12.07.2015 Views

Dossier du maître d'ouvrage - Seine aval - SIAAP

Dossier du maître d'ouvrage - Seine aval - SIAAP

Dossier du maître d'ouvrage - Seine aval - SIAAP

SHOW MORE
SHOW LESS
  • No tags were found...

Create successful ePaper yourself

Turn your PDF publications into a flip-book with our unique Google optimized e-Paper software.

•••A titre d’exemple, le coût de la construction d’unmètre linéaire de collecteur de 4 mètres de diamètreest estimé à environ 18 000 d’euros HT, la constructionde neuf usines équivalentes à celle de Colombescoûterait un peu plus 3,5 milliards d’euros HT, sanscompter la construction des réseaux d’amenéesensiblement <strong>du</strong> même ordre. Par ailleurs, au niveaude l’impact environnemental d’une telle solution, lessimulations réalisées par le modèle Prose, développédans le cadre <strong>du</strong> plan PIREN-<strong>Seine</strong>, n’ont pas montréd’amélioration significative de la qualité de la <strong>Seine</strong>.PlanPIREN-<strong>Seine</strong>ProgrammeInterdisciplinaire deRecherche surl’Environnement de la<strong>Seine</strong>, né <strong>du</strong> dialogueentre scientifiques etgestionnaires.?> En <strong>aval</strong> pour protéger la <strong>Seine</strong>Une des composantes fondamentales de la conceptiondes systèmes d’assainissement des agglomérationsurbaines denses est de placer la station d’épuration laplus importante à l’<strong>aval</strong> immédiat de la concentrationde la population. Cette règle qui a été retenue pourParis dès l’origine est observable pour la plupart desgrandes villes européennes. Elle tend à protéger larivière au cœur de l’agglomération, où elle est fortementperturbée au niveau morphologique par l’urbanisation,afin de faire appel à son pouvoir auto-épurateur àl’<strong>aval</strong>, là où les rejets par temps de pluie notammentsont beaucoup plus faibles car l’urbanisation beaucoupmoins prégnante.Ce principe, à la base de la construction <strong>du</strong> site <strong>Seine</strong><strong>aval</strong> et <strong>du</strong> réseau convergent d’émissaires, a bienévidemment subi des évolutions avec l’accroissementde la population de l’agglomération parisienne. Lesystème d’assainissement basé sur une seule usine àAchères a fini par entraîner des temps de séjour dansles réseaux qui devenaient incompatibles avec lestechniques de traitement en place. De plus, le systèmeétant unitaire, la probabilité de déversements en<strong>Seine</strong> lors des pluies devenait très importante, comptetenu <strong>du</strong> nombre croissant des déversoirs d’orage.L’objectif assigné par la DERU de traiter l’ensemble desdébits arrivant dans les usines pendant 95 % <strong>du</strong> temps,et donc lors des pluies, ne pouvait être atteint aveccette logique car une grande partie se serait retrouvéedans la rivière avant de pouvoir arriver dans l’usine.> Faut-il accentuer la politiquede délestage de l’usine d’Achères ?Le doublement de la capacité de l’usine de Valentonen 2006, passant de 300 000 à 600 000 m 3 /jour, a déjàpermis le traitement sur ce site de l’ensemble deseaux usées provenant <strong>du</strong> sud-est de l’agglomération.Demain, toujours à l’est, la refonte de l’usine Marne<strong>aval</strong> et la construction de l’usine La Morée permettrontune nouvelle déconcentration des moyens épuratoires.Ainsi une nouvelle logique de bassin versant est née,mettant fin à la convergence de toutes les eaux versune seule usine. Mais le réseau de transport vers <strong>Seine</strong><strong>aval</strong> existe toujours. La possibilité d’avoir deux stationsd’épuration pour une même zone de pro<strong>du</strong>ction permetdonc une plus grande sécurité de fonctionnement del’ensemble <strong>du</strong> système d’assainissement.Toutefois, l’inverse ne serait pas possible, compte-tenude la topographie générale de l’agglomération.Amener vers <strong>Seine</strong> amont, par exemple, les eauxpro<strong>du</strong>ites par des communes situées à l’<strong>aval</strong> de Paris,supposerait la construction de collecteurs à trèsgrande profondeur et donc la mise en œuvre d’usinesde pompage importantes et coûteuses en énergie.A titre d’exemple, le seul coût de l’électricité nécessaireau pompage pour relever 240 000 m 3 /jour sur unehauteur de 10 mètres est de l’ordre de 250 000 euros HTpar an (coût basé sur un prix <strong>du</strong> kilowatt/heure fixé à5,5 centimes d’euro).POURQUOI UNE REFONTE ?41

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!