1732 ASSEMBLEE NATIONALE — 3® SEANCE DU 22 MARS. 1949département <strong>de</strong> rési<strong>de</strong>nce et, pour tes autres,le montant du môme sa<strong>la</strong>ire mensuel <strong>de</strong>base; il lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong> s'il y a lieu <strong>de</strong> considérer,pour l'application <strong>de</strong> ces dispositions, lesa<strong>la</strong>ire moyen départemental servant <strong>de</strong> baseau calcul <strong>de</strong>s prestations familiales verséesaux travailleurs sa<strong>la</strong>riés, ou s'il convient <strong>de</strong>s'en tenir à celui qui sert <strong>de</strong> base au calcul<strong>de</strong>s prestations familiales <strong>de</strong>s travailleurs indépendants,étant fait remarquer que, danscette <strong>de</strong>rnière hypothèse, un grand nombre<strong>de</strong> travailleurs indépendants, dont les ressourcesn'atteignent (pas le minimum vital, setrouveraient exclus <strong>de</strong> l'exonération <strong>de</strong>s cotisationsen question.9595» — 2 4 j mars 1949. — Mlle Marie-LouiseW*ber expose à M. le ministre du travail et<strong>de</strong> <strong>la</strong> sécurité sociale que le personnel <strong>de</strong>scaisses d'allocations familiales ne peut êtreconsidéré comme touchant un traitement publicpuisqu'il n'est pas considéré comme unpersonnel d'Etat; que, <strong>de</strong> oe fait, c'est leconseil d'administration, lui-même constituépar les allocataires, qui choisit son personneldont le sa<strong>la</strong>ire est prélevé sur les cotisationsà titra <strong>de</strong> frais <strong>de</strong> gestion, lui signaleque réels elle <strong>de</strong>s traitements a été fixée parune convention collective, qui comporte unrégime <strong>de</strong> retraite autonome, qu'il semble,par suite, que rien n'interdit aux retraitésembauchés par caisses d'allocations familiales<strong>de</strong> toucher les pleins traitements quileur sent dus suivant les conditions établiespar leur convention; et lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong> si iadécision prise par le ministre <strong>de</strong>s financesdans sa 1 et ire du 30 mars 1948 adressée àM. le directeur <strong>de</strong> l'U. N C. A. F. interdisantle cumul QP retraites et <strong>de</strong> traitements publicspeut être applicab e au personnel <strong>de</strong>seaisseri d'allocations familiales.TRAVAUX PUBLICS, TRANSPORTSET TOURISME9596. — 22 mars 1949. — M Louis Protexpose h M. le ministre <strong>de</strong>s travaux publics,<strong>de</strong>s transports et du tourisme que par suite <strong>de</strong>l'arrêt prévu pour ie 31 mars <strong>de</strong>.> travaux <strong>de</strong>schantiers <strong>de</strong> Longueau, un nombre importantd'ouvriers (350) vont être en chômage et luisignale le danger qu'il y aurait à <strong>la</strong>isser ensuspens les travaux <strong>de</strong> construction du pontdit « Pont Mariette », du fait qu'actuellementles trains circulent sur un pont <strong>de</strong> bois dontl'affaissement a déjà é*é constaté à plusieursreprises; que. d'au ire part, alors qu'un milliar<strong>de</strong>nviron a déjà été dépense pour ces travaux,il su fit rail d'un crédit do 80 millionspour maintenir en activité tous les chantiersjusqu'à réalisation complète; que 300 tonnes<strong>de</strong> ftr pour le ferra Mage nécessaire estapprovisionne et monté par élément: que lesboit nécessaires aux échafaudages et au couvrait<strong>de</strong>s taMit'r> sont à pied d'œuvre, etrisqueront <strong>de</strong> disparaître an cas <strong>de</strong> cessationdu chantier : qu'I. d été déjà exécuté 900.000mètres cube« <strong>de</strong> terrassement et que pourterminer le chantier 11 reste environ 80.000 mètre«cubes h exécuter. Il lut <strong>de</strong>man<strong>de</strong> les raison«motivant l'arrêt <strong>de</strong> ce chantier, comptetenu (tes