1730 ASSEMBLEE NATIONALE — 3* SEANCE DU 22 "MARS 19499565. — 22 mars 1949. — M. Pau» Giacobbiexpose à M. le ministre <strong>de</strong>s finances et <strong>de</strong>saffaires économiques qu'un retraité titu<strong>la</strong>ire<strong>de</strong> <strong>la</strong> rente viagère prévue par <strong>la</strong> loi du18 septembre 1940, vient <strong>de</strong> se voir notifierpar le trésorier-payeur général dont il relève,<strong>la</strong> suspension <strong>de</strong> <strong>la</strong>cite rente et son remp<strong>la</strong>cementpar l'allocation prévue par ia loi du14 mars 1941 (à cet effet, l'intéressé <strong>de</strong>vraits'adresser au service <strong>de</strong> ia sécurité sociale) ;que le dossier <strong>de</strong> pension <strong>de</strong> l'intéressé estactuellement en instance <strong>de</strong>vant le conseild'Etat; et <strong>de</strong>man<strong>de</strong> s'il ne convient pas d'attendre<strong>la</strong> sentence que rendra le conseild'Etat avant <strong>de</strong> suivre les prescriptions dutrésorier-payeur général.9566. — 22 mars 1499. — M. Auguste Joubertsignale à M. le ministre <strong>de</strong>s finances et <strong>de</strong>saffaires économiques que- suivant sa décision(impôts et société BII 5172), les entreprisesqui construisent ou font construire <strong>de</strong>simmeubles d'habitation <strong>de</strong>stinés au logement<strong>de</strong> leur personnel sont autorisées à amortirdès l'achèvement <strong>de</strong> ces immeubles 40 p. 100<strong>de</strong> leur prix <strong>de</strong> revient, <strong>la</strong> valeur résiduelle<strong>de</strong>vant être amortie sur cinquante années autaux annuel <strong>de</strong> 1,20 p. 100, et <strong>de</strong>man<strong>de</strong> sicette disposition est applicable aux industriesqui ont acheté <strong>de</strong>puis <strong>la</strong> libération <strong>de</strong>s immeublesdans le seul but <strong>de</strong> procurer <strong>de</strong>slogements à leur personnel ouvrier.9567. — 22 mars 1949. — M. René Kuehn<strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. le ministre <strong>de</strong>s finances et<strong>de</strong>s affaires économiques si une Sarroise,ayant trois enfants ou pi-us, et intéresséedans une succession en France, peut bénéficier<strong>de</strong>s réductions d'imipôts accordées d'après<strong>la</strong> légis<strong>la</strong>tion française aux familles nombreuses.^9568. — 22 mars 1949. — Mme Rachel Lempereurexpose à M, le ministre <strong>de</strong>s financeset <strong>de</strong>s affaires économiques: 1° que <strong>la</strong> loiprovisoirement validée n° 769 du 25 septembre1942 re<strong>la</strong>tive au supplément familial <strong>de</strong>traitement ds fonct'onnaires et agents <strong>de</strong>l'Etat prévoit que « dans un ménage <strong>de</strong> fonctionnaires,les avantages prévus au présentarticle ne se cumulent pas. Seul, le chef <strong>de</strong>famille en bénéficie. ». En application <strong>de</strong>cette disposition, <strong>la</strong> circu<strong>la</strong>ire 6377 du 9 novembre1942 indiquait gue « le conjoint agent<strong>de</strong> l'Etat peut bénéficier éventuellement dusupplément familial, même si <strong>la</strong> qualité <strong>de</strong>chef <strong>de</strong> famille est reconnue au seuil conjoint,qui n'est flpas agent <strong>de</strong> l'Etat »; 2° que, reproduisant<strong>de</strong>s dispositions analogues en matièred'in<strong>de</strong>mnité <strong>de</strong> rési<strong>de</strong>nce, l'ordonnancedu 17 novembre 1944 (Journal officiel du19 novembre dispose en son article 1 er :« En ce qui concerne leur situation <strong>de</strong>famille, les agents sont c<strong>la</strong>ssés en trois catégories.A. — Chefs.