bilan de la Drire Haute-Normandie 2008 - Risques Majeurs et ...

bilan de la Drire Haute-Normandie 2008 - Risques Majeurs et ... bilan de la Drire Haute-Normandie 2008 - Risques Majeurs et ...

rme.ac.rouen.fr
from rme.ac.rouen.fr More from this publisher
12.07.2015 Views

La pollution de l’airContrôles des légionellesIndicateurs :L’action de préventionde la légionellosea continué de fairel’objet d’un investissementimportantde l’inspection desinstallations classéesen 2007.Fin 2007, la DRIRE de Haute Normandie avait connaissance, dansl’Eure de 140 tours aéroréfrigérantes (TAR) dans 55 établissementset en Seine-Maritime de 342 tours dans 150 établissements.Le nombre de sociétés haut-normandes possédant une TAR estdonc de 205 pour un nombre total de TAR de 482 (contre 492 dans213 établissements à fin 2005).Ce chiffre évolue en temps réel compte tenu des ouvertures,extensions ou fermetures d’entreprises, mais aussi parce que certainesentreprises optimisent leur outil de réfrigération et suppriment parfoisdes TAR pour des technologies moins contraignantes quand c’estpossible (système par voie sèche : Dry coolers…).Réglementation :Les tours aéroréfrigérantes sont désormais réglementées par undécret du 1 er décembre 2004 suivi de la parution de deux arrêtésministériels du 13 décembre 2004.Celles-ci relèvent désormais de la rubrique n° 2921 de la nomenclaturedes installations classées pour la protection de l’environnement quisoumet à :- autorisation les TAR « ouvertes » dont la puissance est >2 000 kWet à- déclaration les TAR « ouvertes » dont la puissance est < 2 000 kWet les TAR ferméesLa base de la prévention de la légionellose est constituée par laréalisation et la révision d’une analyse méthodique des risquesde prolifération des légionelles (AMR) qui tient compte de laconfiguration des circuits de refroidissement, l’analyse périodiquede l’eau des circuits, et par la rédaction et l’application de procéduresprécises relatives à l’entretien courant, au nettoyage réalisé lors del’arrêt annuel.La diminution continue du nombre des dépassements du seuil d’arrêtà 100 000 UFC/l depuis 4 ans (14 dépassements en 2005, 6 en 2006,2 en 2007) indique une meilleure prise en compte par les exploitantsdes mesures préventives liées à l’entretien des installations.Cette prise de conscience est sans doute à mettre à l’actif des actionsde sensibilisation menées auprès des industriels par l’inspection desinstallations classées.De plus l’exploitant doit assurer la gestion des dépassements desseuils d’alerte de :- 1000 unités formant colonies par litre UFC/l, obligeant unnettoyage et une désinfection de l’installation et de- 100 000 UFC/l. nécessitant l’arrêt, la vidange, le nettoyage et ladésinfection de l’installationLe retour à la normale (< 500 UFC/l) est confirmé par des résultatsd’analyses.La règle générale est que les analyses en légionelles des circuitsde refroidissement restent mensuelles pour les TAR soumises àautorisation et bimestrielles pour les TAR soumises à déclaration.Recensement :Après le recensement réalisé en 2004 par la DRIRE auprès desindustriels et les DDASS auprès des communes, une grande proportiond’établissements a procédé à la déclaration de l’existence de leursTAR. Les données recueillies ont été saisies dans la nouvelle base dedonnées reliées au système d’information géographique de la DRIRE(SIGNE). Il permet de déterminer rapidement les TAR susceptiblesd’être incriminées dans l’apparition de cas de légionellose signaléspar la DDASS.Ce recensement permanent est remis à jour régulièrement enfonction des informations fournies par les IIC, les exploitants, lesDDASS et les communes.Sensibilisation :En juin 2007, une