indication? cl-<strong>de</strong>ssus exposées.RÉPONSES DES MINISTRESAUX UUftsTlONS ECRITESPRESIDENCE DU fcONSEILINFORMATION8718. — M. Pierre Hénault <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. lesecrétaire d'Etat à <strong>la</strong> prési<strong>de</strong>nce du conseil(information) a es précisions sur: entretien etîonctionn-eiment dm matériel automobile:27.410.000 francs ¡chapitre .306, Journal officieldu 2 janvier 19i» T supplément, p. 145).Ifjupslion du 20 tnnmer 1949.)Réponse. — Des explications détailtèes concernantce!te ouverture <strong>de</strong> ourdit fiuur* ntdans le document distribué à l'Assamblée nationale«rais le n° 5633 (annexe n° 33, 8 e volume,pp. 302 h .TOI re<strong>la</strong>tif an projet <strong>de</strong> budgeî annexa <strong>de</strong> <strong>la</strong> radiodiffusion française pourrcxcrcte 1919.RAVITAILLEMENT8063. — M. Joseph Défiais <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. leprési<strong>de</strong>nt ciu conseil (r&vftaiilemevtt) s'il neserait pas opportun d'autoriser l:s commerçantsdétail<strong>la</strong>nts <strong>de</strong>s centres urbains à procé<strong>de</strong>rà <strong>de</strong>s -achats et à <strong>de</strong>s transports directs<strong>de</strong> <strong>de</strong>nrées alimentaires, sons <strong>la</strong> condition <strong>de</strong>foire déc<strong>la</strong>ration à <strong>la</strong> mairie du lieu d'achat.(Question du 25 novembre 1948.)Réponse. — La plupart <strong>de</strong>s règlements concernantia distribution dos produits alimentairesqui imposaient i'kitervention d'un ouplusieurs intermédiaires entre le producteur-et le détail<strong>la</strong>nt ont été -abrogés. A l'heure actuelle,<strong>la</strong> commercialisation <strong>de</strong>s fruits, <strong>de</strong>spommes <strong>de</strong> terre et autres légumes, <strong>de</strong>s produite<strong>de</strong> basse-cour, du poisson est libre et lescommerçants détail<strong>la</strong>nts »régulièrement établiset munis, s'il y a lieu, <strong>de</strong> <strong>la</strong> carte professionnelleréglementaire, peuvent se procurer ces<strong>de</strong>nrées directement chez les producteurs et procé<strong>de</strong>rà leur transport. Il en est <strong>de</strong> même pour<strong>la</strong> vian<strong>de</strong>, à condition que les achats soientfaits dans lo cadre du p<strong>la</strong>n <strong>de</strong> (rattachement etque, «s'il s'agit d'achat <strong>de</strong> bétail vivant, ledétail<strong>la</strong>nt soit muni <strong>de</strong> <strong>la</strong> carie d'acheteurinstituée par <strong>la</strong> loi du 9 avril 1947. Par contre'les règlements qui régissent encore le marche<strong>de</strong>-s produits <strong>la</strong>itiers (règlement n° 2, ¡homologuépar décret n° 35-63 du 2 novembre 19il)interdisent, pour <strong>de</strong>s .raisons <strong>de</strong> contrôle, lecumul <strong>de</strong>s fonctions commerciales et notammentd*e celles <strong>de</strong> détail<strong>la</strong>nt et <strong>de</strong> collecteur.-Dans ces conditions, les commerçants détail<strong>la</strong>ntsne p-euvent se livrer à <strong>la</strong> collecte <strong>de</strong>s<strong>la</strong>its, beurr.I. Servicesextérieurs: Directions départementales, 7.517.Directions du transit, 145. Total, 7.662. Totalgénéral, 8,370.(1) Cet effectif a été ramené à dix-huit au15 mars 19i9.(2) Directions groupées en une seule h <strong>la</strong>date du 1G février 1919, avec suppression corré<strong>la</strong>tived'un çmploi <strong>de</strong> directeur.9229. — M. Roger Devemy <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. leprési<strong>de</strong>nt du conseil (ravitaillement) s'il seraitpossible que .es tuberculeux bénéficiairesdu régime 1\ (grands invali<strong>de</strong>s <strong>de</strong> gu rre),qui ont une inappétence chronique, puissentse voir attribuer, par dérogation spéciale à<strong>la</strong> circu<strong>la</strong>ire n° 1842/GDR/l du 24 avril 1943:1 kg <strong>de</strong> beurre au lieu <strong>de</strong> 300 g, 3 kg <strong>de</strong>pâte.