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La Gazette de la culture à <strong>Tulle</strong> – n°13 – page 2ommaire4 A Chanteix, on épluche des patates et on coopère5 Festival des Nuits de Nacre : une éthique du savoir-être6 Et si on bénévÔlait cet automne !7 Du Bleu en Hiver : Coopérer - opérer ensemble8-9 Coopération entre la belle rue Daguerre et <strong>Tulle</strong>10 RADO11 Merveilleux Prétexte12 <strong>Tulle</strong>, Orléans13 Orléans, <strong>Tulle</strong>14 Les Dimanches des Ateliers15 Le Temps Des Valises16 Eurovia : Prendre la valise, aller sur la route et coopérer17 Lost In Traditions18 Et <strong>Tulle</strong> vint !Hartmut Ohmenhäuser - Photographe (Schorndorf)


La Gazette de la culture à <strong>Tulle</strong> – n°13 – page 3Lucien, Sylvain et Louisette, Sylvie, Patrick,Tout ne serait qu’histoire de concurrence ?Mensonge dit la fée ...mensonge ! tu cracheras des crapauds et des serpents dit-elle àcelui qui pense « concurrence » ......à ceux qui penseront : frontières, étranger, droitdu sang ; colonisation ; soumission ; aliénation.......Tout n’est alors qu’histoire de coopérations ?Vérité dit la fée.....vérité ! Des œillets et des roses sortiront de ta bouche dit-elle àcelui qui pense « coopérations » ....à ceux qui penseront émancipation ; frère ; sœur ;fleur et papillon ; planète ; indignation ; révolution ; émotion ; transmission ;Et de leurs bouches sortirent œillets et roses......Une vraie vie, si courte, mais déjà si bien remplie car Lucien avait fait sienne cettepensée de Victor Hugo :« ceux qui vivent, ce sont ceux qui luttent. »Puissent ces quelques pages aider ceux et celles qui sont aujourd’hui ou qui serontdemain engagés dans le difficile combat pour la dignité de l’homme.« Plutôt mourir debout que de vivre à genou »tel est ce message plein d’espérance dans sa tristesse.Une vie toute droite pour la justice, la liberté et la paix.Quand on était petits nous confièrent Louisette et Sylvain, on n’était pas riches, ongardait les vaches, on faisait un four en pierre pour faire cuire les châtaignes...J’étais fils unique et mon père était assez dur... quand j’étais jeune homme, sije sortais et que je rentrais tard, j’étais quand même au boulot, tôt le matin...La fontaine de Prugnol, elle avait des vertus...elle n’a plus d’eau...la vierge seraitapparue là, pas à Lourdes... Il y a 30 ans, il y avait de l’eau.De nombreux chemins publics ont été fermés... Jusqu’en 1948, on prenait ceschemins pour aller à l’école. Je parlais patois à la maison mais à l’école c’étaitinterdit.L’école a bien changé... sur les 820 appelés, sur le bateau qui nous menait en Algérie,il y avait un seul bachelier !!!Dans le village, il y avait 3 épiceries avant 1963. On n’avait pas de voiture, tous lesdimanches les gens allaient à la messe... c’était une façon de se retrouver, d’échangerles nouvelles... on faisait nos courses.La télé a tout arrêté...Chez nous, dans la famille, mon père a eu un tracteur en 1959. « Ça va toutdétruire » disaient les gens...1 million 200 000 francs, il coûtait ce tracteur... le père, est allé chercher l’argentdans la boîte et a posé, comme ça, tous ces billets sur la table ! On n’utilisait pas lesbanques.Avec le sarrazin, on faisait les tourtous. Pour faire moudre le grain, on allait aumoulin de Forgès.En 1962, on allait encore laver le linge au réservoir, au milieu du pré...Le grand boum, c’est quand on a eu l’eau courante, au robinet en 1967... le bourgavait déjà l’eau mais pas jusque dans les maisons.Jeanne WACHTEL – Juin 2012Membre fondateur de Mashikuna – Présidente de Corrèze environnement


