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Musculation - Apprendre en ligne.net

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ENSEMBLES3IntersectionSoi<strong>en</strong>t A et B deux sous-<strong>en</strong>sembles d'un <strong>en</strong>semble E.A∩B={e∈E ∣ e∈A et e∈B }L'intersection correspond à« et » : fille et avec lu<strong>net</strong>tesDans notre exemple, l'<strong>en</strong>semble final est composé des filles portant des lu<strong>net</strong>tes.Complém<strong>en</strong>taireSoit A un sous-<strong>en</strong>semble d'un <strong>en</strong>semble E.C E A={e∈E ∣ e∉A}Le complém<strong>en</strong>taire correspondà « non » : non filleDans notre exemple, l'<strong>en</strong>semble final est composé de tous les garçons.Quand il n'y a pas d'équivoque possible, on écrit aussi A .Différ<strong>en</strong>ceSoi<strong>en</strong>t A et B deux sous-<strong>en</strong>sembles d'un <strong>en</strong>semble E.A ∖ B={e∈E ∣e∈A et e∉B}La différ<strong>en</strong>ce correspond à« moins » : fille moins aveclu<strong>net</strong>tesDans notre exemple, l'<strong>en</strong>semble final est composé de toutes les filles sans lu<strong>net</strong>tes.Différ<strong>en</strong>cesymétriqueSoi<strong>en</strong>t A et B deux sous-<strong>en</strong>sembles d'un <strong>en</strong>semble E.A B={e∈E ∣e∈A ou exclusif e∈B }La différ<strong>en</strong>ce symétriquecorrespond à « ou exclusif » :fille ou avec lu<strong>net</strong>tes, mais pasles deux.Dans notre exemple, l'<strong>en</strong>semble final est composé des filles sans lu<strong>net</strong>tes, plus lesgarçons avec des lu<strong>net</strong>tes.Didier Müller - LCP - 2013Cahier <strong>Musculation</strong>


FRACTIONS ET POURCENTAGES52. Fractions et pourc<strong>en</strong>tages2.1. DéfinitionsCertaines divisions tomb<strong>en</strong>t justes. C'est par exemple le cas de la division 45 ÷ 18 quidonne 2.5.D'autres ne s'arrêt<strong>en</strong>t jamais. C'est ce qui se produit avec 19 ÷ 3 = 6.333333333...Pour que ces dernières ai<strong>en</strong>t un résultat, on a créé une nouvelle espèce de nombre : lesfractions.Le résultat exact de la division 19 ÷ 3 est le nombre 19 3fraction est 6.333.. Une valeur approchée de cetteUne fraction correspond à un nombre, <strong>en</strong>tier ou décimal, écrit sous la forme d'unedivision de deux nombres <strong>en</strong>tiers. La partie au-dessus de la barre de fraction s'appelle l<strong>en</strong>umérateur, celle <strong>en</strong> dessous s'appelle le dénominateur.Exemple :5est une fraction qui correspond au nombre 2.5. Elle se lit « cinq demis ».2Le numérateur vaut 5 et le dénominateur 2.Égalité de fractionsPour vérifier si deux fractions sont égales, on peut utiliser le produit <strong>en</strong> croix.Deux fractions a b et cdsont égales si a·d = b·cPar exemple,52et4518sont égales, car 5·18 = 2·45 = 90.Exercice 2.1Les fractions ci-dessous sont-elles égales ?a.74 et 3520b.1411 et 11699c.1419 et 3828AmplificationAmplifier une fraction consiste à multiplier le numérateur ET le dénominateur par lemême nombre.a=a· cb b· cSimplificationOn peut simplifier une fraction si on peut diviser le numérateur et le dénominateurpar un même nombre, selon la propriété suivante :a· cb· c = a bUne fraction simplifiée au maximum est dans sa forme irréductible.Exemple : 4518 =9⋅5 2⋅9 =5 252est une forme irréductible.Didier Müller - LCP - 2013Cahier <strong>Musculation</strong>


FRACTIONS ET POURCENTAGES9Remarquez bi<strong>en</strong> que − a b ≠−a −b !Par exemple, − 2 5 =−2 5 = 2 −2=−0.4 , mais−5 −5 =2 5 =0.4 !2.3. De la notation décimale vers la notation fractionnaireNombres rationnelsOn verra à l'exercice 2.6 que0.999.... = 1 !Un nombre rationnel est un nombre réel exprimable par le quoti<strong>en</strong>t de deux <strong>en</strong>tiersrelatifs (appart<strong>en</strong>ant à Z ), avec le dénominateur non nul. Rappelons que l'<strong>en</strong>sembledes nombres rationnels est noté Q .Le développem<strong>en</strong>t décimal des nombres rationnels a la particularité d'être périodique,c'est-à-dire qu'il existe un suffixe constitué d'une séqu<strong>en</strong>ce finie de chiffres se répétantcontinuellem<strong>en</strong>t. Cette séqu<strong>en</strong>ce est appelée « période du développem<strong>en</strong>t décimalillimité ».Ce développem<strong>en</strong>t décimal illimité est unique si on s'interdit de finir par une séqu<strong>en</strong>cepériodique de 9.Par conv<strong>en</strong>tion, on trace une barre horizontale au-dessus de la séqu<strong>en</strong>ce périodique.Exemples :13 =0.333333...=0. 3...2=0.054054 ...=0. 0543711574 =1.5540540...=1.5540Il existe une méthode pour trouver la fraction correspondant à un nombre rationnel.L'idée est de soustraire deux multiples de ce nombre de telle manière que la périodedisparaisse.Exemple 1 : n = 0.222... =10n = 2.222...− n = 0.222...??9n = 2 Donc n= 2 9 .?Exemple 2 : n = 1.795454... =?10'000n = 17'954.5454...− 100n = 179.5454...9900n = 17'775 Donc n=17' 7759900 =79 44 .Exercice 2.6Écrivez sous forme d'une fraction irréductible les nombres rationnels suivants :a. 0.2828... b. 4.3232... c. 0.999... d. 4.67999...e. 0.23431431... f. 99.999... g. 2.52815281... h. 100.0101...NombresirrationnelsCertains nombres réels ne peuv<strong>en</strong>t pas s'écrire comme quoti<strong>en</strong>t de deux <strong>en</strong>tiers. Cesnombres sont dits irrationnels et leur écriture décimale ne conti<strong>en</strong>t pas de période. Parexemple, π et 2 sont irrationnels.Didier Müller - LCP - 2013Cahier <strong>Musculation</strong>


10CHAPITRE 22.4. Les fractions dans la vie couranteExercice 2.7Exercice 2.8Exercice 2.9Pour acheter une nouvelle photocopieuse, le collège décide de payer les 3/4 du prix etles par<strong>en</strong>ts d'élèves 1/5 de ce qui reste. Le foyer a prévu de participer pour 20 % duprix.Tout cela suffira-t-il pour faire cet achat ?La Sécurité sociale rembourse 55 % des frais médicaux et une mutuelle complète ceremboursem<strong>en</strong>t par les 4/11 de ce que rembourse la Sécurité sociale.a. Quelle fraction des frais médicaux est remboursée par la mutuelle ?b. Finalem<strong>en</strong>t, quelle fraction des frais médicaux n'est pas remboursée ?Aurélie décide de dép<strong>en</strong>ser le cont<strong>en</strong>u de sa tirelire pour acheter des cadeaux de Noël.Elle utilise 3/7 de sa « fortune » pour acheter un cadeau à Jérôme et 4/9 pour Charlotte.a. Sans faire les divisions, trouver le cadeau qui coûte le plus cher.b. Quelle fraction de ses économies reste-t-il à Aurélie pour un cadeau à son petitfrère ?2.5. Pourc<strong>en</strong>tagesDéfinitionAppliquer unpourc<strong>en</strong>tageUn pourc<strong>en</strong>tage est une façon d'exprimer une proportion d'un <strong>en</strong>semble. On compareune valeur particulière à une valeur de référ<strong>en</strong>ce et on cherche à déterminer ce quevaudrait cette valeur particulière si la valeur de référ<strong>en</strong>ce était ram<strong>en</strong>ée à 100, sachantque les proportions sont respectées.Ainsi, si, dans une population de 400 personnes (valeur de référ<strong>en</strong>ce), 56 d'<strong>en</strong>tre elles(valeur particulière) sont blondes, on r<strong>en</strong>contrerait, si les proportions étai<strong>en</strong>t respectées,dans une population de 100 personnes, 14 personnes blondes.En effet,56400 = x100=> x=56⋅100400 =14 .On écrit alors que 14% d'<strong>en</strong>tre elles sont blondes.Si une assemblée de 120 personnes compte 15% de femmes, alors il y a 18 femmes, car120⋅ 15100 =18Le prix hors taxes d'un objet est 185 €. Le taux de TVA est de 5%. Celle-ci s'élève doncà 9.25 € car 185⋅ 5100 =9.25 .Pourc<strong>en</strong>taged'augm<strong>en</strong>tation etde réductionEn économie et dans les taux d'intérêts, l'étude porte sur des variations <strong>en</strong> pourc<strong>en</strong>tage.On peut tout à fait décomposer le calcul <strong>en</strong> deux temps : calcul de l'augm<strong>en</strong>tation ou dela réduction, puis calcul de la valeur finale <strong>en</strong> effectuant une addition ou unesoustraction.Il est préférable de voir ces augm<strong>en</strong>tations ou ces réductions comme issues del'application d'un coeffici<strong>en</strong>t multiplicateur qui permet de retrouver facilem<strong>en</strong>t unevaleur de référ<strong>en</strong>ce ou d'appliquer des augm<strong>en</strong>tations successives.Une augm<strong>en</strong>tation de t % se traduit par une multiplication par 1 t100 .Une diminution de t % se traduit par une multiplication par 1− t100 .Cahier <strong>Musculation</strong> Didier Müller - LCP - 2013


