12.07.2015 Views

Rapport annuel 2010 de l'AMF - La Documentation française

Rapport annuel 2010 de l'AMF - La Documentation française

Rapport annuel 2010 de l'AMF - La Documentation française

SHOW MORE
SHOW LESS
  • No tags were found...

You also want an ePaper? Increase the reach of your titles

YUMPU automatically turns print PDFs into web optimized ePapers that Google loves.

Les opérations financières et la qualité <strong>de</strong> l’informationrapport <strong>annuel</strong> <strong>2010</strong> | Autorité <strong>de</strong>s marchés financiers• les facteurs <strong>de</strong> risques, chiffrés et qualitatifs, propres à chaque émetteur, liés aux marchés immobiliers et à la pratique<strong>de</strong> l’expertise en évaluation ainsi qu’à l’en<strong>de</strong>ttement <strong>de</strong> la société.L’AMF a formulé les recommandations suivantes :• pour favoriser la compréhension <strong>de</strong> la construction <strong>de</strong>s flux et <strong>de</strong> la valeur locative, il est recommandé que les émetteursaméliorent la <strong>de</strong>scription <strong>de</strong> leur patrimoine par classe d’actifs ;• ensuite, pour mieux expliciter la détermination <strong>de</strong>s taux <strong>de</strong> ren<strong>de</strong>ment, il est recommandé aux émetteurs d’informer lelecteur du contexte <strong>de</strong>s missions menées par les experts en évaluation, notamment sur les orientations <strong>de</strong> leur proprepolitique d’évaluation interne, <strong>de</strong>s métho<strong>de</strong>s retenues pour harmoniser les expertises, la sélection <strong>de</strong>s hypothèseschiffrées par ou avec l’expert et, le cas échéant, les indications <strong>de</strong> sensibilité nécessaires ;• enfin, au chapitre <strong>de</strong>s risques, il est recommandé que chaque émetteur i<strong>de</strong>ntifie les risques :– relatifs au contexte et aux acteurs du cycle <strong>de</strong> l’expertise en évaluation ainsi que,– les impacts <strong>de</strong>s évolutions <strong>de</strong>s marchés sur le niveau d’activité du groupe, ses résultats, et,– les critères chiffrés déterminants pour la valeur <strong>de</strong>s actifs ; ceci étant d’autant plus important que les sociétés aurontopté pour la métho<strong>de</strong> à la juste valeur.123456Au titre du risque <strong>de</strong> liquidité, tous les émetteurs fournissent une information sur l’existence et la nature <strong>de</strong>s clauses <strong>de</strong>défaut et d’exigibilité anticipée. Les émetteurs doivent aussi donner le niveau <strong>de</strong>s ratios à la clôture ou à défaut, leurappréciation qualitative <strong>de</strong> la marge restante avant d’atteindre les covenants.3 | L’évolution <strong>de</strong> l’activité en <strong>2010</strong>A | Les opérations financières en <strong>2010</strong>Le nombre <strong>de</strong> visas délivrés par l’AMF en <strong>2010</strong> a augmenté par rapport à 2009, avec 444 visas délivrés en <strong>2010</strong> contre358 l’année précé<strong>de</strong>nte.L’AMF a délivré 17 visas d’introduction en <strong>2010</strong> sur Euronext (dont 7 visas d’introduction pour Alternext).1 | Le bilan <strong>de</strong>s visas d’introductionLes introductions en bourse se sont concentrées pour l’essentiel sur les sept premiers mois <strong>de</strong> l’année <strong>2010</strong> dans uncontexte <strong>de</strong> marché volatil, marqué par la crise <strong>de</strong> la <strong>de</strong>tte souveraine en Europe. Ainsi, au-<strong>de</strong>là <strong>de</strong>s contraintes inhérentesà l’élaboration <strong>de</strong>s comptes <strong>de</strong>s sociétés, aux délais <strong>de</strong> préparation <strong>de</strong>s documents d’introduction et aux pério<strong>de</strong>s peufavorables aux opérations, les fenêtres d’opportunité, <strong>de</strong>puis septembre 2009, pour les introductions en bourse ont étéparticulièrement réduites et aléatoires sur la pério<strong>de</strong>.De plus, les incertitu<strong>de</strong>s macroéconomiques combinées à une bourse erratique ont conduit à abandonner, ou à freinerplusieurs projets d’introduction d’envergure. Outre les projets abandonnés très en amont, ou aboutissant à <strong>de</strong>s opérations<strong>de</strong> gré à gré plutôt qu’à un appel au marché, un certain nombre <strong>de</strong> projets d’introduction, ont été ainsi annulés à unephase très avancée du processus d’introduction, comme l’illustre l’abandon <strong>de</strong> l’introduction en bourse du Groupe LucienBarrière le 29 septembre <strong>2010</strong>, à la veille <strong>de</strong> la clôture <strong>de</strong> la pério<strong>de</strong> d’offre.133

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!