Dossier du maître d'ouvrage - Seine aval - SIAAP
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• L’unité de traitementdes pollutions azotéesà Seine aval> L’élimination de l’azote : 2 procédés complémentaires■LA NITRIFICATIONLa technologie imite le processus de transformationde l’azote ammoniacal en nitrate qui se produitnaturellement dans le fleuve. Les micro-organismesprésents dans l’eau se fixent sur des filtres constituéspar des micro-billes de matériaux inertes. Un apportimportant d’oxygène permet à ces bactéries detransformer l’azote ammoniacal en nitrates.Débit maximal : 45 m 3 /seconde.Débit exceptionnel : 52 m 3 /seconde.42131 - Arrivée des effluents2 - Bactéries consommatrices d’azote ammoniacal,fixées sur des billes de polystyrène expansé qui forment un ensemble filtrant3 - Insufflation d’oxygène4 - L’eau à traiter traverse l’ensemble filtrant de bas en haut,l’azote ammoniacal est transformé en nitrates grâceaux bactéries qui le consomment et peuvent ainsi se multiplier■LA DÉNITRIFICATIONLa dénitrification représente une deuxième étapepermettant d’aller plus loin dans le traitement de lapollution azotée et d’éliminer les nitrates avant le rejetdans le milieu naturel. Les bactéries sélectionnéessont privés d’oxygène pour les forcer à aller cherchercet oxygène dans les nitrates et à les transformer enazote gazeux, le composant majoritaire de l’air quenous respirons. Il est nécessaire, à ce stade, d’apporteraux bactéries du carbone sous la forme de méthanol,afin qu’elles puissent avoir l’énergie nécessaire à latransformation des nitrates. Les 11 filtres de l’unité dedénitrification assurent la transformation des nitratesen azote gazeux. Débit maximal : 15 m 3 /seconde.42131 - Arrivée des effluents chargés en nitrate et dopés en méthanol2 - Bactéries consommatrices de nitrates,fixées sur des billes d’argile3 - Privées d’oxygène et en présence de méthanol,les bactéries transforment les nitrates en azote gazeux4 - L'eau nitrifiée traverse l’ensemble filtrantet est débarrassée de ses nitrates20LE CONTEXTE
• Trop d’azotedans la Mer du Nordengendre le développementdes algues vertesLe cas de l’azote80 % de l’azote contenu dans les eaux polluéesdomestiques proviennent de l’urine. Les déjectionsquotidiennes d’une personne renferment environ12 grammes d’azote. Chaque individu produitannuellement 4,38 kilos d’azote via son urine.L’azote reste un polluant à effet multiple. Rejetédans le fleuve, l’azote peut être toxique pour la viepiscicole. Il se transforme naturellement en nitratesmais en consommant beaucoup d’oxygène (environ4,5 g d’oxygène consommé par gramme d’azotetransformé). C’est ce phénomène qui provoquel’asphyxie des poissons dans la basse Seine.■ LE FLUX D’AZOTE EN SEINEUsine Seine avalParisamontFlux moyenen tonne/jourapporté en amont de ParisFlux moyen en tonne/jour apporté par Seine avalavant 2007 2007 à 2011 après 2011Azote ammoniacal N de NH 4+ 2,5 t/jour 74 t/jour < 10 t/jour < 5 t/jourAzote global NGL 134 t/jour* 80 t/jour < 51 t/jour < 23 t/jourLa mise en service de l’unité de nitrification-dénitrification a permis, depuis le début de l’année 2007, de réduire de manière très flagrante le flux d’azoterejeté. Pour l’azote global (Lexique p.80), l’amélioration observée est à mettre en lien avec la mise en service de la dénitrification totale.* La quasi-totalité de ce flux d’azote provient de l’agriculture, le reste est lié au rejet des villes en amont.Quand on parle des eaux superficielles (les rivières), la teneur en azote ammoniacal s’exprime en mg/l de NH4 + . En assainissement, la teneur en azote ammoniacals’exprime en mg/l de N de NH4 + . 