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physiologie de la thermoregulation

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1) IntroductionIl existe plusieurs sortes d’animaux :Les poïkilothermes, dont <strong>la</strong> température centrale dépend <strong>de</strong> <strong>la</strong> température externe.Les homéothermes, dont <strong>la</strong> température centrale est étroitement régulée (c’est le cas<strong>de</strong>s mammifères et donc <strong>de</strong>s hommes).Les hibernants capables <strong>de</strong> réguler et/ou d’abandonner toute régu<strong>la</strong>tion <strong>de</strong> <strong>la</strong>température centrale. Ils l’abandonnent quand leurs dépenses énergétiques <strong>de</strong>viennenttrop importantes comparées aux apports qu’ils peuvent avoir.Dans <strong>la</strong> suite <strong>de</strong> ce cours, nous allons nous intéresser aux homéothermes.2) Température corporelleLa température centrale, ou température régulée, est égale à <strong>la</strong> températureartérielle. Celle-ci est variable selon le métabolisme <strong>de</strong>s différents organes. Lamesure <strong>de</strong> cette température étant difficile et invasive, elle peut donc être mesurée par<strong>la</strong> température rectale et tympanique.Cette température centrale représente <strong>la</strong> température du noyau, qui est constitué <strong>de</strong>l’ensemble <strong>de</strong>s organes soit 80% <strong>de</strong> <strong>la</strong> masse corporelle. La température du noyau estconstante.En opposition avec le noyau, on a l’enveloppe qui représente moins <strong>de</strong> 20% <strong>de</strong> <strong>la</strong>masse corporelle. Celle-ci constitue l’interface entre le noyau et l’environnement(peau +++), elle est <strong>de</strong> nature variable, et possè<strong>de</strong> une température variable.C’est <strong>la</strong> circu<strong>la</strong>tion cutanée qui va réguler cette température centrale. Le débitsanguin cutané va amener le sang du noyau (<strong>la</strong> ou il est le plus chaud) vers <strong>la</strong>périphérie (plus froid).Ceci amène a <strong>la</strong> notion <strong>de</strong> neutralité thermique qui permet qu’on se sente bien dansune gamme <strong>de</strong> 18 à 23° en fonction <strong>de</strong> <strong>la</strong> façon dont on est habillé (ex : si on est enmanteau dans un amphi a 20°, on aura trop chaud. C’est l’inverse si on est en maillot<strong>de</strong> bain!)Rque : En fonction <strong>de</strong> l’endroit ou l’on se situ, on observe <strong>de</strong>s écarts <strong>de</strong> températureplus ou moins importants (entre le foie et les vx périphériques : 1,6°). La températurecentrale n’est donc pas complètement i<strong>de</strong>ntique d’un endroit a un autre <strong>de</strong>l’organisme.Circu<strong>la</strong>tion cutanée : Schéma (important!)La peau est soumise a <strong>la</strong> température <strong>de</strong> l’environnement (=Tg = représentetempérature prise a <strong>la</strong> surface d’un globe noir). Le sang à 37° circule du centre vers <strong>la</strong>périphérie grâce au débit sanguin cutané assuré par les artères. Et là on a <strong>de</strong>ux réseauxen parallèle :Le réseau capil<strong>la</strong>ire profondLe réseau capil<strong>la</strong>ire superficielLe sang artériel est chaud et va se refroidir au contact <strong>de</strong> <strong>la</strong> peau. Le sang arrive aucontact <strong>de</strong> <strong>la</strong> peau qui elle est à 20°. Le sang se refroidit d’autant plus que le débitsanguin va être important. Pour réguler ce<strong>la</strong>, il existe un système <strong>de</strong> robinet au niveau<strong>de</strong>s capil<strong>la</strong>ires superficiels. Il s’agit <strong>de</strong> sphincter pré capil<strong>la</strong>ires (muscles lisses qui se3


