aussi chacune un. Le plus l’fun,c’est qu’on a aussi un système quinous perm<strong>et</strong> <strong>de</strong> savoir automatiquementchaque matin ce que toutesles autres classes ont écrit <strong>et</strong> <strong>de</strong> leurrépondre facilement. Comme ça onpeut s’entrai<strong>de</strong>r <strong>et</strong> faire <strong>de</strong>s proj<strong>et</strong>sensemble. Même avec <strong>de</strong>s classes<strong>du</strong> Nouveau-Brunswick <strong>et</strong> d’Europe.On a aussi réalisé un proj<strong>et</strong> où oncorrespondait avec le responsable<strong>de</strong>s éléphants au Zoo <strong>de</strong> Granby.Il nous a même envoyé <strong>de</strong>s photos.Ça c’était cool!Clément : J’espère que tu sais qu<strong>et</strong>u es vraiment chanceux, Victorin.Ta classe est probablement parmiles mieux organisées au Québec.Il n’y a pas encore beaucoup <strong>de</strong>classes qui ont une page Web aussidynamique. Les cybercarn<strong>et</strong>s sontune chose encore très récente <strong>et</strong> oncommence à peine à les utiliserdans quelques écoles. Ça marchepresque toujours bien, parce quec’est très simple à utiliser <strong>et</strong>, jepense, parce que ça fait tomber lesmurs <strong>de</strong> l’école.Victorin : Faire tomber les murs <strong>de</strong>l’école? Qu’est-ce que tu veux dire?Ma classe est très soli<strong>de</strong>!;-)Clément : Pardonne-moi, c’est vraique ce n’est pas très clair. C’est uneexpression qui me tient à cœur,parce qu’il y quelques années, onvoyait Intern<strong>et</strong> surtout comme unefaçon d’avoir accès à plus d’informationsdans la classe. On disaitqu’Intern<strong>et</strong> était une gran<strong>de</strong> bibliothèque.Mais <strong>de</strong> plus en plus, on serend compte que c’est surtout unextraordinaire moyen <strong>de</strong> communiquer<strong>et</strong> <strong>de</strong> collaborer avec <strong>de</strong>s gens,même s’ils ne peuvent pas venirnous voir pour vrai. C’est ce quevous faites, non?Victorin : Oui, mais je trouve qu’iln’y a pas assez <strong>de</strong> classes qui fontcomme nous. Des fois on aimeraitcorrespondre avec plus <strong>de</strong> classes.On peut quand même le faire avecle courriel, presque toutes lesécoles en ont, mais ce n’est paspareil parce qu’on écrit à uneclasse à la fois <strong>et</strong> c’est moins l’fun.On a moins <strong>de</strong> commentaires <strong>de</strong>sgens, aussi. Mais l’an prochain,peut-être que ça va changer, parceque la directrice nous a dit qu’onaurait probablement un portail scolaire.Elle dit qu’avec ça, chaqueélève aura son propre mot <strong>de</strong> passe,son adresse <strong>de</strong> courriel <strong>et</strong> plein <strong>de</strong>logiciels pour travailler ensemble àl’ordinateur. J’ai hâte!Clément : C’est vrai que ce serabien quand les écoles auront toutesleur portail pédagogique.Dis-moi, tout à l’heure tu disais quevous correspon<strong>de</strong>z parfois avec <strong>de</strong>sélèves d’autres pays. Est-ce que tupenses que l’utilisation d’Intern<strong>et</strong>à l’école est bien organisée auQuébec? Où crois-tu que c’est mieuxailleurs, aux États-Unis ou en France,par exemple?Victorin : Je ne sais pas pour lesautres pays, mais je sais qu’il y abeaucoup plus d’ordinateurs aubureau <strong>de</strong> mes parents que dansmon école. J’aimerais qu’on en aitbeaucoup plus. Même que j’aimeraisqu’on ait tous un ordinateurportable, comme à l’école <strong>de</strong> moncousin.Clément : Tu as raison, l’ordinateurest beaucoup mieux implanté dansplusieurs milieux <strong>de</strong> travail quedans les écoles. Ça s’explique, maisc’est vrai que tu peux trouver çadécevant. C’est aussi vrai que plusieursécoles commencent à penserqu’il faudrait un ordinateur pourchaque élève… mais ça coûte trèscher pour l’instant <strong>et</strong> ça soulèvebeaucoup <strong>de</strong> questions. Je ne pensepas