1 mg/L de N de NH4 + = 1,29 mg/L de NH4 + .Le cas du phosphoreLe phosphore est produit par notre métabolismeet se retrouve dans nos excréments. Le phosphoreest aussi présent dans les détergents. Depuis le1 er juillet 2007, il n’y a plus de phosphore dans lesdétergents pour textiles ; par contre il est encoreprésent dans les détergents de lave-vaisselle. Lephosphore est un élément nutritif indispensable audéveloppement de la vie. Aussi chaque ajout dephosphore dans les rivières et les lacs favorise ledéveloppement des algues. A la différence del’azote, cet élément n’évolue pas et ne se transformepas dans le milieu.■ IMPACT DU TRAITEMENT DE L’AZOTE SUR LA SEINENH + 4 (mg/l)109Usine Seine avalOise + Andresy8Usine Seine Grésillons76Situation en 200654Marne3Usine Seine amont2Usine Seine centreSituation en 20071Poses0630 650 670 690 710 730 750 770 790 810 830 850ParisLa MancheDès le début de l’année 2007, avec la mise en service de l’unité de traitement des pollutions azotées, la Seine a retrouvé une qualité de ses eaux qu’ellen’avait pas connue depuis plusieurs décennies.kmLE CONTEXTE21
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• Trop d’azotedans la Mer <strong>du</strong> Nordengendre le développementdes algues vertesLe cas de l’azote80 % de l’azote contenu dans les eaux polluéesdomestiques proviennent de l’urine. Les déjectionsquotidiennes d’une personne renferment environ12 grammes d’azote. Chaque indivi<strong>du</strong> pro<strong>du</strong>itannuellement 4,38 kilos d’azote via son urine.L’azote reste un polluant à effet multiple. Rejetédans le fleuve, l’azote peut être toxique pour la viepiscicole. Il se transforme naturellement en nitratesmais en consommant beaucoup d’oxygène (environ4,5 g d’oxygène consommé par gramme d’azotetransformé). C’est ce phénomène qui provoquel’asphyxie des poissons dans la basse <strong>Seine</strong>.■ LE FLUX D’AZOTE EN SEINEUsine <strong>Seine</strong> <strong>aval</strong>ParisamontFlux moyenen tonne/jourapporté en amont de ParisFlux moyen en tonne/jour apporté par <strong>Seine</strong> <strong>aval</strong>avant 2007 2007 à 2011 après 2011Azote ammoniacal N de NH 4+ 2,5 t/jour 74 t/jour < 10 t/jour < 5 t/jourAzote global NGL 134 t/jour* 80 t/jour < 51 t/jour < 23 t/jourLa mise en service de l’unité de nitrification-dénitrification a permis, depuis le début de l’année 2007, de ré<strong>du</strong>ire de manière très flagrante le flux d’azoterejeté. Pour l’azote global (Lexique p.80), l’amélioration observée est à mettre en lien avec la mise en service de la dénitrification totale.* La quasi-totalité de ce flux d’azote provient de l’agriculture, le reste est lié au rejet des villes en amont.Quand on parle des eaux superficielles (les rivières), la teneur en azote ammoniacal s’exprime en mg/l de NH4 + . En assainissement, la teneur en azote ammoniacals’exprime en mg/l de N de NH4 + . 1 mg/L de N de NH4 + = 1,29 mg/L de NH4 + .Le cas <strong>du</strong> phosphoreLe phosphore est pro<strong>du</strong>it par notre métabolismeet se retrouve dans nos excréments. Le phosphoreest aussi présent dans les détergents. Depuis le1 er juillet 2007, il n’y a plus de phosphore dans lesdétergents pour textiles ; par contre il est encoreprésent dans les détergents de lave-vaisselle. Lephosphore est un élément nutritif indispensable audéveloppement de la vie. Aussi chaque ajout dephosphore dans les rivières et les lacs favorise ledéveloppement des algues. A la différence del’azote, cet élément n’évolue pas et ne se transformepas dans le milieu.■ IMPACT DU TRAITEMENT DE L’AZOTE SUR LA SEINENH + 4 (mg/l)109Usine <strong>Seine</strong> <strong>aval</strong>Oise + Andresy8Usine <strong>Seine</strong> Grésillons76Situation en 200654Marne3Usine <strong>Seine</strong> amont2Usine <strong>Seine</strong> centreSituation en 20071Poses0630 650 670 690 710 730 750 770 790 810 830 850ParisLa MancheDès le début de l’année 2007, avec la mise en service de l’unité de traitement des pollutions azotées, la <strong>Seine</strong> a retrouvé une qualité de ses eaux qu’ellen’avait pas connue depuis plusieurs décennies.kmLE CONTEXTE21