1722 ASSEMBLEE NATIONALE — 3® SEANCE DU 22 MARS. 1949« Chap. 113. — Versements mensuels auxmagistrats <strong>de</strong> l'ordre judiciaire et <strong>de</strong>l'ordre administratif ¿t in<strong>de</strong>mnités <strong>de</strong>fonctions aux greffiers <strong>de</strong>s cours et tribunaux.«« Abattement proposé, 4.006.000 francs. »— (Adopté.)« Chap. 114. — Administration centraleet services extérieurs judiciaires. — Rémunérationd-es personnels contractuels.« Abattement proposé, 18.000 francs. »— (Adopté.)«c Chap. 115. —» Administration centraleet services extérieurs judiciaires. — Rémunération. <strong>de</strong>s personnels <strong>de</strong>s cadrés complémentaires.« Abattement proposé, 48.000 francs. »— (Adopté.)M. le prési<strong>de</strong>nt, a Chap. 116. — Administrationcentrale et services extérieurs judiciaires.— Rémunération <strong>de</strong>s personnelsauxiliaires.a Abattement proposé, 1.600.000 francs. »La parole est à M. le gar<strong>de</strong> <strong>de</strong>s sceaux.M. le gar<strong>de</strong> <strong>de</strong>s sceaux. La commissionâ proposé au chapitre 116 un abattementsupplémjintaire <strong>de</strong> 364.000 francs et auxchapitres 303 à 306 concernant <strong>la</strong> HauteCour et les cours <strong>de</strong> justice d'autres réductionscomplémentaires ou parallèles. Jedonnerai dans une seule intervention lesexplications qui concernent ces différentschapitres.La commission désire savoir dansquelles conditions le Gouvernement estapspelé à mettre fin à l'activité, d'une part<strong>de</strong> <strong>la</strong> Haute Cour <strong>de</strong> justice, d'autre part<strong>de</strong>s cours <strong>de</strong> justice.La. première <strong>de</strong> ces institutions doit tenirune <strong>de</strong>rnière session dans le courant dumois d'avril pour Juger les quelquesaffaires encore inscrites à son rôle. J'aile ferme espoir que <strong>la</strong> Haute Cour <strong>de</strong>justice pourra terminer l'étu<strong>de</strong> <strong>de</strong> ces affairesdans les dé<strong>la</strong>is prévus.Mais j'attire l'attention <strong>de</strong> l'Assembléesur le fait que l'achèvement <strong>de</strong>s travaux<strong>de</strong> <strong>la</strong> Haute Cour dépend, non pas du Gouvernement,mais pour une gran<strong>de</strong> part <strong>de</strong>l'Assemblée elle-même et. essentiellement,<strong>de</strong> <strong>la</strong> présence <strong>de</strong>s jurés <strong>parlementaires</strong>aux sessions.En conséquence, s'il arrivait que, parsuite <strong>de</strong> certaines absences <strong>de</strong> jurés, <strong>la</strong>Haute Cour ne puisse pas tenir — maisj'espère bien qu'elle le pourra — <strong>la</strong> sessionno: maie prévue par le prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong>cette juridiction, <strong>la</strong> date <strong>de</strong> l'ouverture <strong>de</strong>cette session serait <strong>de</strong> nouveau obligatoirementreportée.Je <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à l'Assemblée <strong>de</strong> bien vouloirtenir compte <strong>de</strong> ces observations et <strong>de</strong>rétablir, dans une <strong>la</strong>rge mesure, les créditsqui avaient été <strong>de</strong>mandés pour <strong>la</strong> HauteCour, étant entendu que, si cette juridiction venait à cesser son activité dans ledé<strong>la</strong>i prévu, une faible partie <strong>de</strong>s créditsresterait inutilisée. Je le souhaite pour lesblêmes raisons que l'Assemblée.M. le prési<strong>de</strong>nt. La parole. est à M. lerapporteur gènérâl.