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Dossier du maître d'ouvrage - Seine aval - SIAAP

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• Vue aérienne des tranches de <strong>Seine</strong> <strong>aval</strong>“Achères II, III et IV”• Equipements <strong>du</strong> traitementdes boues de <strong>Seine</strong> <strong>aval</strong> à moderniserLES PROBLÈMES À RÉSOUDRE> Un outil in<strong>du</strong>striel disparateLe site <strong>Seine</strong> <strong>aval</strong> s’est construit en quelque sorte commeun mécano géant dont les objectifs ont évolué au fil<strong>du</strong> temps et des réglementations.En 1940, la construction des premiers bassins detraitement biologique des eaux usées constituait unepremière étape dans la dépollution des eaux.La pratique était encore balbutiante, les procédésbiologiques peu optimisés, la technique mal maîtrisée.Mais les ingénieurs tenaient là un outil qu’ils necesseront jamais d’optimiser. Au fil des décennies, sesont ajoutées trois opérations d’agrandissement descapacités.A chaque fois, le génie civil a intégré les meilleurestechniques disponibles. Ainsi, pas un bassin n’a le mêmesystème d’insufflation d’air.> Du nouveau sur de l’ancienPuis la configuration des lieux a changé pour faire placeà de nouvelles pompes, à des machines plus efficaces.L’arrivée des outils informatiques de gestion, de mesureet de surveillance imposés par de nouvelles normesa nécessité une organisation différente <strong>du</strong> travail,les exigences croissantes en matière de respect del’environnement impliquant d’aller plus loin dans laperformance des traitements et la sécurité des processusin<strong>du</strong>striels.Une usine d’épuration est un outil électromécaniquecomplexe, mais c’est avant tout un génie civil imposantla réalisation de réservoirs, de structures de plusieursétages, de bâtiments massifs. Cela explique que l’on aitrajouté au fil des ans de nouvelles unités sans toucher àl’ancien, un peu comme si on avait “rabouté” à uneinstallation ancienne des équipements complémentairestoujours plus gros.Ainsi, l’architecture des anciens procédés de traitementest devenue obsolète. Les quatre tranches historiques<strong>du</strong> traitement biologique étaient faites pour fonctionneren parallèle les unes des autres, et de manièreindépendante.Elles avaient des performances différentes et chacuneavait son propre canal de rejet en <strong>Seine</strong>. L’adjonction en<strong>aval</strong> de ces tranches d’unités communes, comme laclarifloculation et la nitrification-dénitrification, rendl’exploitation beaucoup plus délicate et l’outil in<strong>du</strong>strielmoins homogène.Principalement axé sur le traitement <strong>du</strong> carboneissu des matières fécales, le principe des tranchesindépendantes a <strong>du</strong> être revu progressivement pourintégrer la gestion des eaux de pluie. En parallèle, letraitement <strong>du</strong> phosphore et de l’azote a imposé lacréation de filières susceptibles de traiter l’ensembledes débits dans un même bâtiment.Ce changement de conception est principalement dû àl’évolution des technologies qui a permis de ré<strong>du</strong>ireconsidérablement l’emprise au sol des nouvelles unitéset de les confiner.Ce saut technologique a permis d’éviter la constructionpour chacune des tranches existantes, d’unitésspécifiques qui auraient coûté plus cher et auraient ététrès difficile à intégrer compte tenu <strong>du</strong> peu d’espacedisponible entre les files de traitement.Ainsi, les objectifs de qualité de traitement des eauxont été atteints. C’est une réalité pour le carbone etsurtout le phosphore dès 2000.Cependant, le circuit des eaux à l’intérieur de l’usinea complètement changé, engendrant des difficultésimprévues.POURQUOI UNE REFONTE ?43

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