eau et les re<strong>de</strong>vancesaccessoires y afférentes, pourront être déterminéspar les formules contractuelles figurantaux contrats ou cahiers <strong>de</strong>s charges ». Cetexte a donc eu pour effet <strong>de</strong> substituer à <strong>la</strong>taxation autoritaire le régime contractuel résultant <strong>de</strong>s contrats <strong>de</strong> concession et <strong>de</strong>s cahiers<strong>de</strong>s charges propres à chaque concessionnaireLes conclusions contenues dansma réponse à <strong>la</strong> question dont il est faitétat ne doivent donc être considérées quecomme <strong>de</strong> simples suggestions décou<strong>la</strong>nt duprincipe <strong>de</strong> <strong>la</strong> non-rëtroaçtivité <strong>de</strong>s lois; i<strong>la</strong>ppartient en effet, au cas présent et sous lerégime <strong>de</strong> <strong>la</strong> liberté <strong>de</strong>s prix, à l'autorité <strong>de</strong>tutelle et éventuellement à l'autorité judiciaire<strong>de</strong> statuer sur les litiges pouvant survenirentre abonnés et concessionnaires.FRANCE D'OUTRE-MER8995. — M. René Malbrant expose à M. leministre <strong>de</strong> <strong>la</strong> France d'outre-mer que l'article7 du décret n° 46-2508 du 9 novembre 1946précise que les justices <strong>de</strong> paix investies d'attributionscorrectionnelles limitées connaissent,à charge d'appel <strong>de</strong>vant <strong>la</strong> cour d'appelou le tribunal supérieur d'appel, <strong>de</strong>s infrac*tions aux textes régulièrement promulguésou publiés en Afrique occi<strong>de</strong>ntale françaiseemportant <strong>de</strong>s sanctions correctionnelles ou<strong>de</strong> simple police, et qu'il n'est pas fait mention,dans ce décret, <strong>de</strong>s textes régulièrementpromulgués ou publiés en Afrique équatorialefrançaise et au Cameroun, ce qui apour résultat <strong>de</strong> compliquer l'exercice <strong>de</strong> <strong>la</strong>justice dans ces <strong>de</strong>rniers territoires; il lui<strong>de</strong>man<strong>de</strong> s'il n'envisage pas <strong>de</strong> réparer cetteomission. (Question au 4 février 1949.)Réponse. — L'omission signalée résulted'une erreur matérielle d'autant plus évi<strong>de</strong>nte:1° que le titre du décret et son artWcle 1 er visent non seulement l'Afrique occi<strong>de</strong>ntalefrançaise mais encore l'Afrique équatorialefrançaise, Madagascar et dépendances,le Togo, le Cameroun, <strong>la</strong> Côte française<strong>de</strong>s Somalis; 2° que l'article 7 vise à <strong>la</strong> fois<strong>la</strong> cour d'appel et le tribunal supérieur d'appe<strong>la</strong>lors qu'il n'existe pas en Afrique occi<strong>de</strong>ntalefrançaise <strong>de</strong> juridiction dénomméetribunal supérieur d'appel. En conséquenceun rectificatif ainsi conçu a été publié auJournal officiel du 10 mars 1949: « Décretn° 46-2508 portant modification à l'organisation<strong>de</strong> <strong>la</strong> justice française en Afrique occi<strong>de</strong>ntalefrançaise, en Afrique équatorialefrançaise, à Madagascar et dépendances, auCameroun, au Togo et à <strong>la</strong> Côte française <strong>de</strong>sSomalis. Rectificatif au Journal officiel du13 novembre 1946: page 9581, 3 e colonne,titre III, article 7, après: « en Afrique occi<strong>de</strong>ntalefrançaise », ajouter: « en Afriqueéquatoriale française, à Madagascar et dépendances,au Cameroun, au Togo et à <strong>la</strong> Côtefrançaise <strong>de</strong>s Somalis », après: « sujets »,ajouter: « et administrés ».9282. — M. René Maibrant signale à M. leministre <strong>de</strong> <strong>la</strong> France d'outre-mer que lestarifs postaux aériens actuels sont particulièrementlourds pour les caporaux et les soldatsdont <strong>la</strong> sol<strong>de</strong> est extrêmement mo<strong>de</strong>steet qui n'ont que <strong>la</strong> possibilité d'expédier <strong>de</strong>uxlettres par mois en franchise par <strong>la</strong> seule voiemaritime; et lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong> s'il ne lui sembleraitpas opportun <strong>de</strong> faire immédiatement accor<strong>de</strong>r<strong>la</strong> franchise postale aérienne, au moinsaux militaires à sol<strong>de</strong> journalière, et pourun certain nombre <strong>de</strong> lettres chaque mois.(Question du 24 février 1949.)Réponse. — L'honorable parlementaire estprié <strong>de</strong> se reporter à <strong>la</strong> réponse à <strong>la</strong> questionécrite n° 8550 du 31 décembre 1948.9364 — M. Jacques Furaud <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. leministre <strong>de</strong> <strong>la</strong> France d'outre-mer: 1 si lesofficiers F.FL. qui ont été intégrés, en vertudu décret du 28 mai 1945 et a compter <strong>de</strong>leur démobilisation dans le corps <strong>de</strong>s administrateurs<strong>de</strong>s colonies et <strong>de</strong>s services civils<strong>de</strong> l'Indochine, ont <strong>la</strong> possibilité <strong>de</strong> bénéficierdu décret 17 octobre 1947 re<strong>la</strong>tif à <strong>la</strong> durée<strong>de</strong>s congés administratifs <strong>de</strong>s fonctionnairesn'ayant bénéficié que <strong>de</strong> permissions d'absence,c'est-à-dire si on peut assimiler leurtemps passé sous les drapeaux hors <strong>de</strong>France <strong>de</strong>puis juin 1940 à un séjour colonial<strong>de</strong> même durée; 2° si, en conséquence, cesfonctionnaires peuvent considérer comme uncongé <strong>la</strong> pério<strong>de</strong> passée en France après leurdémobilisation, notamment dans l'attente <strong>de</strong>leur embarquement et se faire mandater pendantledit congé <strong>la</strong> différence entre les sommesqu'ils ont perçues et <strong>la</strong> sol<strong>de</strong> <strong>de</strong> congé.(Question du 2 mars 1949.)Réponse. — Le droit au congé administratilou aux majorations <strong>de</strong> congé prévues par 11décret du 17 octobre 1947 n'est consenti auîfonctionnaires relevant du département <strong>de</strong> 11France d'outre-mer qu'à raison du séjour colonialeffectif qu'ils ont accompli en activité<strong>de</strong> service. Les officiers F.F.L. intégrés dansles corps d'outre-mer ne peuvent avoir acquit<strong>de</strong> droits à ce titre antérieurement à leur inté.fration. Le temps qu'ils ont passé sous leirapeaux, pour lequel ils ont d'ailleurs normalementbénéficié <strong>de</strong>s congés et permission!prévus par <strong>la</strong> réglementation militaire, n

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