\ M. le rapporteur général. M. le gar<strong>de</strong> <strong>de</strong>ssceaux semble manifester le désir et l'espoir<strong>de</strong> pouvoir supprimer <strong>la</strong> Haute Couret les cours <strong>de</strong> justice avant l'expirationd'un dé<strong>la</strong>i <strong>de</strong> six mois.M. le gar<strong>de</strong> <strong>de</strong>s sceaux. Je l'espère bien,mais qui me le garantit ?M. le rapporteur général. Vous en exprimezl'espoir et aussi <strong>la</strong> volonté, car vousn'espérez rien sans le vouloir.Puisque vous avez manifesté votre désird'en terminer le plus rapi<strong>de</strong>ment possible,je ne vous chicanerai pas *les quelque200.000 francs qui vous sont nécessairesjusqu'à <strong>la</strong> fin du premier semestre, partageantavec vous l'espoir <strong>de</strong> voir cesserplustôt les travaux <strong>de</strong> <strong>la</strong> Haute Cour.RA. le prési<strong>de</strong>nt. La parole est à M. 1?gar<strong>de</strong> <strong>de</strong>s sceaux. *M. le gar<strong>de</strong> <strong>de</strong>s sceaux. Je remercie M. lerapporteur général du geste qu'il a faitpour se rapprocher <strong>de</strong> <strong>la</strong> thèse du Gouvernement.Je lui dois <strong>de</strong>s explications complémentairesen ce qui concerne les cours <strong>de</strong> justicequi dépen<strong>de</strong>nt plus directement duGouvernement. A ce sujet, l'Assembléesait qu'a été déposé sur son bureau, ily a quinze jours, un projet <strong>de</strong> loi tendantà mettre un terme à l'activité <strong>de</strong>s cours<strong>de</strong> justice à Ja date du l 8r juin prochain.J'espère vivement qu'à cette date, <strong>la</strong> plusgran<strong>de</strong> partie <strong>de</strong>s affaires encore pendantes<strong>de</strong>vant ces juridictions seront jugéeset que sera ainsi respecté le dé<strong>la</strong>ique le Gouvernement s'est imparti.Je <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à l'Assemblée <strong>de</strong> me permettre<strong>de</strong> poursuivre jusqu'à son termecette activité et <strong>de</strong> ne pas entraver monaction par <strong>de</strong>s limites trop étroites quiempêcheraient le Gouvernement <strong>de</strong> terminer<strong>la</strong> tâche qu'il s'est fixée. Nous n'ayonsnullement l'intention <strong>de</strong> prolonger à p<strong>la</strong>isirl'activité <strong>de</strong> ces juridictions et j'ai levif espoir que ces affaires, qui durent <strong>de</strong>puis<strong>de</strong> nombreuses années, verront leurfin au cours <strong>de</strong> l'été prochain.M. le prési<strong>de</strong>nt. La parole est à M. Grenier.M. Fernand Grenier» Monsieur le ministre,le groupe communiste désire connaîtreles intentions du Gouvernement sur<strong>de</strong>s problèmes qui préoccupent vivement<strong>la</strong> c<strong>la</strong>sse ouvrière <strong>de</strong> ce pays.Le prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> notre groupe, notre collègueJacques Duclos, a fait à <strong>la</strong> tribune<strong>la</strong> démonstration, sans être démenti paraucun membre du Gouvernement, que lesdossiers <strong>de</strong>s principaux col<strong>la</strong>borateurs économiquesavaient été c<strong>la</strong>ssés. C'était le cas<strong>de</strong> Hachette.