FRACTIONS ET POURCENTAGES11Augm<strong>en</strong>ter 35 fois de 2% revi<strong>en</strong>t à multiplier par 1.02 35 , c'est-à-dire 1.99989, soitquasim<strong>en</strong>t par 2. Diminuer 35 fois de 2% revi<strong>en</strong>t à multiplier par 0.98 35 , c'est-à-dire àdiviser par 2.028, soit un peu plus de 2.Retrouver la valeurde référ<strong>en</strong>cePourc<strong>en</strong>tage depourc<strong>en</strong>tageDans une assemblée il y a 36 femmes, elles représ<strong>en</strong>t<strong>en</strong>t 30% de l'assemblée donc36l'assemblée est formée de 120 individus car0.3 =120 .Pour retrouver la valeur de référ<strong>en</strong>ce, il suffit de diviser la valeur finale par lecoeffici<strong>en</strong>t multiplicateur. Après une solde de 15% le prix d'un objet n'est plus que de34 €, le prix initial de l'objet était donc de 40 € car :• la réduction correspond à une multiplication par 1 – 15100 = 85100 = 0.8534•0.85 =40On peut être am<strong>en</strong>é à multiplier <strong>en</strong>tre eux des pourc<strong>en</strong>tages. C'est le cas par exemplepour calculer des pourc<strong>en</strong>tages de pourc<strong>en</strong>tage.Dans une assemblée, il y a 36% de femmes et 25% de ces femmes sont âgées de plus de2550 ans. Il y a donc 9% de femmes âgées de plus de 50 ans, car100 ⋅ 36100 = 9100 .Dangers et piègesPourc<strong>en</strong>tage et pointQuand une population partielle est passée de 10% à 12%, il est délicat de parler del'augm<strong>en</strong>tation. Une erreur fréqu<strong>en</strong>te est de dire que la population a augm<strong>en</strong>té de 2%.En effet, <strong>en</strong> supposant que la population de référ<strong>en</strong>ce soit de 100 individus et ne changepas <strong>en</strong>tre la première et la seconde mesure (ce qui est rarem<strong>en</strong>t le cas), la populationpartielle passerait de 10 individus à 12 individus, soit une multiplication par 1.2 c'est-àdireune augm<strong>en</strong>tation de 20%. Or pourtant, il est utile de chiffrer cette variation :premier pourc<strong>en</strong>tage 10% , second 12%. On parle alors d'une augm<strong>en</strong>tation de 2 points.Pourc<strong>en</strong>tages composésLors de hausses et de baisses successives, la t<strong>en</strong>tation est grande d'ajouter et soustraireles pourc<strong>en</strong>tages d'augm<strong>en</strong>tation. C'est une erreur.Il est t<strong>en</strong>tant de p<strong>en</strong>ser qu'une augm<strong>en</strong>tation de 10% suivie d'une baisse de 10% ramèneà la valeur initiale. Mais ces pourc<strong>en</strong>tages ne correspond<strong>en</strong>t pas à la même populationde référ<strong>en</strong>ce. En repr<strong>en</strong>ant la technique du coeffici<strong>en</strong>t multiplicateur et <strong>en</strong> l'appliquant àune quantité Q on s'aperçoit que les 10% d'augm<strong>en</strong>tation revi<strong>en</strong>n<strong>en</strong>t à multiplier laquantité Q par 1.1 et que la réduction, s'appliquant à 1.1·Q, revi<strong>en</strong>t à multiplier cettequantité par 0.9. Or, 0.9·1.1·Q = 0.99·Q, ce qui correspond à une baisse de 1%.Exercice 2.10Un sweat-shirt qui valait 35 € est v<strong>en</strong>du <strong>en</strong> solde 29,75 €.a. Calculer le montant de la réduction.b. Quel pourc<strong>en</strong>tage du prix de départ cela représ<strong>en</strong>te-t-il ?Exercice 2.11Exercice 2.12Le cerveau représ<strong>en</strong>te <strong>en</strong>viron 2% de la masse du corps humain. Quelle est la masse ducerveau d'une personne pesant 53 kg ?Jean a acheté une voiture neuve valant 15'000 euros. La première année, les modèlesperd<strong>en</strong>t 30% de leur valeur.a. Combi<strong>en</strong> Jean pourra-t-il espérer rev<strong>en</strong>dre son véhicule au bout d'un an ?b. La deuxième année, et les suivantes, les modèles perd<strong>en</strong>t 25% de leur valeur parrapport à l'année précéd<strong>en</strong>te. Que vaudra alors la voiture de Jean au bout de 4 ans ?Didier Müller - LCP - 2013Cahier <strong>Musculation</strong>


12CHAPITRE 2Exercice 2.13Exercice 2.14Exercice 2.15Hier, le prix du gasoil était de 0,86 €/litre. Il y a deux semaines, il était de 0,92 €/litre.De quel pourc<strong>en</strong>tage le prix du gasoil a-t-il diminué ?Quel sera le prix du gasoil s'il diminue cette fois de 5% ?Dans un pays, l'inflation atteint 6% par mois.Quel est le taux d'inflation annuel ?25% des filles et 50% des garçons d'une école assist<strong>en</strong>t à une partie de football. Si 48%des élèves de l'école sont des filles, quel est le pourc<strong>en</strong>tage des élèves qui ont assisté àla partie ?2.6 Ce qu’il faut absolum<strong>en</strong>t savoirSimplifier des fractionsCalculer avec des fractionsÉcrire un nombre rationnel sous la forme d'un quoti<strong>en</strong>t de deux nombres <strong>en</strong>tiersMaîtriser les pourc<strong>en</strong>tages❏ ok❏ ok❏ ok❏ okCahier <strong>Musculation</strong> Didier Müller - LCP - 2013


CALCUL LITTÉRAL133. Calcul littéral3.1. MonômesL’utilisation des lettres comme notations puis comme objet de calculs, l’<strong>en</strong>chaînem<strong>en</strong>tdes opérations élém<strong>en</strong>taires sur des expressions littérales constitu<strong>en</strong>t le calcul littéral.Ce calcul obéit à des règles analogues à celles que vous connaissez pour le calculnumérique.MonômesUn monôme est une expression obt<strong>en</strong>ue par multiplication de nombres et de lettres.Les deux premiers monômessont sous forme réduite.Exemples :13 ab2 , −3 xy 2 z , ab 4 xay−bbUn monôme est sous forme réduite si l’on effectue le produit des nombres et regroupeles puissances d’une même lettre. Par conv<strong>en</strong>tion, on écrit d’abord le signe, puis l<strong>en</strong>ombre, puis les lettres que l’on place par ordre alphabétique.Par exemple,ab 4 xay−bb=−4a 2 b 3 xyExercice 3.1Écrivez les monômes suivants sous forme réduite :a. abx5ay(−3b)c b. −zcz12ay(−2c)cVocabulaireDans un monôme donné sous forme réduite, le nombre (avec le signe) s’appelle lecoeffici<strong>en</strong>t du monôme. Le reste de l’expression formé d’une ou plusieurs variablesélevées à des puissances <strong>en</strong>tières positives est nommée partie littérale du monôme.Deux monômes sont semblables si, après réduction, leurs parties littérales sont égales.Par exemple, 1 3 ab2 et – 71ab 2 sont semblables.Notez bi<strong>en</strong> que l'ordre des lettres ne chang<strong>en</strong>t ri<strong>en</strong> au résultat. Ainsi, ab = ba.3.2. Opérations sur les monômesMultiplicationOn effectue le produit des coeffici<strong>en</strong>ts et le produit des parties littérales <strong>en</strong> utilisant lesrègles de calcul avec les puissances, afin d’obt<strong>en</strong>ir un résultat réduit.Exemple : 2ab 2 3a 4 c=6 a 5 b 2 cRappel : x a x b =x abÉlévation à unepuissanceOn applique la règle de calcul de puissance d’un produit, afin d’obt<strong>en</strong>ir un résultatréduit. xy a =x a y a et x a b =x abExemple : 2ab 2 3 =8a 3 b 6Didier Müller - LCP - 2013Cahier <strong>Musculation</strong>


14CHAPITRE 3DivisionOn effectue la division des coeffici<strong>en</strong>ts (de sorte à obt<strong>en</strong>ir un nombre réel ou unefraction irréductible) et la division des parties littérales <strong>en</strong> utilisant les règles de calculavec les puissances, afin d’obt<strong>en</strong>ir un résultat réduit.Deux remarques importantesLe résultat n’est <strong>en</strong> général pas un monôme ! En effet, il se peut qu’une des variables durésultat réduit soit élevée à une puissance négative.Il faut préciser les conditions de validité de l’écriture <strong>en</strong> écartant toutes les valeurs desvariables qui annul<strong>en</strong>t le dénominateur (division par 0 !).Exemple : 3 ab27 a 2 b = 3 7 a –1 b ( a≠0 et b≠0 )Rappels : x aa– b=x xbx– a = 1 x aSomme et différ<strong>en</strong>cede monômessemblablesExercice 3.2On additionne ou soustrait les coeffici<strong>en</strong>ts.On ne peut additionner ou soustraire que des monômes semblables.Exemple : 3ab 2 – 7 ab 2 =– 4ab 2Effectuez les opérations ci-dessous :a. – 2a 2 b a 4 bc b. – 2ab 2 – 3a 2 d c. – 2a 2 4 d. a 4 bc 3 2e.– 2 a 2 ba 4 bcf.– 3a 3 b 2 c d– a 4 b c 3g. –5 a 2 b2 a 2 b h. –5 ab 3 2 ab 2 3a b 33.3 PolynômesDéfinitionsUn polynôme est une somme ou différ<strong>en</strong>ce de monômes.Le degré d’un polynôme par rapport à une lettre est la plus grande puissance à laquellecette lettre est élevée dans le polynôme.Exemple : le polynôme 1 3 ax4 – 3bx2 est de degré 4 pour la lettre x.Un polynôme est sous forme réduite si chaque monôme composant celui-ci est réduitet si l’on a regroupé tous les monômes semblables.Exercice 3.3Réduisez les polynômes suivants et donnez leur degré pour la lettre x. Écrivez laréponse sous la forme a n x n a n– 1 x n– 1 a 1 xa 0 (c'est-à-dire les puissances de xdécroissantes).a. 3 x 2 7 x 2 8 x – 9 b. 3 x – 4 x x 2 2 x 2 – x 3c. –5 a 2 x2a x d. 3abx 2 2 xx 2 3e. – xbx 2 a x 2 7 x 2 c x f. – xx 3 x 2 2 x 6 8 x 3 –3 xx 2Cahier <strong>Musculation</strong> Didier Müller - LCP - 2013


CALCUL LITTÉRAL153.4. Opérations sur les polynômesSomme, différ<strong>en</strong>ceProduitOn regroupe, additionne ou soustrait tous les monômes semblables. Le résultat estdonné sous forme réduite.On effectue le produit de deux polynômes <strong>en</strong> appliquant la règle de la distributivité cidessous.Le résultat est donné sous forme réduite.a(b+c) = ab + ac(a+b)(c+d) = ac + ad + bc + bdOn utilisera les expressions suivantes de façon équival<strong>en</strong>te : « effectuer le produit depolynômes », « distribuer et réduire », ou <strong>en</strong>core « développer ».Ces opérations consist<strong>en</strong>t toutes à transformer une expression algébrique donnée sous laforme d’un produit de termes <strong>en</strong> une somme de termes.Exemple : 7 x 2 – 3 x4 x – 3=7 x 3 – 21 x 2 – 3 x 2 9 x4 x – 12= 7 x 3 – 24 x 2 13 x – 12Élévation à unepuissanceLe produit de deux ou plusieurs polynômes id<strong>en</strong>tiques est une puissance de polynômeset peut s'exprimer à l'aide de par<strong>en</strong>thèses et d'un exposant.Dans certains cas, l’application d’id<strong>en</strong>tités dites « remarquables », nous permettrontd’effectuer cette opération plus facilem<strong>en</strong>t.Exemple : ab 2 =abab=a 2 abbab 2 =a 2 2abb 2Exercice 3.4Effectuez les opérations ci-dessous :a. –5 a 2 x2a 2 xax 2 – x b. x3 x 2 – 1c. x3 x 2 – 1 2 x1 d. x1 33.5. FactorisationPilulesinkourersonnesâlesMise <strong>en</strong> évid<strong>en</strong>ceOn met <strong>en</strong> évid<strong>en</strong>ce les symboles apparaissant dans plusieurs termes d'une expression.Par exemple, ab + ac = a(b+c). Notez bi<strong>en</strong> que les par<strong>en</strong>thèses sont obligatoires, car lamultiplication est prioritaire sur l'addition. Dans l’exemple suivant, on peut mettre « 3 »<strong>en</strong> évid<strong>en</strong>ce :3x + 3y + 6z + t = 3(x+y+2z) + tLes formules de droites’obti<strong>en</strong>n<strong>en</strong>t à partir desformules de gauche <strong>en</strong>remplaçant b par (–b).Remarque : Il faut aussi savoirutiliser ces formules « de droiteà gauche » !Formules remarquables(a+b) 2 = a 2 + 2ab + b 2 (a–b) 2 = a 2 – 2ab + b 2(a+b)(a–b) = a 2 – b 2(a+b) 3 = a 3 + 3a 2 b + 3ab 2 + b 3 (a–b) 3 = a 3 – 3a 2 b + 3ab 2 – b 3(a+b)(a 2 –ab+b 2 ) = a 3 + b 3 (a–b)(a 2 +ab+b 2 ) = a 3 – b 3Toutes ces formules se démontr<strong>en</strong>t facilem<strong>en</strong>t <strong>en</strong> développant le terme de gauche. Parexemple (a + b) 2 = (a + b)(a + b) = a 2 + ab + ba + b 2 = a 2 + 2ab + b 2 .Didier Müller - LCP - 2013Cahier <strong>Musculation</strong>