« alimentaires au lieu <strong>de</strong> 1 kg; 1,500 kg <strong>de</strong>su'-re au lieu <strong>de</strong> 500 g; 1 litre et <strong>de</strong>mi <strong>de</strong> <strong>la</strong>itau lieu d'un <strong>de</strong>mi-litre, du choco<strong>la</strong>t, <strong>de</strong>s confitures,GU café et <strong>de</strong>s farines alimentairescacaotées. (Question du 22 février 1949.)Réponse. — Le régime n° ÏV réservé auxtubercu eux présentant <strong>de</strong>s lésions indiscutableset en activité, à l'exclusion <strong>de</strong>s formesstabilisées ou <strong>de</strong>s séquelles, comprend <strong>de</strong>ssuppléments fixés par circu<strong>la</strong>ire n° 1684/GABdu 24 novembre 1947, en accord avec lecomité consultatif scientifique, composé <strong>de</strong>quelques membres <strong>de</strong> l'académie <strong>de</strong> mé<strong>de</strong>cine,compte tenu <strong>de</strong>s besoins physiologiques<strong>de</strong>s intéressés. Le taux <strong>de</strong>s attributions prévuesprend en considération, d'une part,l'augmentation survenue dans le taux <strong>de</strong>s rationsdistribuées (beurre, sucre), et, d'autrepart, <strong>la</strong> mise en vente libre d'un grand nombre<strong>de</strong> <strong>de</strong>nrées telles que le pain et les farinesalimentaires, les pâtes alimentaires, lescon il ture s, <strong>la</strong> vian<strong>de</strong> <strong>de</strong> bouch-rie et <strong>de</strong> charcuterie,y compris le <strong>la</strong>rd gras et le saindoux.De ce fait, les intéressés ont <strong>de</strong>s facilitéspour se procurer librement, dans Hcommerce, une partie <strong>de</strong>s produits nécessairesau rétablissement <strong>de</strong> leur santé. Dans cesconditions, il n'apparaît pas nécessaire <strong>de</strong>majorer les suppléments déjà substantiels queles intéressés perçoivent en <strong>de</strong>nrées encorerationnées.AFFAIRES ETRANGERES9379. — M. Joseph Deiachenal <strong>de</strong>man<strong>de</strong> 1M. le ministre <strong>de</strong>s affaires étrangères à quelledate a été rouverte <strong>la</strong> frontière francoespagnole.(Question du 4 mars 19^.)Réponse. — La frontière franco-espagnole aété rouverte le 10 février 1958 au passage dc3voyageurs et le 1 er mars 1948 au trafic <strong>de</strong>smarchandises.AGRICULTURE3284. - M. Jacques Dardoux <strong>de</strong>man<strong>de</strong> àM. le ministre <strong>de</strong> ragriculture : 1° quellesmesures le Gouvernement compte prendreavant te s <strong>la</strong>bours d'automne en s'inspirai) t <strong>de</strong>spropositions <strong>de</strong> lois il 03 1256 et 1444 dites àl'initiative parlementaire et <strong>de</strong>s exemples donnéspar le cabinet britannique pour accroîtreles surfaces ensemencées, pour faire transformeren emb<strong>la</strong>vures <strong>de</strong> blé soit une jachère,soit une pâture, en accordant par exemple soit<strong>de</strong>s dégrèvements fiscaux, soit <strong>de</strong>s bons <strong>de</strong>déblocage par priorité pour tracteurs, essenceou engrais; 2° s'il pen^e que le vote d'unenouvelle loi répressive suffira pour assurer, en1948, un accroissement <strong>de</strong> ia production agricole.