12.07.2015 Views

Dossier du maître d'ouvrage - Seine aval - SIAAP

Dossier du maître d'ouvrage - Seine aval - SIAAP

Dossier du maître d'ouvrage - Seine aval - SIAAP

SHOW MORE
SHOW LESS
  • No tags were found...

Create successful ePaper yourself

Turn your PDF publications into a flip-book with our unique Google optimized e-Paper software.

•••Jusqu’en 1990, seule la pollution carbonée était traitéeà <strong>Seine</strong> <strong>aval</strong>, les équipements visant à éliminer l’azoteet le phosphore étaient en cours d’élaboration. Cespolluants ont tous deux pour effet de consommer l’oxygènedans le fleuve au point d’y rendre la vie précairesur toute la partie <strong>aval</strong> jusqu’à l’estuaire. Dans le courantdes années 80, la question de l’eutrophisation de la <strong>Seine</strong>par le phosphore a commencé à émerger, ajoutantainsi une nouvelle préoccupation environnementale.C’est par le traitement de la pollution de temps depluie que la solution est arrivée. Confronté à d’importantesmortalités piscicoles lors de gros orages d’été en1990, le <strong>SIAAP</strong> a décidé en 1994 de lancer la constructiond’une unité de traitement physico-chimique des pollutionsde temps de pluie (procédé de clarifloculation). Ilest apparu judicieux d’utiliser également cette unitépar temps sec pour éliminer le phosphore. L’unité declarifloculation a été inaugurée en 2000 ; construite àcôté de la tranche Achères IV réalisée en 1978, elleinaugurait sur le site un nouveau concept architecturalpour ce type d’ouvrages, moderne, compact et confiné.> La clarifloculation pour éliminer le phosphoreConçue initialement pour traiter, lors de pluies, les eauxexcédentaires, cette unité assure aussi l’éliminationpoussée <strong>du</strong> phosphore, limitant ainsi les risques d’eutrophisationde la <strong>Seine</strong>.Basée sur un procédé dit physico-chimique qui conjuguel’apport de chlorure ferrique et d’un polymère afinde créer une floculation, permettant aux particules lesplus lourdes de s’agglomérer et d’être récupéréessous la forme de boues liquides, cette unité fonctionnedésormais en permanence même lorsqu’il ne pleutpas, afin de respecter les teneurs en phosphore deseaux rejetées en <strong>Seine</strong>. La capacité maximale detraitement est de 32 m 3 /seconde.■ LE PHÉNOMÈNE D’EUTROPHISATIONRAPPELDU MÉCANISMEEN CASD’EUTROPHISATION■ LA CLARIFLOCULATIONInjection dechlorure ferriqueColloïdesFeDéstabilisationFePO 4PrécipitationAgitationrapideInjection depolymèreFeFeAgitationrapideGrossissementFlocFlocAgitationlenteFlocCOAGULATION INJECTION FLOCULATIONRecirculation <strong>du</strong>microsableVPFlocV DEpaississementdes bouesDECANTATIONLAMELLAIREEautraitéeExtractiondes bouesLa prise de conscience de l’impact de l’azote sur lesécosystèmes, conjuguée aux phénomènes liés auréchauffement climatique, a précipité la décision <strong>du</strong><strong>SIAAP</strong>, dès 2002 de lancer le traitement des nitrates(dénitrification) pour le traitement d’un tiers <strong>du</strong> débitarrivant à <strong>Seine</strong> <strong>aval</strong>, en même temps que le traitementde la totalité des effluents pour l’azote (nitrification).L’élimination totale des nitrates sera effective en 2011.La nouvelle unité de traitement des pollutions azotéesa été mise en service à la fin 2006 et inaugurée en juin2007, pour une capacité de traitement de 20 m 3 /secondepar temps sec, 45 m 3 /seconde par temps de pluie.Elle constitue actuellement la dernière étape <strong>du</strong> circuitde l’épuration à <strong>Seine</strong> <strong>aval</strong> avant le rejet de l’eauépurée dans la <strong>Seine</strong> par un canal unique de rejet deplus d’un kilomètre de long aménagé dans le nouveauparc paysager Albert Marquet qui longe la <strong>Seine</strong>.Depuis le début de l’année, le fleuve a retrouvé unequalité de ses eaux qu’il n’avait pas connue depuisplusieurs décennies (voir courbe p. 21).Pro<strong>du</strong>ctionoxygène :+++Consommationoxygène :++Bilan pro<strong>du</strong>ction : +o2o2o2o2Accumulationde matière organiqueJOURNÉENUIT> Photosynthèse : processus par lequel les végétaux,en utilisant l’énergie solaire, transforment les éléments nutritifset le gaz carbonique en matières végétales en pro<strong>du</strong>isant de l’oxygène.La nuit, le processus s’inverse et les végétaux consomment de l’oxygène,mais le bilan reste positif pour l’environnement.> Eutrophisation : enrichissement excessif des milieux aquatiquesen phosphore et en azote qui entraîne une proliférationdes végétaux se développant en captant la lumière solaire.La nuit, leur respiration détourne l’oxygène à leur unique profitet leur dégradation par des microorganismes s’accompagned’une surconsommation d’oxygène. Le bilan oxygène devientdonc négatif et les organismes supérieurs (poissons) disparaissent.LE CONTEXTE19

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!