16CHAPITRE 3On peut aussi démontrer ces formule de façon géométrique, comme l’avait fait Euclidedans le livre II de ses Elém<strong>en</strong>ts.1. On peut conv<strong>en</strong>ir que la figure représ<strong>en</strong>te uncarré dont le côté est somme de deuxvaleurs a et b. Son aire vaut donc (a+b)².Mais elle s'obti<strong>en</strong>t aussi par l'addition del'aire du carré jaune (a²), des aires desrectangles verts (ab pour chacun) et de l'airedu carré violet (b²).2. On peut conv<strong>en</strong>ir aussi que a désigne le côtédu grand carré et b le côté du carré jaune.L'aire du carré violet vaut donc (a-b)². Mais cette valeur peut s'obt<strong>en</strong>ir <strong>en</strong>retranchant du grand carré d'aire a² deux rectangles jaunes et verts d'aire ab et <strong>en</strong>rajoutant une fois b² car l'aire de ce carré jaune a été soustraite deux fois.Exemplex 2 + 11x + 28 = (x+4)(x+7)On a tâtonné ainsi :28 = 1·28 mais 1+28 ≠ 1128 = 2·14 mais 2+14 ≠ 1128 = 4·7 et 4+7 = 11Factorisation d'un polynômeFactoriser un polynôme de degré supérieur ou égal à 2 revi<strong>en</strong>t à l’écrire sous la formed’un produit de facteurs.On a souv<strong>en</strong>t à factoriser des polynômes du second degré :x 2 + (a+b)x + ab = (x+a)(x+b)Il faut donc trouver (par tâtonnem<strong>en</strong>t) deux nombres a et b dont la somme correspondau deuxième terme et le produit au troisième terme. Il est plus facile de comm<strong>en</strong>cer letâtonnem<strong>en</strong>t par le produit.Pour vérifier une factorisation, il suffit de développer le produit écrit au deuxièmemembre et de voir si l’on retrouve bi<strong>en</strong> le premier membre.Exercice 3.5Décomposez <strong>en</strong> facteurs :a. 7a + 7ab – 7a 2b. 4a 2 – 1c. a 3 – 8d. x(a–b) + 3(b–a)e. x 2 + 5x + 6f. a 3 – a + 2a 2 – 2g. (x 2 –1) 2 – 3(x 2 –1)h. a 4 + b 4 – 2a 2 b 2i. (–a–b) 3 + 4(a+b)j. 3x 2 – 18x – 48k. x 2 – 3x – 28l. 1 – x 2 y 2m. 8a 6 – 1n. a 2 + 2ab – x 2 + b 2o. x 3 + x 2 – 6xp. a 3 – 3a 2 + 7 + 3aEffectuez :q. 3·2 + 1r. 3(2+1)s. 4 + 3·2t. (4+3)·2u. 3 + 4·3 – 6·2v. 2 + 3·5 2Supprimez les par<strong>en</strong>thèses inutiles :w. (3/x)+2 + (4·3) − 1x. (4·x) + 5(2+x)y. (x+2)(x–1) + (3·x) – (x+2)z. (x–3) 2·(x–4) + (x+2) 33.6. Fractions littéralesQuand on simplifie une fraction, tous les monômes doiv<strong>en</strong>t être simplifiés de la mêmefaçon.La manière la plus sûre et de factoriser avant de simplifier.Cahier <strong>Musculation</strong> Didier Müller - LCP - 2013


CALCUL LITTÉRAL17Exemple : simplifier 3 ab2 6b3a bFaux3 ab 2 6b3a bEncore faux3 ab 2 6b3a b= b2 6=b 2 61= b6 b =7b1Juste3 bab23 ab= ab2 =b 2 a aJuste (sans factoriser)3 ab 2 6 2 b3a b= ab2 2b= ab2a b aExercice 3.6Simplifiez les fractions suivantes :a.d.6a 6 b 2 c4a 2 b 2 c 5a – b2b – ab. 5 a5b7 a7 be.a 3 – 1a – 1 3c. aab2abf. x 2 – 6 x9x 2 – 5 x6Exercice 3.7Effectuez et simplifiez :a.a2 a 3d. 1 a 1 bb. a 3 – 2a5 a c. 2a – a 2e.2x2 3x – 3f.1ab – 2aa 2 –b 2Exercice 3.8Effectuez et simplifiez :a. 3 ab– 5c · 20 b3 c 2– a·9a 2 2b 2 cb.a 2 – b 2aa 2 b·c.a 2 2abb 25 a 2 bc10b 2c 23.7. CalculatricePriorité desopérationsLa notation algébrique de votre calculatrice est-elle hiérarchisée ou non ?Pour le savoir, écrivez sur votre calculatrice : 2 + 3·5.Si vous trouvez 17, la notation est hiérarchisée.Si vous trouvez 25, elle ne l'est pas.L'ordre de priorité s'établit ainsi (plus le numéro est élevé, plus la priorité est grande) :Priorité 4 - les par<strong>en</strong>thèses ( )Priorité 3 - l'expon<strong>en</strong>tiation y x (ou ^) et les fonctions (sinus, cosinus, etc.)Priorité 2 - la multiplication et la divisionPriorité 1 - l'addition et la soustractionLa règle de priorité est la suivante :• <strong>en</strong> lisant de gauche à droite, quand un nombre se trouve <strong>en</strong>tre deux signesopératoires, c'est l'opération prioritaire qui est effectuée <strong>en</strong> premier.• si les deux opérations ont le même niveau de priorité, elles sont effectuées dansl'ordre d'écriture.Didier Müller - LCP - 2013Cahier <strong>Musculation</strong>


20CHAPITRE 3Alphabet grecalpha Α, αbêtaΒ, βgamma Γ, γdelta ∆, δepsilon Ε, εdzêta Ζ, ζêtaΗ, ηthêta Θ, θiotaΙ, ιkappa Κ, κlambda Λ, λmu Μ, µnuxiomicronpirhôsigmatauupsilonphikhipsiomégaΝ, νΞ, ξΟ, οΠ, πΡ, ρΣ, σΤ, τΥ, υΦ, ϕΧ, χΨ, ψΩ, ωCahier <strong>Musculation</strong> Didier Müller - LCP - 2013


22CHAPITRE 4Exercice 4.4Exercice 4.5Résolvez les équations suivantes :a. x 2 – 3x + 2 = 0 b. 4 – 5x + x 2 = 0 c. x 2 – 4x = –5d. x 2 + 6x + 9 = 0 e. 2x 2 – 5x – 2 = 0 f. – x 22 x6=0g. 3 x 2 – 4 x23=0 h. x x5=2 xPour quelle(s) valeur(s) de k l'équation x 2 + kx – k + 3 = 0 a-t-elle une seule solution ?4.3. Équations bicarréesForme généraleSolutionsSi x 2 = y, alors x=± y(n'oubliez pas le ± !)ax 4 + bx 2 + c = 0 (a, b, c ∈ R et a ≠ 0)Poser x 2 = y et substituer pour obt<strong>en</strong>ir l'équation ay2+ by + c = 0. Trouver les solutionsy 1 et y 2 de cette équation intermédiaire comme indiqué au § 1.2. Les solutions finalessont :x 1 = y 1 et x 2 =− y 1 si y 1 existe dans R et si y 1 ≥ 0.x 3 = y 2et x 4 =− y 2si y 2 existe dans R et si y 2 ≥ 0.Exercice 4.6Résolvez les équations suivantes :a. x 4 – 5x 2 + 4 = 0 b. x 4 – 2x 2 + 1 = 0 c. 4u 4 – 4u 2 + 3 = 0d. 7x 6 – 48x 3 – 7 = 04.4. Division de polynômesUn polynôme de degré n a nracines, mais certaines peuv<strong>en</strong>têtre des nombres complexes.Un polynôme est une combinaison linéaire de puissances <strong>en</strong>tières et positives d'unevariable : P n=a n x n a n –1 x n –1 a 1 xa 0Le degré d'un polynôme est la valeur de l'exposant le plus grand (n).On appelle racine d'un polynôme la valeur x = r telle que P(r) = 0. Si r est une racine,P(x) est alors divisible par (x – r) et le reste est nul. Si r n'est pas une racine, alors lereste n'est pas nul et la valeur numérique du reste est égale à P(r). Un polynôme dedegré n peut avoir jusqu'à n racines réelles. Un polynôme de degré impair a toujours aumoins une racine réelle.Un exempleSoit P(x) = x 4 – 2x3 – 7x2 + 8x + 12. Ce polynôme est de degré 4, il y a donc quatreracines réelles au maximum, peut-être moins.Divisons P(x) par (x – 3) :Étape 1 : division de x 4 – 2x 3 par x – 3. Quoti<strong>en</strong>t x 3 , reste x 3 .x 4 – 2x 3 – 7x 2 + 8x + 12 | x – 3x 4 – 3x3x 3x 3Étape 2 : division de x 3 – 7x 2 par x – 3. Quoti<strong>en</strong>t x 2 , reste – 4x 2 .Tartaglia (1499-1557)x 4 – 2x 3 – 7x 2 + 8x + 12 | x – 3x 4 – 3x3x 3 + x2x 3 – 7x 2x 3 – 3x 2– 4x 2Cahier <strong>Musculation</strong> Didier Müller - LCP - 2013