contractent en fonction <strong>de</strong> stimu<strong>la</strong>tions vasomotrices). On a :Soit une vasoconstriction => diminution du débit sanguin. Elle a lieu lorsqu’il faitfroid (on a les doigts b<strong>la</strong>ncs). Le sang va aller vers le lit capil<strong>la</strong>ire profond enéchangeant beaucoup moins <strong>de</strong> chaleur.Soit une vasodi<strong>la</strong>tation => augmentation du débit sanguin. Elle a lieu lorsqu’il faitchaud (on est tout rouge)Tout ceci permet <strong>de</strong> réguler <strong>la</strong> température du débit sanguin capil<strong>la</strong>ire.Ce<strong>la</strong> démontre que pour qu’il y ait <strong>de</strong>s échanges <strong>de</strong> chaleur, il va falloir qu’il y ait ungradient <strong>de</strong> température entre <strong>la</strong> température centrale et <strong>la</strong> température cutanée. Ilfaut maintenir ce gradient ( T° peau inférieure a 37°).Ce système est sous <strong>la</strong> dépendance du système nerveux autonome :Le système sympathique permet <strong>la</strong> vasoconstriction via <strong>la</strong> noradrénaline.Le système parasympathique permet <strong>la</strong> vasodi<strong>la</strong>tation via l’AchDeuxième principe a comprendre : Le retour veineux circule proche <strong>de</strong>s artères (sangchaud). Le contact entre les <strong>de</strong>ux va entraîner un échange <strong>de</strong> chaleur. Le sang artérielva pouvoir arriver en périphérie déjà un peu refroidit. On parle <strong>de</strong> système d’épargne,car on épargne <strong>de</strong> <strong>la</strong> chaleur. Quelques calories on été transmises au sang veineux quiretourne en profon<strong>de</strong>ur.3) Thermorécepteurs et centres thermorégu<strong>la</strong>teursA-ThermorecepteursPour qu’il y ait une régu<strong>la</strong>tion, il faut une boucle <strong>de</strong> régu<strong>la</strong>tion. C’est-à-dire, si on aune gran<strong>de</strong>ur régulée, il faut qu’on puisse mesurer les différences <strong>de</strong> valeur <strong>de</strong> cettegran<strong>de</strong>ur, afin <strong>de</strong> pouvoir <strong>la</strong> réguler. Pour ce<strong>la</strong>, il faut dans le cas présent <strong>de</strong>sthermorécepteurs. Il existe <strong>de</strong>ux types <strong>de</strong> thermorécepteurs :Les thermorécepteurs cutanés constitués <strong>de</strong> terminaisons nerveuses libres,sensibles au chaud ou au froid. Et qui vont avoir une réponse en fréquence et enamplitu<strong>de</strong> qui va dépendre <strong>de</strong>s variations <strong>de</strong> température et en particulier <strong>de</strong>svariations rapi<strong>de</strong>s. Ex : si on pose <strong>la</strong> main sur un radiateur on peut évaluer <strong>la</strong>température, mais aussi <strong>la</strong> vitesse <strong>de</strong> changement <strong>de</strong> température, sauf si c’est troplent ( passe <strong>de</strong> 30° à 10° en 15 minutes).Les thermorécepteurs internes se situent en particulier au niveau <strong>de</strong>s vaisseaux et<strong>de</strong>s différents organes. Ex : si on avale quelque chose <strong>de</strong> chaud, on se brûlel’œsophage car il est équipé <strong>de</strong> ces récepteurs.Une fois qu’on a pris <strong>la</strong> mesure <strong>de</strong> <strong>la</strong> température, on envoit cette information auxcentres thermorégu<strong>la</strong>teurs.B-Centres thermorégu<strong>la</strong>teursIls sont capables d’intégrer toutes ces informations venants <strong>de</strong> <strong>la</strong> périphérie. Il sesituent au niveau <strong>de</strong> l’hypotha<strong>la</strong>mus. Il existe différents centres :•Les centres sensibles au chaud , sont localisés au niveau <strong>de</strong>s aires pré etsupraoptique <strong>de</strong> l’hypotha<strong>la</strong>mus antérieur. Une fois stimulé, ils vont entraînerselon l’espèce une polypnée (ex : le chien ), une vasodi<strong>la</strong>tation ou une sudation.•Les centres sensibles au froid , ont <strong>la</strong> même situation mais débor<strong>de</strong> versl’arrière. Leur stimu<strong>la</strong>tion va supprimer <strong>la</strong> polypnée, et provoquer <strong>la</strong>4


