Apprendre à lire à l'âge adulte - Base de données en ...

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IntroductionLa présentation du contexteLes pays membres de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE)mènent depuis quelques années une Étude internationale sur la littératie et les compétences desadultes (ELCA). La composante canadienne de cette étude s’appelle l’Enquête internationale surl’alphabétisation et les compétences des adultes de 2003 (EIACA) et son rapport sur la littératie aété rendu public le 30 novembre 2005 (EIACA, 2005). Les résultats de cette enquête permettentde comparer un vaste échantillon d’adultes canadiens à des adultes d’autres nations industrialisées,de comparer les provinces et les territoires canadiens entre eux et de comparer la situation desfrancophones et des anglophones du Canada. Plus de 23 000 Canadiens, d’expression anglaise oufrançaise, de 16 à 65 ans, ont participé à cette enquête.Le concept de littératie auquel on se réfère dans les enquêtesinternationales est conforme à la définition proposée par les Le rang occupé par chaqueexperts de l’UNESCO : «la capacité d’identifier, de comprendre, adulte sur ce continuumd’interpréter, de créer, de communiquer et de calculerdépend de sa capacité àen utilisant des matériels imprimés et écrits associés à desutiliser efficacementcontextes variables. [La littératie] suppose une continuité del’apprentissage pour permettre aux individus d’atteindre leurs l’information écrite dans desobjectifs, de développer leurs connaissances et leur potentiel et épreuves de lecture.de participer pleinement à la vie de leur communauté et de lasociété tout entière» (2008, p. 27). La capacité de lire ne constitue donc qu’un aspect du conceptde littératie (pour une élaboration, voir Desrochers & Major, 2008). Par ailleurs, la littératie estconçue, non pas comme une variable dichotomique qui oppose les lettrées aux illettrées, maiscomme un continuum de compétences. Le rang occupé par chaque adulte sur ce continuumdépend de sa capacité à utiliser efficacement l’information écrite dans des épreuves de lecture.Dans ces épreuves, les informations sont présentées dans des textes suivis ou dans des textesschématiques (ex. un horaire d’autobus).Dans l’enquête de l’EIACA, l’échelle composite de compétences en lecture varie de 0 à 500points. Cette échelle est utilisée pour diviser les répondants en cinq grandes catégories où 1(0 à 225 points) désigne le niveau de littératie le plus faible (c’est-à-dire une situation d’illettrismeou de quasi-illettrisme) et où 5 (376 à 500 points) désigne le niveau de littératie le plus élevé qu’onpuisse trouver dans un pays industrialisé. Le nombre d’individus qui se classent dans la catégorie5 est typiquement si faible qu’on groupe généralement les catégories 4 et 5 dans les rapportsd’enquête. Le groupe 3 (276 à 325 points) est particulièrement intéressant, car il rassemble, selonles experts en littératie, les individus qui possèdent le niveau de littératie minimum pour bienfonctionner en société. Il constitue donc un point de référence utile pour identifier les Canadiensdont le niveau d’habiletés en lecture est insuffisant pour répondre adéquatement aux exigences dumarché du travail actuel.Apprendre à lire à l’âge adulte – Introduction5

