Dossier du maître d'ouvrage - Seine aval - SIAAP
Dossier du maître d'ouvrage - Seine aval - SIAAP Dossier du maître d'ouvrage - Seine aval - SIAAP
• La station d’épuration d’Achères, appelée aujourd’hui usineSeine aval, à la fin des années 1970. D’une capacité de2 100 000 m 3 /jour, c’est un vaste complexe qui s’est construit en4 tranches, mises en service successivement en 1940, 1966, 1972et 1978. Jusqu’en 1976, 80 % des eaux usées de l'agglomérationparisienne seront dirigées vers ce site> Le “tout-à-Achères” confronté à ses limitesAlors que les Parisiens essaiment vers les banlieues,la centralisation du traitement des eaux de l’agglomérationsur un site unique commence à être remiseen question. La stratégie du “tout-à-Achères”, apparuecomme la plus rationnelle pendant de longues annéesdu fait des avantages du site, atteint ses limites, dufait de l’expansion de l’agglomération parisienne.■ ÉVOLUTION DEMOGRAPHIE, EAUX USÉES ET CAPACITÉS1 2001 000800600400200 Achères I0Millions de m 3 /anEvolutionde la populationEaux uséesproduitesMillions d'habitantsAchères IVCapacitéde traitementAchères IIIAchères II1880 1900 1920 1940 1960 1980121086420Les distances et les temps de transfert des eaux uséesvers la station s’allongent. A cette problématique,s’ajoute la question des eaux pluviales qui viennentgonfler les volumes d’eaux à traiter : en cas de pluiesabondantes et très violentes, les capacités de la stationd’Achères sont dépassées et les eaux ne subissent aumieux qu’un traitement primaire (dégrillage, dessablage,déshuilage) avant d’être rejetées en Seine. La saturationdes égouts entraîne de très fréquents déversementsdans le fleuve via les déversoirs d’orages*, et celamême pour des pluies de faible intensité. Il est tempsde créer d’autres sites d’épuration pour renforcer lesystème d’assainissement ainsi que de nouveauxémissaires pour leur transport.C’est dans ce contexte qu’intervient en 1970 la créationdu Syndicat Interdépartemental pour l’Assainissementde l’Agglomération Parisienne (SIAAP), issu de laréorganisation administrative de la région parisienneet de l’éclatement en 6 départements de la Seine etde la Seine-et-Oise. * Lexique p. 81La création du SIAAPLe Syndicat Interdépartemental pour l’Assainissementde l’Agglomération Parisienne (SIAAP) est directementissu de la réorganisation de la région parisienne qui adonné lieu, en 1968, à l’éclatement des 2 départementsde la Seine et de la Seine-et-Oise en 6 nouveauxdépartements : Paris, les Hauts-de-Seine, la Seine-Saint-Denis, le Val-de-Marne, l’Essonne et les Yvelines.Ce découpage a provoqué des changements importantspuisque les départements issus de l’ancienne Seine ontacquis une compétence en assainissement qui a étéd’abord assurée par les directions départementales del’équipement avant d’être reprise par les conseilsgénéraux à l’issue des lois de décentralisation de 1982-1983.C’est ainsi que quatre départements - Paris, les Hauts-de-Seine (36 communes), la Seine-Saint-Denis (40 communes)et le Val-de-Marne (47 communes) - ont décidé de seregrouper pour former un syndicat interdépartementalchargé du traitement des eaux usées : le SIAAP. Son champd’intervention s’est étendu depuis à 180 communes desautres départements de l’Ile-de-France (Essonne,Seine-et-Marne, Yvelines, Val d'Oise).VALD'OISEEn 40 ans, les capacités de la station d’Achères évolueront au rythme de lacroissance démographique francilienne et de la consommation des habitants.YVELINESHAUTSDESEINEPARISSEINESAINTDENIS10LE CONTEXTEESSONNEVAL DEMARNESEINEETMARNE
• Usine Marne aval à Noisy-le-Grand• Usine Seine amont à Valenton•••Les années 1970 voient la construction des deuxnouvelles stations en amont de la capitale prévuesdans le Schéma directeur d’assainissement adopté en1968. Leur nécessité s’est confirmée avec la réalisationdes villes nouvelles instituées par le Schéma directeurd’aménagement et d’urbanisme de 1965. L’usine Marneaval à Noisy-le-Grand (93), en bord de Marne, est inauguréeen 1976 pour une capacité de 30 000 m 3 /jour. Lapremière tranche de l’usine Seine amont à Valenton(94), en bord de Seine, est mise en service en 1987 pourune capacité de 150 000 m 3 /jour. La mise en servicede ces équipements mettra notamment un terme