JOURNAL OFFICIEL - Débats parlementaires de la 4e République

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1734 ASSEMBLEE NATIONALE — 3® SEANCE DU 22 MARS. 1949el&ssernent de ces fiches ne peut ótre faitour en permettre l'exploitation dans l'intérêtSes victimes de guerre précitées. Le directeurdu service qui se trouve n® 83, avenue Foch,propose au président de la commission consul. Jattv-e médicale de lui remettre les 1.200.000clichés radiophotographiques Mes rapatriés,également aux fins d'exploitation. Ces clichéscontenus dans 43 classeurs de 32 tiroirsétaient perdus dans les 40 à 50 tonnes d'archivesentassées dans les sous-sols du ministèreOr, nul n'ignore que, depuis leur retour,des anciens prisonniers de guerre, faute depreuve, n'ont pu faire valoir leur droit à pension.Des veuves et des orphelins ont été déboutésde leurs demandes de pension POUT lemême motif. D'autres rentrés en 1941, 1942,4943, ont vu leurs demandes de pension rejetéeset se trouvent depuis frappés de forclusionpour tout appel éventuel. Il lui demandes'il n'estime pas; 1° qu'un emplacement soitréservé spécialement pour permettre la centralisationde toutes les fiches médicales existantesconcernant les rapatriés : a) contrôlemédical des centres de rapatriement; b) contrôlemédical des visites médicales obligatoires,dispensaires; c) fiches médicales allemandes;d) clichés radiographiques ; e) contrôlemédical de démobilisât ion; 2° que dupersonnel soit embauché pour le classementdes fiches médicales et des clichés radiophotographiques; 3° que soient reconsidérés tousSes cas des anciens prisonniers de guerren'ayant pu bénéficier de la présomption d'origineet dont la preuve de l'imputabilité auservice de leurs infirmités ou de leurs affectionspourrait être retrouvée dans le fichiermédical ou dan3 les clichés radiophotogragjihiques.(Question du 25 février 1949.)Réponse. — Le fichier sanitaire des prisonnièrede guerre français soignés dans les formationsallemandes, au cours de leur captlrrité,fut découvert à ôîeningen par l'arméeaméricaine et transporté par camion à Parisau ministère des prisonniers et déportés. Cen'est qu'après la fusion de cç ministère avecle ministère des anciens combattants et victimesde la guerre qu'il fut procédé au triet à l'inventaire de ces documents. Ces fiches«ont actuellement détenues par la commissionconsultative médicale et classées dansun locai! aménagé à cet effet. Des mesuresseront envisagées avec les (bureaux liquidateursd'une part, et l'association dee prisonniersde guerre d'autre part, pour procéderè un nouvel, examen éventuel des dossiersayant fait l'objet d'une notification de rejetd'imputatoli! té par défaut de preuve et de présomptiondans le cas où les intéressés pourrontinvoquer qu'ils ont subi un traitementdans une formation sanitaire allemande pendantleur captivité. En ce qui concerne lesd.200.000 clichés radio-photos, ces clichés ontété immédiatement interprétés lors du rapatriementdes prisonniers. Les résultats pathologiqueset les fiches illisibles étaient immédiatementsignalés aux médecins inspecteursde la résidence de l'intéressé. D'autre part,Je résultat et les observations de la radiohoto étaient mentionnés: 1° sur la ¿che mé-Sicaïe n® 1 « département »; 2® sur la fichemédicale n* 2 « fichier »; 3° au verso de lacarte de rapatrié. Les fiches radio-pholos exécutéesdans les centres d'accueil frontaliersont été rigoureusement exploitées. Dans lapratique, chaque soir/ les services d'Interjprétation envoyaient à chaque préfecture lesnoms des sujets porteurs d'une anomalie puJmonaire ainsi que les listes des cliohés illisibles,à l'exclusion de tous les clichés normaux.La radio-photo a donc été pratiquée¡systématiquement et les résultats, après interprétation,toujours communiqués dans lesdélais, aux inspecteurs départementaux de la(résidence des intéressés. Il y a Heu de noterfcnfln que tous les rapatriés (prisonniers deguerre, déportés, S. T. O.) ont éré régulièrementsoumis, depuis leur rapatriement, àdeux visites de contrôle médical. La première.trois mois après le rapatriement, iadeuxième, six mois après, et au plus tard le30 juin 11946. Dans ces conditions, M n'estpas nécessaire de procédés à un nouvel examendes radio-photos dont les résuStats, aprèsInterprétation médicale contemporaine durapatriement, ont été rationneìlemej*t exploi-9357. — M. Joseph Delacttenal demande àM. la ministre des anciens combattants etvictimes de la guerre si tous les déportésn'ont pas droit à la solde de captivité, etquelles formalités doivent remplir à cet effet,ceux qui ne l'ont pas encore obtenue. {Questiondu 2 mars 1949.)Réponse. — Aux termes d-e l'article 7 de laloi du 6 août 1948, les soldes et accessoiresde soldes, correspondant aux grades d'assimilationattribués par l'autorité militaire, conformémentà la réglementation appliquée auxmembres des forces françaises combattantes diel'intérieur (F. F. C. 1.) et de la résistance intérieurefrançaise (R. I. F.) ne peuvent êtreattribués qu'aux déportés et internés qui peuventjustifier des conditions prévues par laloi sus visée, ainsi qu'aux ayants cause de cesdéportés,DEPENSE NATIONALE8644. — M. Louis Marin