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Consulter le dossier Trinité - Trikaya - Université Rimay Nalanda

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Trinité et non-dualité chez Henri Le Saux - 53Trinité et non-dualité chez Henri Le SauxOdette Baumer-DespeigneDiplômée de science et philosophie religieuses à l’Université de Louvain,spécialiste du dialogue interreligieux et conseillère pour <strong>le</strong> dialogueinter-monastique francophone ainsi que pour <strong>le</strong>s Etats-Unis, OdetteBaumer fut l’une des proches discip<strong>le</strong>s d’Henri Le Saux et entretint aveclui une correspondance suivie durant <strong>le</strong>s sept dernières années de savie. L’artic<strong>le</strong> qui suit est un extrait du remarquab<strong>le</strong> exposé qu’el<strong>le</strong> nous «conta » lors de la rencontre Trinité-<strong>Trikaya</strong>.Le cheminement spirituel du Père Le Saux – Swami Abishiktananda de sonnom hindou – se confond avec <strong>le</strong> dérou<strong>le</strong>ment de sa vie et <strong>le</strong>s circonstancesparticulières dont el<strong>le</strong> fut tissée.Sagesse hindoue, Mystique chrétienne, l’un de ses principaux ouvragesest ici commenté mêlant <strong>le</strong>s réf<strong>le</strong>xions intimes de ce grand homme auxmystères de ces deux grandes traditions que sont l’Hindouisme et <strong>le</strong>Christianisme. Swamidji s’interrogeait pour voir comment la sagessehindoue dont il avait fait la découverte s’intégrait à la foi chrétiennetraditionnel<strong>le</strong> et à sa mystique et c’est dans un même cœur desUpanishads et de l’Evangi<strong>le</strong> que toute sa vie témoigne d’une farouchefidélité à cette doub<strong>le</strong> expérience.D’origine bretonne, Henri Le Saux est né à Saint Briac en 1910. A dix-huitans il entre à l’Abbaye bénédictine de Kergonan. La formation théologiquequ’il y reçoit est des plus traditionalistes. C’est dans ce milieu clos qu’ilévolue jusqu’en 1948, l’année de son départ en Inde. Il semb<strong>le</strong> bien que sonappel intérieur vers l’Orient eut été inspiré par la découverte d’un pèregrec lorsqu’il avait la charge de bibliothécaire. La <strong>le</strong>cture de l’hymne deGrégoire de Naziance «Ô toi, l’au-delà de tout» agit sur son esprit commeun coup de foudre. «Quel nom faut-il te donner ? Aucun ne l’exprime. Tuas tous <strong>le</strong>s noms et comment te nommerais-je toi <strong>le</strong> seul qu’on ne peutnommer, Ô toi, l’au-delà de tout.»Cette intuition de l’ineffabilité de Dieu il l’a faite sienne. Dieu, l’absolu,

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