La Gazette de la culture à <strong>Tulle</strong> – n°13 – page 4Chanteix, on épluche des patateset on coopèreEt puis on coopère et on épluche des patates.A Chanteix, la coopération entre les habitantspour produire de belles choses a démarré en1972.Au départ de tout cela, il nous faut imaginer lescharmants ados que devaient être Jean-FrançoisPoumier, Jean Mouzat ou encore Jean-JacquesBourdet : jeans, t-shirts marqués « Peace », lecheveu tombant sur l'épaule et la basket râpée.Or donc, en cet été de l’an deux de cette dernièredécennie des « trente glorieuses », les ditscharmants jeunes gens zonaient devant la maisoncommune, les mains dans les poches en sedemandant ce qu’ils pourraient bien faire de cesdeux longs mois de vacances qui commençaient.De cet ennui qui s'annonçait ils ont eu la trèsbonne idée de faire naitre une association quileur a permis dans les premières années de jouerdes pièces de théâtre en patois et qui a abouti àce que l'on sait aujourd'hui : une boite en zinc(inaugurée en 1999), un festival aux champs quifonctionne à 100% avec des bénévoles et qui fêteses 25 ans, un emploi pérennisé et des concertsde très grande qualité. Parmi leurs invités aufil de ces années : Jane Birkin, Lény Escudéro,Græme Allwright, Jacques Higelin, Les têtesraides, Noir désir, François Béranger.Plus récemment, c'est par sa grand-mère qui habite Chanteix qu'Aurélie (génération montante des bénévoles) adébuté sur le festival aux Champs. Il s'agissait le samedi d'éplucher les patates et le dimanche de confectionner lesfarcidures. Toutes deux ont ainsi participé au sacrifice rituel de plusieurs tonnes de pommes de terre sur l’autel deTuberculture.Si l'on questionne Jean-François Poumier et Aurélie Monteil sur « leurs plus beaux souvenirs de coopération à Chanteix»,le premier dira que c’est de voir ces presque 200 bénévoles s'investir chaque année de si belle manière etcomment cela apporte tolérance et ouverture d'esprit. Il évoquera aussi la coopération généreuse d'Hugues Auffray en1978 et des temps forts, très forts, avec François Béranger. Cela ne s’oublie pas.Pour Aurélie, la plus belle des coopérations est certainement la venue de ces 9 étrangers il y a 5 ans, invités sous l'égidede Jeunesse et Sports et du Ministère des Affaires étrangères. Ils étaient algériens, américain, allemand, japonais,mongole, italien, roumain et turc, parlaient tous magnifiquement le français et connaissaient notre culture d'unefaçon remarquable. « Cela faisait un mélange détonnant et de belles histoires d'amitiés sont nées et continuent encoreaujourd'hui ».« Et puis, sur ce thème essentiel descoopérations, ajoute Jean-FrançoisPoumier, il ne faut pas oublier l’aideque nous apportent les communes voisineset amies : Naves et Chanteix nousprêtent chacune un bout de scène. Lesbarrières viennent de Saint-Mexant,Lagraulière ou Favars,... » •