(Question du 1 er septembre 1947.)Réponse. ~ Pour favoriser l'augmentation<strong>de</strong>s ensemencements en bié au cours <strong>de</strong> <strong>la</strong>campagne 1947-1943, le Gouvernement a prisles décisions.suivantes: 1° le décret n° 47-1971-du 9 octobre 1947 re<strong>la</strong>tif aux ensemencementsen blé et en e,eigie pour <strong>la</strong> campagne agricole19i7-19i3, qui prévoyait dans son article1 er que les agriculteurs sont tenus d'ensemencer,au cours <strong>de</strong> <strong>la</strong> campagne 1917-1948:a) en ce qui concerne lo blé, une superficieau moins égale à <strong>la</strong> moyenne <strong>de</strong>s surfacesdéc<strong>la</strong>rées pour leur exploitation pendant lescampagnes 1937-1933 et 1938-1939, sans queoette surface puisse être inférieure à <strong>la</strong> superficie<strong>la</strong> plus forte qui ait été cultivée en blé<strong>de</strong>puis les campagnes susdites; b) en ce quiconcerne le seigle une superficie au moinségale à 125 p. 100 <strong>de</strong> <strong>la</strong> moyenne <strong>de</strong>s surfacesdéc<strong>la</strong>rées pour leur exploitation pendant lescampagnes 1944-10i5 et 1915-1946, et, dans sonarticle 4. que le*s superficies ensemencées enblé et en seigle au cours <strong>de</strong> <strong>la</strong> campagne1947-1948 bénéficieront d'une réduction <strong>de</strong>l'impôt sur les bénéfices agricoles. Le taux<strong>de</strong> cette réduction a été fixé à 75 p. 100 par<strong>la</strong> loi n® 48-800 du 13 mai 1948 portant aménagement<strong>de</strong> certains impôts directs; 2® <strong>la</strong>circu<strong>la</strong>ire n° 5852 du 11 octobre 1947 à MIM. lespréiets a précisé les autres modalités d'applicationdu premier texte précité: assuranced'un prix vraiment rémunérateur pour le ibléet le seigle <strong>de</strong> <strong>la</strong> récolte 1948, en applicationdu décret du 22 mars 1947 re<strong>la</strong>tif à <strong>la</strong> fixationdu prix du blé; versement dès octobre 4947<strong>de</strong> <strong>la</strong> prime d'encoairagement <strong>de</strong> i.OOO francspar hectare, décidée en application <strong>de</strong> <strong>la</strong> loidu 18 juillet 1947 et accordée sous <strong>la</strong> seulecondition <strong>de</strong> <strong>la</strong> souscription <strong>de</strong> <strong>la</strong> déc<strong>la</strong>ration<strong>de</strong> récolte et <strong>de</strong> l'engagement <strong>de</strong> livraisonexigés du producteur: versement, dès février191$, d'un acompte <strong>de</strong> i.OOO francs par hectarei<strong>de</strong> blé ou <strong>de</strong> seigle) emb<strong>la</strong>vé avant le1 er janvier 1948, versement en juin 1918 d'unacompte i<strong>de</strong>ntique pour les emb<strong>la</strong>vementeeffectués postérieurement au 1 er janvier 1948;mise à <strong>la</strong> disposition <strong>de</strong>s agriculteurs <strong>de</strong>ssemences nécessaires à <strong>la</strong> réalisation intégrale<strong>de</strong>s emb<strong>la</strong>vures. En outre, les producteurssinistrés par le gel et ayant livré l'intégralité<strong>de</strong> leur blé <strong>de</strong> <strong>la</strong> campagne 19itf~1947 ont bénéficié,pour l'&oquisitioû <strong>de</strong> <strong>la</strong>urs semences, du
prix <strong>de</strong> base <strong>de</strong> 1.078 francs. Des facilités ontRé données mm <strong>la</strong> souscription <strong>de</strong> prêtsfiupiès du créSit agricole : lépartilKm âe carfcurantsans aucune réduction ponsr les travauxagricoles d'automne, alors qw les attrifmtioii«consenties tiix autres catégories, d'à f-*rii>u<strong>la</strong>ires étaient sensiblement dimitfbées;fournitures d'engrais intensives et aceéMfées.Les résultats <strong>de</strong> ces mesures ont d'ailleursété particulièrement satisfaisante. puis-Que 4.200.000 hectares environ ont été ensemencésen 1947-1918 contre 3.392.9B hectaresen 1946-1947, campagne pour <strong>la</strong>quelle il faut«d'ailleurs tenir compte <strong>de</strong>s <strong>de</strong>structions causéespar les gelées.8737» — il. Henri Lespès signale à M. le mfrnîstre <strong>de</strong> l'agriculture a tie, nans le cadre <strong>de</strong>s¡directives gouvernementale», <strong>la</strong> commissioncta mo<strong>de</strong>rnisation <strong>de</strong>s carburants dépendantdu