rappelle à M. laministre de la défense nationale sa réponsedu 23 septemlfrre 1948 à sa question du 27 mai1948 concernant les mesures prévues pourremédier à la baisse du recrutement à Saint-Cyr; et lui demande: 1® pour quelles raisonsl'administration se préoccupe de faciliter l'accès de l'officier à des carrières civiles ; 2® s'ilfaut entendre par là que le « dégagement descadres » n'est pas terminé et qu un officierde Saint-Cyr ne sera jamais assuré de terminersa carrière dans l'armée ; 3° ce qu'il_ ... question__concours d'admission h Saint-Cyr en 1949 etsi le programmme de mathématiques, de physiqueet de chimie inséré dan$ ladite instructionest du niveau de celui du concours d'admissionà navale et à l'école de l'air* 4® quelssont les avantages accordés aux candidats quisont déjà officiers de réserve; 5° quellesdépenses a occasionnées l'organisation destournées de propagande effectuées par desofficiers et quels ont été les résultats obtenus.(Question du 18 janvier 1949.)Réponse. — 1« et 2« Il n'est pas de lacompétence de l'administration militaire de-prévoir des mesures de dégagement descadres qui ne peuvent être prescrites que parla loi. L'administration doit toutefois envisagerla situation des Offficiers qui quittentvolontairement l'armée après expiration derengagement prévu par l'article 30 de la loidu 31 mars 1928 sur le recrutement de l'armée.H est incontestable qu'une forte culturo-scientifique faciliterait aux intéressés leurreclassement dans le secteur civil; la modificationdans ce sens du programme duconcours pour l'admission à l'école spécialemilitaire interarmes est ainsi une mesure denature à attirer de nouveaux candidats ;3® l'expression « programme de mathématiquesde la classe de mathématiques » utiliséedans le préambule (p. 27) de l'instructionrelative au concours d'admission à Saint-Cyren 1949 doit être comprise dans le sens suivant:une connaissance sérieuse du programmede mathématiques de la classe demathématiques élémentaires est nécessairepour comprendre et assimiler les questionsfigurant au «programme. Le niveau du proframme de mathématiques, de physique ete chimie inséré dans l'instruction relativeau concours de 1949 n'est pas du niveau duconcours d'admission à l'école navale ou àl'école de l'air. H doit s'en rapprocher ultérieurement;4® les candidats à Saint-Cyr, déjàpromus lieutenants ou aspirants de réserve,bénéficient d'une limite d'Age supérieure devingt-quatre ans, alors que la limite d'âge normaie est vingt-deux ans; 5® les tournées depropagande doivent être organisées sur le planrégional par les généraux commandant lesrégions militaires. Dans cet ordre d'idées, legouvernement militaire de Lvon vient de faireeffectuer une série de conférences d'informationqui ont rencontré partout le meilleuraccueil dans les principaux lycées situés surle territoire de la 8 e région. Par ailleurs, lesecrétaire d'Etat aux forces armées (guerre)a rétaMi récemment le port de la tenue traditionnelled$s saint-cyriena.9061. — M. Maroef Darou demande & M. taministre de la défense nationale: 1® sur quellebase la D. G. E. R. a réglé les agents derésistance qualifiés par leur chef de serviceP 1 et P 2; 2® combien d'agents de ces caté*gories ont été liquidés et quelle est l'impôttance de la somme qui leur a été réglée53® combien reste-t-il d'agents P 1 et P 2 homologuésofficiellement par le" service«F. F. G. I.; 4® la raison qui empêche 1er ser*vices liquidateurs d© la R. I. F ûe délivreraux ressortissants de ces service 1er csrtl*ftcats des P 1 et P 2 que délivrent le - "ervicesliquidateurs de la F. F. C. (Question du 10 fé*vrier 1949.)Réponse. — 1® En application dr drpmbtions du décret n® 366 du 25 juillet 19 l et d@la note d'application n® 1368/D/BCRA dis27 juillet 1942 les agents des forces françaisescombattantes ont été classés 'en trois catégories: a) catégorie « O », membres désF. F. G. ayant une activité occasionnelle ;b) catégorie « P 1 », membres des F. F. G*ayant une activité continue, sous couvertd une occupation personnelle dont ils retirentun profit matériel; c) catégorie « P 2 », mem~.bres des F. F. C. ayant une activité permanenteet sousmis à une discipline totale, enparticulier quant aux lieux d'emploi et augenre d'activité à exercer. Les agents descatégories « O » et « p 1 » ont droit à desindemnité forfaitaires suivant les servicearendus et à un dédommagement matériel périodiqueou forfataire en cas de préjudicesubi du fait de leur activité dans la résistance.Les agents « P 2 » sont incorporés ' dansles F. F. G. avec le grade qu'ils détenaientdans l'armé© active s'ils sont soumis aux obligationsmilitaires; en qualité de requis civilsdans le cas contraire. Ils bénéficient du régimede solde des militaires des forces fraipçaisets combattantes; 2® en ce qui concernala liquidation des droits des agents F. F. C, ffil convient de distinguer : a) le pécule dû uniquement. aux agents P 2; 18.000 agents on!reçu ce pécule pour une somme totale da450 millions de francs; b) la solde de captivitédue aux agents internés ou déportés pen*dant une durée supérieure à trois mois;celle-ci étant payée par les centres d'adminls,tration territoriale du