La Gazette de la culture à <strong>Tulle</strong> – n°13 – page 5Festival des Nuits de Nacre :une éthique du savoir-êtrePhoto : Jacky CHEVRIERChacun détient une part de vertu et de sagesse, et, de cette réunion, la masse devient comme un seul homme, àplusieurs pieds et à plusieurs mains, et pourvu de plusieurs sensations, et il en va de même pour son caractère et sonintelligence (Aristote, extrait de La Politique, Livre III, chapitre XI)La richesse des interconnexions et des échanges forge l’intelligence et créé le collectif.Le festival des Nuits de Nacre commence sa coopération par sa forme administrative et juridique. Il s’agit d’un événementculturel, identitaire du territoire, qui est porté par la Cité de l’Accordéon, une association.Forme d’organisation collective spontanée, où évoluent des acteurs de provenance multiple qui travaillent dans unesprit d’intérêt général avec deux valeurs essentielles pour alimenter le moteur : la compréhension et la confiance.Des acteurs institutionnels, des particuliers, des passionnés, des bénévoles, des associations, des musiciens... quel est lepoint de synergie entre les Amis du Patrimoine de l’Armement de <strong>Tulle</strong>, l’étudiant de Toulouse ou de Paris, le salarié ouchef d’entreprise en vacances à <strong>Tulle</strong> le 3 e week end du mois de septembre, le commerçant qui ouvre boutique et animeson quartier, les services municipaux de la ville de <strong>Tulle</strong>, le journaliste abonné, les couleurs jaunes et noires déclinéesen vitrines, en caisses d’accordéons, en tee shirt, en boisson (...) ?Le plaisir de l’appropriation d’un événement qui trace in situ, in vivo ses racines, ses réseaux ramifiés dans un villagecommunautaire crée de toute pièce par des coopérateurs-associés fédérés à la réussite.Chacun apporte une graineporteuse d’invention, chacunapporte une penséequi parfois secoue sonmodèle, chacun disséminepar sa présence, s’adapte,chacun construit des passerellesou des ponts flottantssans discours intello,sans passéisme...Prenez en de la graine...elle se partage. •Laurence LAMYDirectricePhoto : Jacky CHEVRIER


La Gazette de la culture à <strong>Tulle</strong> – n°13 – page 7Du Bleu en HiverCoopérer - opérer ensembleCoopérer – opérer ensemble. C’est quoi, opérer ensemble, ça fait mal ? Non ça fait pas mal, et croyez-moi, c’est tout lecontraire de l’anesthésie ! ça réveille ça stimule ça invente : tout commence comme ça, travailler du chapeau.1 collectif d’artistes musiciens, Le Maxiphone collectif, 2 structures culturelles de la Ville de <strong>Tulle</strong> – la scène conventionnéedes Sept Collines et la scène de musique actuelle Des Lendemains qui Chantent – 1 fédération d’EducationPopulaire, qui donnent naissance à l’association « Du Bleu en Hiver ». Une envie folle nous rassemble, une enviepartagée, un désir gaga de porter dans toutes les oreilles du jazz, enfin, plus exactement DES jazz(s), tous les jazz(s)d’aujourd’hui. Et pourquoi pas un festival ? et pourquoi pas en plein hiver ? pourquoi pas un festival pour les gensd’ici, qui vivent ici toute l’année, qui pourrait aussi donner envie aux touristes de venir voir, un peu, comment c’est, laCorrèze l’hiver ? On opère, donc.28 personnes, salariés permanents des structures, artistes, présidente bénévole, tous autour d’une table (bien grandela table), avec des provisions de thé et de café, et parfois même des sandwiches, parce qu’il en faut du temps, pourcogiter, rêver un festival, imaginer les programmations, les rencontres des artistes, ateliers des petits et des grands,des élèves musiciens et les curieux de musique, la cantine des spectateurs, les scènes ouvertes aux amateurs, se cogneraux difficultés des budgets et inventer des solutions, et... imaginer