commissariat général du p<strong>la</strong>n <strong>de</strong> mo<strong>de</strong>rnisationet d'équipement, au cours d© sa séanceéu 6 octobre 1948, a évalué à 700.000 tonnesle contingent d'essence .réservé à l'agricultureen 1953, alors que <strong>la</strong> consommation en 1938était <strong>de</strong> 90.000 tonnes: que <strong>la</strong> réalisation duprogramme pétrolier doit nécessairement sefaire par étapes ; et lui "<strong>de</strong>man<strong>de</strong> quel est lecontingent d'essence réservé pour l'année4949; 4° à l'agriculture; 2° aux activités complémentaires6e <strong>la</strong> production agricole proprementdite (battage, transports <strong>de</strong> grains, <strong>de</strong>pailles, d'engrais* etc.), ce contingent étantJusqu'à présent attribué au titre <strong>de</strong> rou<strong>la</strong>geeux directions départementales <strong>de</strong>s servicesagricoles. (Question du 21 janvier 1949.)Réponse. — I. — Contingents d'essence réservés4 l'agriculture pour l'année 1919. — Lecontingent spécialisé affecté à l'agriculture•vise <strong>la</strong> satisfaction <strong>de</strong>s seuls besoins suivants:matériel d© motoculture, battages, moteurd'intérieur <strong>de</strong> ferme: a} pour <strong>la</strong> pério<strong>de</strong> dud« janvier au 1 er mars 1949, il s'est élevé à28.000 mètres cubes d'essence; b) pour <strong>la</strong> pério<strong>de</strong>du 1 er mars au 1 er juin, U s'élèvera à¿08.000 mètres cubes d'essence; c) pour <strong>la</strong>pério<strong>de</strong> du 1 er juin au 31 décembre, il a été<strong>de</strong>mandé un contingent «<strong>de</strong> 368.000 mètrescubes d'essence. Si ce contingent est accordé,l'agriculture aura reçu, pour l'ensemble <strong>de</strong>l'année 1949, un contingent global <strong>de</strong> 504.000mètres cubes d'essence. II. — Contingentsd'essence ¡réservés aux activités complémentaires<strong>de</strong> <strong>la</strong> production agricole proprementdite. — fl n'est pas possible <strong>de</strong> faire connaîtreles chiffrer correspondants étant donné queces contingents font l'objet d'attributions àl'échelon départemental, par prélèvement surles dotations <strong>de</strong> carburants attribuées àMM les préfets. Par aiPeurs, les chiffres <strong>de</strong> <strong>la</strong>commission <strong>de</strong> mo<strong>de</strong>rnisation <strong>de</strong>s carburantsconcernant les besoins et les consommationsen carburants.<strong>de</strong> l'agriculture se rapportent auseul contingent agricole spécialisé et non pasaux activités complémentaires <strong>de</strong> <strong>la</strong> productionagricole, qui rassortissent au rou<strong>la</strong>ge.9089. — M. Emile-Louis Lambert expose àM. le ministre île l'agriculture que le Journalofficiel du 11 décembre 1948 a publié leséchelles <strong>de</strong> traitements <strong>de</strong>s adjoints forestiers;que l'échelonnement <strong>de</strong>s sa<strong>la</strong>ires <strong>de</strong> cetemploi pris comme élément <strong>de</strong> comparaison à<strong>la</strong> date du 1 er janvier 1948 est exactement lemême que celui <strong>de</strong> commis et <strong>de</strong> commis{principaux <strong>de</strong>s eaux et forêts (42.000 francsà 84.000 francs); qu'il ne s'agit donc pas <strong>de</strong><strong>la</strong> création d'un cadre nouveau, encore moinsd'une catégorie nouvelle, mais bien d'unchangement d'appel<strong>la</strong>tion pris en application<strong>de</strong>s textes parus au Journal officiel n® 105,sdu 14 juillet 1948; qu'une sélection parmi lescommis et commis principaux <strong>de</strong>s eaux etforêts ne s'impose pas pour ta désignation <strong>de</strong>sadjoints forestiers et que tous les commis <strong>de</strong>seaux et forêts en fonctions à <strong>la</strong> date dud4 juillet 1948, <strong>de</strong>vraient <strong>de</strong>puis