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Dossier du maître d'ouvrage - Seine aval - SIAAP

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• Pour limiter les nuisances olfactives, couverturedes goulottes des bassins de décantation> L’éradication des nuisances olfactives et sonoresLa nuisance la plus importante générée par le site <strong>Seine</strong><strong>aval</strong> concerne les mauvaises odeurs. Le phénomèneexiste depuis la création des champs d’épandage. Lamise en service de plusieurs tranches avec leurs bassinsde traitement à l’air libre, a accentué le problème.Cette difficulté liée à un défaut de maîtrise desphénomènes émissifs a transformé la gène ressentiepar les riverains en une véritable nuisance. L’effort trèsimportant réalisé par le <strong>SIAAP</strong> depuis plus de 10 ansdans le cadre <strong>du</strong> Contrat de bassin, a permis d’obtenirdes premiers résultats encourageants : le niveau defond des odeurs sur l’ensemble <strong>du</strong> périmètre dedispersion des émanations a diminué de manièresignificative.Cependant, une reprise des odeurs est constatéedepuis le début de l’année 2005. Cette dégradationest liée principalement à la conjonction de plusieursphénomènes :- la sécheresse persistante depuis quelques années quioccasionne une élévation de la température deseffluents et donc une plus grande capacité à émettredes mauvaises odeurs ;- l’augmentation de la concentration des effluents àl’entrée de l’usine, en lien direct avec la diminutionde la consommation en eau potable (-1 % par an surla zone <strong>SIAAP</strong> depuis plus de 5 ans) ;- la fiabilité et l’efficacité médiocres de l’oxygénationdes bassins de traitement des pollutions carbonées ;- l’oxygénation insuffisante des jus très chargés issus<strong>du</strong> traitement des boues. Les jus se dégageaientautrefois des bassins combinés d’Achères III ; ils sontaujourd’hui répartis sur les autres tranches <strong>du</strong> site.Ils demandent une quantité d’oxygène que le site a<strong>du</strong> mal à fournir.■RÉGLEMENTATION DES NUISANCES OLFACTIVESEloignement des tiers Niveau d’odeur toléré(en mètre) (UO/m 3 )100 250200 600300 2 000400 30 000Arrêté <strong>du</strong> 2.2.1998 U0/m 3Le niveau d’une odeur (UO/m 3 )* est défini comme étant le facteurde dilution qu’il faut appliquer à un effluent pour qu’il ne soit plusressenti comme odorant par 50 % des personnes constituant unéchantillon de la population.■ EVOLUTION DE LA SITUATION OLFACTIVE AUTOUR DU SITE DE 2004 À 2006La surveillance et le suivi des nuisances olfactives etsonores sont gérés sur le site par le Centre techniquede l’Observatoire de l’environnement de Fromainville*.Le dispositif repose sur les tests olfactifs effectuéspar des Jury de nez, sur les perceptions enregistrées pardes Messagers de l’environnement et sur les observationsspontanées des riverains. Des mesures sont parailleurs régulièrement relevées dans l’environnement<strong>du</strong> site et en périphérie immédiate des installations.* Lexique p. 82Sur la base d’un éloignement de 300 mètres, là où sesituent les premières habitations, dans le cadre desstipulations de l’arrêté <strong>du</strong> 7/01/2002 auquel le <strong>SIAAP</strong>se réfère, les zones ayant un pouvoir émissif supérieurà celui autorisé sont principalement situées dans lazone <strong>du</strong> traitement de l’eau sur les bassins des bouesactivées Achères III et Achères IV, les bassins derépartition des effluents au niveau <strong>du</strong> prétraitement,les goulottes des décanteurs non encore couvertes.Dans la zone de traitement des boues, ce sont lesépaississeurs primaires qui sont en cause.2004 2005 2006Fréquence de perception tests olfactifs (en %) 5,5 8,8 6,6Fréquence de perception des messagers (en %) 3,8 5,1 4,7Observations spontanées (nombre) 303 434 245Indicateurs chimiques (en ppb) Niveau de fond - 6 4Pic de concentration - 52 41> Fréquence de perception : rapport entre le nombre de fois où les odeurs de l’usine sont perçues et le nombre total d’observations (messager del’environnement ou lors des tests olfactifs des riverains).> Observations spontanées : plaintes spontanées des riverains, à distinguer des observations effectuées lors des tests olfactifs.> Indicateurs chimiques : les composés soufrés tels que l'H 2 S ou les mercaptans* sont les composés majoritaires à l'origine des odeurs sur les stationsd'épurations. Ce sont des "traceurs" très représentatifs de l'activité épuratoire. Les concentrations de ces composés sont suivies en continu sur l'usine<strong>Seine</strong> <strong>aval</strong> par des capteurs TRS (composés soufrés ré<strong>du</strong>its ou Total Re<strong>du</strong>ced Compounds = TRS) dans 21 stations (ou édicules) de mesures répartiesautour des ouvrages.> ppb : partie par milliard (=10 -3 ppm). Unité de concentration correspondant à un rapport de volumes de un sur un milliard.> Niveau de fond : concentration en composés soufrés dépassée <strong>du</strong>rant 50 % <strong>du</strong> temps. Cette valeur permet de quantifier les nuisances chroniques.> Pic de concentration : concentration en composés soufrés dépassée <strong>du</strong>rant 5 % <strong>du</strong> temps. Cette valeur permet de quantifier les nuisances ponctuelles.* Lexique p. 82, p. 84POURQUOI UNE REFONTE ?49

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