24CHAPITRE 4Un exempleRepr<strong>en</strong>ons le polynôme suivant : P(x) = x 4 – 2x3 – 7x2 + 8x + 12 (*)L'objectif est de mettre (*) sous la forme (x + a)(x + b)(x + c)(x + d) = 0On comm<strong>en</strong>ce par rechercher une racine évid<strong>en</strong>te du polynôme (une racine évid<strong>en</strong>te estune solution comme −2, −1, 1, 2, 3, ...). Dans notre cas, 3 est une racine évid<strong>en</strong>te de (*).1 −2 −7 8 12 ← coeffici<strong>en</strong>ts de (*)racine évid<strong>en</strong>te → 3 3 3 −12 −121 1 −4 −4 0Comme la dernière case de la troisième <strong>ligne</strong> conti<strong>en</strong>t un 0, cela confirme que 3 est uneracine de P.À partir des coeffici<strong>en</strong>ts obt<strong>en</strong>us sur la troisième <strong>ligne</strong> on peut effectuer la factorisation :(*) devi<strong>en</strong>t (x – 3)(x 3 + x2 – 4x – 4) = 0On peut <strong>en</strong>suite recomm<strong>en</strong>cer avec le polynôme : x 3 + x2 – 4x – 4 = 0 (**)(**) a <strong>en</strong>core une racine évid<strong>en</strong>te : −1. D'où le tableau de Horner suivant :racine évid<strong>en</strong>te → −1 −1 0 41 1 −4 −4 ← coeffici<strong>en</strong>ts de (**)1 0 −4 0On factorise donc (*) comme suit : (x − 3)(x + 1)(x 2 − 4) = 0On peut alors résoudre le polynôme du second degré. La factorisation de (*) donne doncfinalem<strong>en</strong>t : (x − 3)(x + 1)(x − 2)(x + 2) = 0.* * * *Pour terminer, calculons <strong>en</strong>core P(1) avec le schéma de Horner :1 −2 −7 8 12 ← coeffici<strong>en</strong>ts de (*)1 1 −1 −8 01 −1 −8 0 124.5. Résolution d'équations de degré supérieur à 2Si on connaît une ou plusieurs racines d'un polynôme de degré supérieur à 2, on peut lefactoriser et ainsi obt<strong>en</strong>ir un produit de polynômes de degré inférieur (par une divisionde polynômes ou par la méthode de Horner). Si le plus grand degré de ces polynômesest 2 ou 1, alors on peut trouver les autres racines.Les formules de résolution des équations de degré 3 (trouvées par Tartaglia, puisgénéralisées et publiées par Cardan) et 4 sont d'un emploi peu fréqu<strong>en</strong>t.Il n'existe aucune formule générale pour la résolution des équations de degré supérieur à4 (théorème d'Abel, 1826).Exercice 4.7Exercice 4.8Trouvez les racines de x 3 – 3x 2 – 46x + 168, sachant que –7 est une racine.Faites deux fois cet exercice : d'abord par une division de polynômes, puis avec unschéma de Horner.Trouvez les racines de x 4 – 14x 3 + 68x 2 – 136x + 96, sachant que 2 est une racinedouble.Cahier <strong>Musculation</strong> Didier Müller - LCP - 2013


RÉSOLUTION D'ÉQUATIONS25Exercice 4.9Exercice 4.10Exercice 4.11Trouvez les racines de x 3 – 2x 2 – x + 2.Trouvez les racines de 2x 3 – 5x – 6, sachant que 2 est une racine.Résolvez l'équation x 4 – x 3 – 6x 2 = 0.4.6. Équations irrationnellesUne équation où l'inconnue figure sous un radical est dite irrationnelle. Pour résoudreune telle équation, on est am<strong>en</strong>é à élever les deux membres d'une égalité à la puissanc<strong>en</strong> pour éliminer le radical n .Un exemple résolux 2 = 2 est une solutionétrangère qui est apparue suiteà l'élévation au carré. Il fautdonc toujours vérifier lesrésultats obt<strong>en</strong>us.Résolvons l'équation 2x4 – 10 – 3 x=0 .2x4=10 – 3 xon a isolé un radical2x82x16=10 – 3 x on a élevé au carré82x=−8−4 xon a isolé le radical restant2 2x=−2−x on a simplifié par 442x=44 xx 2on a élevé au carré une deuxième foisx 2 =4on a simplifiéOn obti<strong>en</strong>t deux solutions : x = –2 et x 1 2 = 2. Cep<strong>en</strong>dant, seule la solution x 1 = –2satisfait l'équation proposée.Exercice 4.12Résolvez les équations suivantes :a. x – 4 x−19=4 b. 2 x4 x x6=16 c. x3 x1=5d. x18 x – 8= x2 e. x 2 1=7 – x f. x 2 = 3 2 x 3 4g. 5x5– x= 125x4.7. Où est l'erreur ?Exercice 4.13Exercice 4.14a = ba 2 = aba 2 − b 2 = ab − b 2(a + b)(a − b) = b(a − b)(a + b) = ba + a = a2a = a2 = 1Soit x le poids d'un éléphant et y le poids d'un moustique. Appelons la somme des deuxpoids 2v ; donc x + y = 2v. De cette équation, nous pouvons tirer :a) x − 2v = −yb) x = −y + 2vEn multipliant a) par x, on obti<strong>en</strong>t : x 2 − 2vx = −yxEn utilisant b) dans la partie droite : x 2 − 2vx = y 2 − 2vyAdditionnons v 2 : x 2 − 2vx + v 2 = y 2 − 2vy + v 2On peut réécrire : (x − v) 2 = (y − v) 2Pr<strong>en</strong>ons la racine carrée : x − v = y − vDonc, au final : x = y.Le poids d'un éléphant est donc égal au poids d'un moustique !Didier Müller - LCP - 2013Cahier <strong>Musculation</strong>


26CHAPITRE 44.8. Ce qu'il faut absolum<strong>en</strong>t savoirReconnaître et résoudre des équations du premier degréReconnaître et résoudre des équations du second degréReconnaître et résoudre des équations bicarrées (ou bicubiques)Savoir diviser un polynôme par un autreSavoir diviser un polynôme par un autre avec la méthode de HornerRésoudre des équations d'un degré supérieur à 2 par des divisions de polynômes successivesReconnaître et résoudre des équations irrationnelles❏ ok❏ ok❏ ok❏ ok❏ ok❏ ok❏ okCahier <strong>Musculation</strong> Didier Müller - LCP - 2013


INÉQUATIONS275. Inéquations5.1. DéfinitionExemple : x < 4 + 2xLa droite réelleLe symbole ∞ utilisé pour lesintervalles infinis est un<strong>en</strong>otation et ne représ<strong>en</strong>te pasun nombre réel.Une inéquation affirme que deux expressions cont<strong>en</strong>ant une variable ne sont pas égales.Une expression peut être plus petite (), ou<strong>en</strong>core plus grande ou égale (≥) à une autre expression.Vous savez que l'on peut représ<strong>en</strong>ter les nombres réels sur une droite allant de moinsl'infini (–∞) à plus l'infini (+∞).∞ +∞Sur la droite réelle, le nombre a est à gauche du nombre b si a est plus petit que b. Onvoit immédiatem<strong>en</strong>t que tous les nombres à gauche de b satisfont l'inéquation x < b. Lasolution d'une inéquation n'est donc pas un nombre, mais un <strong>en</strong>semble de nombres,aussi appelé intervalle.5.2. IntervallesLe symbole ∅ (lu « <strong>en</strong>semblevide ») représ<strong>en</strong>te un intervallevide.L'intervalle no 1 est un intervalle ouvert (les extrémités ne sont pas comprises).L'intervalle no 2 est un intervalle fermé (les extrémités sont comprises). Les intervalles3 et 4 sont semi-ouverts.Les intervalles 5 à 9 sont des intervalles infinis.L'intervalle 10 est <strong>en</strong> fait la réunion (∪) de deux sous-intervalles.Notations Inéquations Représ<strong>en</strong>tations graphiques1 ]a ; b[ a < x < b2 [a ; b] a ≤ x ≤ b3 [a ; b[ a ≤ x < b4 ]a ; b] a < x ≤ b5 ]a ; +∞[ x > a6 [a ; +∞[ x ≥ a7 ]–∞ ; b[ x < b8 ]–∞ ; b] x ≤ b9 ]–∞ ; +∞[ (ou R ) –∞ < x < +∞10 ]–∞ ; a[ ∪ [b ; c[ x < a ou b ≤ x < cRemarquez que –∞ est toujours précédé d'un « ] » et +∞ toujours suivi d'un « [ » . On nepeut pas borner l'infini, sinon il serait fini !Exercice 5.1Parmi les affirmations suivantes, dites lesquelles sont fausses. Quand c'est le cas, donnezun contre-exemple.a. Si x > 1 et y > 2, alors x + y > 3. b. Si x < 5 et y < 6 alors x·y < 30.c. Si x < 0, alors x < x 2 d. Si x < y < –2, alors 1 x 1 y .Didier Müller - LCP - 2013Cahier <strong>Musculation</strong>


28CHAPITRE 5Exercice 5.2Exercice 5.3Écrivez sous forme d'intervalles les inégalités ci-dessous et dessinez ces intervalles surla droite réelle.a. –5 ≤ x ≤ 2 b. 0 < x < 7 c. –6 ≤ x < 0d. –2 < x < 4 e. x < –2 f. 1 < xg. x < 0 ou 4 < x < 10 h. x < 3 ou x ≥ 4Écrivez sous forme d'inégalités et d'intervalles chacun des dessins ci-dessous.a. b.c. d.5.3. Propriétés des inégalitésPropriétéd'inversionCette propriété est similairepour a ≤ b, a > b et a ≥ b.Propriété d'additionIllustration :Si 2 < 4, alors 2 + 8 < 4 + 8Pour tous les réels a et b de même signe (donc a·b > 0), on a :Si a < b et a·b > 0 alors 1 a 1 b .Pour tous les réels a, b et c, on a :Si a < b, alors a + c < b + cCette propriété va nous permettre de résoudre l'inégalité suivante :La propriété d'addition estsimilaire pour a ≤ b, a > b eta ≥ b.–4x – (3 – 5x) > 8On <strong>en</strong>lève les par<strong>en</strong>thèses –4x – 3 + 5x > 8On simplifie x – 3 > 8On additionne 3 des deux côtés x – 3 + 3 > 8 + 3Et on trouve x > 11La solution est donc l'<strong>en</strong>semble des nombres réels qui sont plus grands que 11.Propriété demultiplicationCette propriété est similairepour a ≤ b, a > b et a ≥ b.Illustrations :Si 2 < 4, alors 2·8 < 4·8Si 2 < 4, alors 2·(–8) > 4·(–8)Pour tous les réels a, b et c, on a :Si a < b et c positif, alors a·c < b·c.Si a < b et c négatif, alors a·c > b·c.Cette propriété va nous permettre de résoudre l'inégalité suivante :5(3 – 2x) ≥ 10On multiplie tout par 1 155 5(3 – 2x) ≥ 15 (10)On simplifie 3 – 2x ≥ 2On soustrait 3 des deux côtés 3 – 2x + (–3) ≥ 2 + (–3)On simplifie –2x ≥ –1On multiplie tout par − 1 2− 1 2 (–2x ) ≤ − 1 2 (–1)Et on trouve x ≤ 1 2Cahier <strong>Musculation</strong> Didier Müller - LCP - 2013