que c’est une pratique qui segénéralisera avant la fin <strong>de</strong> ton parcoursscolaire, même si ce seraitsuper intéressant.La plupart <strong>de</strong>s écoles que je connaischerchent plutôt à rendre facilel’accès à l’ordinateur <strong>et</strong> à Intern<strong>et</strong>,en se disant que l’important, c’estqu’il y ait assez d’ordinateurs dansune école pour que tous les élèvespuissent y avoir accès aussi souventqu’ils en ont besoin; <strong>et</strong> cela peutvarier selon les écoles. Tu croisqu’il y en a un assez grand nombredans ton école?Victorin : Non, vraiment pas! Il enfaudrait au moins <strong>de</strong>ux fois plus! Et<strong>de</strong>s plus rapi<strong>de</strong>s. Même les ordinateursneufs sont vieux!Clément : Imagine-toi qu’il y adix ans, il y avait dans les écoles<strong>du</strong> Québec un ordinateur pour21 élèves, alors qu’aujourd’hui,selon le ministère <strong>de</strong> l’É<strong>du</strong>cation,il y en a un pour 7 élèves. Mais c’estvrai que ce n’est sans doute pas assezencore. Et même si on n’a plustellement d’argent pour ach<strong>et</strong>er <strong>de</strong>sordinateurs neufs, la situation continue<strong>de</strong> s’améliorer, parce quele gouvernement <strong>du</strong> Québec <strong>et</strong>quelques entreprises donnent régulièrementleurs vieux ordinateursaux écoles. C’est pour ça que tu disque « même les ordinateurs neufssont vieux! ». L’année <strong>de</strong>rnière, lesécoles ont reçu <strong>de</strong> c<strong>et</strong>te façonpresque 10 000 ordinateurs, <strong>et</strong> c<strong>et</strong>teannée, ce sera plus <strong>de</strong> 90 000, selonle site Web <strong>de</strong> l’organisme qui supervisela distribution <strong>de</strong>s ordinateurs.Victorin : Ils donnent leurs vieuxordinateurs aux écoles au lieu <strong>de</strong>les j<strong>et</strong>er?Clément : C’est vrai que c’est unpeu surprenant, mais ce n’est peutêtrepas si grave. Ça dépend <strong>de</strong> cequ’on veut faire avec les ordinateursà l’école.Victorin : C’est comme ça danstous les pays?Clément : À peu près. Quand on adécidé d’investir dans les ordinateurspour les écoles, le principalobjectif était <strong>de</strong> rattraper d’autresprovinces <strong>et</strong> d’autres pays, les États-Unis, en particulier. Aujourd’hui, onpeut dire que tous les pays occi<strong>de</strong>ntauxsont à peu près dans la mêmesituation, avec environ un ordinateurpour sept ou huit élèves (unpeu plus aux États-Unis, un peumoins dans la plupart <strong>de</strong>s payseuropéens).Ce qui est le plus différent d’un paysà l’autre, c’est qu’à certains endroits,on laisse les enseignants explorereux-mêmes les nombreuses possibilités<strong>de</strong>s TIC, alors qu’ailleurs, ondit carrément aux enseignants quoifaire. Au Québec, nous avons plutôtchoisi <strong>de</strong> laisser les profs explorer…avec un tout p<strong>et</strong>it peu d’ai<strong>de</strong>(heureusement ils peuvent comptersur le soutien <strong>de</strong> quelques pionnierspour favoriser l’entrai<strong>de</strong>!). Onpropose aussi aux profs quelquesVie pédagogique 132, septembre-octobre2004proj<strong>et</strong>s auxquels ils peuvent sejoindre avec leurs élèves, mais ilssont assez rares. Le plus souvent, cesont les profs qui les inventent.Mais dis donc, on a pas mal fait l<strong>et</strong>our <strong>de</strong> la situation <strong>de</strong>s technologiesà l’école, que r<strong>et</strong>iens-tu <strong>de</strong> tout ça?De quoi parleras-tu dans ton exposition?Comment le mon<strong>de</strong> a-t-ilchangé à ce suj<strong>et</strong> <strong>de</strong>puis ta naissance,il y a dix ans?Victorin : Je ne sais pas trop… jevois bien que les a<strong>du</strong>ltes ont faitbeaucoup d’efforts, mais je ne comprendspas vraiment pourquoi c’estsi compliqué d’avoir <strong>de</strong>s ordinateursqui fonctionnent bien à l’école,alors que