* Personne ne pourra !nous faire croireque l'organisme <strong>de</strong> distribution <strong>de</strong> <strong>la</strong>presse nazie pendant l'occupation n'avaitpas <strong>de</strong> comptes à rendre. Or, le dossier aété c<strong>la</strong>ssé. Sans doute a-t-on trouvé dans<strong>la</strong> maison que dirige M. le ministre <strong>de</strong> <strong>la</strong>justice un certain nombre <strong>de</strong> complicités !Nous pouvons faire <strong>la</strong> même constatationpour l'affaire Gillet. On se <strong>de</strong>man<strong>de</strong>alors si un seul <strong>de</strong>s trafiquants, <strong>de</strong>s industriels,<strong>de</strong>s entrepreneurs qui ont réalisé<strong>de</strong>s fortunes pendant l'occupation a étécondamné.Le problème esj; ainsi posé: d'un côtéon fait preuve <strong>de</strong> mansuétu<strong>de</strong> à l'égard <strong>de</strong>ceux qui se sont « rempli les poches »pendant l'occupation, aldrs que nous risquions,nous, notre vie chaque jour pouressayer d'organiser <strong>la</strong> résistance dans cepays.N'est-il pas-vrai que <strong>de</strong>s Français onttout sacrifié pour contrecarrer <strong>la</strong> propagan<strong>de</strong><strong>de</strong>s boches et <strong>de</strong> Vichy ? N'est-il pasvrai que les dossiers <strong>de</strong>s col<strong>la</strong>borateursont été c<strong>la</strong>ssés?Il est un autre fait que l'on constatepresque chaque jour à <strong>la</strong> lecture <strong>de</strong> <strong>la</strong>presse. Dans un grand nombre <strong>de</strong> journaux,on réc<strong>la</strong>me <strong>de</strong> <strong>la</strong> pitié pour ceuxqui ont été condamnés, on <strong>de</strong>man<strong>de</strong> l'amnistiepour les membres <strong>de</strong> <strong>la</strong> L V. F.,pour ceux qui ont suivi Pétain, pour ceuxqui pnt aidé l'ennemi, même pour les dé<strong>la</strong>teurs,les dénonciateurs, voire les agents<strong>de</strong> <strong>la</strong> Gestapo.Voici que M. le gar<strong>de</strong> <strong>de</strong>s sceaux nous*annonce qu'il faut mettre un terme à l'activité<strong>de</strong> toutes les juridictions d'exceptionet qu'en conséquence, les cours <strong>de</strong>jusiice vont être supprimées.Cette mansuétu<strong>de</strong> est vraiment à sensunique, car pendant que nous siégeons,plus d'un millier <strong>de</strong> mineurs sont en prison.Je lis dans un journal du Nord qu'unmineur est resté emprisonné 138 ioursavant d'être jugé. Guy, Jean, Violette,Rose-Marie, Huguette, Annie, Christiane*Annita, Michel, Christian, ce sont là lesprénonms <strong>de</strong>s dix enfants <strong>de</strong> VictoiReine. Celui-ci, secrétaire <strong>de</strong> comité <strong>de</strong>puits et <strong>de</strong> <strong>la</strong> section syndicale <strong>de</strong>s fosses2 et 10 <strong>de</strong> Billy-Montigny, était un militantsyndicaliste acharné. Le 30 octobre,sans tenir compte <strong>de</strong>s neuf enfants qui seserraient affolés dans un coin <strong>de</strong> <strong>la</strong> maison,sans voir les pleurs d'une mamanalitée qui venait <strong>de</strong> mettre au mon<strong>de</strong> sondixième enfant, les C. IL S. ont emmenéle père.. Des milliers <strong>de</strong> mineurs sont ainsi emprisonnés.Vous pensiez que les. mineursrepaient je ne sais quelle révolution surl'ordre dû Kominform. Ce sont <strong>de</strong>s b<strong>la</strong>guesque nous avons entendues chaque fois queles travailleurs ont fait grève.Vous souriez, monsieur Grimaud ; maissi vous aviez <strong>la</strong> moindre connaissance dumouvement ouvrier, si vous sortiez <strong>de</strong>votre étu<strong>de</strong> <strong>de</strong> notaire pour participer auxluttes <strong>de</strong> <strong>la</strong> c<strong>la</strong>sse ouvrière, vous