action « coup de poing » a été conduite commel’année précédente à des fins de contrôle et de sensibilisation surle thème de la prévention de la légionellose.53 entreprises ont fait l’objet de contrôles inopinés, qui ont donnélieu à l’application de sanctions administratives et pénales dansle cas de la détection d’infractions à la réglementation (28 % descontrôles).En 2006 cette même action portait sur 50 installations dont 36 %ont fait l’objet de sanctions. Les résultats de 2007 semblent doncmontrer une meilleure prise en compte, par les exploitants, desmesures préventives liées au fonctionnement des TAR.La DRIRE Haute-Normandie a également commencé à mettre en placeen 2007 une opération de réalisation d’analyses inopinées de l’eaudes TAR afin d’y rechercher le légionelles présentes, de détecter lesTAR en infraction et de vérifier la fiabilité des mesures réalisées par lesexploitants. Sur les TAR contrôlées, deux présentaient, soit une teneursupérieure à 1000 UFC / l, soit une présence de flore interférente.Un bilan annuel de l’action conjointe de la DRIRE et des DDASS en2006 a été également réalisé devant le CODERST de Seine-Maritimeet de l’Eure début 2008.Traitement des dysfonctionnements :En 2007, 2 installations ont eu un résultat d’analyses supérieur à105 UFC/L (1 en 76 et 1 en 27). Ces installations ont été arrêtéesimmédiatement sur décision des exploitants eux-mêmes. Ceux-ciont ensuite enchaîné les opérations de nettoyage et de surveillanceaprès remise en route prévues par la réglementation.26 édition 2008 L’Industrie et l’Environnement en Haute-Normandie

L’état des lieux en Haute-NormandieLe nouveau cap fixé par la directive cadre sur l’eauLes actions de l’inspection des installations classéesLes principaux émetteurs de la régionLes nouveaux axes d’actionLa maîtrise des émissions industriellesdans l’eau, à caractère polluant outoxique, constitue historiquementune des composantes fondamentalesde la démarche de l’inspection desinstallations classées. Cela s’est traduitdepuis plusieurs années par la mise enplace de programmes de réduction desémissions des sources industrielles, assortisd’objectifs de limitation stricte des rejets,en attachant une attention particulière auxsituations susceptibles d’induire des risquesélevés pour les milieux environnants.Pour autant la bataille n’est pas gagnée pour ce qui concerne les polluants« traditionnels » pour lesquels l’effort de réduction doit être maintenu auregard de l’état des lieux de la qualité de l’eau en Haute-Normandie.L’Industrie et l’Environnement en Haute-Normandie édition 200827

La pollution <strong>de</strong> l’airContrôles <strong>de</strong>s légionellesIndicateurs :L’action <strong>de</strong> prévention<strong>de</strong> <strong>la</strong> légionellosea continué <strong>de</strong> fairel’obj<strong>et</strong> d’un investissementimportant<strong>de</strong> l’inspection <strong>de</strong>sinstal<strong>la</strong>tions c<strong>la</strong>sséesen 2007.Fin 2007, <strong>la</strong> DRIRE <strong>de</strong> <strong>Haute</strong> <strong>Normandie</strong> avait connaissance, dansl’Eure <strong>de</strong> 140 tours aéroréfrigérantes (TAR) dans 55 établissements<strong>et</strong> en Seine-Maritime <strong>de</strong> 342 tours dans 150 établissements.Le nombre <strong>de</strong> sociétés haut-norman<strong>de</strong>s possédant une TAR estdonc <strong>de</strong> 205 pour un nombre total <strong>de</strong> TAR <strong>de</strong> 482 (contre 492 dans213 établissements à fin 2005).Ce chiffre évolue en temps réel compte tenu <strong>de</strong>s ouvertures,extensions ou ferm<strong>et</strong>ures d’entreprises, mais aussi parce que