INÉQUATIONS31{ 2 x 4 y ≤ 10Exemple Le système 3 x – 4 y ≥ 2x y ≥ 0droites D 1 , D 2 et D 3 d'équations :se représ<strong>en</strong>te graphiquem<strong>en</strong>t <strong>en</strong> utilisant les troisD 1 : 2x + 4y = 10D 2 : 3x − 4y = 2D 3 : x + y = 0L'<strong>en</strong>semble des points M de coordonnées (x ; y) vérifiant 2x + 4y ≤ 10 est donc un desdemi-plans de frontières D 1 . Cette droite passe, par exemple, par les points A decoordonnées (5 ; 0) et B de coordonnées (1 ; 2).On trace cette droite, puis on pr<strong>en</strong>d un point test, c'est-à-dire, un point n'appart<strong>en</strong>ant pasà D 1 qui permettra de savoir dans quel demi-plan on a 2x + 4y ≤ 10. Pr<strong>en</strong>ons, parexemple, le point O (0 ; 0). Les coordonnées de O vérifi<strong>en</strong>t bi<strong>en</strong> 2x+ 4y ≤ 10. Donc cepoint apparti<strong>en</strong>t à l'<strong>en</strong>semble des points M de coordonnées (x ; y) tels que 2x + 4y ≤ 10.L'<strong>en</strong>semble des points M dont les coordonnées vérifi<strong>en</strong>t 2x + 4y ≤ 10 est donc le demiplande frontière D 1 et cont<strong>en</strong>ant le point O. Par commodité, on hachure l'autre demiplan(celui qui n'est pas solution). Il ne reste plus qu'à tracer la droite D 1 et à hachurer ledemi-plan non-solution.On fait de même pour 3x − 4y ≥ 2, <strong>en</strong> traçant la droite D 2 . Pour x + y ≥ 0, on trace D 3mais on ne peut pas pr<strong>en</strong>dre le point O comme point test car ce point est situé sur ladroite D 3 . On choisit alors un autre point, par exemple C de coordonnées (1 ; 1).Après avoir hachuré les trois demi-plans de frontières D 1 , D 2 et D 3 qui ne vérifi<strong>en</strong>t pasles inéquations correspondant aux droites, la partie non-hachurée est alors la solution.Exercice 5.9Dessinez les domaines correspondant aux contraintes suivantes :a.{2 x 3 y ≤ 123 x y ≤ 9x y ≥ 2x ≥ 0y ≥ 0b.{ −x 2 y ≥ 02 x y ≥ 02 x y ≤ 55.6. Ce qu'il faut absolum<strong>en</strong>t savoirMaîtriser les notations des intervallesConnaître les propriétés des inégalitésRésoudre des inéquationsDessiner un domaine du plan défini par un <strong>en</strong>semble d'inégalités❏ ok❏ ok❏ ok❏ okDidier Müller - LCP - 2013Cahier <strong>Musculation</strong>


LES DIFFÉRENTS TYPES DE DÉMONSTRATIONS 336. Les différ<strong>en</strong>ts types de démonstrations6.1. Un peu de logiqueEn mathématiques, une démonstration est un raisonnem<strong>en</strong>t qui permet, à partir decertains axiomes, d'établir qu'une assertion est nécessairem<strong>en</strong>t vraie.Les démonstrations utilis<strong>en</strong>t la logique mais inclu<strong>en</strong>t habituellem<strong>en</strong>t des élém<strong>en</strong>ts dulangage naturel <strong>en</strong> évitant tant que possible d'introduire des ambiguïtés.Un résultat qui est démontré s'appelle un théorème. Une fois le théorème démontré, ilpeut être utilisé comme base pour démontrer d'autres assertions.Une assertion qui est supposée vraie mais qui n'a pas <strong>en</strong>core été démontrée est appeléeune conjecture.En mathématiques, une proposition est un énoncé mathématique, susceptible d'êtredémontré ou réfuté, pour lequel il fait s<strong>en</strong>s de parler de vérité.Le principe de noncontradictionLe principe du tiersexcluLa logique est basée sur le principe de non-contradiction. Ce principe dit qu'uneproposition ne peut pas être vraie et fausse à la fois.Le principe du tiers exclu stipule que si une proposition n'est pas vraie, alors elle estfausse (ou que si elle n'est pas fausse, alors elle est vraie).Ce principe est vrai pour la plupart des propositions, bi<strong>en</strong> qu'il y ait des expressions quine vérifi<strong>en</strong>t pas le principe du tiers exclu. Cité par Paul de Tarse (Saint Paul) dans leNouveau Testam<strong>en</strong>t, le paradoxe du m<strong>en</strong>teur sert de base au développem<strong>en</strong>t de lalogique :Epiménide dit: Tous les Crétois sont des m<strong>en</strong>teurs. »Si Épiménide dit la vérité, ; il m<strong>en</strong>t puisqu'il est crétois. Donc, tous les Crétois ne sontpas des m<strong>en</strong>teurs. S'il m<strong>en</strong>t, au contraire, <strong>en</strong> affirmant ce la, alors il dit effectivem<strong>en</strong>t lavérité. Sa proposition est à la fois vraie et fausse, c'est-à-dire contradictoire.L'implicationLorsqu'on a deux propositions P et Q, on écrit P ⇒Q pour dire que l'expression Pimplique l'expression Q. Dans ce cas, P est l'hypothèse et Q est la conclusion.Il y a différ<strong>en</strong>tes façons de lire P ⇒Q :• si la proposition P est vraie, alors la proposition Q est vraie (si P, alors Q)• la proposition Q est vraie si la proposition P est vraie (Q si P)• la proposition P est vraie seulem<strong>en</strong>t si la proposition Q est vraie (P seulem<strong>en</strong>tsi Q)ExempleLe quadrilatère ABCD est un carré ⇒ ABCD est un parallélogramme.On dit que :• ABCD est un carré est une condition suffisante pour que ABCD soit unparallélogramme• ABCD est un parallélogramme est une condition nécessaire pour que ABCDsoit un carréOn peut remarquer que :• ABCD est un parallélogramme n'est pas une condition suffisante pour queABCD soit un carré• ABCD est un carré n'est pas une condition nécessaire pour que ABCD soit unparallélogrammeDidier Müller - LCP - 2013Cahier <strong>Musculation</strong>


34 CHAPITRE 6La réciproqueLa réciproque d'une implication P ⇒Q est l'implication P ⇐Q .Dans l'exemple ci-dessus, on peut dire que l'implication « si ABCD est un carré alorsABCD est un parallélogramme » est une implication juste mais que sa réciproque estfausse.L'équival<strong>en</strong>ceLorsqu'on a deux propositions P et Q telles que P ⇒Q et P ⇐Q , on écrit : P ⇔Q eton dit que la proposition P est équival<strong>en</strong>te à la proposition Q.Au lieu de dire que P est équival<strong>en</strong>t à Q, on peut aussi dire P si et seulem<strong>en</strong>t si Q(abrégé P ssi Q).ExempleABC est un triangle rectangle <strong>en</strong> A ⇔ AB 2 + AC 2 = BC 2Le contraire d'uneexpression bi<strong>en</strong>forméeSi P est une proposition, alors sa proposition contraire (ou négation) est notée non P,¬P ou ~P.QuestionD'après vous, quelle est la négation de « Tous les Crétois sont des m<strong>en</strong>teurs »?a) Tous les Crétois dis<strong>en</strong>t la vérité.b) Les Crétois dis<strong>en</strong>t quelquefois la vérité.c) Il existe au moins un Crétois qui dit parfois la vérité.6.2. Démonstration directeElle consiste à démontrer la proposition énoncée (par exemple un théorème) <strong>en</strong> partantdirectem<strong>en</strong>t des hypothèses données et <strong>en</strong> arrivant à la conclusion par une suited'implications logiques.ExempleDémonstrationSoit n un nombre <strong>en</strong>tier positif ou nul ( n∈N ) et considérons P(n) = n 2 +7n+l2. Alors iln'existe pas de n tel P n∈N .Pour tout n, on a :n 2 + 6n+9 < n 2 + 7n+l2 < n 2 + 8n+16,d'où (n+3) 2 < P(n) < (n+4) 2 .Puisque n+3 > 0, on déduit que (n+3) < P n < (n+4).Donc P n∉N , puisqu'il est strictem<strong>en</strong>t compris <strong>en</strong>tre deux <strong>en</strong>tiers consécutifs.Exercice 6.1Utilisez le dessin ci-dessous pour démontrer le théorème de Pythagore :Cahier <strong>Musculation</strong> Didier Müller - LCP - 2013


LES DIFFÉRENTS TYPES DE DÉMONSTRATIONS 35Exercice 6.2Le triangle ABC est rectangle <strong>en</strong> A.La hauteur issue de A coupe le segm<strong>en</strong>t [BC] <strong>en</strong> H.Le point I est le milieu du segm<strong>en</strong>t [HB] et le point J, le milieu du segm<strong>en</strong>t [AH].Démontrez que les droites (CJ) et (AI) sont perp<strong>en</strong>diculaires.6.3. Démonstration par la contraposéeLa contraposéeLa contraposée d'une implication P ⇒Q est l'implication ¬Q ⇒¬P .ExempleLa contraposée de :« Si le quadrilatère ABCD est un carré, alors ABCD est un parallélogramme »est :« Si ABCD n'est pas un parallélogramme, alors ABCD n'est pas un carré ».ThéorèmeP ⇒Q ⇔ ¬Q ⇒¬PCe théorème signifie que l'on peut prouver que P implique Q <strong>en</strong> démontrant que non Qimplique non P (et vice versa).Exercice 6.3Exercice 6.4Énoncez les contraposées des propositions suivantes :E(a) Si j'ai mon cours de piano hebdomadaire, alors c'est lundi.(b) Ceux qui parl<strong>en</strong>t ne sav<strong>en</strong>t pas.(c) Si le dernier chiffre d'un nombre n est 2, 3, 7 ou 8, alors n n'est pas le carréd'un <strong>en</strong>tier.Démontrez les propositions suivantes par la contraposée :(a) Si x est un nombre réel tel que x 2 < 1 alors x > −1.(b) Si x est un nombre réel tel que x 3 + x 2 − 2x < 0 alors x < 1.(c) Si x 2 est impair, alors x est impair.6.4. Démonstration par l'absurdeElle consiste à supposer le contraire de la proposition énoncée et de montrer qu'onaboutit alors à une contradiction (impossibilité).ExempleComme exemple, nous démontrerons l'irrationalité de 2 , i.e. 2 n'est pas unnombre rationnel. Rappelez-vous qu'un nombre rationnel est un nombre qui peut êtreexprimé sous la forme a/b, où a et b sont des nombres <strong>en</strong>tiers et b est différ<strong>en</strong>t de 0.Tout d'abord, supposons que 2 est rationnel : 2= a boù a et b sont premiers <strong>en</strong>tre eux (i.e. les deux <strong>en</strong>tiers n'ont pas de facteurs <strong>en</strong> commun).En d'autres mots, a/b est sous forme irréductible. Continuons :2= a2b 22b 2 = a 2Nous avons maint<strong>en</strong>ant trouvé que a 2 est un certain <strong>en</strong>tier multiplié par 2. Parconséqu<strong>en</strong>t, a 2 doit être divisible par 2 ; autrem<strong>en</strong>t dit, il est pair. Comme le carré d'unnombre impair est lui-même impair, a doit être pair lui aussi. Nous pouvons maint<strong>en</strong>antDidier Müller - LCP - 2013Cahier <strong>Musculation</strong>