sauriezque déjà, en 1905, et durant toute <strong>la</strong> pério<strong>de</strong>qui a précédé <strong>la</strong> guerre, chaque foisque les travailleurs se mettaient en grève 9on par<strong>la</strong>it d'une main étrangère. Jaurèslui-même a été qualifié d'agent <strong>de</strong> l'Allemagne.Nous, nous sommes aujourd'huidésignés comme les agents <strong>de</strong> Moscou.Telle est <strong>la</strong> forme qu'a toujours revêtue<strong>la</strong> calomnie <strong>de</strong> <strong>la</strong> réaction.Elle ne veut pas comprendre que les sa<strong>la</strong>iressont au coefficient 8 par rapport àl'avam-guerre tandis que les prix atteignentle coefficient 18. 11 y a <strong>de</strong>s momentsoù, dans les foyers ouvriers, onest <strong>la</strong>s <strong>de</strong> cet état <strong>de</strong> choses et où l'onfait grève. Alors, vous préten<strong>de</strong>z que c'estune atteinte à l'ordre et vous croyez qu'ona pressé sur un bouton, à Moscou ou àBucarest, et que les mineurs se sont misen grève. Pour penser ce<strong>la</strong>, il faut vraimentêtre ignorant <strong>de</strong> ce qu'est <strong>la</strong> vie ouvrière.Des centaines <strong>de</strong> mineurs sont donc emprison. On peut rire <strong>de</strong> ce fait, mais noussommes préoccupés, chaque jour, à chaqueheure, à <strong>la</strong> pensée que <strong>de</strong>s travailleurssont en prison parce qu'ils ont usédu droit <strong>de</strong> grève, parce qu'ils ont <strong>de</strong>»mandé un bout <strong>de</strong> pain plus gros pourleurs enfante.Pour ceux-là, pas <strong>de</strong> pitié, pas <strong>de</strong> charitéchrétienne, pas d'ai<strong>de</strong> aux gran<strong>de</strong>sfamilles. Vous souriez, monsieur Grimaud,quand on parle d'un mineur, père <strong>de</strong> dixenfants, parce que vous ne savez pas cequ'est <strong>la</strong> vie ouvrière, ce que sont les difficultésdans les ménages <strong>de</strong> travailleurs.Je pose franchement Ja question: Cescandale va-t-il durer longtemps •? Vat-oncontinuer à condamner <strong>de</strong>s mineursà huit, douze ou dix-huit mois <strong>de</strong> prison ?Durant ce temps, les spécu<strong>la</strong>teurs nousécrasent avec <strong>de</strong> gran<strong>de</strong>s autos américaines.Jamais on n'en a vu autant, jamaisil n'y a eu autant <strong>de</strong> différence entre leluxe* <strong>de</strong>s uns et <strong>la</strong> misère <strong>de</strong> millions <strong>de</strong>Français, et parce que ces Français ontvoulu lutter contre <strong>la</strong> misère, vous lespoursuivez <strong>de</strong> votre haine.Oui ou non, y aurà-t-il une amnistiepour les mineurs ? Voilà <strong>la</strong> seule question •que nous posons.
ASSEMBLEE NATIONALE ~ 3« SEANCE; m ; 22-MARS .im 1723Répon<strong>de</strong>z oa nous serons obligés <strong>de</strong> dire, le prési<strong>de</strong>nt. La parole .esV à « Chap. 127. — Services'"pénitentiairesque votre charité n'était que <strong>de</strong> l'hypocrisieet qu'une seule chose vous tient à,Abâttémëîit proposé, 26.000 francs. »M. Liante, ' ' ' " 1 ' ' ! ' - dé <strong>la</strong> Guvarie.'— Indèrimités fixes.M, Jean Liante* Puisque vous avez, parlécceiir : l'intérêt <strong>de</strong> c<strong>la</strong>sse.d'instruction, monsieur le gar<strong>de</strong> <strong>de</strong>sLorsque les travailleurs se mettent en« Chap. 128. — Services'extérieurs <strong>de</strong>sceaux, je désire vous faire part <strong>de</strong> l'émotionsoulevée dans le département <strong>de</strong>lutte, ce ne sont pas <strong>de</strong>s col<strong>la</strong>borateurs;l'éducation surveillée. — Traitements.