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Dossier du maître d'ouvrage - Seine aval - SIAAP

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• La valorisation agricoledirecte par épandage•••La France a mis en place ce dispositif pour répondreaux objectifs <strong>du</strong> protocole de Kyoto, ratifié par 156 paysà ce jour (excepté les Etats-Unis et l’Australie), afin delutter contre le réchauffement climatique en ré<strong>du</strong>isantles émissions de gaz à effet de serre. L’objectif deré<strong>du</strong>ction globale est de 5,2 % des émissions dedioxyde de carbone* d'ici 2012 par rapport aux émissionsde 1990. * Lexique p. 81Pour ce faire, deux plans nationaux ont été adoptés :un premier de 2005 à 2007, un second de 2008 à2012. Les in<strong>du</strong>stries émettrices de gaz à effet deserre (GES) se voient attribuer par l’Etat des quotasou équivalents CO 2 (le CO 2 est l’un des principauxGES) au prorata de leur consommation en énergiesfossiles. Chaque in<strong>du</strong>striel soumis à ces “droits àémettre” dispose d’un compte à la Caisse des Dépôtset Consignations. Les quotas alloués par l’Etat endébut d’année, en fonction des émissions prévisibles,sont “débités” de ce compte en fin d’année selon lesémissions réelles. Ainsi, le <strong>SIAAP</strong> s’est vu attribuer<strong>du</strong>rant le premier plan près de 8000 quotas par anqu’il a restitués au début de chaque année au proratade sa consommation de fuel et de gaz naturel del’année écoulée. Pour 2007, il dispose de 9305 quotas.Pour les respecter, la consommation annuelle degaz naturel ne devra pas être supérieure à 49 millionsde kWh et la consommation de fuel ne devra pasexcéder 7 millions de kWh. L’un des moyens est demettre à profit la période estivale pour arrêter la turbineà biogaz qui pro<strong>du</strong>it de l’électricité, ce qui permetde réserver le biogaz au fonctionnement deschaudières de l’UPBD et d’utiliser ainsi moins de gaznaturel.> La valorisation des bouesDans le même temps l’amélioration <strong>du</strong> traitement del’eau usée entraîne immanquablement une pro<strong>du</strong>ctionde boues plus importante. On estime ainsi entre 10et 20 % l’augmentation <strong>du</strong> volume annuel de bouespro<strong>du</strong>ites consécutivement à la mise en service del’unité de traitement de l’azote. Le phénomène estnational.Paradoxalement, l’éventail des filières de valorisation oud’évacuation des boues urbaines (épandage agricole,valorisation thermique, mise en CET…) s’est ré<strong>du</strong>it.Alors que le renforcement, depuis 1998, des exigencesréglementaires concernant l’épandage agricole auraitdû faciliter l’acceptabilité des boues par les agriculteurs,un climat de suspicion croissant lié à la présence decertains micro polluants (métaux louds, PCB, …) acon<strong>du</strong>it nombre d’entre eux à refuser l’épandage.Même si les teneurs de ces métaux sont inférieures auxnormes, celles de l’Organisation Mondiale de la Santénotamment, le débat entre les agriculteurs, les servicesde l’État et les pro<strong>du</strong>cteurs de boues d’épuration estvite devenu difficile. La problématique s’étendantjusqu’à l’acceptation par le monde agricole desdéchets pro<strong>du</strong>its par les villes, sans oublier les diversespressions de l’in<strong>du</strong>strie agroalimentaire.58POURQUOI UNE REFONTE ?

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