presque tout le mon<strong>de</strong>dans ma classe en a un à la maison.Alors je pense que je vais dire quele mon<strong>de</strong> <strong>de</strong>s technologies dans lesécoles a eu le temps <strong>de</strong> changer<strong>de</strong>ux fois <strong>de</strong>puis que je suis né. Audébut, il n’y avait pas d’ordis dansles maisons, ni non plus à l’école.Ensuite, il y a eu <strong>de</strong>s ordis neufsdans les écoles, <strong>et</strong> maintenant il y a<strong>de</strong>s ordis neufs dans les maisons <strong>et</strong><strong>de</strong> vieux ordis dans les écoles.Je dirai aussi qu’au début, quelquesprofs savaient mieux utiliser lesordinateurs que les élèves <strong>et</strong> quemaintenant ce sont les élèves quisavent le mieux le faire… mais quenous avons besoin <strong>de</strong>s profs poursavoir comment bien se servir <strong>de</strong>l’ordinateur pour apprendre… <strong>et</strong>pas juste télécharger <strong>de</strong> la musiqueou faire <strong>du</strong> chat!C’est à peu près ainsi que notreéchange <strong>de</strong> courriels a pris fin. Etsi j’ai cru bon rassembler par lasuite quelques informations complémentaires(voir l’encadré) j’aisurtout r<strong>et</strong>enu <strong>de</strong> ma conversationavec Victorin que le plusgrand défi qui attend les écoles ausuj<strong>et</strong> <strong>de</strong>s TIC, c’est d’arriver àtenir compte <strong>de</strong>s usages que lesjeunes en font à la maison ouchez leurs amis. Que ce soit pours’en inspirer ou pour les contrecarrer,il faudra d’abord les comprendre.M. Clément Laberge est consultanten é<strong>du</strong>cation. On peut communiqueravec lui à l’adresse <strong>de</strong>courriel claberge@opossum.ca.PÉDAGOGIQUE 13<strong>DOSSIER</strong>
QU’EN PENSENT LES ENSEIGNANTS?par Marie-France LabergeTABLE RONDE D’ENSEIGNANTS ET D’ENSEIGNANTES<strong>DOSSIER</strong><strong>Dans</strong> nos écoles, il y a en cemoment une préoccupationconcernant l’influence <strong>de</strong>sTIC sur les façons d’enseigner <strong>et</strong>d’apprendre. Les TIC transformentle rapport au savoir, la gestion <strong>de</strong>classe <strong>et</strong> les dispositifs pédagogiques…Vie pédagogique a vouluvérifier auprès <strong>de</strong>s enseignantes <strong>et</strong><strong>de</strong>s enseignants quelle est la place<strong>de</strong>s technologies <strong>de</strong> l’information <strong>et</strong><strong>de</strong> la communication dans leur vie<strong>et</strong> comment se vit l’intégration <strong>de</strong>sTIC en classe. C’est <strong>de</strong> c<strong>et</strong>te problématiquequ’ont discuté dix enseignants<strong>et</strong> enseignantes <strong>du</strong> primaire<strong>et</strong> <strong>du</strong> secondaire lors d’une tableron<strong>de</strong> qui a eu lieu le 10 mars<strong>de</strong>rnier.QUELLES SONT LESCONDITIONS QUI FACILITENTL’INTÉGRATION DESTECHNOLOGIES DEL’INFORMATION ET DE LACOMMUNICATION EN CLASSE?Selon Clau<strong>de</strong> Gagnon, bien que certainesconnaissances techniques <strong>de</strong>base soient nécessaires, nul besoind’être expert pour s’y m<strong>et</strong>tre. « Quandnous avons le désir <strong>de</strong> mener àterme un proj<strong>et</strong> qui pour nous a <strong>du</strong>sens, les technologies s’intègrenttrès bien. Chez nous, même lesnovices ont embarqué dans le proj<strong>et</strong>Grammaire par la ban<strong>de</strong> 1 parcequ’ils étaient intéressés au proj<strong>et</strong>…le proj<strong>et</strong> c’est le moteur, finalement. »Michelle Fournier croit égalementque ça prend un minimum <strong>de</strong> connaissances,mais souvent, les enfantssont rassurés <strong>de</strong> voir « que nousaussi, il peut nous en manquer <strong>de</strong>sbouts <strong>et</strong> ils sont fiers <strong>de</strong> fouillerpour nous compléter, ça les motive<strong>et</strong> eux nous motivent. Par contre,il