longtempsdéjà être intégrés en qualité d'adjoints forestiers,<strong>de</strong> <strong>la</strong> même manière que les préposéssé<strong>de</strong>ntaires gar<strong>de</strong>s ou brigadiers en fonctionsle 4 novembre 1920 ont été intégrés en qualité<strong>de</strong> commis et commis principaux <strong>de</strong>s eaux eiforêts» bien qu'il v ait eu, -à cette époque,changement <strong>de</strong> catégorie pour les préposéssé<strong>de</strong>ntaires ; el lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong>/ si une décision kc# sujet interviendra sans tar<strong>de</strong>r pour que leASSEMBLEE NATIONALE — 3® SEANCE BU 22 MARS 1949 1733rec<strong>la</strong>ssement <strong>de</strong> tous les commis <strong>de</strong>s eaux etforêts en qualité ti'ad joints forestiers soitopéré dans le plus bref dé<strong>la</strong>i. (Question du11 février 1949.)Réponse. — L'intégration <strong>de</strong>s commis etcommis principaux <strong>de</strong>s eaux et forêts dans lecadre <strong>de</strong>s adjoints forestiers fait actuellementl'objet d'échanges <strong>de</strong> vues entre les servicesIntéressés du ministère <strong>de</strong> l'agriculture, duministère <strong>de</strong>s finances et du secrétariat d'Etatâ <strong>la</strong> fonction publique et à <strong>la</strong> réforme administrative.De ce fait, il n'est pas possible <strong>de</strong>donner une réponse précise aux questionsposées tant que les modalités <strong>de</strong> cette Intégrationn'auront pas été définitivement arrêtées.91t2. — M. Félix Garcia signale à M. le ministreîle l'agriculture que l'imposition en céréalessecondaires était supprimée et les producteurspouvant en disposer à leur gré, ces<strong>de</strong>rniers n'en doivent pas moins- se munird'un titre <strong>de</strong> mouvement pour faire moudredu maïs ou autre; que ce titre <strong>de</strong> mouvementcoûte 20 francs, autant que le prix <strong>de</strong><strong>la</strong> mouture pour les petites quantités (10 ou20 kg) ; qu'en outre, les producteurs éloignés<strong>de</strong>s recettes buralistes sont astreints <strong>de</strong> cefait à <strong>de</strong> longues courses; et <strong>de</strong>man<strong>de</strong> s'il neserait pas possible <strong>de</strong> <strong>la</strong>isser circuler librementles quantités inférieures à 50 ou 100kilogrammes. (Question du 15 février 1949.)Réponse. — Il convient <strong>de</strong> distinguer enl'occurrence entre les transports <strong>de</strong> céréalessecondaires effectués <strong>de</strong> l'exploitation agricoleau moulin et- les transoprts <strong>de</strong> produitsdérivés du moulin à l'exploitation agricole.Pour <strong>la</strong> première catégorie <strong>de</strong> transports,c'est l'article 16 <strong>de</strong> <strong>la</strong> loi du 5 juillet 1941 surl'organisation du marché <strong>de</strong>s céréales secondairesqui les soumet formellement, sauf exceptionslimitativement énumérées, à <strong>la</strong> formalitédu titre <strong>de</strong> mouvement. Outre <strong>la</strong> sanctionlégis<strong>la</strong>tive attachée à cette disposition, ilconvient <strong>de</strong> noter que <strong>la</strong> mesure en causepermet d'assurer un contrôle nécessaire surles quantités <strong>de</strong> céréales secondaires mises enœuvre dans les moulins et autres établissements<strong>de</strong> transformation. Par contre, en cequi concerne <strong>la</strong> secon<strong>de</strong> catégorie <strong>de</strong> transports,un arrêté du 10 février 1949 a supprimél'obligation du titre <strong>de</strong> mouvements.9113, — M. Bernard Paumîer attire l'attention<strong>de</strong> M. le ministre <strong>de</strong> l'agriculture sur <strong>la</strong>mévente <strong>de</strong>s tourteaux et lui signal© qu'uncontingent <strong>de</strong> 5.000 tonnes <strong>de</strong> tourteaux <strong>de</strong>coprah