<strong>de</strong> famille avec enfants;1t. — Chefs <strong>de</strong> famille sans enfant; C. — Autresagents. Sont rangés dans <strong>la</strong> catégDrie, lesagents qui ont au moins un enfant à charge,n'ayant pas dépassé l'âge limite d'attribution<strong>de</strong>s allocations familiales ». En vue d'éviterle cumul <strong>de</strong>s in<strong>de</strong>mnités au sein d'une mêmefamille, le <strong>de</strong>rnier alinéa <strong>de</strong> l'article précitéstipule que dans tout ménage <strong>de</strong> fonctionnairesou agents <strong>de</strong> l'Etat, <strong>de</strong>s collectivitéslocales ou établissements publics, .seul lechef <strong>de</strong> famille bénéficie du tarif prévu par<strong>la</strong> catégorie A ou B suivant qu'il existe onnon <strong>de</strong>s enfants, l'autre conjoint reçoit, danstous les cas, l'in<strong>de</strong>mnité pour <strong>la</strong> catégorie C ».Bien que l'ordonnance précitée, pour les rangerdans <strong>la</strong> catégorie A porte <strong>de</strong>s « agents »et non seulement <strong>de</strong>s chefs <strong>de</strong> famille etprévoit l'hypothèse du cumul pour un ménage<strong>de</strong> fonctionnaires, ce qui ne pourraitse concevoir dans l'interprétation inverse, certainesadministrations refusent aux femmesfonctionnaires dont le mari n'est ni fonctionnaire,ni agent <strong>de</strong> l'Etat, l'octroi <strong>de</strong> <strong>la</strong> majorationfamiliale <strong>de</strong> rési<strong>de</strong>nce, en s'appuyantmr une circu<strong>la</strong>ire n° 4042- du 11 novembre1941 émanant du ministère <strong>de</strong>s finances ;3° que, d'autre part, les raisons mises enavant pour le supplément familial étant égalementva<strong>la</strong>bles pour ; <strong>la</strong> pfiajoratioii familiale<strong>de</strong> rési<strong>de</strong>nce, il apparaît nécessaire d'envisagerle régime <strong>de</strong> ces in<strong>de</strong>mnités sous lemême angle et <strong>de</strong> leur apporter une mômesolution d'ensemble. Elle lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong> quellesmesures seront prises pour assurer l'appai cation<strong>de</strong> l'ordonnance du. 17 novembre '194
1731 ASSEMBLEE NATIONALE — l1*SEANCE DU 23 MARS 1949D578. — 22 mars 1949. — M. Virgile Barelexpose à M. le ministre <strong>de</strong> l'intérieur quedans les casinos, maisons -et cercles <strong>de</strong> jeux,<strong>la</strong> loi du 19 juillet 1938, dite loi Justin Godait,sur le contrôle <strong>de</strong> <strong>la</strong> répartition <strong>de</strong>s pourboires,n'est pas appliquée; que les employés<strong>de</strong> ces établissements ne reçoivent qu'unepartie <strong>de</strong> ces pourboires et que cette portionelle-même est distribuée inégalement entreceux qui <strong>de</strong>vraient en être les bénéficiaires ;Il lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong> quelles mesures il compteprendre pour faire appliquer <strong>la</strong> loi intégralementpar les directions <strong>de</strong>s établissements<strong>4e</strong> jeux.'9579. — 22 mars 1949. — M. Paul Gîacohbi<strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. le ministre <strong>de</strong> l'intérieur si unagent titu<strong>la</strong>ire du cadre national <strong>de</strong>s préfectures,nommé commis par arrêté ministérieldu 29 janvier 1947 à <strong>la</strong> préfecture <strong>de</strong> <strong>la</strong> Corseà <strong>la</strong> suite <strong>de</strong> l'examen professionnel du 7 novembre1946, est fondé à <strong>de</strong>man<strong>de</strong>r, en vue<strong>de</strong> <strong>la</strong> constitution <strong>de</strong> ees droits à une pension<strong>de</strong> retraite, à faire compter au nombre <strong>de</strong> sesannées <strong>de</strong> service <strong>la</strong> pério<strong>de</strong> pendant <strong>la</strong>quelleIl occupait les fonctions <strong>de</strong> commis auxiliaire<strong>de</strong> bureau dans le cadre départemental, pério<strong>de</strong>qui s'étend du 15 avril 1932 au .31 décembre1946, soit pendant 14 ans 8 mois etd5 jours, étant spécifié que cet agent seratenu <strong>de</strong> verser rétroactivement au Trésorles retenues qui auraient M être opérées surses traitements successifs <strong>de</strong> commis auxiliairedu cadre départemental.JUSTICE9580. — 22 mars 1949. — M. Pierre André<strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. le ministre <strong>de</strong> <strong>la</strong> justice: 1° siun fonctionnaire à Paris et non logé par l'administration,sur le point d'être mis à <strong>la</strong> retraite,propriétaire en province (500 km) d'unepetite et ancienne maison, divisée en <strong>de</strong>uxappartements, l'un: d'une cuisine, plus <strong>de</strong>uxpièces principales (11 et 20 m 2 ), l'autre: d'unecuisine, plus une pièce principale (14 m 2 ),cette maison étant mal distribuée, Jes piècesse commandant