économiques. Un mineur n'a pas le ibras« Abattement proposé, 1.087.000 francs. »l'Au<strong>de</strong> par l'incarcération prolongée <strong>de</strong>aèsez long pour qu'à <strong>la</strong> p<strong>la</strong>ce Vendôme— (Adopté.)trois résistants <strong>de</strong> <strong>la</strong> région <strong>de</strong> Limouxon c<strong>la</strong>sse son dossier. On c<strong>la</strong>sse celui <strong>de</strong>« Chap. 129. — Services extérieurs <strong>de</strong>détenus <strong>de</strong>puis dix mois à <strong>la</strong> prison <strong>de</strong>Hachette e. <strong>de</strong> Gillet, mais si un mineurl'éducation surveillée. — RémunérationCarcassonne.bouge, il va en prison.<strong>de</strong>s personnels contractuels.Vous serez jugés sur l'attitu<strong>de</strong> que vousOn reproche à ces personnes toute une « Abattement proposé, 491.000 francs. »1 pi'cndrez sur le problème <strong>de</strong> j'amnistiesérie <strong>de</strong> faits qui, à mesure qu'avance — (Adopté.)aux mineurs. (App<strong>la</strong>udissements à Vexirêrnjgauche.)Il semble qu'un dé<strong>la</strong>i <strong>de</strong> dix mois .ne l'éducation surveillée. — Rémunérationl'instruction, se révèlent inexacts.« Cliap. 131. — Services extérieurs <strong>de</strong>soit pas nécessaire pour mener une instructionà son terme et qu'on doive tout cc Abattement proposé, 231.000 francs. »<strong>de</strong>s personnels auxiliaires,- M, le prési<strong>de</strong>nt. La parole est à M. legar<strong>de</strong> <strong>de</strong>s sceaux.faire pour éviter d'en être réduit à voir — (Adopté.)M. le gar<strong>de</strong> <strong>de</strong>s sceaux. Je réponds volontiersà M. Grenier, tout en baissant dix mois <strong>de</strong> détention r-« Vous n'êtes pas l'éducation surveillée. — In<strong>de</strong>mnités fixes.un tribunal dire à ces prévenus, après cc Chap. 132. — Services extérieurs <strong>de</strong>d'un ton le diapason auquel il s'est élevé. condamnés, on s'est trompé. »« Abattement proposé, 123.000 francs.- ».. M, Fernand Grenier. Il est <strong>de</strong>s choses Que leur reproche-t-on? Des actes <strong>de</strong> — (Adopté.)dont on n'a plus le droit <strong>de</strong> parler 1 résistance. Je crois que nous sommes « Chap. 133. — Services extérieurs <strong>de</strong>quelques-uns ici à avoir commis un tel l'éducation surveillée. — In<strong>de</strong>mnités variables.M. te gar<strong>de</strong> <strong>de</strong>s sceaux. M. Grenier crime.semble considérer avec une certaine mauvaisegrâce que le Gouvernement soit détre,m'a écrit à maintes reprises, qu'il — (Adopté.)Votre prédécesseur, monsieur le minis-« Abattement proposé, 4.000 francs. »cidé à mettre un terme dans les plus al<strong>la</strong>it faire activer cette affaire. Or, plus « Chap. 134. — Services extérieurs <strong>de</strong>brefs dé<strong>la</strong>is possibles à un certain nombre on <strong>la</strong> fait activer, plus l'affaire dure. l'éducation surveillée. — In<strong>de</strong>mnités allouées,pour services rendus par <strong>de</strong>s tiers,d'affaires nées <strong>de</strong> <strong>la</strong> col<strong>la</strong>boration avecComme l'a dit mon ami Grenier, lorsqu'ils'agit d'affaires <strong>de</strong> col<strong>la</strong>boration, onl'ennemi.cc Abattement proposé, 339.000 francs. »J'estime qu'en presque cinq années <strong>de</strong>— (Adopté.)va beaucoup plus vite.