encore d’autres coopérations, avec tous ceux quine demandent que ça, s’associer : les artistes plasticiens, les militants amoureux du documentaire, les passionnés duciné, des bouquins, les profs et les élèves, les amateurs de musique, ici et là aussi, tout autour dans l’agglo, et aussides entreprises volontaristes mécènes de la culture... hum, opérer ensemble, non seulement ça fait pas mal, mais enplus c’est contagieux ? •prochaine éditionDU BLEU EN HIVERDU 24 AU 26 JANVIER 2013www.dubleuenhiver.com


La Gazette de la culture à <strong>Tulle</strong> – n°13 – page 8oopérationentre la belle rue Daguerre et <strong>Tulle</strong>Ciné d’été s'inscrit de façon originale dans le paysage multiple des festivals cinéma. Il est vrai qu’à<strong>Tulle</strong> rien n’est jamais fait comme ailleurs. Ici donc – en capitale Corrézienne – il s’agit non seulementde diffuser l’œuvre d’un cinéaste et de proposer de belles rencontres autour de cette œuvre, il s’agitaussi de donner carte blanche à des artistes pour créer. Normal.Scène 1 – Agnès Varda, Charlotte Jude,plasticiennes. Lieux Paris-<strong>Tulle</strong> : extérieursjour et nuit – ou comment lapomme de terre a créé du lien.Charlotte Jude répond à trois questions :Comment as-tu abordé ton travail autour del’œuvre d’Agnès Varda ?La commande qui m’a été faite exigeait une installationen ville – à <strong>Tulle</strong> sur la rivière Corrèze – et en campagne,à Saint Mexant – pour accompagner la projection dePeau d’âne de Jacques Demy.A partir de cela, j’ai essayé de trouver chez Agnès Vardaquelque chose que j’avais déjà entamé dans mon propretravail. Mes recherches en 3 D sur les parasites me semblaientun bon départ et passer des parasites aux patatesparaissait plutôt logique. C’était même l’occasion pourmoi de continuer une expérimentation faite en extérieur.Comme je faisais monter des parasitessur les arbres, j’ai proposé de faire grimperdes pommes de terre. Et telle Agnèsla glaneuse, je prends dans la nature,je récupère et je me sers de ce que jetrouve pour mes installations : lichens,champignons d’arbres et maintenanttubercules...Des pommes de terre sur la rivièreCorrèze. Pas facile non ?Ce fut assez complexe. Il fallaitcontourner des contraintestechniques. Faire flotter unepomme de terre –effectivement–ne va pas de soi.Gilbert le Saltimbanque quia également été sollicité surl’hommage à Agnès Vardam’a donné une superbe idée :récupérer les enveloppesintérieures de cubitainers, lesgonfler et ensuite les habiller...elles devenaient du coupdes « patates flottantes » trèspossibles.Ensuite, avec l’aide des servicestechniques de la ville, j’aipu installer mon florilège sur l’eau. Marco (MBK), voltigecréateur m’a également aidée de ses précieux conseils.Qu’aimes-tu le plus chez Agnès Varda ?Je connais son œuvre cinématographie et son travailde documentariste qui me touche comme il touche desmillions de personnes dans le monde. Mais je suis plasticienneet les installations d’Agnès me séduisent particulièrement.J’ai vu à la Fondation Cartier ce qu’elleproposait autour « Des veuves de Noirmoutier » : sesphotos, ses interviews, son documentaire et cela a étéun véritable coup de foudre. Je me retrouve égalementcomplètement dans son côté fétichiste pour les patates,notamment.A ce sujet, combien de variétés de pomme deterre peux-tu nous citer ?La Bintje, la Roseval, la patate et la Charlotte, évidemment.