36 CHAPITRE 6écrire que a = 2c, où c est un autre <strong>en</strong>tier.2b 2 = (2c) 22b 2 = 4c 2b 2 = 2c 2Nous avons découvert que b 2 est aussi un <strong>en</strong>tier multiplié par 2. En suivant leraisonnem<strong>en</strong>t précéd<strong>en</strong>t, b doit être un <strong>en</strong>tier pair. Ici, nous avons une contradiction : lesdeux nombres <strong>en</strong>tiers a et b sont pairs. En d'autres termes, nous v<strong>en</strong>ons de démontrerque ces deux nombres ont un facteur commun : 2. Mais nous avons déjà supposé queces deux nombres n'avai<strong>en</strong>t pas de facteur commun! Puisqu'une telle contradiction a étéétablie, nous devons conclure que notre supposition d'origine était fausse.Par conséqu<strong>en</strong>t, on ne peut pas trouver deux <strong>en</strong>tiers a et b premiers <strong>en</strong>tre eux tels qu'onpuisse écrire 2 sous la forme a/b, donc 2 est irrationnel.Exercice 6.5Exercice 6.6Exercice 6.7Démontrez que 3 est irrationnel.Démontrez qu'il existe un nombre infini de nombres premiers.On couvre un carré 6 x 6 avec 18 dominos sans chevauchem<strong>en</strong>ts et sans dépasser lesbords. Montrez qu'il existe toujours une droite qui coupe le carré <strong>en</strong> deux parties maisqui ne divise aucun des dominos.6.5. Démonstration par récurr<strong>en</strong>ce ou inductionSoit P(n) une propriété de l'<strong>en</strong>tier n∈N . On suppose qu'on a les deux assertionssuivantes :1. P(0) est vraie (ancrage) ;2. Pour tout n∈N , P(n) implique P(n+1) (hérédité).Alors P(n) est vraie pour tout n∈N .L'hypothèse d'hérédité signifie que si P(n) est vraie alors P(n+1) l'est aussi. Dans cesconditions, P(n) est vraie pour tout n. En effet, P(0) est vraie par l'hypothèse d'ancrage,donc P(l) l'est par hérédité, donc P(2) aussi pour la même raison, etc. On a un « effetdominos ».Une démonstration par récurr<strong>en</strong>ce conti<strong>en</strong>t toujours deux étapes :1. L'initialisation : c'est la vérification de P(0). Il ne faut jamais l'oublier !2. La récurr<strong>en</strong>ce proprem<strong>en</strong>t dite : on suppose que la propriété P(n) est vraie (onl'appelle hypothèse de récurr<strong>en</strong>ce), et on essaie de montrer P(n+1) à partir d'elle.ExempleOn veut démontrer par récurr<strong>en</strong>ce la propriété suivante : « pour tout <strong>en</strong>tier naturel n ettout réel x strictem<strong>en</strong>t positif, (1 + x) n ≥ 1 + nx ».• (1 + x) 0 = 1 ≥ 1 + 0 x , donc la propriété est vraie au rang 0.• Supposons la propriété vraie pour un certain rang n, c'est-à-dire supposons que(1 + x) n ≥ 1 + nx• Alors, (1 + x)(1 + x) n ≥ (1 + x)(1 + nx),d'où (1 + x) n+1 ≥ 1 + nx + x + nx 2 ,donc, (1 + x) n+1 ≥ 1 + (n+1)x + nx 2 ≥ 1 + (n+1)x (puisque x est positif),par conséqu<strong>en</strong>t, (1 + xx) n+1 ≥ 1 + (n+1)xLa propriété reste donc vraie au rang n+1.• Conclusion : elle est vraie quel que soit l'<strong>en</strong>tier naturel n.Cahier <strong>Musculation</strong> Didier Müller - LCP - 2013


LES DIFFÉRENTS TYPES DE DÉMONSTRATIONS 37Exercice 6.8Exercice 6.9Démontrez les formules suivantes :n n1a. 1 + 2 + 3 + ... + n =2n n12 n1b. 1 + 4 + 9 + ... + n 2 =6c. 1 + 8 + 27 + ... + n 3 = n2 n1 2Démontrez que ...4a. n(n+1)(n+2) est divisible par 6 pour tout n∈N .b. 7 n+1 + 2 est divisible par 3 pour tout n∈N .Exercice 6.10Dessinons sur une feuille des points. Nous les appellerons des sommets. Relions cessommets par des arêtes, pas forcém<strong>en</strong>t recti<strong>ligne</strong>s, qui ne se coup<strong>en</strong>t pas. Depuischaque sommet, on doit pouvoir atteindre tous les autres sommets <strong>en</strong> suivant les arêtes(on parle de graphe connexe). Appelons régions les surfaces de la feuille délimitées pasdes arêtes.Par exemple, avec six sommets et neuf arêtes, le dessin ci-dessous divise le plan <strong>en</strong> cinqrégions (A, B, C, D, E). On remarque que quatre régions sont limitées alors que lacinquième (E), extérieure au diagramme, ne l'est pas.Leonhard Euler(Bâle, 15/4/1707 -St-Pétersbourg, 18/9/1783)Formulé par le mathématici<strong>en</strong> suisse Léonard Euler <strong>en</strong> 1752, la relation d'Eulerénonce une formule mathématique qui relie le nombre d'arêtes (a), de sommets (s), et derégions (r) : r − a + s = 2.6.6. « Preuves sans mots »Démontrez cette relation par induction.En mathématiques, une preuve sans mots (ou unedémonstration visuelle) est une démonstration d'uneid<strong>en</strong>tité (ou d'une affirmation mathématique plusgénérale) à l'aide d'un diagramme la r<strong>en</strong>dantévid<strong>en</strong>te, sans qu'un texte plus explicite lecomm<strong>en</strong>tant soit nécessaire. Quand le diagramm<strong>en</strong>'<strong>en</strong> illustre qu'un cas particulier, il faut que sagénéralisation ne demande au lecteur qu'un effortminima1. Malgré les risques qu'elles prés<strong>en</strong>t<strong>en</strong>t (voirex. 6.13), ces démonstrations sont souv<strong>en</strong>tconsidérées comme plus élégantes que des preuvesmathématiquem<strong>en</strong>t plus rigoureuses.Didier Müller - LCP - 2013Cahier <strong>Musculation</strong>


38 CHAPITRE 6ExempleLes formules donnant la somme des puissances n-èmes des <strong>en</strong>tiers consécutifs(formules de Faulhaber) peuv<strong>en</strong>t être démontrées visuellem<strong>en</strong>t pour n = 1, 2 ou 3 ; lajolie preuve visuelle ci-dessous illustre le fait que :Les trois pyramides ont pourmême volume la somme descarrés de 1 à n (n=4 dans cetteillustration) ; le parallélépipèdefinal est de côtés n, n+1 etn+1/2, d'où la formule deFaulhaber pour la somme descarrés.149n 2 =n n1 2 n13(voir exercice 6.8 b)Exercice 6.11Compr<strong>en</strong>ez-vous cette « preuve sans mots » ?Exercice 6.12Exercice 6.13Démontrez sans mots que 1 + 3 + 5 + ... + (2p−1) = p 2 .Qu'est-ce qui cloche avec cette « preuve sans mots » ?Cahier <strong>Musculation</strong> Didier Müller - LCP - 2013


POSER ET RÉSOUDRE UN PROBLÈME 397. Poser et résoudre un problèmeSavoir résoudre un problème, cela s'appr<strong>en</strong>d ! C'était le credo du mathématici<strong>en</strong> hongrois George Polya quand ilpublia <strong>en</strong> 1945 son livre How to solve it, <strong>en</strong> Français « Comm<strong>en</strong>t le résoudre ». Traduit dans plus de 17 langues etv<strong>en</strong>du à l'époque à plus d'un million d'exemplaires, le livre de George Polya est vite dev<strong>en</strong>u la bible des étudiants <strong>en</strong>sci<strong>en</strong>ce. Brillant pédagogue, Polya avait id<strong>en</strong>tifié les quatre principes élém<strong>en</strong>taires à respecter pour se donner unmaximum de chances de résoudre un problème posé.7.1. Compr<strong>en</strong>dre le problèmeEn premier lieu, il faut compr<strong>en</strong>dre le problème et son énoncé. La plupart dutemps, le simple fait de ne pas bi<strong>en</strong> maîtriser la signification d'une partie mêmeinfime du problème empêche de poursuivre le raisonnem<strong>en</strong>t. Aux yeux de Polya, ilfaut se poser certaines questions référ<strong>en</strong>ces ayant pour objet de vérifier que l'on abi<strong>en</strong> tout compris.Quelle est l'inconnue ? Quelles sont les données ? Quelle est la condition ?George Pólya(Budapest, 13/12/1887 -Palo Alto, 7/9/1985)Est-il possible de satisfaire à la condition ? La condition est-elle suffisante pourdéterminer l'inconnue. Est-elle insuffisante ? Redondante ? Contradictoire ?Dessinez une figure. Introduisez la notation appropriée.Distinguez les diverses parties de la condition. Pouvez-vous les formuler ?7.2. Concevoir un planDeuxième principe posé par Polya : établir un plan d'attaque. En d'autres termes,c'est l'élaboration et le choix de la stratégie à suivre qui va assurer un maximum desuccès car trop souv<strong>en</strong>t on disperse son esprit <strong>en</strong> réfléchissant de 36 façonsdiffér<strong>en</strong>tes.Avez-vous déjà r<strong>en</strong>contré ce problème ? Ou bi<strong>en</strong> avez-vous r<strong>en</strong>contré le mêmeproblème sous une forme légèrem<strong>en</strong>t différ<strong>en</strong>te ?Connaissez-vous un problème qui s'y rattache ? Connaissez-vous un théorème qui puisseêtre utile ?Regardez bi<strong>en</strong> l'inconnue et essayez de p<strong>en</strong>ser à un problème qui vous soit familier etqui ait la même inconnue ou une inconnue similaire.George PolyaComm<strong>en</strong>t poser et résoudreun problèmeéditions Jacques Gabay (1989)Broché - 237 pagesASIN : 2876470497Voici un problème qui se rattache au vôtre et que vous avez déjà résolu. Pourriez-vousvous <strong>en</strong> servir ? Pourriez-vous vous servir de son résultat ? Pourriez-vous vous servir desa méthode ? Vous faudrait-il introduire un élém<strong>en</strong>t auxiliaire quelconque pour pouvoirvous <strong>en</strong> servir ?Pourriez-vous énoncer le problème différemm<strong>en</strong>t ? Pourriez-vous l'énoncer sous uneautre forme <strong>en</strong>core ? Reportez-vous aux définitions.Si vous ne pouvez résoudre le problème qui vous est proposé, essayez de résoudred'abord un problème qui s'y rattache. Pourriez-vous imaginer un problème qui s'yrattache et qui soit plus accessible ? Un problème plus général ? Un problème plusparticulier ? Un problème analogue ?Didier Müller - LCP - 2013Cahier <strong>Musculation</strong>