et 10.000 tonnes <strong>de</strong> tourteaux <strong>de</strong> palmisteserait exporté dans l'immédiat et qu'aucas où le marché intérieur français achèteraitencore moins, ces chiffres seraient augmentés.Il lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong> quelles mesures il compteprendre pour régu<strong>la</strong>riser ce marché. {Questiondu 15 février 1949.)Réponse. — La situation du marché intérieur<strong>de</strong>s tourteaux a fait l'objet d'un examenattentif <strong>de</strong> <strong>la</strong> part <strong>de</strong>s services compétents duministère <strong>4e</strong> l'agriculture. Afin <strong>de</strong> pallier lesconséquences graves que pourraient avoir, surles industries transformatrices, <strong>la</strong> mévente <strong>de</strong>ces produits et l'accumu<strong>la</strong>tion <strong>de</strong>s stocks, il aété décidé d'autoriser l'exportation <strong>de</strong> certainescatégories <strong>de</strong> tourteaux. A cet effet, lescontingents suivants ont été ouverts à l'exportation: tourteaux <strong>de</strong> coprah, 5.000 tonnes;tourteaux <strong>de</strong> palmiste, 20.000 tonnes ; tourteaux<strong>de</strong> sésame-, 1.500 tonnes; tourteaux <strong>de</strong>tournesol^ 5.000 tonnes; tourteaux <strong>de</strong> coiza,sans limitation. De plus, l'exportation d'alimentscomposés, comprenant <strong>de</strong>s tourteaux,<strong>de</strong>s céréales secondaires et <strong>de</strong>s produits diversa été envisagée, sous réserve <strong>de</strong> certaines conditions<strong>de</strong> composition Pt <strong>de</strong> qualité. Ces décisionspourront être reconsidérées comptetenu <strong>de</strong> l'évolution du marché intérieur.9t59. — M. Bernard Paumîer attire l'attention<strong>de</strong> M. le ministre <strong>de</strong> l'agriculture sur lemarché du son. La taxe a (bien été ramenée<strong>de</strong> 1.400 francs les 100 kilogrammes à 1.150francs. Certains meuniers cherchent preneursè 1.000 et 900 francs et, malgré <strong>la</strong> promessed'exportation, les stocks <strong>de</strong> son <strong>de</strong>meurent etrisquent <strong>de</strong> «'avarier rapi<strong>de</strong>ment. Il lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong>si cette mévente est causée par le fait quele taux d'extraction <strong>de</strong> <strong>la</strong> farine a été relevé<strong>de</strong> <strong>de</strong>ux points et ce qu'il compte faire perarévite* toute perte <strong>de</strong> cette <strong>de</strong>nrée, qui peutavantageusement remp<strong>la</strong>cer les tourteaux quenous recevons contre <strong>de</strong>vises — en certainscas — et au prix d'une lour<strong>de</strong> subventionbudgétaire. (Question du 17 février 1949.)Réponse. — La mévente <strong>de</strong>s sons et issues»constatée dans certaines régions» a eu pouicause principale l'abondance <strong>de</strong>s ressourcesen produits fourragers et autres aliments dubétail. Le relèvement <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux points du tauxd'extraction est sans inci<strong>de</strong>nce appréciablesur le volume et sur <strong>la</strong> qualité <strong>de</strong>s issuesproduites. L'abaissement du prix réglementaire<strong>de</strong>s sons et issues ainsi que les exportations<strong>de</strong> ces produits réalisées ou prévuespermettent d'escompter une amélioration prochaineet sensible du marché.ANCIENS COMBATTANTS ET VICTIMESDE LA GUERRE8815. — M. Philippe Farine expose à M. leministre <strong>de</strong>s anciens combattants et victimes<strong>de</strong> <strong>la</strong> guerre que les anciens prisonniers <strong>de</strong>guerre viennent d'apprendre avec stupéfactionl'existence dans ses services d'un fichieren désordre contenant 500.000 fiches médicalesétablies en Allemagne à l'occasion <strong>de</strong>soins donnés à <strong>de</strong>s