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JOURNAL OFFICIEL - Débats parlementaires de la 4e République

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Ce licenciement arbitraire a suscité d'ailleursune vive émotion au sein <strong>de</strong> diversesorganisations et également au sein duconseil municipal <strong>de</strong> Guéret.Je pense que <strong>la</strong> réponse que pourra faireM. le ministre du travail ne visera passeulement un cas particulier. Car ces licenciementsarbitraires, non seulement damce centre mais dans d'autres centres, p<strong>la</strong>centceux-ci dans <strong>de</strong>s conditions particulièrementdifficiles.C'est le cas <strong>de</strong> Guéret.Il s'agit en l'occurrence du licenciementarbitraire d'un père <strong>de</strong> cinq enfants, d'unrésistant, qui a donné toute satisfactiondans <strong>la</strong> gestion <strong>de</strong> ce centre.Nous voudrions connaître les raisons quil'ont motivé.M. Ma^iiee Béné. Me permettez-vous également<strong>de</strong> présenter quelques observations,monsieur le ministre ?M. le ministre do travail et <strong>de</strong> <strong>la</strong> sécuritésociale. Volontiers,M. Maurice Béné. Monsieur le ministre,Je viens d'entendre parler <strong>de</strong>s licenciementsarbitraires, qui sont quelquefois,évi<strong>de</strong>mment, le fait <strong>de</strong> volontés administrativesque je r-e peux que condamner.Mais il est aussi <strong>de</strong>s licenciements arbitrairesqui émanent d'un patronat quelquepeu agressif, et quu M. le ministre connaîtbien.J'ai déposé, il y a déjà quelque temps,une <strong>de</strong>man<strong>de</strong> d'interpel<strong>la</strong>tion — je ne mefais pas autrement d'illusions sur le sortqui lui est réservé re<strong>la</strong>tive au licenciement<strong>de</strong> 221 ouvriers <strong>de</strong> Pussay, qui,<strong>de</strong>puis le mois do décembre 1948 — cer-,tains <strong>de</strong> mes collègues <strong>de</strong> Seine-et-Oiseconnaissent cette situation <strong>la</strong>mentable —sont dans l'impossibilité <strong>de</strong> faire vivreleur famille.Voilà, en effet, près <strong>de</strong>' trois mois que,dans cette petite ville <strong>de</strong> mon département,<strong>la</strong> faim s'est installée, que règneune misère épouvantable et que <strong>la</strong> colèregron<strong>de</strong>.Je vous <strong>de</strong>man<strong>de</strong>, monsieur le ministre,<strong>de</strong> bien vouloir vous pencher sur cettequestion et d'étudier les mesures que l'onpourrait prendre.Il est inadmissible que, sous le prétextetrop simple que l'on possè<strong>de</strong> t on puisse,à certaines heures, a lia mer <strong>de</strong>s ^ens. Et i

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