>rocédure on a ¡pu juger l'ensemble. Lescc Chap. 135. — In<strong>de</strong>mnités <strong>de</strong> rési<strong>de</strong>nce:Î aits sont là pour démontrer que <strong>de</strong>s Je vous <strong>de</strong>man<strong>de</strong> donc d'insister auprès C< Abattement proposé, 5.277.000 francs. »dizaines <strong>de</strong> milliers d'affaires <strong>de</strong> ce genre du parquet <strong>de</strong> Carcassonne pour qu'on — (Adopte.)ont été jugées et qu'au moment où il en finisse avec cette affaire <strong>de</strong> Limoux. cc Chap. 136. — Supplément familial <strong>de</strong>n'en reste plus que quelques centaines à Qu'on libère les emprisonnés ou, si l'on traitement.liqui<strong>de</strong>r, il est temps, pour quiconque ne veut continuer l'instruction, qu'on ' les c< Abattement proposé, 514.000 francs. »veut pas <strong>la</strong>isser persister un trouble permanentdans le pays, <strong>de</strong> mettre lin à cescc Chap. 137. — Congés <strong>de</strong> longue durée,mette en liberté provisoire.— (Adopté.)M. îe prési<strong>de</strong>nt. Monsieur le rapporteurprocédures.cc Abattement proposé, 95.000 francs. »général, <strong>la</strong> commission avait proposé unLe Gouvernement n'a pas d autre objectif.il l'a dit et il a déposé, à cet effet,Ct Chap. 140. — In<strong>de</strong>mnités pour difficul-— (Adopté.)abattement supplémentaire <strong>de</strong> 364,000francs sur 1e chapitre 116. Maintient-elleun projet sur le bureau <strong>de</strong> l'Assemblée.tés adrriin'stratives dans les départementscette proposition ?En ce qui concerne les mineurs, je voudraisque l'on présentât les choses telles m. le rapporteur général. La commisselle.du Bas-Rhin, du Haut-Rhin et <strong>de</strong> <strong>la</strong> Mo-•qu'elles sont et qu'on ne fît pas état d'uni» sion renonce à cet abattement supplémentaire.Lille renonce, <strong>de</strong> même, à l'abatte-— (Adopté.)«Abattement proposé, 12.652.000 francs, alittérature <strong>de</strong> propagan<strong>de</strong> qui peut produireun certain effet dan° le public, mais ment supplémentaire <strong>de</strong> 350.000 francs cc Chap. 141. — Rémunération <strong>de</strong>s greffierset autres personnels non fonction-qui ne correspond en rien à <strong>la</strong> réalité. qu'elle proposait au chapitre 303 et à celuiOn tente <strong>de</strong> démontrer qu'on a condamné <strong>de</strong> 1.000 francs qu'elle proposait au chapitre300.« Abattement proposé, 1.203.000 francs, lnaires <strong>de</strong> diverses juridictions.<strong>de</strong>s mineurs, parce qu'ils étaient mineurs,ou parce qu'ils ont fait <strong>la</strong> grève. Il n'v— (Adopté.)' a rien <strong>de</strong> vrai dans ces affirmations. M. le prési<strong>de</strong>nt. La commission ayantLa vérité généralement cachée dans les renoncé à l'abattement supplémentaire M. ïe prési<strong>de</strong>nt. « Chap. 300. — Adminis.discours <strong>de</strong> propagan<strong>de</strong> et dans les articles <strong>de</strong> 301.000 francs, rabattement. au chapitre110 se trouve ramené à. 1.236.000 « Abattement proposé, 42.000 francs. »Iration centrale. — Matériel.<strong>de</strong> presse que nous lisons chaque matin,est que les parquets n'ont poursuivi et francs.La parole est à M. Frédéric-Dupont.que les tribunaux n'ont condamné que Je le mets aux voix.M. Frédéric-Dupont. Monsieur le mintelorsqu'ils se sont trouvés en présence <strong>de</strong>i tre, je désire attirer votre attention ^UJfaits graves et qu'il s'agissait, non seulementd'entraves à <strong>la</strong> liberté du travail, a d ç p t é . 