domicile des intérêtsés, 11 n'est pas possible de donner immédiatementdes précisions sur les sommes verséesà ce titre; c) des avantages spéciaux*ac*cordés aux s membres des forces françaiseslibres dus aux agents P 1 et P 2 entrés dansles réseaux avant le 8 novembre 1942; 3® lesservices F. F. C. I. ont reconnu 37.400 agentsP 1 et 39.900 agents P 2; 4® la situation desagents F. F. C. et celle des membres de la.résistance intérieure français© sont régléspar des textes différents ; décret n® 366 du25 Juillet 1942 pour les premiers et décretn® 47-1956 du 9 septembre 1947 portant règlementprovisoire de la situation des membresde la ïésistance intérieur® français© pour leaseconds.9163. — M. Claude Thoral rappelle i M, Kministre de la défense nationale qu'auxtermes du décret du 10 novembre 1948 [Journalofficiel du 12 novembre 1948, certaines catégoriesde militaires appelés au service actifau titre de la deuxième fraction de la classe1948 et, notamment, les fils aînés de veuvesnon remariées, peuvent être placés en positionde congé libérable sans solde jusqu'au14 novemibre 1949; lui fait observer qu'il yaurait intérêt, afin d'éviter des frais à l'Etatet afin d'obvier aux inconvénients que l'incertitude,quant à leur situation militaire, entraînepour les futures recrues soutiens de>famille à prendre dès maintenant, en faveurdes militaires qui doivent être incorporés autitre du premier contingent 1949, des mesuresspéciales analogues à celles qui ont fait l'objetdu décret du 10 novembre 1948 1948 susvisé;et lui demande s'il ne croit pas devoirprendre une décision à ce sujet dans unbref délai et, dans la négative, pour quellesraisons cette décision ne peut être prisemaintenant. (Question du 17 février 1949.)Réponse. — Sous le numéro "6470, le Gouvernementa déposé le 17 février 1949, sur lebureau de l'Assemblée nationale, un projetde toi relatif à l'appel de la classe 1949. h'à£-

«tkle 6 de ce texte prévoit certaines mesuresde dispense du service actif analogues à cellesqUi ont fait l'objet du décret du 10 novembreim0206. — M. Pierre Vi¿!on demande à M. ïeministre de la défense natîcnaïe: a) quellessont les raisons qui l'ont amené à prendre,par décret en date du 3 décembre 1918 {Journalofficiel du 5 décembre) des mesures deforclusion en matière de certificats d'appartenanceaux F. F. I. et s'il ne considère pascette décision en contradiction avec l'instructiondu 8 octobre' (Journal officiel du 9 octobre)portant coordination des travaux de liquidationF. F. G.I.; b) dans quelle mesurece . décret est compatible avec l'ordonnancedu 9 juin l ( Jii {Journal officiel du 15 août 1944)et le décret du 20 septembre *944 (Journalofficiel du 23 septembre 1944) considérant lesservices accomplis dans les F. F. 1 commeservices militaires, ce qui suppose que lespièces concernant des services militairesaccomplis sous d'autres conditions doiventêtre délivrées selon des modalités uniques;c). pourquoi il est fait une distinction entreHa , délivrance du certificat d'appartenanceaux. F. F. I. (modèle national) qui tient présentementlieu d'état signaléti^ue et des services,et toute autre pièce militaire. (Questiondu 18 fécrier 1949.)Réponse. — a) Les avantages accordés parl'attribution du certificat d'appartenance auxF. F. I., d'une part, et la possibilité éventuellepour lés intéressés détenteurs «de cettepièce,. de formuler des deiáandes d'attributionde cartes du combattant, d'autre part,ont permis de constater une aîfluence de demandesprésentées très souvent pour des casplus ou moins valables. Ll était devenu nécessairede mettre un frein aux abus qui nemanqueraient pas de se produire. Le décretdé forclusion' du certificat d'appartenance auxF. F\ I. ne vise que l'élimination des personnesqui, plus de quatre ans après la libération,envisagent, pour des rafcsons souventplsu matérielles que morales, de se faireattribuer ce certificat officiel. En effet, lesparagraphes 1®, 2° et 3° de l'article 2 du décretainsi que l'article 5 sont rédigés detelle sorte que les droits des résistants valablessont sauvegardés sans limitation et qu'iln'est nullement question d'appliquer une forclusionquelconque aux ayants droit ouayants cause des membres des F. F. i. dé cédés,pas plus qu'aux pensionnables par suited'invalidité. Par ailleurs, ce décret ne contreditpas aux dispositions de l'instruction ministérielledu 8 octobre 1948, n® 17154/PMjFfcXIÎ/SEC, qui n'est que la codification del'ensemble des textes et dispositions antérieursrelatifs aux travaux de liquidation F. F.C. I. et R. 1. F. Ainsi, le titre III paragraphe 2de cette instruction donne des directives permettantde simplifier les forma rués antérieurementappliquées pour la délivrance du certificatd'appartenance, et facilitent la délivrance'très rapide de cette pièce. Il y estégalement précisé qu'aucune reconnaissancenouvelle d'appartenance F. F. 1. ne peut êtreadmise, ce qui permet de conclure que lesmembres valables des F. F. I., compte tenudes directives données dans cette instruction,et' de rénumération des pièces à fournir, ontlargement la possibilité, en six moi«, de présenterune demande de délivrance de certifiâtd'appartenance, étant entendu que ce délai'desix mois s'applique à la date limite dedépôt des demandes. Il est à noter d'ailleursque, danS' bien des cas^ il s'agit, après avis•dos''commissions compétentes, vie remettre uncertificat d'appartenance du modèle national(sèul document valable); en échange d'uncertificat d'un modèle antérieur délivre parl'autorité militaire; b) de même, ce décretn'est »pas f en opposition avec les ordonnancedu 1 9 juin 1944 et démît du 20 septembre"puisqu'il conserve--sans forclusion lesdroite des -membres de la Résistance, ayanteffectivement assuré - du service dans lesF. F.J. et se trouvant dans la possibilité d'enfarre. J a p.reu ve ;. cj enfin, il, ecoûsy..