40 CHAPITRE 7Pourriez-vous résoudre une partie du problème ? Ne gardez qu'une partie de lacondition, négligez l'autre partie ; dans quelle mesure l'inconnue est-elle alorsdéterminée, comm<strong>en</strong>t peut-elle varier ?Pourriez-vous tirer des données un élém<strong>en</strong>t utile ? Pourriez-vous p<strong>en</strong>ser à d'autresdonnées qui pourrai<strong>en</strong>t vous permettre de déterminer l'inconnue ?Pourriez-vous changer l'inconnue, ou les données, ou toutes deux s'il est nécessaire, defaçon que la nouvelle inconnue et les nouvelles données soi<strong>en</strong>t plus rapprochées lesunes des autres ? Vous êtes-vous servi de toutes les données ? Vous êtes-vous servi dela condition toute <strong>en</strong>tière ? Avez-vous t<strong>en</strong>u compte de toutes les notions ess<strong>en</strong>tielles quecomportait le problème ?7.3. Mettre le plan à exécutionLe troisième principe de Polya est même plus simple que les deux premiers car ils'agit là de savoir se t<strong>en</strong>ir à la stratégie adoptée. Il faut donc savoir faire preuve depati<strong>en</strong>ce, ne pas se décourager et si vraim<strong>en</strong>t cela est nécessaire, changer deméthode.En mettant votre plan à exécution, vérifiez-<strong>en</strong> chaque détail l'un après l'autre.Pouvez-vous voir clairem<strong>en</strong>t si ce détail est correct ? Pouvez-vous démontrer qu'il estcorrect ?7.4. Rev<strong>en</strong>ir sur sa solutionLe dernier principe posé par Polya consiste à se relire, à jeter un oeil sur ce quel'on vi<strong>en</strong>t de faire, <strong>en</strong> considérant ce qui a semblé fonctionner et ce qui n'a pasmarché. Cela permet de mieux compr<strong>en</strong>dre pourquoi il fallait recourir à lastratégie employée dans ce cas et de la sorte réfléchir plus vite lors de problèmesfuturs.Pouvez-vous vérifier le résultat ?Pouvez-vous vérifier le raisonnem<strong>en</strong>t ?Pouvez-vous obt<strong>en</strong>ir le résultat différemm<strong>en</strong>t ? Pouvez-vous le voir d'un coup d'œil ?Pouvez-vous vous servir du résultat ou de la méthode pour quelque autre problème ?Toute la pertin<strong>en</strong>ce de George Polya, c'est véritablem<strong>en</strong>t d'avoir mis au point une méthode qui peut servir bi<strong>en</strong> audelàdes seuls problèmes mathématiques. Essayez de l'appliquer dans la vie courante, vous ne serez pas déçu durésultat si vous respectez bi<strong>en</strong> les quatre principes fondam<strong>en</strong>taux.Cahier <strong>Musculation</strong> Didier Müller - LCP - 2013


POSER ET RÉSOUDRE UN PROBLÈME 417.5. Un premier exempleTrouver, sans calculatrice, les valeurs de sin(x) et de cos(x), sachant que x est compris<strong>en</strong>tre 90° et 180°, et que tan(x) = – 8 .Première étape : compr<strong>en</strong>dre le problèmeOn ne doit pas trouver l'angle x, mais la valeur du sinus et du cosinus. Comme on n'a pasle droit d'utiliser la calculatrice, il faudra utiliser le cercle trigonométrique (qui,rappelons-le, à un rayon de 1). Faisons un dessin, et plaçons les valeurs connues et lesvaleurs cherchées.Le dessin n'a pas besoin d'êtreprécis. Il doit juste aider à lacompréh<strong>en</strong>sion du problème et àla réflexion.Utilisez des couleurs pour bi<strong>en</strong>voir les choses !Deuxième étape : concevoir un planOn voit que le triangle noir est rectangle. On peutdonc utiliser le théorème de Pythagore pourcalculer le troisième côté, qui vaudra 18=3 .On voit sur le dessin que le triangle noir et letriangle rouge sont semblables. On pourra doncutiliser le théorème de Thalès.Troisième étape : exécuter le plansin xD'après Thalès : = 8 (comme on travaille1 3avec des longueurs de côtés, il ne faut pas t<strong>en</strong>ircompte du signe.D'après Thalès :cos x= 1 1 3Quatrième étape :rev<strong>en</strong>ir sur la solutionD'après le dessin, le sinus est proche de 1. Comme8 ≅ 3, le résultat semble correct.8= 4⋅2=4⋅2=2 2Donc, sin x= 83 = 2 23Par contre, toujours d'après le dessin, le cosinusdoit être négatif. Comme le dessin n'est pas précis,on peut difficilem<strong>en</strong>t <strong>en</strong> dire plus.Donc, cos x=− 1 3On peut faire une dernière vérification : comme le triangle rouge est rectangle, les côtésdoiv<strong>en</strong>t satisfaire le théorème de Pythagore : cos 2 (x) + sin 2 (x) = 1 2 . 823 = 1 9 8 9 =1 .On vérifie qu'on a bi<strong>en</strong> 1 23 Didier Müller - LCP - 2013Cahier <strong>Musculation</strong>


42 CHAPITRE 77.6. Un deuxième exempleUn verre conique est placé sous un robi<strong>net</strong> qui coule goutte à goutte. Après une minute,le verre est rempli au quart de sa hauteur.Combi<strong>en</strong> de temps faudra-t-il pour que le verre soit rempli à ras bord ?Première étape : compr<strong>en</strong>dre le problèmeFaisons un dessin pour bi<strong>en</strong> se représ<strong>en</strong>ter le problème et plaçons quelques lettres :Il faudra clairem<strong>en</strong>t calculer des volumes. Rappelons quele volume V d'un cône est donné par la formule :V = 3 r2 h . Sur notre dessin, r = BD et h = SD.Remarquons que ni r ni h ne sont données. Probablem<strong>en</strong>tqu'on n'aura pas besoin de les connaître...L'inconnue est le temps qu'il faudra pour remplir le verre.On sait qu'après une minute, le verre est rempli au quart desa hauteur. Sur notre dessin : SC = 1 4 SD.Deuxième étape : concevoir un planIl suffit de savoir quelle est la fraction du volume qui est rempli d'eau après une minute.Comme les triangles SAC et SBD sont semblables, on pourra utiliser le théorème deThalès pour calculer le rayon AC et le comparer au rayon BD. On pourra <strong>en</strong>suitecomparer le volume d'eau après une minute et le volume total du verre, afin de calculerle temps total de remplissage du verre.Troisième étape : exécuter le planD'après le théorème de Thalès : ACBD = SCBD⋅SC, ce qui implique que AC=SD SD .Comme SC = 1 4 SD, on a AC = 1 BD, après simplification. Cela signifie qu'au quart4de la hauteur, le rayon vaut aussi le quart du rayon du verre.Le volume d'eau dans le verre après une minute est donc V = 3 r 4qui représ<strong>en</strong>te 1/64 du volume total.2 h 4 = 1643 r2 h , ceSi un 64ème du verre est rempli <strong>en</strong> 1 minute, il faudra évidemm<strong>en</strong>t 64 minutes pour leremplir à ras bord.Quatrième étape : rev<strong>en</strong>ir sur la solutionCe résultat peut paraître surpr<strong>en</strong>ant de premier abord. Ce rapport 1/64 vi<strong>en</strong>t du fait que,par la formule du volume du cône, 1/4 a été élevé au cube.Si le verre avait été rempli au tiers de sa hauteur <strong>en</strong> 1 minute, il <strong>en</strong> aurait fallu 27 <strong>en</strong> toutpour remplir le verre.D'une manière générale, si le verre est rempli au 1/n de sa hauteur <strong>en</strong> 1 minute, il faudran 3 minutes <strong>en</strong> tout pour remplir le verre.Cahier <strong>Musculation</strong> Didier Müller - LCP - 2013


SOLUTIONS DES EXERCICES43Solutions des exercicesChapitre 1d.1.1. A = {0, 1, 2, 3, 4}B = {-3, -2, -1, 0, 1, 2, 3}C = {0, 1, 4, 9, 16}D = {..., -9, -6, -3, 0, 3, 6, 9, ...}E = {1, 1/2, 1/3, 1/4, ...}1.2. A={2 x1∣ x∈N}B={4 x ∣ x∈N et 2x20}C=Z *D={x 2 ∣ x∈N et 1≤ x≤6}xE={x1 ∣ x∈N* }F ={6 x3∣ x∈N et x≤5}1.3. a. A ∖B∪C e.f.b. B ∖ A∩C c. A∪B∪C ∪ A∩B∩Cd. A∩B∪ A∩C∪ B∩C ∖ A∩B∩C1.4. a.g.b.h.c.Chapitre 22.1. a. oui b. non c. non2.2. a. 7 3b. 2536c. 8 3Didier Müller - LCP - 2013Cahier <strong>Musculation</strong>


44SOLUTIONS DES EXERCICES29 311d. e. f.3.2. a. −2a 6 b 2 c b. 6a 3 b 2 d31 821c. 16a 8 d. a 8 b 2 c 6712g. h.−23b d157e.a 2 f.ca c 25 a14 a3.1. a. – 15a 2 b 2 c x y3.7. a.b.615b. 24 ac 3 y z 2 4−a 2c.d.ab2aabg. −3 a 2 b h. −2a b 3 2 ab 2712.3. a. 1 b. c.6611 12 533.3. a. 10 x 2 8 x – 9 degré 2d. e. f.12 5 308b. –5 x 3 2 x 2 3 x degré 3g.11 41h. i. − 337c. −5 a 2 2a x degré 1312128d. 3ab1 x 2 2 x3 degré 22.4. a.164e. −bx 3 a7 x 2 c x degré 3b. 55 c.d. 157f. x 6 5 x 3 degré 619 182.5. a. b. c.3.4. a. ax 2 −3a 2 −1 x12 20 11d.175b. x 3 3 x 2 −x−3216c. 2 x 4 7 x 3 x 2 −7 x−3d. x 3 3 x 2 3 x128 4282.6. a. b. c. 199993.5. a. 7a(1–a+b)117 5852d. e. f. 100b. (2a+1)(2a–1)25 24975c. (a–2)(a 2 +2a+4)g.25279 9901h.d. (a–b)(x–3)9999 99e. (x+3)(x+2)2.7. oui2.8. a.f. (a–1)(a+1)(a+2)g. (x–1)(x+1)(x–2)(x+2)h. (a 2 –b 2 ) 211b.i. (a+b)(2+a+b)(2–a–b)54j. 3(x+2)(x–8)k. (x+4)(x–7)2.9. a. le cadeau pour Charlotte est un peu plus cherl. (1–xy)(1+xy)8b.m. (2a 2 –1)(4a 4 +2a 2 +1)63n. (a+b+x)(a+b–x)2.10. a. 5.25 € b. 15%o. x(x+3)(x–2)p. (a+1)(a 2 –4a+7)2.11. 1.06 kg2.12. a. 10500 € b. 4429.69 €q. 7 r. 9 s. 10t. 14 u. 3 v. 77w. 3/x +2 + 4·3 − 1x. 4·x + 5(2+x)2.13. Le gasoil a diminué de 6.5% <strong>en</strong>viron.y. (x+2)(x–1) + 3·x – (x+2)z. (x–3) 2·(x–4) + (x+2) 3Le gasoil coûtera 0.82 €/l2.14. L'inflation annuelle est de 101,2%.3.6. a.3 a 452c 4 b.7Chaque année, les prix ont plus que doublé !1bc.2 bd. b − aa 2 a1x−3e.f.a−1Chapitre 3x−2Cahier <strong>Musculation</strong> Didier Müller - LCP - 2013


