30 novembre 2009 - Sciences Po

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Prioritaire et les mentions « très bien ». Il voudrait notamment pouvoir anticiper ce que sera laréception des nouvelles modalités dans le public en général ainsi que dans celui des anciens deSciences Po.Maxime SAADA, de même que Christian LEQUESNE, se pose des questions sur le signal envoyé parune note en langue à 7/20 ; il relève aussi une faute d’orthographe à l’article 5 dans « sevoit proposer » pour « se voient proposer ».François HEILBRONN rappelle que la date de l’examen qui avait fait l’objet d’une grande partie desdébats au dernier CD, n’apparait plus sur le projet de règlement.Michel PEBEREAU clôt la série des interventions et questions et cède la parole à Hervé CRÈS.Sur l’article 6 et les éléments pris en compte par le jury pour l’admission sur mention Très bien, le jurypeut être amené à examiner d’autres éléments versés au dossier que les simples notes du baccalauréat :s’il est décidé que la note entraînant l’admission directe est 18,5, les dossiers de ceux qui ont, parexemple, 18,4 font l’objet d’un examen approfondis : les relevés de notes des classes de Première et deTerminales sont passés en revue, ainsi que la lettre de motivation.La qualité des options fait partie des éléments inspectés : ainsi un œil attentif est jeté sur les disciplinesessentielles dans la scolarité à Sciences Po : philosophie, littérature française, en particulier les notesd’écrit, et les langues vivantes.Il n’y a pas d’harmonisation des notes à l’oral. L’idée est que les étudiants convoqués sont estimésavoir le niveau académique suffisant. L’épreuve d’oral est de nature différente : souhaite-t-on voirl’étudiant en question rejoindre Sciences Po ? La direction n’envisage pas que les notes de l’examensoient adjointes au dossier qui sera à disposition du jury pendant les commissions d’entretien.Le directeur adjoint reprend la question de François HEILBRONN (qui en rejoint d’autres) portant surl’article 5 (qui traite des notes de 12, 14 et 7/20). Peu d’étudiants parmi les 3000 ont une moyennesupérieure à 12 à l’examen. Aussi, la pratique des jurys consiste à requalifier ces notes. 12 est un seuil,mais le jury se réserve la possibilité d’accepter les étudiants qui ont une moyenne inférieure. De plus,l’investissement des étudiants pour préparer l’examen est considérable, passant parfois par des centresde formation onéreux. Aussi, est considéré le désarroi de certains élèves face à la faiblesse des notes etles difficultés qui peuvent s’ensuivre avec les parents. Ces derniers ne comprennent souvent paspourquoi les étudiants ont des notes si basses, même en voyant les copies, par rapport aux notesobtenues dans la scolarité au lycée. Aussi, Hervé CRÈS envisage de faire désormais apparaître desnotes moins infâmantes sur les copies. Par ailleurs, afficher des seuils élevés permet de se protégercontre une augmentation potentiellement importante du nombre de candidats.Concernant l’épreuve d’anglais, la pratique d’une note éliminatoire à 7/20 est ancienne ; c’est la seulediscipline pour laquelle une note éliminatoire existe. Sciences Po souhaite conserver cet effet designal : sans la maîtrise minimale d’une langue, l’accès au Collège universitaire est impossible. Unseuil plus élevé, comme 10/20, ferait un massacre parmi les candidats, beaucoup ayant d’excellentesnotes partout sauf en langue.Concernant l’ « adhésion au projet éducatif de Sciences Po », il rappelle avoir déjà exposé, lors de laséance du 22 juin, les éléments qui le fondaient: l’esprit critique et la culture du doute font partie de cesvaleurs du projet éducatif, de même que l’esprit de tolérance et d’ouverture aux autres. Ces mentionsseraient suffisamment larges et feraient l’objet d’un consensus assez unanime pour pouvoir laisser aujury la possibilité d’évaluer à quel point les étudiants peuvent être amenés à respecter ces valeurs. Ilaffirme cependant que si le souhait était émis que soit retirée cette mention, la direction n’y verrait pasd’inconvénient.6