érar qu'une.; copie \de ¡chacun de? cer r ,tifièats F. livrés,par íes généraux 'commandant "les régions, est»dressée aux bureaux de recrutement dontdépendent les intéressés. Cette piècer permetI ASSEMBLEE NATIONALE — 2 e SEANCE DU 22 MARS I0Í9 1735de mettre à jour les fichiers matricules durecrutement en y portant les services F. F. I.des membres de la Résistance. Les intéresséssent donc à môme de demander dans l'avenir,à leur bureau de recrutement respectifdans les Forces françaises de l'intérieur.EDUCATION NATIONALE8556, —• M. Emile-Louis Lambert demandeà M. ie m in. atre eia l'ulucat.Oii natiesiaìe lesconditions dans lesquelles ie«s aumôniers delycées sont autorises à exercer leurs fonctionsà l'égard des élèves pensionnaires deces lycées et, notamment: i° si les élèvespensionnaires peuvent être autor sés à s'absenterpendant l'étude du soir pour aller voirl'oumunier a la chapelle, cette visite ne pouvantavoir lieu pendant la récréation quiprécède l'étude, parce qu'à cette heure, c'està-direde 16 à 17 heures, l'aumônier est retenupar les cours de religion; 2° si, lesélèves ipens'onnaires peuvent être autorises,lorsqu'ils en expriment le désir, à assister àla mes»« un jour de semaine. (Quesiion du31 décembre 1916.)Réponse. — 1® Il n'est pas régulier queles pensionnaires se dérangent de l'étude oùleur travail est organisé, pour aller voir l'aumônierà la chapelle, ¿auf touiefois le jouroìi l'aumônier a fait savoir qu'il se tient a ladisposition des élèves pour la confession;2^> ¿'adrmnistration collégiale dj-it garant:r auxpensionnaires la p-ossib Xité de paitlciper àl'enseignement e>t aux exercices religieuxlorsque les familles-en ont manifesté le désir.En ce qui concerne les exercices du cultecatholique, il paraît raisonnable d'offrir auxpensionna're s le moyen d'assister aux d-uxoffices du dimanche, ce qui leur assure unrégime égal à ce.ui gui se pratique le pluscommunément dans le milieu dont ils proviennent.L'assistance à la messe un. jourde semaine peut être autorisée A titre individuelet pour des raisons exceptionnelles.AFFAIRES ECONOMIQUES8401. — M. Pierre Monte! demande à M. lesecrétaire d'Etat aux affaires é onamiques:1« le nombre de répartitions de licencesd'achat de voitures automobiles de tourismeeffectuées pendant l'année 19k>; 2° la quantitéde licences d'achat attribuées au départementdu Rhône lors de chacune de ces répartitions;3° l'autorité respjnsable de la répartiton sur le pian départemental; 4° lesdifférentes parties prenantes intervenues dansAes répartitions vadministration, comme:ce,industrie, professions libérales/ et plus particulièrementdans la branche industrie lepourcentage réservé à la métallurgie ,yunnaise;5° les critères retenus par ie servicecompétent pour effectuer la répartition ducontingent entre les différentes parties prenantesvisées au paragrapho 4°; 6° le nombrede dossiers de demandes reçus par lapréfecture du Rhône; 7° si la chambre decommerce locale doit être obligatoirementconsultée par le répartiteur avant l'établissementde la liste définitive des attributaires.iQueslio du 21 décembre 1948.)Réponse. — 1 4 répartitions de licencesd'achat de voitures ont été effectuées aucours de .l'année 1916; 2° le département duRhône a reçu: 75 licences d'achat au titredu 1 er trimestre 195$ ,re.part;ti n effectuéepour la première fois et à titre d'ess-ai y\iv ieplan départemental, 270 licences d'achat autitre du trimestre 1948, 184 .icenees d aeli-atau titre du 3 e trlroe^re 1948, 163 iven>esd'achat au titre du 4 e trimestre 1948, 253 licencesd'achat au titre du 4 e trimestre i9i8,¿53 licences d'achat au titre du 1 er trimes lie19«9; 3° la répartition es»t fa te dans chaquedépartement par une commission réunissantles représentants des diffé entes proies s uns,i m por » a n i desous l'autorité du préfet, assisté de - ¡'ingénieuren -'hef des ponts et chaussées du départementintéressé;. 4° .M.. appartient- iux.autorités préfectoraics-de^rouper, au sein dela commission de répariiton, les représentantsde- activités essentiel les du départementintéressé Les instructions adresséesdès le premier trimestre 191S, spécifiaient quacette commission consultative pouvait comprendrenotamment: l'ingénieur en chef de«ponts et chaussées, ie directeur des se.vKeaagricoles, le président de l'ordre des médecins,le pré si-lent de l'ordre de vétérinaires,les représentants des chambres de commerc*et de m,Miens; 5° et 6° la préfecture duRhône est se»ule en mesure de répondre àces questions; 7° la chambre de -commercelocale étant représentée à la commission derépartition donne son avis avant l'établissement,de la liste des attributaires.