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Dossier du maître d'ouvrage - Seine aval - SIAAP

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L’enjeu environnemental prend le dessus• <strong>Seine</strong> centre à Colombesune nouvelle génération d’usined’épurationL'Azoteammoniacal (N de NH 4+)Provient de la décomposition,par des bactéries, de l’azoteorganique présent dans lesexcréments et surtout dans lesurines. Rejeté dans le milieu naturel,il subit une nouvelle transformationen nitrate (nitrification) quis’accompagne d’une importanteconsommation d’oxygènepréjudiciable à la viepiscicole.?Entre 1965 et 1978, Achères avait repris son programmed’extension avec la réalisation des tranches III et IV,portant la capacité de la station à 2,1 millions dem 3 /jour. L’équilibre entre la pro<strong>du</strong>ction et le traitementdes eaux usées de l’agglomération ne sera atteintqu’en 1987 avec la mise en service de l’usine deValenton, mais sans marge de sécurité pour assurer lapermanence <strong>du</strong> traitement, ce qui décide le <strong>SIAAP</strong> àenvisager la construction d’une cinquième trancheencore inscrite dans le Schéma d’assainissement de1968. La capacité de l’usine aurait atteint ainsi l’objectifde 2,7 millions de m 3 /jour.Cette nouvelle extension n’est pas acceptée par lespartenaires institutionnels <strong>du</strong> <strong>SIAAP</strong>, l’Agence de l’eau<strong>Seine</strong>-Normandie (AESN) et la Région Ile-de-France,qui préconisent la poursuite de la politique rapprochantles stations d’épuration des lieux de pro<strong>du</strong>ction,politique largement partagée par les riverains del’usine exaspérés par les mauvaises odeurs qui sedégagent de l’usine.En septembre 1990, le Premier ministre, Michel Rocard,décide l’abandon <strong>du</strong> projet. Le <strong>SIAAP</strong> engage un programmede travaux visant à une ré<strong>du</strong>ction significativedes nuisances : abandon des lits de séchage des boues(transformés depuis en champs de lavande), couverturede nombreux ouvrages, épaississement séparé desboues biologiques, etc. C’est dans ce contexte queparaît la Directive européenne sur les Eaux Rési<strong>du</strong>airesUrbaines* (DERU) en mai 1991. Le nouveau Schémadirecteur d’assainissement de l’agglomération parisienne,adopté en 1992, prévoit le maintien d’Achèresà 2,1 millions de m 3 /jour avec la mise en œuvre d’untraitement partiel de l’azote ammoniacal* commepremière réponse aux exigences réglementaires.Mais les priorités sont alors la déconcentration desusines d’épuration et le traitement des eaux pluviales.En 1994, le Ministère de l’Environnement confie àl’Agence de l’eau <strong>Seine</strong>-Normandie une étude complémentairede l’assainissement sur la zone de collecte <strong>du</strong><strong>SIAAP</strong>, dite “zone centrale de la Région Ile-de-France”.L’étude aboutit en 1997 à la définition d’un scénario àl’horizon 2015, appelé “Scénario C*”.La logique d’une politique d’assainissement à vocationessentiellement sanitaire, qui consistait à mettre enœuvre les moyens épuratoires suffisants pour traitertoutes les eaux usées pro<strong>du</strong>ites par les habitants del’agglomération parisienne, s’achève.Soixante années ont ainsi été nécessaires pour mettre enadéquation le système d’assainissement avec l’évolutiondémographique de notre région.Une nouvelle étape s’engage. La fin <strong>du</strong> “tout-à-Achères”est donc programmée. Les objectifs consistent à traitermieux les eaux usées en s’attaquant aux pollutions liéesà la présence <strong>du</strong> phosphore et de l’azote, et aussi dedéconcentrer les moyens épuratoires sur l’ensemble<strong>du</strong> territoire.Ainsi, le rééquilibrage des moyens d’épuration surl’agglomération prévoit l’extension des usines deValenton et de Noisy-le-Grand ainsi que la créationde deux nouveaux sites à Triel-sur-<strong>Seine</strong> (78) et auBlanc-Mesnil (93). En 1998, l’inauguration de l’usine<strong>Seine</strong> centre à Colombes (92) marque l’avènementd’une nouvelle génération de stations d’épurations.Finis les dispositifs de traitement à l’air libre. Ce sontdes bâtiments compacts et couverts qui accueillentdes équipements modernes et des technologies depointe. Résultat : l’élimination des nuisances pour lesriverains.Les années 90 ont fait émerger, notamment pourl’usine d’Achères, une vision plus globale des enjeuxde l’assainissement vis-à-vis de la qualité <strong>du</strong> milieunaturel et de la préservation <strong>du</strong> cadre de vie.* Lexique p. 80, p. 81 - Détail <strong>du</strong> Scénario C : lexique p. 8312LE CONTEXTE

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