vasoconstriction et les frissons.Ces centres sont capables <strong>de</strong> mesurer <strong>de</strong>s écarts <strong>de</strong> température re<strong>la</strong>tivementfaibles : inférieurs à 1°.Il existe d’autres neurones thermosensibles au niveau du tronc cérébral et <strong>de</strong> <strong>la</strong>moelle, plus ou moins actifs selon les espèces.Schéma bi<strong>la</strong>n :Attention!! Il faut inverser sur le schéma « réponse favorisant une augmentation <strong>de</strong><strong>la</strong> température » et « réponse favorisant une diminution <strong>de</strong> <strong>la</strong> température »4) ThermogenèseOn a besoin <strong>de</strong> réguler <strong>la</strong> température centrale car en permanence on va produire <strong>de</strong> <strong>la</strong>chaleur. Cette chaleur a pour origine l’énergie chimique libérée lors <strong>de</strong>stransformations, en particulier par oxydation ( métabolisme lipidique+++ ). Laproduction est localisée dans tous les tissus mais en particulier les muscles et le tissuadipeux brun (uniquement chez le nourrisson). Il existe <strong>de</strong>ux types <strong>de</strong> mécanismes<strong>de</strong> contrôle <strong>de</strong> cette thermogenèse : le contrôle nerveux et le contrôle hormonal.Ce schéma représente l’échelle <strong>de</strong> températures ambiantes. On distingue <strong>la</strong>température centrale qui va rester assez constante, ce<strong>la</strong> est le fait <strong>de</strong>s homéothermes.Dans les situations extrêmes le système <strong>de</strong> thermorégu<strong>la</strong>tion va être dépassé. On aurasoit une hypothermie (inférieur à 33°), soit une hyperthermie (supérieur à 41°).Rque : entre 37° et 41° on parle <strong>de</strong> fièvre.A- Le contrôle hormonalAu niveau <strong>de</strong> <strong>la</strong> médullo surrénale il y a sécrétion d’adrénaline. celle-ci entraîneune vasoconstriction qui va favoriser l’oxydation du glucose et <strong>la</strong> transformationdu glycogène hépatique en glucose. Elle a aussi un effet sur les lipi<strong>de</strong>s en favorisant<strong>la</strong> lipolyse.Au niveau <strong>de</strong> l’axe hypotha<strong>la</strong>mo-hypophysaire, on a une sécrétion <strong>de</strong> CRF quiinduit <strong>la</strong> sécrétion d’ACTH, pour produire <strong>de</strong>s glucocorticoï<strong>de</strong>s. Mais aussi, unesécrétion <strong>de</strong> TRF qui induit <strong>la</strong> sécrétion d’hormone thyréotrope, qui va stimuler <strong>la</strong>thyroï<strong>de</strong>. Enfin, une sécrétion <strong>de</strong> GRH qui induit <strong>la</strong> sécrétion d’hormonesomatotrope (GH et autres hormones <strong>de</strong> croissance).B- Le contrôle nerveuxIl existe aussi un contrôle nerveux assuré par les <strong>de</strong>ux contingents du système nerveuxautonome :Le système nerveux sympathique, via <strong>la</strong> noradrénaline, va permettre une réactionau froid. Il va notamment avoir une action sur <strong>la</strong> vasoconstriction, <strong>la</strong> piloerection(peu d’intérêt chez l’homme), <strong>la</strong> lipolyse et <strong>la</strong> stimu<strong>la</strong>tion du tissu adipeux brunpuis b<strong>la</strong>nc.5