$453. — M. Pierre Chevallier expose à M. les&orétaire d'Etat aux affaires écimomicfcueale récent accord commercial conclu en Ire ¿aFrance et la Tchécoslovaquie portant pourla verrerie mobilière sur un montant -le12$ millions de francs, que conformément àl'avis paru au Journal officiel les importateursont déposé le 15 novembre les dossiersréglementaires; que !es dossiers portant surdes chiffres importants ont été établis . parj des fabricants frança s de verrerie qrui ontj l'intention, paraît-il, de prendre à leur comptej la. totalité des importations dp verrerie tchécoslovaque;que des fabricants dont ce n estI pas la fonction d'acheter des marchandisesfinies pour les revendre et qui ne payent pas; les impôts correspondants veulent se s>ubbtiituer aux négociants; et lui demande quelle• déc'sion il compte prendre pour que les Industrielsfrançais groupé« dans l'organisme« Uni verre » soient exclus du bénéfice del'accord franco-tchécoslovaque et que lesdroits soient réservés aux négociant«lors de la prochaine répartition des licenreed'importation. ;Question du 23 décembre4943.)Réponse. —- Par SUÏÎÔ des exigences économiques,les verriers français ont été incitéspar les pouvoirs publics à exporter la piusgrande partie de îeur fabrication, et à fournirdes- mar:hés étrangers qu'il s'agissait'- deconquérir, a A ors que leurs clients françaisn'étaient plus approvisionnés. Pour pali erces inconvénients, il avait été convenu qu'unecertaine part égale à 20 p. 100 des contingentsde verrerie inscrits à l'aceord francotchécoslovaqueseraient répartis entre la»verriers à ki main. C est même à cette seu»econdition que l'accord des d'fférents ministèresintéressés avait été obtenu, lors- de lalégochtion des contingents en question. Euconséquence, il ne paraît pas opportun desupprimer, pour le moment, la faveur faiteaux industriels. En revanche, il y a lieu 6*s'opposer à toute augmentation des contingentsqui leur sont réservé«. Les demandesadressées précédemment en ce sens ont ^tére poussée s, et la part relativement faible attrkbuée aux verreries reste Liée à 20 p. 100 .lescontingents « gobeleterie » et « 'verreried'éclairage » à l'exclusion de tous au 1res.8785. — M. Henri Lccpòs signale à M. le "secrétaired'Etat aux affaires économiques qtmla commission de modernisation des cârbo-| rants du commissariat general du plan demodernisation et d'équipement dépendant dela présidence du Gouvernement a examiné,dans sa séance du 6 octobre 1948, le pr»-• gramme pétrolier pour l'année fiscale Ito;que ce programme a été établi dans te cadre! des directives gouvernementales prescrivantun nouvel examen des objectifs du plan Monnetau terme de l'aide -Marshall; que lesditesdirectives gouvernementales estiment à 265millions de dollars 1e montant des devisesaffectées aux importations de produits pétroliers,a ^'intérieur d'une balance des comptesextérieur équilibrée à deux milliarJs et demide dollars, que l'objectif global ainsi fixé parle Gouvernement pour les importations deproduits pétroliers est, d'après les déclarationsmêmes de la commission de modernisationdes carburants, inférieur de 20 p. 100aux besoins minima; que l'orientation ain^idonnée â la poli'i que de la production françaiseautomobile .apparaît, désastreuse; aurla commission de modernisation des carburantsa évalué en,.-particulier la çonsarowliond'essence des voitures de liaison en 19;$*Ih 33 p. 100 de moins, qu^en 1938; qu'en conséquence.l'exportation "de nos voitures automobilesse trouvera- freinée par l'élévation *des pri^ de revient provenant de la dispari-

1734 ASSEMBLEE NATIONALE — 3® SEANCE DU 22 MARS. 1949el&ssernent <strong>de</strong> ces fiches ne peut ótre faitour en permettre l'exploitation dans l'intérêtSes victimes <strong>de</strong> guerre précitées. Le directeurdu service qui se trouve n® 83, avenue Foch,propose au prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> <strong>la</strong> commission consul. Jattv-e médicale <strong>de</strong> lui remettre les 1.200.000clichés radiophotographiques Mes rapatriés,également aux fins d'exploitation. Ces clichéscontenus dans 43 c<strong>la</strong>sseurs <strong>de</strong> 32 tiroirsétaient perdus dans les 40 à 50 tonnes d'archivesentassées dans les sous-sols du ministèreOr, nul n'ignore que, <strong>de</strong>puis leur retour,<strong>de</strong>s anciens prisonniers <strong>de</strong> guerre, faute <strong>de</strong>preuve, n'ont pu faire valoir leur droit à pension.Des veuves et <strong>de</strong>s orphelins ont été déboutés<strong>de</strong> leurs <strong>de</strong>man<strong>de</strong>s <strong>de</strong> pension POUT lemême motif. D'autres rentrés en 1941, 1942,4943, ont vu leurs <strong>de</strong>man<strong>de</strong>s <strong>de</strong> pension rejetéeset se trouvent <strong>de</strong>puis frappés <strong>de</strong> forclusionpour tout appel éventuel. Il lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong>s'il n'estime pas; 1° qu'un emp<strong>la</strong>cement soitréservé spécialement pour permettre <strong>la</strong> centralisation<strong>de</strong> toutes les fiches médicales existantesconcernant les rapatriés : a) contrôlemédical <strong>de</strong>s centres <strong>de</strong> rapatriement; b) contrôlemédical <strong>de</strong>s visites médicales obligatoires,dispensaires; c) fiches médicales alleman<strong>de</strong>s;d) clichés radiographiques ; e) contrôlemédical <strong>de</strong> démobilisât ion; 2° que dupersonnel soit embauché pour le c<strong>la</strong>ssement<strong>de</strong>s fiches médicales et <strong>de</strong>s clichés radiophotographiques; 3° que soient reconsidérés tousSes cas <strong>de</strong>s anciens prisonniers <strong>de</strong> guerren'ayant pu bénéficier <strong>de</strong> <strong>la</strong> présomption d'origineet dont <strong>la</strong> preuve <strong>de</strong> l'imputabilité auservice <strong>de</strong> leurs infirmités ou <strong>de</strong> leurs affectionspourrait être retrouvée dans le fichiermédical ou dan3 les clichés radiophotogragjihiques.(Question du 25 février 1949.)Réponse. — Le fichier sanitaire <strong>de</strong>s prisonnière<strong>de</strong> guerre français soignés dans les formationsalleman<strong>de</strong>s, au cours <strong>de</strong> leur captlrrité,fut découvert à ôîeningen par l'arméeaméricaine et transporté par camion à Parisau ministère <strong>de</strong>s prisonniers et déportés. Cen'est qu'après <strong>la</strong> fusion <strong>de</strong> cç ministère avecle ministère <strong>de</strong>s anciens combattants et victimes<strong>de</strong> <strong>la</strong> guerre qu'il fut procédé au triet à l'inventaire <strong>de</strong> ces documents. Ces fiches«ont actuellement détenues par <strong>la</strong> commissionconsultative médicale et c<strong>la</strong>ssées dansun locai! aménagé à cet effet. Des mesuresseront envisagées avec les (bureaux liquidateursd'une part, et l'association <strong>de</strong>e prisonniers<strong>de</strong> guerre d'autre part, pour procé<strong>de</strong>rè un nouvel, examen éventuel <strong>de</strong>s dossiersayant fait l'objet d'une notification <strong>de</strong> rejetd'imputatoli! té par défaut <strong>de</strong> preuve et <strong>de</strong> présomptiondans le cas où les intéressés pourrontinvoquer qu'ils ont subi un traitementdans une formation sanitaire alleman<strong>de</strong> pendantleur captivité. En ce qui concerne lesd.200.000 clichés radio-photos, ces clichés ontété immédiatement interprétés lors du rapatriement<strong>de</strong>s prisonniers. Les résultats pathologiqueset les fiches illisibles étaient immédiatementsignalés aux mé<strong>de</strong>cins inspecteurs<strong>de</strong> <strong>la</strong> rési<strong>de</strong>nce <strong>de</strong> l'intéressé. D'autre part,Je résultat et les observations <strong>de</strong> <strong>la</strong> radiohoto étaient mentionnés: 1° sur <strong>la</strong> ¿che mé-Sicaïe n® 1 « département »; 2® sur <strong>la</strong> fichemédicale n* 2 « fichier »; 3° au verso <strong>de</strong> <strong>la</strong>carte <strong>de</strong> rapatrié. Les fiches radio-pholos exécutéesdans les centres d'accueil frontaliersont été rigoureusement exploitées. Dans <strong>la</strong>pratique, chaque soir/ les services d'Interjprétation envoyaient à chaque préfecture lesnoms <strong>de</strong>s sujets porteurs d'une anomalie puJmonaire ainsi que les listes <strong>de</strong>s cliohés illisibles,à l'exclusion <strong>de</strong> tous les clichés normaux.La radio-photo a donc été pratiquée¡systématiquement et les résultats, après interprétation,toujours communiqués dans lesdé<strong>la</strong>is, aux inspecteurs départementaux <strong>de</strong> <strong>la</strong>(rési<strong>de</strong>nce <strong>de</strong>s intéressés. Il y a Heu <strong>de</strong> noterfcnfln que tous les rapatriés (prisonniers <strong>de</strong>guerre, déportés, S. T. O.) ont éré régulièrementsoumis, <strong>de</strong>puis leur rapatriement, à<strong>de</strong>ux visites <strong>de</strong> contrôle médical. La première.trois mois après le rapatriement, ia<strong>de</strong>uxième, six mois après, et au plus tard le30 juin 11946. Dans ces conditions, M n'estpas nécessaire <strong>de</strong> procédés à un nouvel examen<strong>de</strong>s radio-photos dont les résuStats, aprèsInterprétation médicale contemporaine durapatriement, ont été rationneìlemej*t exploi-9357. — M. Joseph De<strong>la</strong>cttenal <strong>de</strong>man<strong>de</strong> àM. <strong>la</strong> ministre <strong>de</strong>s anciens combattants etvictimes <strong>de</strong> <strong>la</strong> guerre si tous les déportésn'ont pas droit à <strong>la</strong> sol<strong>de</strong> <strong>de</strong> captivité, etquelles formalités doivent remplir à cet effet,ceux qui ne l'ont pas encore obtenue. {Questiondu 2 mars 1949.)Réponse. — Aux termes d-e l'article 7 <strong>de</strong> <strong>la</strong>loi du 6 août 1948, les sol<strong>de</strong>s et accessoires<strong>de</strong> sol<strong>de</strong>s, correspondant aux gra<strong>de</strong>s d'assimi<strong>la</strong>tionattribués par l'autorité militaire, conformémentà <strong>la</strong> réglementation