y a parfois <strong>de</strong>s groupes d’élèvesqui nous freinent, car ils sont habitués<strong>de</strong> travailler dans les manuels<strong>et</strong> sont plus intéressés à continuercomme ça. » Patrice Prud’hommecroit qu’au secondaire, l’organisationscolaire doit être revue pourfaciliter une réelle intégration <strong>de</strong>sTIC, car actuellement, les ordinateurssont très souvent au laboratoire<strong>et</strong> non en classe <strong>et</strong> dansGuy Boucher : Enseignant<strong>de</strong> scienceshumaines au secondaire,il a été parmi lespremiers étudiants àtravailler avec les TIC,il y a 10 ans, au cégep<strong>et</strong> à l’université. Il sesert <strong>de</strong>puis longtempsd’Intern<strong>et</strong> <strong>et</strong> utilise <strong>de</strong>plus en plus l’ordinateurau fil <strong>de</strong>s ans,mais ça <strong>de</strong>meure unoutil… un outil qu’onne pourra plus éviter.Photo : Denis Garoncertaines écoles, dès septembre, ilfaut réserver la pério<strong>de</strong> <strong>de</strong> labopour l’année!Patrice Pich<strong>et</strong> est convaincu qu’ilfaut s’équiper personnellementpour se familiariser avec les TIC.Mais puisqu’il n’y a jamais eu<strong>de</strong> programme ou <strong>de</strong> politiquenationale <strong>de</strong> subvention pour lesenseignants comme ce fut le caspour les familles (programmeBrancher les familles), c’est difficilepour plusieurs… Cela représenteune dépense pour <strong>du</strong> matérielqui, en plus, <strong>de</strong>vient rapi<strong>de</strong>mentdésu<strong>et</strong>. « Nous avons un ordinateurdans la salle <strong>de</strong>s profs pour douzepersonnes! Moi, c’est en ayantaccès à un ordinateur la fin <strong>de</strong>semaine, le soir ou pendant les congésque j’ai appris rapi<strong>de</strong>ment.L’école nous <strong>de</strong>man<strong>de</strong> d’intégrercela <strong>et</strong> ne nous facilite aucunementla tâche; alors, comme nous pouvonstrès bien actuellement, encinquième secondaire par exemple,donner nos cours <strong>de</strong> français sanscela, plusieurs ne changent doncpas <strong>du</strong> tout leur pratique…quandon sait que souvent l’accès à lamachine donne le goût <strong>de</strong> s’y m<strong>et</strong>tre<strong>de</strong> plus en plus… c’est exponentiel,une fois qu’on s’y m<strong>et</strong>… » AndréeTurcotte ajoute que les enseignantsqui vont en formation sont souvent<strong>de</strong>s personnes qui étaient déjàintéressées par les TIC. Commentrejoindre les autres? Sophie Hamelajoute que lorsque quelques ordinateurs« plantent » en même temps,que les choses ne se déroulent pascomme prévu <strong>et</strong> que nous ne savonspas où ça va nous mener, il y aencore toutes sortes <strong>de</strong> peurs quisurgissent! « Mais les enfants, eux,n’ont pas peur, ça fait partie <strong>de</strong> leurvie. » C<strong>et</strong> avis est partagé parStéphane Côté, qui approuve : « Moiaussi, j’avais un jeune qui faisait <strong>de</strong>schoses que je ne pouvais pas faire;l’important, c’est <strong>de</strong> partager <strong>et</strong> lelevier, c’est la motivation <strong>de</strong>s élèves. »Au tour <strong>de</strong> Patrice Prud’hommed’ajouter : « Au début, je voyais çatellement gros… puis finalement,Patrice Pich<strong>et</strong> : Enseignant<strong>de</strong> français encinquième secondairedans une p<strong>et</strong>ite école,Patrice a été longtempstechnophobe, mais<strong>de</strong>puis qu’il a bénéficié<strong>du</strong> programme « Brancherles familles surIntern<strong>et</strong> », il est rapi<strong>de</strong>ment<strong>de</strong>venu presque« accro »; il a découvert<strong>de</strong> multiples possibilitésd’utilisation <strong>de</strong>sTIC, puis… il ne faitplus rien « à la main ».Photo : Denis GaronVIE 14 Vie pédagogique 132, septembre-octobre2004
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