IntroductionLa prés<strong>en</strong>tation du contexteLes pays membres <strong>de</strong> l’Organisation <strong>de</strong> coopération et <strong>de</strong> développem<strong>en</strong>t économiques (OCDE)mèn<strong>en</strong>t <strong>de</strong>puis quelques années une Étu<strong>de</strong> internationale sur la littératie et les compét<strong>en</strong>ces <strong>de</strong>s<strong>adulte</strong>s (ELCA). La composante canadi<strong>en</strong>ne <strong>de</strong> cette étu<strong>de</strong> s’appelle l’Enquête internationale surl’alphabétisation et les compét<strong>en</strong>ces <strong>de</strong>s <strong>adulte</strong>s <strong>de</strong> 2003 (EIACA) et son rapport sur la littératie aété r<strong>en</strong>du public le 30 novembre 2005 (EIACA, 2005). Les résultats <strong>de</strong> cette <strong>en</strong>quête permett<strong>en</strong>t<strong>de</strong> comparer un vaste échantillon d’<strong>adulte</strong>s canadi<strong>en</strong>s à <strong>de</strong>s <strong>adulte</strong>s d’autres nations industrialisées,<strong>de</strong> comparer les provinces et les territoires canadi<strong>en</strong>s <strong>en</strong>tre eux et <strong>de</strong> comparer la situation <strong>de</strong>sfrancophones et <strong>de</strong>s anglophones du Canada. Plus <strong>de</strong> 23 000 Canadi<strong>en</strong>s, d’expression anglaise oufrançaise, <strong>de</strong> 16 à 65 ans, ont participé à cette <strong>en</strong>quête.Le concept <strong>de</strong> littératie auquel on se réfère dans les <strong>en</strong>quêtesinternationales est conforme à la définition proposée par les Le rang occupé par chaqueexperts <strong>de</strong> l’UNESCO : «la capacité d’i<strong>de</strong>ntifier, <strong>de</strong> compr<strong>en</strong>dre, <strong>adulte</strong> sur ce continuumd’interpréter, <strong>de</strong> créer, <strong>de</strong> communiquer et <strong>de</strong> calculerdép<strong>en</strong>d <strong>de</strong> sa capacité à<strong>en</strong> utilisant <strong>de</strong>s matériels imprimés et écrits associés à <strong>de</strong>sutiliser efficacem<strong>en</strong>tcontextes variables. [La littératie] suppose une continuité <strong>de</strong>l’appr<strong>en</strong>tissage pour permettre aux individus d’atteindre leurs l’information écrite dans <strong>de</strong>sobjectifs, <strong>de</strong> développer leurs connaissances et leur pot<strong>en</strong>tiel et épreuves <strong>de</strong> lecture.<strong>de</strong> participer pleinem<strong>en</strong>t à la vie <strong>de</strong> leur communauté et <strong>de</strong> lasociété tout <strong>en</strong>tière» (2008, p. 27). La capacité <strong>de</strong> <strong>lire</strong> ne constitue donc qu’un aspect du concept<strong>de</strong> littératie (pour une élaboration, voir Desrochers & Major, 2008). Par ailleurs, la littératie estconçue, non pas comme une variable dichotomique qui oppose les lettrées aux illettrées, maiscomme un continuum <strong>de</strong> compét<strong>en</strong>ces. Le rang occupé par chaque <strong>adulte</strong> sur ce continuumdép<strong>en</strong>d <strong>de</strong> sa capacité à utiliser efficacem<strong>en</strong>t l’information écrite dans <strong>de</strong>s épreuves <strong>de</strong> lecture.Dans ces épreuves, les informations sont prés<strong>en</strong>tées dans <strong>de</strong>s textes suivis ou dans <strong>de</strong>s textesschématiques (ex. un horaire d’autobus).Dans l’<strong>en</strong>quête <strong>de</strong> l’EIACA, l’échelle composite <strong>de</strong> compét<strong>en</strong>ces <strong>en</strong> lecture varie <strong>de</strong> 0 à 500points. Cette échelle est utilisée pour diviser les répondants <strong>en</strong> cinq gran<strong>de</strong>s catégories où 1(0 à 225 points) désigne le niveau <strong>de</strong> littératie le plus faible (c’est-à-dire une situation d’illettrismeou <strong>de</strong> quasi-illettrisme) et où 5 (376 à 500 points) désigne le niveau <strong>de</strong> littératie le plus élevé qu’onpuisse trouver dans un pays industrialisé. Le nombre d’individus qui se class<strong>en</strong>t dans la catégorie5 est typiquem<strong>en</strong>t si faible qu’on groupe généralem<strong>en</strong>t les catégories 4 et 5 dans les rapportsd’<strong>en</strong>quête. Le groupe 3 (276 à 325 points) est particulièrem<strong>en</strong>t intéressant, car il rassemble, selonles experts <strong>en</strong> littératie, les individus qui possè<strong>de</strong>nt le niveau <strong>de</strong> littératie minimum pour bi<strong>en</strong>fonctionner <strong>en</strong> société. Il constitue donc un point <strong>de</strong> référ<strong>en</strong>ce utile pour i<strong>de</strong>ntifier les Canadi<strong>en</strong>sdont le niveau d’habiletés <strong>en</strong> lecture est insuffisant pour répondre adéquatem<strong>en</strong>t aux exig<strong>en</strong>ces dumarché du travail actuel.<strong>Appr<strong>en</strong>dre</strong> à <strong>lire</strong> à l’âge <strong>adulte</strong> – Introduction5

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