Sur les remarques d’Henry SIMONIN, il constate que la plupart des attendus concernaient des pointsabsents du texte. Il avait été obtenu lors de la dernière session que le programme demeure inchangé,mais, la date des épreuves écrites ayant été avancée de deux mois, certains avaient milité pour qu’aumoins un des trois sujets d’histoire porte sur « le monde de 1945 à nos jours ». Cette décision figurerasur le site des admissions. Il ne pense pas que cette décision soit de nature à figurer dans ce texte-là.Pour la bibliographie indicative, Sciences Po travaille la main dans la main avec l’Inspection générale.Françoise MELONIO a eu des échanges avec l’Inspection générale de philosophie ; de même que descontacts ont été pris avec l’Inspection générale de mathématiques.Le programme de mathématiques portera sur le programme de Terminale générale S hors spécialité.Cette spécialité n’introduit pas des concepts et méthodes pouvant intéresser les mathématiques liéesaux Sciences humaines et sociales. L’épreuve sera un problème unique qui couvrira une grande partiedu programme : par exemple des éléments d’analyse et de probabilités/statistiques. Hervé CRÈSassure que le fait que cette épreuve soit un problème et non une série d’exercices, la distinguefortement du baccalauréat. Il est souhaité ici que l’épreuve montre la portée des mathématiques commelangage pour la modélisation et l’interprétation scientifiques.L’épreuve sur document ciblera les étudiants de Sciences économiques et sociales, et gardera la formequ’elle a actuellement. Sur l’épreuve de littérature, il confie à Françoise MELONIO le soin deprésenter l’épreuve de lettres.Pour répondre à Laurent GERMAIN, il infirme l’idée que la direction puisse avoir une volonté dechanger l’équilibre actuel. Les effectifs pour l’entrée au Collège universitaire ont augmenté, le seuil de1300 étudiants étant atteint depuis 2008. Ce chiffre est un palier. La perspective actuelle est à laconsolidation du programme, ce que vient confirmer la décision d’ouvrir un Collège universitaire. Laperspective n’est pas à l’augmentation considérable des flux à l’entrée du Collège dans les années quiviennent. Une reprise de leur croissance pourra intervenir, mais pas avant 3 ou 4 ans. Pour ce qui est del’équilibre interne, 130 étudiants ont été recrutés l’an dernier au titre des « Conventions d’ÉducationPrioritaire », 300 au titre de la procédure internationale, 380 sur le fondement de la mention « trèsbien » et 415 à travers l’épreuve d’examen. Les grands volumes sont ceux ciblés pour les années quiviennent, et, sauf à voir l’équilibre des talents changer radicalement, Sciences Po n’a pas vocation àchanger considérablement ces indications-là.Sur l’article 6 et souhaitant répondre aux interrogations d’InterZaide sur la mention « très bien »,Hervé CRÈS rappelle que Sciences Po n’est pas seul décisionnaire, la mention « très bien » étantattribuée par l’Éducation nationale. Le nombre de mentions « très bien »augmente d’année en annéeconsidérablement et effectivement, reconnait-il, la moyenne où les étudiants sont déclarés admis ouadmissibles évolue année après année.À Jean-Emmanuel COMBES, il propose de voir le recrutement au Collège universitaire commeconstitué de deux phases : une phase d’admission via un entretien oral et une phase d’admissibilité. Laphase d’admissibilité prend quatre formes différentes : une première sur examen, une seconde sur lefondement de la mention « très bien », l’épreuve sur dossier pour les candidats venant del’international et une épreuve sur dossier pour les candidats venant par le biais de la « ConventionÉducation Prioritaire ». Ces procédures ne sont pas exclusives les unes des autres, rappelle-t-il, ainsil’examen et la mention « très bien » sont ouverts aussi aux candidats venant par les CEP ou lescandidats à bac 0 venant par la procédure internationale.Concernant la date de l’examen, le Collège universitaire faisant primer la mobilité des étudiants,Sciences Po a été amené à faire converger son calendrier pédagogique vers le calendrier international,en particulier vers un premier semestre s’achevant avant les vacances de Noël. Cette exigence rendaitpresque impossible un examen fin août. L’avancement du calendrier allait par ailleurs à la rencontre dusouci des familles pour une planification plus sereine de la rentrée à Sciences Po.7