les unes les autres, et sans«confort, occupée par <strong>de</strong>ux locataires, pourra,dès sa mise à <strong>la</strong> retraite, reprendre les lieuxen vertu <strong>de</strong> l'article 19 <strong>de</strong> <strong>la</strong> loi du 1 er septembre1948 pour réunir ces locaux en un appartementqu'il améliorera et habitera lui-même,dans les conditions d'occupation <strong>de</strong> l'article 4du décret n 47-213 du 16 janvier 1947;2° d'une manière générale, si le droit <strong>de</strong> reprise,peut être exercé par un propriétairecontre autant <strong>de</strong> locataires qu'il sera nécessaire,pour que les locaux <strong>la</strong>issés vacants àleur départ lui permettent <strong>de</strong> créer un appartementrépondant à ses besoins normaux etk ceux <strong>de</strong> sa famille tels qu'ils ont été définis,dans leur minimum, par l'article 4 du décretprécité.9581. — 22 mars 1949. — M. Pierre André <strong>de</strong>man<strong>de</strong>à M. le ministre <strong>de</strong> <strong>la</strong> justice si unlocataire auquel a été signifié un jugementd'expulsion en vertu <strong>de</strong>s dispositions légalesen faveur <strong>de</strong>s spoliés peut se rendre acquéreurd'un appartement et exercer contre l'occupantle droit <strong>de</strong> reprise.9582. — 22 mars 1949. — M. Joseph Denais,constatant <strong>la</strong> multiplicité <strong>de</strong>s changements<strong>de</strong> noms, <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. le ministre <strong>de</strong> <strong>la</strong> justicequelles sont les justifications que doiventfournir les personnes désireuses <strong>de</strong> modifierleur état civil, ce qui ne va pas toujours sansinconvénient pour les tiers.9584. — 22 mars 1949. — M. Frédéric-Dupont<strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. le ministre <strong>de</strong> <strong>la</strong> justice si <strong>la</strong>commune chef-lieu <strong>de</strong> canton, rési<strong>de</strong>nce d'unjuge <strong>de</strong> paix, est tenue <strong>de</strong> chauffer, en <strong>de</strong>hors<strong>de</strong>s jours d'audience, le local <strong>de</strong> <strong>la</strong> mairieaffecté au bureau du juge et, dans <strong>la</strong> négative,<strong>de</strong> quels moyens dispose ledit juge pourobtenir <strong>de</strong> l'assemblée départementale <strong>de</strong>s créditsd'entretien suffisants pour permettre unchauffage décent.9585. — 22 mars 1949. — M. Philippe Livry-Levei <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. le ministre <strong>de</strong> <strong>la</strong> justice:1° les mesures qu'il compte prendre pour fairecesser le maintien en prison, pendant <strong>de</strong>smois, <strong>de</strong> prévenus dont, souvent, les procèsse terminent par un acquittement; 2° s'il al'intention <strong>de</strong> déposer un projet <strong>de</strong> loi prévoyantqu'une juste in<strong>de</strong>mnité soit consentieaux prévenus qui auraient été maintenus pendantplus <strong>de</strong> trente jours en prison et auraientété ultérieurement acquittés.9586. — 22 mars 1949. — M. Philippe Livry-Levei <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. le ministre <strong>de</strong> <strong>la</strong> justices'il ne croirait pas utile <strong>de</strong> faire supprimer lestémoins allemands cités par le ministère publicdans <strong>de</strong>s procès intentés à <strong>de</strong>s Français.Il attire son attention : 1°. sur <strong>4e</strong> fait que cestémoins ont, pour <strong>la</strong> plupart, été agents <strong>de</strong> <strong>la</strong>Gestapo ou membres S. S. et ne peuvent êtreconsidérés comme impartiaux et sans haine;2° sur le fait que leur citation en justice leurpermet d'exercer une <strong>de</strong>rnière vengeance contre<strong>de</strong>s Français, après en avoir souvent torturéet mis à mort <strong>de</strong> nombreux; 3° sur lefait qu'un serment prêté par un Allemandn'a jamais eu aucune valeur et n'engage pasleur conscience, comme il a été, à <strong>de</strong> nombreusesreprises, proc<strong>la</strong>mé par <strong>de</strong>s sommitésalleman<strong>de</strong>s <strong>de</strong> toutes confessions ou nuancespolitiques.9587. — 22 mars 1949. — M. Robert Montillot<strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. le ministre <strong>de</strong> <strong>la</strong> justice: 