Le système nerveux parasympathique, via l’Ach, va permettre une réaction auchaud. Il va avoir une action sur <strong>la</strong> vasodi<strong>la</strong>tation et <strong>la</strong> sudation (polypnée chezl’animal).5) Modalités <strong>de</strong>s échanges thermiquesIl existe plusieurs façon d’échanger <strong>de</strong> <strong>la</strong> chaleur : <strong>la</strong> conduction, <strong>la</strong> radiation, <strong>la</strong>convection et l’évaporation.La Conduction : le transfert <strong>de</strong> chaleur se fait par contact. Elle peut avoir lieu àl’intérieur du corps, <strong>de</strong> proche en proche (d’un tissu plus chaud à un tissu moinschaud). Mais aussi, entre <strong>la</strong> peau et l’extérieur. Ces échanges se faisant dans les <strong>de</strong>uxsens. Ex : dans un environnement à 20°, si on met <strong>la</strong> main sur une surface métallique,on va ressentir une sensation <strong>de</strong> froid alors que <strong>la</strong> surface est a température ambiante(2O°!). Ce<strong>la</strong> s’explique par le fait que <strong>la</strong> conductivité <strong>de</strong>s métaux est beaucoup plusforte (0,97) donc l’échange <strong>de</strong> chaleur avec <strong>la</strong> peau et <strong>la</strong> surface va être plus rapi<strong>de</strong>,plus important! En revanche, <strong>la</strong> conductivité <strong>de</strong> l’air est beaucoup moins importante(57x10 -6 ). On observe aussi que <strong>la</strong> conductivité <strong>de</strong> l’eau est 20 fois supérieure à celle<strong>de</strong> l’air.La Radiation : Le transfert <strong>de</strong> chaleur se fait par radiations électromagnétiques.Chez l’homme c’est surtout l’infrarouge qui va permettre <strong>de</strong> transporter <strong>de</strong> <strong>la</strong> chaleur,soit par émission, soit par absorption (ex : caméra infrarouge ). Par ce système, on vapouvoir fournir <strong>de</strong> <strong>la</strong> chaleur à l’environnement si <strong>la</strong> température <strong>de</strong> <strong>la</strong> peau est trèssupérieure. Dans le cas contraire, si <strong>la</strong> température extérieure est supérieur à celle <strong>de</strong><strong>la</strong> peau, le corps va capter <strong>de</strong> <strong>la</strong> chaleur. Ces échanges vont donc aussi dans les <strong>de</strong>uxsens.La convection : <strong>la</strong> chaleur va être dép<strong>la</strong>cée au sein d’un flui<strong>de</strong> (l’air!). Ex : l’airarrivant à <strong>la</strong> surface d’un radiateur va changer <strong>de</strong> masse volumique tout enaugmentant sa température et va s’élever, et donc transporter <strong>de</strong> <strong>la</strong> chaleur vers lehaut.Au niveau <strong>de</strong> l’organisme on a une convection forcée (= qui rajoute un débit <strong>de</strong>flui<strong>de</strong>), qui va transporter <strong>de</strong> <strong>la</strong> chaleur à partir d’un débit <strong>de</strong> flui<strong>de</strong> qui est le sangchaud. celui-ci va circuler grâce a <strong>la</strong> pompe cardiaque (Ce système se rapproche <strong>de</strong>celui d’une chaudière). La convection a elle aussi lieu dans les <strong>de</strong>ux sens.L’évaporation : Le transport <strong>de</strong> chaleur va se faire par changement d’état. c’est-àdirepar vaporisation <strong>de</strong> liqui<strong>de</strong> (eau ou sueur). Au niveau <strong>de</strong> <strong>la</strong> peau, seule <strong>la</strong> sueurévaporée va éliminer <strong>de</strong> <strong>la</strong> chaleur (important!). Mais si l’on su, et que l’air est déjàsaturé en vapeur d’eau, <strong>la</strong> chaleur ne pourra pas être éliminée (on perd seulement <strong>de</strong> <strong>la</strong>sueur). L’évaporation ne permet qu’une perte <strong>de</strong> chaleur, les échanges ne vont donc icique dans un seul sens.Sur ce schéma, <strong>la</strong> peau constitue <strong>la</strong> limite entre l’organisme et le milieu extérieur.Pour transporter <strong>la</strong> chaleur du noyau vers <strong>la</strong> périphérie, on a <strong>de</strong>ux éléments : <strong>la</strong>conduction tissu<strong>la</strong>ire (très faible) et <strong>la</strong> convection vascu<strong>la</strong>ire qui dépend du débit etdu gradient <strong>de</strong> température entre le noyau et <strong>la</strong> périphérie.Cette chaleur peut être échangée avec l’environnement, et ce, dans les <strong>de</strong>ux sens.6