appliquée auxmembres <strong>de</strong>s forces françaises combattantes diel'intérieur (F. F. C. 1.) et <strong>de</strong> <strong>la</strong> résistance intérieurefrançaise (R. I. F.) ne peuvent êtreattribués qu'aux déportés et internés qui peuventjustifier <strong>de</strong>s conditions prévues par <strong>la</strong>loi sus visée, ainsi qu'aux ayants cause <strong>de</strong> cesdéportés,DEPENSE NATIONALE8644. — M. Louis Marin rappelle à M. <strong>la</strong>ministre <strong>de</strong> <strong>la</strong> défense nationale sa réponsedu 23 septemlfrre 1948 à sa question du 27 mai1948 concernant les mesures prévues pourremédier à <strong>la</strong> baisse du recrutement à Saint-Cyr; et lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong>: 1® pour quelles raisonsl'administration se préoccupe <strong>de</strong> faciliter l'accès <strong>de</strong> l'officier à <strong>de</strong>s carrières civiles ; 2® s'ilfaut entendre par là que le « dégagement <strong>de</strong>scadres » n'est pas terminé et qu un officier<strong>de</strong> Saint-Cyr ne sera jamais assuré <strong>de</strong> terminersa carrière dans l'armée ; 3° ce qu'il_ ... question__concours d'admission h Saint-Cyr en 1949 etsi le programmme <strong>de</strong> mathématiques, <strong>de</strong> physiqueet <strong>de</strong> chimie inséré dan$ <strong>la</strong>dite instructionest du niveau <strong>de</strong> celui du concours d'admissionà navale et à l'école <strong>de</strong> l'air* 4® quelssont les avantages accordés aux candidats quisont déjà officiers <strong>de</strong> réserve; 5° quellesdépenses a occasionnées l'organisation <strong>de</strong>stournées <strong>de</strong> propagan<strong>de</strong> effectuées par <strong>de</strong>sofficiers et quels ont été les résultats obtenus.(Question du 18 janvier 1949.)Réponse. — 1« et 2« Il n'est pas <strong>de</strong> <strong>la</strong>compétence <strong>de</strong> l'administration militaire <strong>de</strong>-prévoir <strong>de</strong>s mesures <strong>de</strong> dégagement <strong>de</strong>scadres qui ne peuvent être prescrites que par<strong>la</strong> loi. L'administration doit toutefois envisager<strong>la</strong> situation <strong>de</strong>s Offficiers qui quittentvolontairement l'armée après expiration <strong>de</strong>rengagement prévu par l'article 30 <strong>de</strong> <strong>la</strong> loidu 31 mars 1928 sur le recrutement <strong>de</strong> l'armée.H est incontestable qu'une forte culturo-scientifique faciliterait aux intéressés leurrec<strong>la</strong>ssement dans le secteur civil; <strong>la</strong> modificationdans ce sens du programme duconcours pour l'admission à l'école spécialemilitaire interarmes est ainsi une mesure <strong>de</strong>nature à attirer <strong>de</strong> nouveaux candidats ;3® l'expression « programme <strong>de</strong> mathématiques<strong>de</strong> <strong>la</strong> c<strong>la</strong>sse <strong>de</strong> mathématiques » utiliséedans le préambule (p. 27) <strong>de</strong> l'instructionre<strong>la</strong>tive au concours d'admission à Saint-Cyren 1949 doit être comprise dans le sens suivant:une connaissance sérieuse du programme<strong>de</strong> mathématiques <strong>de</strong> <strong>la</strong> c<strong>la</strong>sse <strong>de</strong>mathématiques élémentaires est nécessairepour comprendre et assimiler les questionsfigurant au «programme. Le niveau du proframme <strong>de</strong> mathématiques, <strong>de</strong> physique ete chimie inséré dans l'instruction re<strong>la</strong>tiveau concours <strong>de</strong> 1949 n'est pas du niveau duconcours d'admission à l'école navale ou àl'école <strong>de</strong> l'air. H doit s'en rapprocher ultérieurement;4® les candidats à Saint-Cyr, déjàpromus lieutenants ou aspirants <strong>de</strong> réserve,bénéficient d'une limite d'Age supérieure <strong>de</strong>vingt-quatre ans, alors que <strong>la</strong> limite d'âge normaie est vingt-<strong>de</strong>ux ans; 5® les tournées <strong>de</strong>propagan<strong>de</strong> doivent être organisées sur le p<strong>la</strong>nrégional par les généraux commandant lesrégions militaires. Dans cet ordre d'idées, legouvernement militaire <strong>de</strong> Lvon vient <strong>de</strong> faireeffectuer une série <strong>de</strong> conférences d'informationqui ont rencontré partout le meilleuraccueil dans les principaux lycées situés surle territoire <strong>de</strong> <strong>la</strong> 8 e région. Par ailleurs, lesecrétaire d'Etat aux forces armées (guerre)a rétaMi récemment le port <strong>de</strong> <strong>la</strong> tenue traditionnelled$s saint-cyriena.9061. — M. Maroef Darou <strong>de</strong>man<strong>de</strong> & M. taministre <strong>de</strong> <strong>la</strong> défense nationale: 1® sur quellebase <strong>la</strong> D. G. E. R. a réglé les agents <strong>de</strong>résistance qualifiés par leur chef <strong>de</strong> serviceP 1 et P 2; 2® combien d'agents <strong>de</strong> ces caté*gories ont été liquidés et quelle est l'impôttance <strong>de</strong> <strong>la</strong> somme qui leur a été réglée53® combien