'd'instruction, inconfortables et exigus/, (l[abaltem,ent, mis aux 'voix, est l'insuffisance actuelle <strong>de</strong>s locaux <strong>de</strong>s .jugeipaais <strong>de</strong> coups et d'actes <strong>de</strong> sabotage particulièrementimportants...marchés-'dé .guerre., • ' . ,,: « £hap. 117- — : J.ury international <strong>de</strong>sCette situation porte atteinte aux droits<strong>de</strong> 'a défen<strong>de</strong>, car les avocate ne peuventM. Fernand Grenier. Sabotage passif!cc Abattement proposé, 6.00G francs. » —plus consulter les dossiers. D'autre part{Adopté.) , ,les, juges d'instruction se p<strong>la</strong>ignent, ' JM. te gar<strong>de</strong> <strong>de</strong>s sceaux» C'est ainsi « Chap. 118. — Services extérieurs pénitentiaires.— Traitements.lors <strong>de</strong>s. interrogatoires, ils sont serrésjuste titre, <strong>de</strong> ne pouvoir travailler, car,qu'un certain nombre d'instructions ont. été menées. Peut-être ont-elles duré trop « Abattement.proposé, 15.063.000 francs.» contre leurs greffiers et auprès* <strong>de</strong>s avocats,eux-mêmes serrés auprès <strong>de</strong> l'inculpé,longtemps, mais nous touchons au but, —, (Adopté.)c'est-à-dire au terme <strong>de</strong> l'ensemble <strong>de</strong> « Chap. 122. — Services extérieurs pénitentiaires.— In<strong>de</strong>mnités fixes.telles comptions <strong>de</strong> travail portent atteinteLes juges d'instruction estiment que <strong>de</strong>cette répression.Quant au millier <strong>de</strong> mineurs enfermés, « Abattement proposé, 1.319.000 francs. » à <strong>la</strong> dignité <strong>de</strong> leurs fonctions et <strong>de</strong> <strong>la</strong>comme' le disait M. Grenier...— (Adopté.) ' : ju htice.« Chap. 124. — Services extérieurs pénitentiaires.— In<strong>de</strong>mnités allouées pour ser-J'esprre. monsieur le gar<strong>de</strong> <strong>de</strong>s sceaux,fô, Fernand Grenier. J'ai dit : un milliervicerenàus par <strong>de</strong>s tiers.que vous pourrez me donner l'assuranceM. le gar<strong>de</strong> <strong>de</strong>s sceaux. ... ce chiffre me « Abattement proposé, 57C.000 francs. ».que vous*ailez vous','pencher sur cetteparaît quelque peu exagéré. Je ne sais à — (Adopté )• question, que ' vous connaissez' au restequelle <strong>la</strong>titu<strong>de</strong> habite M. Grenier; en tout « Chap. 125. — Service*? pénitentiaires 1 fort bien.cas, <strong>de</strong>s chiffres que j'ai, il résulte que, <strong>de</strong> <strong>la</strong> Guyane. — Traitements. .• M. le prési<strong>de</strong>nt. La parole est à M. letout au plus se trouvent, détenues <strong>de</strong>ux « Abattement proposé, 179.O0Q francs,. »î çar<strong>de</strong> <strong>de</strong>s sceaux.cents, personnes au titre auquel il a fait (Adapté.). ;.; ' . : .allusion, les unes,, les plus nombreuses, en « Chap. 126. — Services pénitentiaires<strong>de</strong><strong>la</strong> Guyane. — Sa<strong>la</strong>ires <strong>de</strong>s personnels tiers que je. donne ,à M. Frédéric-Du pontM. le gar<strong>de</strong> <strong>de</strong>s sceaux. C'est bien volon-qualité <strong>de</strong> condamnés définitifs, et quek;ques,autres en préventionauxiliaires. < . ' ' vbs .apaisements ; qu!il. me ,<strong>de</strong>man<strong>de</strong>... • >• i Voilà donc très simplement <strong>la</strong> vérité éta-i :«•• Abattement proposé^- .lôiOOÔijfrancsiû»' , M (Le -p^oldèrnei'qu'il a: i gowâsréi -m iniq^Meî>lie. Je n'ai pas un mojt à ajouter. ¡nu ! — (Adopté.) ; il; ; .•.q^êlq^ecas; ¡du pa<strong>la</strong>is <strong>de</strong> jus-