Si <strong>la</strong> température <strong>de</strong> l’environnement est inférieure a <strong>la</strong> température cutanée, leséchanges vont se faire <strong>de</strong> <strong>la</strong> peau vers l’environnement avec une perte <strong>de</strong> chaleur (parconvection, conduction, radiation et/ou évaporation). Le seule mo<strong>de</strong> d’échange quine va que dans un sens est l’évaporation. C’est une perte <strong>de</strong> chaleur.Si <strong>la</strong> température <strong>de</strong> l’environnement est supérieure à <strong>la</strong> température cutanée,l’organisme va recevoir <strong>de</strong> <strong>la</strong> chaleur (par convection, conduction et/ou par radiation).Seule l’évaporation va encore pouvoir faire perdre <strong>de</strong> <strong>la</strong> chaleur.6) équations(« je ne vous <strong>de</strong>man<strong>de</strong> pas <strong>de</strong> les apprendre par cœur, mais c’est pas compliqué… »)A- Équations du transport <strong>de</strong> chaleur du noyau à <strong>la</strong> peauChaleur transportée par conduction physique.K tiss (watts) = h (ktiss) x (T re – T cut )Avec h (ktiss) = conductance thermique tissu<strong>la</strong>ire (5 watts/°C)Tre = température rectaleTcut = température cutanéeChaleur transportée par convection forcée (du noyau vers <strong>la</strong> périphérie)C sang (watts) = (Q cut x c) x (T re – T cut )c = chaleur massique du sang (3,8 KJ / L)Qcut = débit sanguin cutanéeRque : si il n’y a pas <strong>de</strong> gradient <strong>de</strong> température (T re – T cut ) , il n’y a pas <strong>de</strong> transport<strong>de</strong> chaleur.Chaleur transportée par conduction physique + conduction forcéeK tiss +C sang = (h (ktiss) + Q cut x c) x (T re – T cut )B- Équations <strong>de</strong>s échanges <strong>de</strong> chaleur avec l’environnementConduction ( dépend du milieu dans lequel on est)K (watts) = h (k) x (T cut – T g )Avec Tg = température <strong>de</strong> l’environnementRadiation + Convection (Loi <strong>de</strong> Newton)R+C (watts) = h (R+C) x (T cut – T g )ÉvaporationE (watts) = h (E) x (T cut – T e )7


h (E) = conductance évaporatoire T e = température évaporativeA l’équilibre, <strong>la</strong> chaleur produite = chaleur transportée = chaleur dissipéeCette affirmation peut s’écrire <strong>de</strong> <strong>la</strong> manière suivante :M (- Wmec ± S) = (h (ktiss) + Q cut x c) x (T re – T cut ) = K + (R+C) + EAvec M = dépense énergétique globaleWmec = travail mécaniqueS = stock <strong>de</strong> chaleur reçue <strong>de</strong> l’environnementK = convectionC = conductionE = évaporationR = radiationRque : K et (R+C) peuvent être + ou –E est toujours -7) Réactions thermorégu<strong>la</strong>trices physiologiquesLes trois réactions thermorégu<strong>la</strong>trices physiologiques sont : <strong>la</strong> vasomotricité, <strong>la</strong>sudation et le frisson thermique.A- La vasomotricitéLa vasomotricité cutanée assure le transport <strong>de</strong> <strong>la</strong> chaleur du noyau vers <strong>la</strong> périphérieet maintient le gradient <strong>de</strong> température indispensable (T° rec -T° cut ). Elle permet <strong>de</strong>maintenir <strong>la</strong> neutralité thermique en permettant <strong>de</strong>s vasoconstrictions et <strong>de</strong>svasodi<strong>la</strong>tations (on l’a déjà vu auparavant…).B- La sudationLa sudation est due à <strong>la</strong> stimu<strong>la</strong>tion <strong>de</strong>s g<strong>la</strong>n<strong>de</strong>s sudoripares par le systèmeparasympathique cholinergique. Elle entraîne <strong>la</strong> sécrétion <strong>de</strong> sueur qui est composéed’eau et d’électrolytes (Na+ et Cl- en particulier).On doit <strong>la</strong> distinguer <strong>de</strong> <strong>la</strong>perspiration insensible qui est une perte d’eau au niveau <strong>de</strong> <strong>la</strong> peau <strong>de</strong> façonautomatique (30g d’eau/h).La sudation joue un rôle dans les échanges <strong>de</strong> chaleur seulement si <strong>la</strong> sueur estvaporisée, ce qui n’est pas le cas dans certaines conditions <strong>de</strong> température etd’hygrométrie. Il faut donc tenir compte <strong>de</strong> ces conditions. Ex : plongés dans un bainà 38°, notre température centrale va augmenter, nous allons donc nous mettre a suer.Mais les conditions hygrométriques étant ce qu’elles sont (nous sommes dans l’eau!),<strong>la</strong> sueur ne pourra pas être vaporisée et nous ne pourrons donc pas éliminer <strong>de</strong>chaleur.D’autre part, le débit sudoral possè<strong>de</strong> un maximum important s’élevant à 1,7L/h, et ilest à noter qu’une sudation excessive entraîne un risque <strong>de</strong> déshydratation.8C- Le frisson thermique


Le frisson thermique est <strong>la</strong> mise en fonction du système muscu<strong>la</strong>ire squelettiquesous le contrôle du système nerveux extra pyramidal. Ce frisson se caractérise par<strong>de</strong>s secousses muscu<strong>la</strong>ires cloniques (5 à 1O Hz). Elles sont plus ou moins localiséesau début, puis, elles sont <strong>de</strong> plus en plus généralisées en fonction du besoin. Cescontractions muscu<strong>la</strong>ires vont dégager <strong>de</strong> <strong>la</strong> chaleur, avec un maximum <strong>de</strong>production <strong>de</strong> cinq fois <strong>la</strong> dépense <strong>de</strong> fond. Mais, l’épuisement <strong>de</strong> ce système estassez rapi<strong>de</strong> (il dure entre 3 et 5h).8) Réactions thermorégu<strong>la</strong>trices comportementalesLa position.La prise <strong>de</strong> nourriture permet <strong>la</strong> thermogenèse post prandial ou ADS (c.f : p.1!).L’exercice permet une contraction muscu<strong>la</strong>ire qui va dégager <strong>de</strong> <strong>la</strong> chaleur.L’habitat et le choix <strong>de</strong> son environnement.9) Les conditions <strong>de</strong> variation physiologiques et extra physiologiques <strong>de</strong> <strong>la</strong>températureA- Variations physiologiques <strong>de</strong> <strong>la</strong> températureElles ont plusieurs causes :Les variations circadiennes, au cours <strong>de</strong> <strong>la</strong> journée, sont <strong>de</strong> l’ordre <strong>de</strong> 1°.Le cycle hormonal entraîne une augmentation <strong>de</strong> <strong>la</strong> température <strong>de</strong> 0,5° en phaseprogestative.Les exercices muscu<strong>la</strong>ires.La thermogenèse post prandiale.Le nouveau né et le nourrisson.B- Variations extra physiologiques <strong>de</strong> <strong>la</strong> températureElles sont dues à différents éléments :La fièvre est une augmentation <strong>de</strong> <strong>la</strong> température centrale <strong>de</strong> 37 à 41°. Lors d’uneinfection virale ou bactérienne, il va y avoir une production <strong>de</strong> toxines qui vontdérégler le thermostat central. Ex : le thermostat passe à 39°. Tant qu l’on est pas a39° on va avoir une sensation <strong>de</strong> froid, on va alors tenter d’augmenter notretempérature centrale. Et, une fois arrivé à 39° tout va bien!L’hypothermie due aux conditions extérieures.L’hyperthermie due aux conditions extérieures.La thermorégu<strong>la</strong>tion en milieu conducteur (effet <strong>de</strong> conduction), en particulierdans l’eau (ex : on a trop chaud, on se plonge dans <strong>de</strong> l’eau froi<strong>de</strong> et on se refroidit)L’adaptation. Ex : les équipes sportives qui vont s’entraîner dans <strong>de</strong>s conditions <strong>de</strong>températures inhabituelles (??)Schémas bi<strong>la</strong>ns du cours (pas très lisibles, mais ils ont une importance négligeable etont été à peine commentés)9

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