SOLUTIONS DES EXERCICES45e.5 x x2 x−3f.1b−aChapitre 43.8. a.23 b2 b.aba−bab c.3.9. a. 2.038 b. 0.455c. 3911.003 d. 6.349a 2 c2b4.1. a. –1/2 b. 12/25 c. –3/4 d. 4/5 e. Rf. –2/3 g. pas de solution4.2. a. 5.5 b. pas de solution c. 3 d. 6e. 3 f. –54.3. a. 4 b. 3 c. R d. 4a – b3.10. a. n+1 b. 3n c. 2(n−1)d. n·(n+1) e. 2n+1 f. 2 ng. 1/x h. −x i. 2(−1/(4x−1)) 23.11. x + y est une sommex 2 − y 2 est la différ<strong>en</strong>ce de carrés2(x + y) 2 est le double du carré d'une somme(x − y) 2 est le carré d'une différ<strong>en</strong>cexy est un produit(x + y) 2 est le carré d'une somme(x − y)(x + y) est le produit d'une sommepar une différ<strong>en</strong>ce2xy est un double produit(2(x + y)) 2 est le carré du double d'une sommex 2 + y 2 est la somme de carrés3.12. a. x=− 1 b. R6c. x = ±2 d. x = 0e. pas de solution3.13.a. r=± G m 1 m 2F ; G= F r 2m 1 m 2; m 1 = F r 2G m 2;m 2 = F r2G m 1b. l= T 2 g4 ; g=4 2 l2T 2c. v 0 =v – a⋅t ; a= v – v 0t; t= v – v 0ad. x 0 =x – 1 2 a⋅t 2 ; a=2 x – x 0t 2 ; t=± 2 x – x 0ae. R= U I; I = U Rf. R= R 1 R 2R 1 R 2; R 1 = R R 2R 2 – R ; R 2= R R 1R 1 – Rg. R= U 2P ; U =± P Rh. R= Wt⋅I 2 ; t= WR⋅I 2 ; I =± W R⋅t4.4. a. 1 ; 2 b. 1 ; 4 c. pas de solutions5± 41d. –3 e. f. 1±134g. pas de solutions h. 0 ; 2 – 54.5. k 1 = –6, k 2 = 24.6. a. 2 ; –2 ; 1 ; –1 b. 1 ; –1c. pas de solutions d. 7 3 ; – 1374.7. x 1 = –7, x 2 = 4, x 3 = 64.8. x 1 = 2, x 2 = 2, x 3 = 4, x 4 = 64.9. x 1 = –1, x 2 = 1, x 3 = 24.10. x 1 = 2, x 2 et x 3 ∉ R4.11. x 1 = 0, x 2 = 3, x 3 = –24.12. a. 7 et 5 b. 2 c. 4.29 d. pas de solutione. 24/7 f. 3 1±5 g. 4 et 34.13. On n'a pas le droit de simplifier par 0 (a − b)4.14. Le problème vi<strong>en</strong>t du fait (y − v) 2 = (v − y) 2Chapitre 55.1. a. vrai b. faux c. vrai d. vrai5.2. a. [–5 ; 2] b. ]0 ; 7[ c. [–6 ; 0[d. ]–2 ; 4[ e. ]−∞ ; −2[ f. ]1 ; +∞[g. ]−∞ ; 0[ ∪ ]4 ; 10[h. ]−∞ ; 3[ ∪ [4 ; +∞[5.3. a. ]–2 ; 7[ b. ]3 ; 8] c. [−4 ; +∞[d. ]−∞ ; 1[ ∪ [2 ; 3[Didier Müller - LCP - 2013Cahier <strong>Musculation</strong>


46SOLUTIONS DES EXERCICES5.4. a. ]–∞ ; – 8 3 [ b. ∅ c. ]–∞ ; – 4 5 ]d. R e. ]32 ; +∞[ f. ]–65 ; +∞[g. [9 ; 19[ h. ] – 9 2 ; – 1 2 [5.5. a. ]1 ; 2[ ∪ [3 ; +∞[ b. ]–1 ; 0[ ∪ ]1 ;+∞[c. ]–∞; –1] ∪ ]0 ; 1] d. ]–∞; – 1 3 [ ∪ ]2;+∞[5.6. a. ]–∞ ; – 3 4 [ b. [2 ; 3]c. ]–∞ ; –4[ ∪ ]7 ; +∞[d. ]–2 ; –1[ ∪ ]1 ; 2[ e. ]–∞ ; 0[5.7. <strong>en</strong>tre 57 et 76 kilos5.8. 1 < t < 45.9. a.6.2. Nous savons que I est le milieu de [BH] et que Jest le milieu de [AH]. Or, on sait que dans untriangle, la droite qui relie les 2 milieux de 2 côtésest parallèle au 3ème côté. En appliquant cettepropriété au triangle AHB, on <strong>en</strong> déduit que (IJ)est parallèle à (BA).Comme ABC est rectangle <strong>en</strong> A, alors (BA) estperp<strong>en</strong>diculaire à (AC). Or, nous v<strong>en</strong>ons dedémontrer que (IJ) est parallèle à (BA). Parconséqu<strong>en</strong>t, (IJ) est perp<strong>en</strong>diculaire à (AC). (IJ)est donc une hauteur du triangle AIC.(AH) et (IJ) sont 2 hauteurs du triangle AIC etsont concourantes <strong>en</strong> J. Comme les 3 hauteursd'un triangle se coup<strong>en</strong>t <strong>en</strong> un même point, alorsla troisième hauteur de sommet C passe aussi parJ. Or la droite (CJ) passe par J : c'est donc la3ème hauteur du triangle.(CJ) étant une hauteur de AIC, alors les droites(CJ) et (AI) sont perp<strong>en</strong>diculaires.6.3. a. Si ce n'est pas lundi, alors je n'ai pas mon coursde piano hebdomadaire.b. Ceux ne parl<strong>en</strong>t pas sav<strong>en</strong>t.c. Si n est un carré, alors son dernier chiffre n'estni 2, ni 3, ni 7, ni 8.6.4. a. contraposée : x ≤ −1 ⇒ x 2 ≥ 1 (évid<strong>en</strong>t)b. contraposée : x ≥ 1 ⇒ x(x+2)(x−1) ≥ 0. Tousles termes sont ≥ 0, donc le produit aussi.c. contraposée : x pair ⇒ x 2 pair. Poser x = 2n.x 2 = 4n 2 est pair, puisque multiple de 4.b.6.5. La démonstration est la même que pour 2 .6.6. Supposons qu'il existe un nombre fini (k) d<strong>en</strong>ombres premiers notés p 1, p 2, … p k. Posons N =p 1p 2 … p k + 1. Par construction, N est distinct dep 1, p 2, … p k, donc n'est pas premier.D’après l’hypothèse, N n'est divisible par aucundes p i, car le reste de la division euclidi<strong>en</strong>ne de Npar p i vaut 1. On vi<strong>en</strong>t donc de découvrir un(k+1)ème nombre premier, ce qui contreditl’hypothèse.Chapitre 66.1. (a + b) 2 = 4·ab/2 + c 2 que l’on simplifie.6.7. Raisonnons par l'absurde et supposons quechaque droite divise un domino. Subdivisons lecarré <strong>en</strong> 36 carrés unité et considérons les 2·5droites qui coup<strong>en</strong>t le carré 6 × 6 mais aucun descarrés unité. Par hypothèse, chacune de cesdroites divise au moins un domino.La droite g divise le grand carré <strong>en</strong> deuxrectangles de la forme 6 × k et 6 × (6 − k). Enparticulier dans chacun des deux rectangles il y aun nombre pair de carrés unité. (suite page 47)Cahier <strong>Musculation</strong> Didier Müller - LCP - 2013


SOLUTIONS DES EXERCICES47Chaque domino qui se trouve <strong>en</strong>tièrem<strong>en</strong>t dans undes rectangles y couvre exactem<strong>en</strong>t deux carrésunité. Si un domino est coupé <strong>en</strong> deux par g, alorsil couvre exactem<strong>en</strong>t un carré unité dans chacundes rectangles.Il s’<strong>en</strong>suit directem<strong>en</strong>t que g doit couper <strong>en</strong> deuxun nombre pair de dominos, car sinon il n’yaurait qu’un nombre impair de carrés unitécouverts de chaque côté de la droite.En particulier, nous pouvons conclure que gdivise au moins deux dominos. Chacune des 10droites coupe donc au moins deux dominos. Deplus, il est clair qu’un domino ne peut pas êtrecoupé par plus qu’une droite à la fois. Il s’<strong>en</strong>suitdonc qu’on doit avoir au moins 20 dominos.Comme par hypothèse nous n’<strong>en</strong> avons que 18,nous obt<strong>en</strong>ons la contradiction désirée.6.12.6.13. Le grand côté du triangle n'est pas droit, commele montre cette preuve sans mots:6.8. a. vrai pour n=1Supposons que la relation est vraie pour n etdémontrons-la pour n+1 :n2 n1123nn1=2Nous avons supposé vraie la relation :123n= n1 n , donc, on a2123nn1 = 1 n1 n n1 =2n1 n 2 1 = 1 n2n1 , qui est ce que2nous devions démontrer.6.9. a. Parmi n, n+1 et n+2, au moins un des trois estpair et un des trois est multiple de 3. Doncn(n+1)(n+2) est divisible par 6.b. Par induction :Vrai pour n=0 : 9 est divisible par 3.Supposons que 7 n+1 + 2 est divisible par 3.Pour n+1 on a :7 n+2 + 2 =7·7 n+1 + 2=7·(7 n+1 + 2)−12.Si 7 n+1 +2 est divisible par 3, alors 7·(7 n+1 +2) − 12l’est aussi.La relation est donc vraie pour tout n <strong>en</strong>tier.6.10. r − a + s = 2 est vraie si le graphe se limite à unsommet. En effet, comme on n’a qu’une région,1 − 0 + 1 = 2.Si on ajoute un sommet, on doit ajouter une arêtepour que le graphe reste connexe.On aura donc r − (a+1) + (s+1) = r − a + s = 2.Si on ajoute une arête <strong>en</strong>tre deux sommets déjàprés<strong>en</strong>ts, on ajoute forcém<strong>en</strong>t une région. Onaura donc (r+1) − (a+1) + s = r − a + s = 2.Didier Müller - LCP - 2013Cahier <strong>Musculation</strong>

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