prisonniers,<strong>de</strong> guerre pour<strong>de</strong>s ma<strong>la</strong>dies ou blessures contractées en captivité,fichier qui se trouverait <strong>de</strong>puis troisans dans les archives du ministère sans avoi?jamais été exploité; il lui signale le préjudiceconsidérable causé à un grand nombre <strong>de</strong>prisonniers <strong>de</strong> guerre qui, ayant formulé une<strong>de</strong>man<strong>de</strong> <strong>de</strong> pension, n'ont pu établir <strong>la</strong> présomptiond'origine que l'examen méthodique<strong>de</strong> ces fiches aurait cependant pu prouver;et lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong> quelles mesures il comptaprendre: 1° afin d'établir, les responsabilitésengagées et <strong>de</strong> sanctionner les très lour<strong>de</strong>sfautes commises; 2° afin <strong>de</strong> réaliser le c<strong>la</strong>ssementet l'exploitation <strong>de</strong> ces fiches; 3° afin<strong>de</strong> réparer le préjudice causé aux anciensprisonniers <strong>de</strong> guerre dont les <strong>de</strong>man<strong>de</strong>s auraientété rejetées par suite <strong>de</strong> <strong>la</strong> non-utilisation<strong>de</strong>s renseignements contenus dans lefichier. (Question du 25 janvier 1949.)Réponse. —- Le fichier sanitaire <strong>de</strong>s prisonniers<strong>de</strong> guerre français soignés dans <strong>de</strong>s formationsalleman<strong>de</strong>s, au cours <strong>de</strong> leur captivité,fut découvert à Meningen par l'arméeaméricaine et transporté par camion à Paris,au ministère <strong>de</strong>s prisonniers et déportés. Cen'est qu'nprès <strong>la</strong> fusion du ministère <strong>de</strong>s prisonnierset déportés avec te ministère <strong>de</strong>sanciens combattants et victimes <strong>de</strong> <strong>la</strong> guerrequ'il fut procédé au tri et à l'inventaire <strong>de</strong>ces documents. Ces fiches sont actuellementc<strong>la</strong>ssées et détenues par <strong>la</strong> commissionconsultative médicale, dans un local aménagéà cet effet. Des mesures seront envisagées»avec les bureaux liquidateurs, d'une part, etl'association <strong>de</strong>s prisonniers <strong>de</strong> guerre, d'autrepart, pour procé<strong>de</strong>r à un nouvel examenoventuel <strong>de</strong>s dossiers ayant fait l'objet d'unenotification <strong>de</strong> rejet d'iinputabilité par défait<strong>de</strong> preuve et <strong>de</strong> présomption, dans les cas oitles intéressés pourront invoquer un traitementdans une formation sanitaire alleman<strong>de</strong>,pendant leur captivité.9293. — M. Auguste Touchait! expose à M» ldministre <strong>de</strong>s anciens combattants et victimes<strong>de</strong> <strong>la</strong> guerre, le fait suivant- le 22 novembre1948, l'association <strong>de</strong>s combattants et prisonniers<strong>de</strong> guerre était mise au courant <strong>de</strong>l'existence d'un fichier médical allemand con^cernant l'é<strong>la</strong>t sanitaire <strong>de</strong>s anciens prisonniers<strong>de</strong> guerre français. Ce fichier qui appartenaità l'O. K. W (Ober Kommando <strong>de</strong>?Wehrmaeht) se compose d'environ 750.«00fiches médicales De même qu'il a été découvertdans les sous-sols du ministère <strong>de</strong>s ancienscombattants, 84, avenue Foeh, 1.2t)0.u00clichés rariiographiques, pris lors du rapatriement<strong>de</strong>s prisonniers, déportés, S. T. O. dansles centres <strong>de</strong> rapatriement frontaliers et au«I très. Ces clichés c<strong>la</strong>ssés par département ontété rec<strong>la</strong>ssés par ordre alphabétique, ce quirend toute exploitation impossible actuellement.Le fichier médical allemand est entreles mains <strong>de</strong> <strong>la</strong> commission consultative médicale,mais par manque <strong>de</strong> ¡personnel, 1© re-