1 siun texte réglemente <strong>la</strong> location d'un terrainnon bâti, donné à bail par un particulier àune municipalité, en vue <strong>de</strong> son utilisationpar ceile-c] pendant une partie <strong>de</strong> l'annéecomme terrain <strong>de</strong> sport; 2° dans <strong>la</strong> négative,si les parties contractantes ont <strong>la</strong> faculté ¡<strong>de</strong>fixer librement les conditions d'une telle location,sanà que <strong>la</strong> justice ait pouvoir, en cas<strong>de</strong> désaccord, pour fixer le montant du loyer ;3° si, en cas <strong>de</strong> désaccord entre les partiessur le montant du loyer, <strong>la</strong> commune locataireest en droit, après l'expiration «<strong>de</strong> soncontrat, <strong>de</strong> continuer à user du terrain enquestion malgré <strong>la</strong> volonté contraire du propriétaire.RECONSTRUCTION ET URBANISME9588. — 22 mars 1949. — M. Pierre Chevallierattire .''attention <strong>de</strong> M. le ministre <strong>de</strong> <strong>la</strong> reconstructionet <strong>de</strong> l'urbanisme sur <strong>la</strong> forclusionencourue par les propriétaires sinistrés(sinistres immobiliers) qui n'ont pas <strong>de</strong>mandél'ouverture d'un dossier au service départemental,ni fait <strong>de</strong> déc<strong>la</strong>ration en mairie avantle 1« juillet 4047: et <strong>de</strong>man<strong>de</strong> s'il ne seraitpas possible <strong>de</strong> relever <strong>de</strong> cette forclusion lespropriétaires ayant fait établir un constatd'huissier avant le 1 er juillet 1947, constat ayantobligatoirement date certaine par <strong>la</strong> mentiond enregistrement qui y est apposée.^TRAVAIL ET SECURITE SOCIALE9590. — 22 mars 1919. — M. Pierre Chevalliersignale à M. le ministre du travail et<strong>de</strong> <strong>la</strong> sécurité sociale <strong>la</strong> situation <strong>de</strong> certainsemployés -<strong>de</strong>s municipalités qui ne perçoiventque <strong>de</strong> très mo<strong>de</strong>stes in<strong>de</strong>mnités (garant <strong>de</strong>cabine téléphonique : 3.000 francs par an;•tambour appariteur afficheur: 500.francs) etdont le percepteur se refuse absolument, envertu d'ordres supérieurs, à honorer les mandats<strong>de</strong> payement si lesdits employés ne sontpas affiliés à <strong>la</strong> sécurité sociale. Par ailleurs,les caisses primaires refusent le bénéfice <strong>de</strong>sprestations à ces travailleurs, les cotisationsversées par eux étant insuffisantes. 11 <strong>de</strong>*,man<strong>de</strong> si, pour éviter ces injustice-, il neserait pas possible <strong>de</strong> considère? aue cesmo<strong>de</strong>stes sa<strong>la</strong>riés ont, avec <strong>la</strong> municipalitéqui les emploie, non un contrat <strong>de</strong> travail,mais un contrat d'entreprise-9591. — 22 mars 1959. — M. Jean-Paul Davidsignale h M. le ministre du travail et <strong>de</strong><strong>la</strong> sécurité sociale le cas <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux personnesvivant maritalement, <strong>la</strong> femme ayant <strong>de</strong>uxenfants mineurs d'un précé<strong>de</strong>nt mariage, h<strong>la</strong> charge <strong>de</strong> <strong>la</strong> mère, <strong>la</strong> personne avec quielle vit maritalement exploitant an fonds <strong>de</strong>commerce et <strong>la</strong> sa<strong>la</strong>riant à titre d'employée;et <strong>de</strong>man<strong>de</strong> si <strong>la</strong> femme peut prétendre auxallocations familiales <strong>de</strong> sa<strong>la</strong>ire unique et sien cas <strong>de</strong> refus, par <strong>la</strong> caisse, <strong>de</strong> verse*lesdites allocations, l'employeur peut réc<strong>la</strong>merle remboursement <strong>de</strong>s cotisations <strong>de</strong>sécurité sociale et d'allocations familialesversées sur les sa<strong>la</strong>ires attribués.9592. — 22 mars 1949. — M. Jean-Paul Davi<strong>de</strong>xpose à M. le ministre du travail et <strong>de</strong> <strong>la</strong>sécurité sociale qu'un certain nomibred'agents et <strong>de</strong> courtiers d'assurances quiavaient droit conformément à <strong>la</strong> loi du 3 juillet1947 et au décret portant règlement d administrationpublique du 28 août 1947 à