certainesentreprises optimisent leur outil <strong>de</strong> réfrigération <strong>et</strong> suppriment parfois<strong>de</strong>s TAR pour <strong>de</strong>s technologies moins contraignantes quand c’estpossible (système par voie sèche : Dry coolers…).Réglementation :Les tours aéroréfrigérantes sont désormais réglementées par undécr<strong>et</strong> du 1 er décembre 2004 suivi <strong>de</strong> <strong>la</strong> parution <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux arrêtésministériels du 13 décembre 2004.Celles-ci relèvent désormais <strong>de</strong> <strong>la</strong> rubrique n° 2921 <strong>de</strong> <strong>la</strong> nomenc<strong>la</strong>ture<strong>de</strong>s instal<strong>la</strong>tions c<strong>la</strong>ssées pour <strong>la</strong> protection <strong>de</strong> l’environnement quisoum<strong>et</strong> à :- autorisation les TAR « ouvertes » dont <strong>la</strong> puissance est >2 000 kW<strong>et</strong> à- déc<strong>la</strong>ration les TAR « ouvertes » dont <strong>la</strong> puissance est < 2 000 kW<strong>et</strong> les TAR ferméesLa base <strong>de</strong> <strong>la</strong> prévention <strong>de</strong> <strong>la</strong> légionellose est constituée par <strong>la</strong>réalisation <strong>et</strong> <strong>la</strong> révision d’une analyse méthodique <strong>de</strong>s risques<strong>de</strong> prolifération <strong>de</strong>s légionelles (AMR) qui tient compte <strong>de</strong> <strong>la</strong>configuration <strong>de</strong>s circuits <strong>de</strong> refroidissement, l’analyse périodique<strong>de</strong> l’eau <strong>de</strong>s circuits, <strong>et</strong> par <strong>la</strong> rédaction <strong>et</strong> l’application <strong>de</strong> procéduresprécises re<strong>la</strong>tives à l’entr<strong>et</strong>ien courant, au n<strong>et</strong>toyage réalisé lors <strong>de</strong>l’arrêt annuel.La diminution continue du nombre <strong>de</strong>s dépassements du seuil d’arrêtà 100 000 UFC/l <strong>de</strong>puis 4 ans (14 dépassements en 2005, 6 en 2006,2 en 2007) indique une meilleure prise en compte par les exploitants<strong>de</strong>s mesures préventives liées à l’entr<strong>et</strong>ien <strong>de</strong>s instal<strong>la</strong>tions.C<strong>et</strong>te prise <strong>de</strong> conscience est sans doute à m<strong>et</strong>tre à l’actif <strong>de</strong>s actions<strong>de</strong> sensibilisation menées auprès <strong>de</strong>s industriels par l’inspection <strong>de</strong>sinstal<strong>la</strong>tions c<strong>la</strong>ssées.De plus l’exploitant doit assurer <strong>la</strong> gestion <strong>de</strong>s dépassements <strong>de</strong>sseuils d’alerte <strong>de</strong> :- 1000 unités formant colonies par litre UFC/l, obligeant unn<strong>et</strong>toyage <strong>et</strong> une désinfection <strong>de</strong> l’instal<strong>la</strong>tion <strong>et</strong> <strong>de</strong>- 100 000 UFC/l. nécessitant l’arrêt, <strong>la</strong> vidange, le n<strong>et</strong>toyage <strong>et</strong> <strong>la</strong>désinfection <strong>de</strong> l’instal<strong>la</strong>tionLe r<strong>et</strong>our à <strong>la</strong> normale (< 500 UFC/l) est confirmé par <strong>de</strong>s résultatsd’analyses.La règle générale est que les analyses en légionelles <strong>de</strong>s circuits<strong>de</strong> refroidissement restent mensuelles pour les TAR soumises àautorisation <strong>et</strong> bimestrielles pour les TAR soumises à déc<strong>la</strong>ration.Recensement :Après le recensement réalisé en 2004 par <strong>la</strong> DRIRE auprès <strong>de</strong>sindustriels <strong>et</strong> les DDASS auprès <strong>de</strong>s communes, une gran<strong>de</strong> proportiond’établissements a procédé à <strong>la</strong> déc<strong>la</strong>ration <strong>de</strong> l’existence <strong>de</strong> leursTAR. Les données recueillies ont été saisies dans <strong>la</strong> nouvelle base <strong>de</strong>données reliées au système d’information géographique <strong>de</strong> <strong>la</strong> DRIRE(SIGNE). Il perm<strong>et</strong> <strong>de</strong> déterminer rapi<strong>de</strong>ment les TAR susceptiblesd’être incriminées dans l’apparition <strong>de</strong> cas <strong>de</strong> légionellose signaléspar <strong>la</strong> DDASS.Ce recensement permanent est remis à jour régulièrement enfonction <strong>de</strong>s informations fournies par les IIC, les exploitants, lesDDASS <strong>et</strong> les communes.Sensibilisation :En juin 2007, une action « coup <strong>de</strong> poing » a été conduite commel’année précé<strong>de</strong>nte à <strong>de</strong>s fins <strong>de</strong> contrôle <strong>et</strong> <strong>de</strong> sensibilisation surle thème <strong>de</strong> <strong>la</strong> prévention <strong>de</strong> <strong>la</strong> légionellose.53 entreprises ont fait l’obj<strong>et</strong> <strong>de</strong> contrôles inopinés, qui ont donnélieu à l’application <strong>de</strong> sanctions administratives <strong>et</strong> pénales dansle cas <strong>de</strong> <strong>la</strong> détection d’infractions à <strong>la</strong> réglementation (28 % <strong>de</strong>scontrôles).En 2006 c<strong>et</strong>te même action portait sur 50 instal<strong>la</strong>tions dont 36 %ont fait l’obj<strong>et</strong> <strong>de</strong> sanctions. Les résultats <strong>de</strong> 2007 semblent doncmontrer une meilleure prise en compte, par les exploitants, <strong>de</strong>smesures préventives liées au fonctionnement <strong>de</strong>s TAR.La DRIRE <strong>Haute</strong>-<strong>Normandie</strong> a également commencé à m<strong>et</strong>tre en p<strong>la</strong>ceen 2007 une opération <strong>de</strong> réalisation d’analyses inopinées <strong>de</strong> l’eau<strong>de</strong>s TAR afin d’y rechercher le légionelles présentes, <strong>de</strong> détecter lesTAR en infraction <strong>et</strong> <strong>de</strong> vérifier <strong>la</strong> fiabilité <strong>de</strong>s mesures réalisées par lesexploitants. Sur les TAR contrôlées, <strong>de</strong>ux présentaient, soit une teneursupérieure à 1000 UFC / l, soit une présence <strong>de</strong> flore interférente.Un <strong>bi<strong>la</strong>n</strong> annuel <strong>de</strong> l’action conjointe <strong>de</strong> <strong>la</strong> DRIRE <strong>et</strong> <strong>de</strong>s DDASS en2006 a été également réalisé <strong>de</strong>vant le CODERST <strong>de</strong> Seine-Maritime<strong>et</strong> <strong>de</strong> l’Eure début <strong>2008</strong>.Traitement <strong>de</strong>s dysfonctionnements :En 2007, 2 instal<strong>la</strong>tions ont eu un résultat d’analyses supérieur à105 UFC/L (1 en 76 <strong>et</strong> 1 en 27). Ces instal<strong>la</strong>tions ont été arrêtéesimmédiatement sur décision <strong>de</strong>s exploitants eux-mêmes. Ceux-ciont ensuite enchaîné les opérations <strong>de</strong> n<strong>et</strong>toyage <strong>et</strong> <strong>de</strong> surveil<strong>la</strong>nceaprès remise en route prévues par <strong>la</strong> réglementation.26 édition <strong>2008</strong> L’Industrie <strong>et</strong> l’Environnement en <strong>Haute</strong>-<strong>Normandie</strong>

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!