Sur les remarques d’Henry SIMONIN, il constate que la plupart des attendus concernaient des pointsabsents du texte. Il avait été obtenu lors de la dernière session que le programme demeure inchangé,mais, la date des épreuves écrites ayant été avancée de deux mois, certains avaient milité pour qu’aumoins un des trois sujets d’histoire porte sur « le monde de 1945 à nos jours ». Cette décision figurerasur le site des admissions. Il ne pense pas que cette décision soit de nature à figurer dans ce texte-là.<strong>Po</strong>ur la bibliographie indicative, <strong>Sciences</strong> <strong>Po</strong> travaille la main dans la main avec l’Inspection générale.Françoise MELONIO a eu des échanges avec l’Inspection générale de philosophie ; de même que descontacts ont été pris avec l’Inspection générale de mathématiques.Le programme de mathématiques portera sur le programme de Terminale générale S hors spécialité.Cette spécialité n’introduit pas des concepts et méthodes pouvant intéresser les mathématiques liéesaux <strong>Sciences</strong> humaines et sociales. L’épreuve sera un problème unique qui couvrira une grande partiedu programme : par exemple des éléments d’analyse et de probabilités/statistiques. Hervé CRÈSassure que le fait que cette épreuve soit un problème et non une série d’exercices, la distinguefortement du baccalauréat. Il est souhaité ici que l’épreuve montre la portée des mathématiques commelangage pour la modélisation et l’interprétation scientifiques.L’épreuve sur document ciblera les étudiants de <strong>Sciences</strong> économiques et sociales, et gardera la formequ’elle a actuellement. Sur l’épreuve de littérature, il confie à Françoise MELONIO le soin deprésenter l’épreuve de lettres.<strong>Po</strong>ur répondre à Laurent GERMAIN, il infirme l’idée que la direction puisse avoir une volonté dechanger l’équilibre actuel. Les effectifs pour l’entrée au Collège universitaire ont augmenté, le seuil de1<strong>30</strong>0 étudiants étant atteint depuis 2008. Ce chiffre est un palier. La perspective actuelle est à laconsolidation du programme, ce que vient confirmer la décision d’ouvrir un Collège universitaire. Laperspective n’est pas à l’augmentation considérable des flux à l’entrée du Collège dans les années quiviennent. Une reprise de leur croissance pourra intervenir, mais pas avant 3 ou 4 ans. <strong>Po</strong>ur ce qui est del’équilibre interne, 1<strong>30</strong> étudiants ont été recrutés l’an dernier au titre des « Conventions d’ÉducationPrioritaire », <strong>30</strong>0 au titre de la procédure internationale, 380 sur le fondement de la mention « trèsbien » et 415 à travers l’épreuve d’examen. Les grands volumes sont ceux ciblés pour les années quiviennent, et, sauf à voir l’équilibre des talents changer radicalement, <strong>Sciences</strong> <strong>Po</strong> n’a pas vocation àchanger considérablement ces indications-là.Sur l’article 6 et souhaitant répondre aux interrogations d’InterZaide sur la mention « très bien »,Hervé CRÈS rappelle que <strong>Sciences</strong> <strong>Po</strong> n’est pas seul décisionnaire, la mention « très bien » étantattribuée par l’Éducation nationale. Le nombre de mentions « très bien »augmente d’année en annéeconsidérablement et effectivement, reconnait-il, la moyenne où les étudiants sont déclarés admis ouadmissibles évolue année après année.À Jean-Emmanuel COMBES, il propose de voir le recrutement au Collège universitaire commeconstitué de deux phases : une phase d’admission via un entretien oral et une phase d’admissibilité. Laphase d’admissibilité prend quatre formes différentes : une première sur examen, une seconde sur lefondement de la mention « très bien », l’épreuve sur dossier pour les candidats venant del’international et une épreuve sur dossier pour les candidats venant par le biais de la « ConventionÉducation Prioritaire ». Ces procédures ne sont pas exclusives les unes des autres, rappelle-t-il, ainsil’examen et la mention « très bien » sont ouverts aussi aux candidats venant par les CEP ou lescandidats à bac 0 venant par la procédure internationale.Concernant la date de l’examen, le Collège universitaire faisant primer la mobilité des étudiants,<strong>Sciences</strong> <strong>Po</strong> a été amené à faire converger son calendrier pédagogique vers le calendrier international,en particulier vers un premier semestre s’achevant avant les vacances de Noël. Cette exigence rendaitpresque impossible un examen fin août. L’avancement du calendrier allait par ailleurs à la rencontre dusouci des familles pour une planification plus sereine de la rentrée à <strong>Sciences</strong> <strong>Po</strong>.7

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