unein<strong>de</strong>mnité par suite du transfert du risqueacci<strong>de</strong>nts du travail aux organismes <strong>de</strong> sécuritésociale, n'ayant pu constituer et déposerleur dossier dans les dé<strong>la</strong>is impartis ipar lestextes se trouvent forclos et privés, <strong>de</strong> ce fait,<strong>de</strong>s sommes importantes qu'ils auraient dûnormalement toucher; et lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong> s'ilserait possible que <strong>la</strong> commission d'in<strong>de</strong>mnisation,par lui constituée, accor<strong>de</strong> aux retardatairesun nouveau dé<strong>la</strong>i leur permettant <strong>de</strong>recouvrer leurs droits, et mettant fin ainsià <strong>la</strong> situation souvent difficile <strong>de</strong>s intéressés.9593. — 22 mars 1949. — M. Fréuéric-Dupontexpose à M. le ministre du travail et <strong>de</strong> làsécurité sociale que l'article 2 <strong>de</strong> <strong>la</strong> conventioncollective nationale <strong>de</strong> retraite et <strong>de</strong>prévoyance <strong>de</strong>s cadres du 14 mai, 1917 {Journalofficiel du 24 février) prévoit notamment:« à compter du 1 er avril 1947, tous les établissementsrelevant d'une fédération affiliéeau C. N. P. F. seront tenus au versement <strong>de</strong>l'ensemble <strong>de</strong>s cotisations obligatoires.. »,qu'un nombre considérable <strong>de</strong> maisons <strong>de</strong>commerce et d'industries ne sont affiliées àaucune fédération et n'ont entretenu aucunrapport avec le C. P. F.; et lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong> sicet article s'applique obligatoirement à tousles employeurs, commerçants et industriels,quels qu'ils soient, à <strong>la</strong> condition bien entenduqu'ils emploient <strong>de</strong>s cadres nu si, aucontraire, les établissements précités -peuventconsidérer, puisqu'ils n'ont souscrit aucuneaffiliation <strong>de</strong> ce genre, qu'ils ne sont pas liéspar <strong>la</strong>dite convention.9583. — 22 mars 1949. — M. Frédéric-Dupont<strong>de</strong>man<strong>de</strong> à. M. le ministre <strong>de</strong> <strong>la</strong> justice si unJuge <strong>de</strong> paix peut prétendre, pour un transport<strong>de</strong> justice effectué à l'occasion d'un procèscivil ou d'une apposition <strong>de</strong> scellés, à plus<strong>de</strong> cinq ou à plus <strong>de</strong> dix kilomètres <strong>de</strong> sa rési<strong>de</strong>nce,à l'in<strong>de</strong>mnité prévue par le décret <strong>de</strong>février'1948 portant relèvement <strong>de</strong>s frais <strong>de</strong>justice en matière criminelle, et dans <strong>la</strong> négative,à quelles in<strong>de</strong>mnités kilométriques et<strong>de</strong> dép<strong>la</strong>cement peut prétendre ce magistratet quel en est le taux.9589. - 22 mars 1949. — M. Joseph Denais<strong>de</strong>man<strong>de</strong> â M. le ministre <strong>de</strong> ta reconstructionet <strong>de</strong> l'urbanisme selon quelles instructionsles prioritaires bénéficiant d'une attribution<strong>de</strong> dommages pour 1948, .mais navant pas,par <strong>la</strong> faute <strong>de</strong> l'Etat, reçu <strong>de</strong> règlement aucours <strong>de</strong> l'année écoulée, <strong>de</strong>vraient avanttout versement au cours <strong>de</strong> l'année 1949, avoirété retenus comme prioritaires par <strong>la</strong> commissionqui ne se réunit qu'à une date incertaine.9594. — 22 mars 1949 — M. Maurice Schumannrappelle à M. le ministre du travail et<strong>de</strong> <strong>la</strong> sécurité sociale qu'en vertu <strong>de</strong> l'article24 <strong>de</strong> <strong>la</strong> loi n 46-1835 du £2 août 1946,les travailleurs indépendants peuvent être dispensés,sur leur <strong>de</strong>man<strong>de</strong>, <strong>de</strong> toute cotisationaux caisses d'allocations familiales s'ils remplissentcertaines conditions re<strong>la</strong>tives, d'uneipart, à leur situation familiale et, d'autrepart, au montant <strong>de</strong> leurs revenus, ces <strong>de</strong>rniersne <strong>de</strong>vant pas excé<strong>de</strong>r, pour les uns <strong>la</strong>moitié du sa<strong>la</strong>ire moyen <strong>de</strong> base servant pourle calcul <strong>de</strong>s allocations familiales dans leui