reste-t-il d'agents P 1 et P 2 homologuésofficiellement par le" service«F. F. G. I.; 4® <strong>la</strong> raison qui empêche 1er ser*vices liquidateurs d© <strong>la</strong> R. I. F ûe délivreraux ressortissants <strong>de</strong> ces service 1er csrtl*ftcats <strong>de</strong>s P 1 et P 2 que délivrent le - "ervicesliquidateurs <strong>de</strong> <strong>la</strong> F. F. C. (Question du 10 fé*vrier 1949.)Réponse. — 1® En application dr drpmbtions du décret n® 366 du 25 juillet 19 l et d@<strong>la</strong> note d'application n® 1368/D/BCRA dis27 juillet 1942 les agents <strong>de</strong>s forces françaisescombattantes ont été c<strong>la</strong>ssés 'en trois catégories: a) catégorie « O », membres désF. F. G. ayant une activité occasionnelle ;b) catégorie « P 1 », membres <strong>de</strong>s F. F. G*ayant une activité continue, sous couvertd une occupation personnelle dont ils retirentun profit matériel; c) catégorie « P 2 », mem~.bres <strong>de</strong>s F. F. C. ayant une activité permanenteet sousmis à une discipline totale, enparticulier quant aux lieux d'emploi et augenre d'activité à exercer. Les agents <strong>de</strong>scatégories « O » et « p 1 » ont droit à <strong>de</strong>sin<strong>de</strong>mnité forfaitaires suivant les servicearendus et à un dédommagement matériel périodiqueou forfataire en cas <strong>de</strong> préjudicesubi du fait <strong>de</strong> leur activité dans <strong>la</strong> résistance.Les agents « P 2 » sont incorporés ' dansles F. F. G. avec le gra<strong>de</strong> qu'ils détenaientdans l'armé© active s'ils sont soumis aux obligationsmilitaires; en qualité <strong>de</strong> requis civilsdans le cas contraire. Ils bénéficient du régime<strong>de</strong> sol<strong>de</strong> <strong>de</strong>s militaires <strong>de</strong>s forces fraipçaisets combattantes; 2® en ce qui concerna<strong>la</strong> liquidation <strong>de</strong>s droits <strong>de</strong>s agents F. F. C, ffil convient <strong>de</strong> distinguer : a) le pécule dû uniquement. aux agents P 2; 18.000 agents on!reçu ce pécule pour une somme totale da450 millions <strong>de</strong> francs; b) <strong>la</strong> sol<strong>de</strong> <strong>de</strong> captivitédue aux agents internés ou déportés pen*dant une durée supérieure à trois mois;celle-ci étant payée par les centres d'adminls,tration territoriale du domicile <strong>de</strong>s intérêtsés, 11 n'est pas possible <strong>de</strong> donner immédiatement<strong>de</strong>s précisions sur les sommes verséesà ce titre; c) <strong>de</strong>s avantages spéciaux*ac*cordés aux s membres <strong>de</strong>s forces françaiseslibres dus aux agents P 1 et P 2 entrés dansles réseaux avant le 8 novembre 1942; 3® lesservices F. F. C. I. ont reconnu 37.400 agentsP 1 et 39.900 agents P 2; 4® <strong>la</strong> situation <strong>de</strong>sagents F. F. C. et celle <strong>de</strong>s membres <strong>de</strong> <strong>la</strong>.résistance intérieure français© sont régléspar <strong>de</strong>s textes différents ; décret n® 366 du25 Juillet 1942 pour les premiers et décretn® 47-1956 du 9 septembre 1947 portant règlementprovisoire <strong>de</strong> <strong>la</strong> situation <strong>de</strong>s membres<strong>de</strong> <strong>la</strong> ïésistance intérieur® français© pour leaseconds.9163. — M. C<strong>la</strong>u<strong>de</strong> Thoral rappelle i M, Kministre <strong>de</strong> <strong>la</strong> défense nationale qu'auxtermes du décret du 10 novembre 1948 [Journalofficiel du 12 novembre 1948, certaines catégories<strong>de</strong> militaires appelés au service actifau titre <strong>de</strong> <strong>la</strong> <strong>de</strong>uxième fraction <strong>de</strong> <strong>la</strong> c<strong>la</strong>sse1948 et, notamment, les fils aînés <strong>de</strong> veuvesnon remariées, peuvent être p<strong>la</strong>cés en position<strong>de</strong> congé libérable sans sol<strong>de</strong> jusqu'au14 novemibre 1949; lui fait observer qu'il yaurait intérêt, afin d'éviter <strong>de</strong>s frais à l'Etatet afin d'obvier aux inconvénients que l'incertitu<strong>de</strong>,quant à leur situation militaire, entraînepour les futures recrues soutiens <strong>de</strong>>famille à prendre dès maintenant, en faveur<strong>de</strong>s militaires qui doivent être incorporés autitre du premier contingent 1949, <strong>de</strong>s mesuresspéciales analogues à celles qui ont fait l'objetdu décret du 10 novembre 1948 1948 susvisé;et lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong> s'il ne croit pas <strong>de</strong>voirprendre une décision à ce sujet dans unbref dé<strong>la</strong>i et, dans <strong>la</strong> négative, pour quellesraisons cette décision ne peut être prisemaintenant. (Question du 17 février 1949.)Réponse. — Sous le numéro "6470, le Gouvernementa déposé le 17 février 1949, sur lebureau <strong>de</strong> l'Assemblée nationale, un projet<strong>de</strong> toi re<strong>la</strong>tif à l'appel <strong>de</strong> <strong>la</strong> c<strong>la</strong>sse 1949. h'à£-

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