àd’importants rejets d’eaux non traitées dans l’Orgeet l’Yvette.YVELINESVAL D’OISESeine avalAchèresHAUTS-DE-SEINEL’YvetteL’OrgePARISESSONNESEINE-SAINT-DENISVAL-DE-MARNESeine amontValentonMarne avalNoisy-le-GrandSEINEETMARNELa station d’Achères :des capacités décuplées en 60 ans1940Conçue en 1933, la station d’Achères voit le jour avecune capacité déjà modeste par rapport aux besoins.1954Des réaménagements sont réalisés pour que la stationpuisse accepter 200 000 m 3 /jour, grâce à un nouvel émissairenotamment. La station dispose alors de deux émissaires,ou aqueducs, qui apportent les eaux usées.1966Une seconde installation baptisée Achères II, alimentéepar l’émissaire Saint Denis-Achères, est mise en place etajoute 320 000 m 3 /jour, soit un total de 580 000 m 3 /joursi l’on inclut une unité pilote de 60 000 m 3 /jour. Lerythme de construction s’accélère ensuite, toujours sur lemême modèle.1972Achères III, d’une capacité de 900 000 m 3 /jour, sort deterre avec la création d’un nouvel émissaire, le Clichy-Achères (via Bezons).1978La création d’Achères IV apporte 600 000 m 3 supplémentairespar jour. Cette tranche est alimentée parl’émissaire Clichy-Achères (branche d’Argenteuil).1990Le niveau de 2,1 millions de m 3 /jour est atteint. Mais lacourse aux capacités va ralentir, alors que les protestationsdes riverains s’accentuent : le projet de constructiond’une cinquième tranche, qui aurait permis à Achères devoir ses capacités portées à 2,7 millions de m 3 /jourest abandonné. De nouveaux centres de traitements sontcréés à Valenton et à Colombes.Les 3 stationsd’épuration du SIAAPà la fin des années 1980.LE CONTEXTE11
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• Usine Marne <strong>aval</strong> à Noisy-le-Grand• Usine <strong>Seine</strong> amont à Valenton•••Les années 1970 voient la construction des deuxnouvelles stations en amont de la capitale prévuesdans le Schéma directeur d’assainissement adopté en1968. Leur nécessité s’est confirmée avec la réalisationdes villes nouvelles instituées par le Schéma directeurd’aménagement et d’urbanisme de 1965. L’usine Marne<strong>aval</strong> à Noisy-le-Grand (93), en bord de Marne, est inauguréeen 1976 pour une capacité de 30 000 m 3 /jour. Lapremière tranche de l’usine <strong>Seine</strong> amont à Valenton(94), en bord de <strong>Seine</strong>, est mise en service en 1987 pourune capacité de 150 000 m 3 /jour. La mise en servicede ces équipements mettra notamment un terme àd’importants rejets d’eaux non traitées dans l’Orgeet l’Yvette.YVELINESVAL D’OISE<strong>Seine</strong> <strong>aval</strong>AchèresHAUTS-DE-SEINEL’YvetteL’OrgePARISESSONNESEINE-SAINT-DENISVAL-DE-MARNE<strong>Seine</strong> amontValentonMarne <strong>aval</strong>Noisy-le-GrandSEINEETMARNELa station d’Achères :des capacités décuplées en 60 ans1940Conçue en 1933, la station d’Achères voit le jour avecune capacité déjà modeste par rapport aux besoins.1954Des réaménagements sont réalisés pour que la stationpuisse accepter 200 000 m 3 /jour, grâce à un nouvel émissairenotamment. La station dispose alors de deux émissaires,ou aque<strong>du</strong>cs, qui apportent les eaux usées.1966Une seconde installation baptisée Achères II, alimentéepar l’émissaire Saint Denis-Achères, est mise en place etajoute 320 000 m 3 /jour, soit un total de 580 000 m 3 /joursi l’on inclut une unité pilote de 60 000 m 3 /jour. Lerythme de construction s’accélère ensuite, toujours sur lemême modèle.1972Achères III, d’une capacité de 900 000 m 3 /jour, sort deterre avec la création d’un nouvel émissaire, le Clichy-Achères (via Bezons).1978La création d’Achères IV apporte 600 000 m 3 supplémentairespar jour. Cette tranche est alimentée parl’émissaire Clichy-Achères (branche d’Argenteuil).1990Le niveau de 2,1 millions de m 3 /jour est atteint. Mais lacourse aux capacités va ralentir, alors que les protestationsdes riverains s’accentuent : le projet de constructiond’une cinquième tranche, qui aurait permis à Achères devoir ses capacités portées à 2,7 millions de m 3 /jourest abandonné. De nouveaux centres de traitements sontcréés à Valenton et à Colombes.Les 3 stationsd’épuration <strong>du</strong> <strong>SIAAP</strong>à la fin des années 1980.LE CONTEXTE11