La Gazette de la culture à <strong>Tulle</strong> – n°13 – page 9Scène 2 – lieu : Rue Daguerre, intérieurjour - ou comment Agnès nous aservi le café et des chouquettes sur unjoli plateau fleuri.A Paris, rue Daguerre, au 88 pour être précis, s’est installéeen 1954 la société Tamaris Films et avec elle unemerveilleuse cinéaste Agnès Varda et son « merveilleuxchéri » : Jacques Demy. Agnès Varda a produit ici sonpremier long « La pointe courte ». Cinétamaris viendraensuite en relais pour produire tous les autres filmsd’Agnès et de Jacques. S’il faut en citer quelques uns :Daguerréotypes, L’une chante, l’autre pas, Cléo de 5 à7, Sans toit ni loi, Jane B par Agnès V,... les Demoisellesde Rochefort, Peau d’âne, les Parapluies de Cherbourg,...Pour l’heure, nous sommes rue Daguerre et Agnès qui nepourra venir à <strong>Tulle</strong>, nous offre le café. Dans cette sallede montage où elle nous a invités à entrer, psuit...psuit,telle une petite souris espiègle qui ne veut pas se faireattraper, elle se faufile à toute vitesse avec son plateau.Sur le plateau : du café et les fameuses chouquettes de larue Daguerre. « Asseyez-vous, asseyez-vous ». La dameest aussi légère que nous sommes empêtrés dans notretimidité admirative.Agnès ne pourra pas venir à <strong>Tulle</strong> donc. Pourtant ellenous le dit : elle a trituré son agenda dans tous les sens :« Non, non, ce n’est vraiment pas possible ! Il y a ces deuxvoyages en Chine pour une rétrospective et une installation.Il y a Nantes et son festival autour de Jacques Demy,pile-poils en même temps que <strong>Tulle</strong>... Grrr. Il y a Cannesqui vient de projeter « Cléo » et l’hommage que lui arendu Arte. «Vous vous rendez compte, Cléo en sélectionofficielle cinquante ans après sa sortie et pour un peudans le cadre de la quinzaine des jeunes réalisateurs ! ».(Agnès s’amuse).84 ans dites-vous ? Quelle vivacité d’esprit ! Quelle fineet magistrale intelligence ! Quelle passion encore et toujours! Agnès s’assoit. Ses yeux pétillent d’une façon incroyable.Elle va tout nous raconter autour des 7 films quiseront à <strong>Tulle</strong>. Dominique Albaret de Peuple et Cultureest là pour filmer (*) et nous restituer ce moment uniqueau cinéma le Palace et à la médiathèque Eric Rohmer.Avec cette voix exceptionnelle de conteuse, Agnès noushappe et l’on comprend encore mieux pourquoi elle nousest vraiment essentielle. De temps en temps elle s’arrêtecomme pour apprécier encore plus ces moments passésqu’elle évoque : les commerçants presque tous disparusde la rue Daguerre, l’extrême gentillesse et le beautalent de Jean-Claude Drouot, François le glaneur, cescourriers de milliers de gens qui lui ont dit, dans toutesles langues, à quel point « Les glaneurs et la glaneuse »les avaient touchés. Elle raconte aussi comment elle atourné « Les fiancés du Pont Mac Donalds avec Jean-Luc Godard et Anna Karina et qu’il faudrait bien qu’ellerajoute leurs noms au générique. Agnès nous dit aussicomment elle a fait rejouer avec malice leur rencontreà Elsa Triolet et Louis Aragon. Agnès raconte et nous,nous écoutons.Et nous nous disons que cette cinéaste qui manie avecune élégance sans pareil le court, le long, le moyen, ledocu, le documenteur, la fiction n’arrêtera jamais. Nousne la croyons pas d’ailleurs quand elle dit en guise deconclusion : « Vous savez aujourd’hui je ne tourne plus ».Et nous avons bien raison de ne pas la croire car peu detemps après elle ajoute : « Enfin, il y a bien ce documentairesur les squats sur lequel je travaille et que je veuxvraiment terminer ».Merci Agnès Varda. •(*) Film disponible auprès de Peuple et Culture05 55 26 32 25En 2011 c’est Marnix Rædeckeret Sylvie Christophe, plasticienset Sébastien Farge musicienqui se collaient à l’œuvre deFrançois Truffaut. En juin dernier,la ville de <strong>Tulle</strong> a proposé à PascalLamige, musicien, Charlotte Judeplasticienne, Gilbert, saltimanqueet aux musiciens amateurs de la fêtede la musique de saluer le travaild'Agnès Varda.


La Gazette de la culture à <strong>Tulle</strong> – n°13 – page 10Quand la commande publique active ses réseauxADOPhotographie Maxence RiffletDepuis 2009,RADO réunit9 jeunes artistes auxpratiques diverses,de la photographieà la sculpture, enpassant par la vidéoet le dessin. Touspartagent un intérêtpour les formeset les conditionsd’une pratiquecollective de l’art,parallèlementà l’activité quistructure leursrecherchespersonnelles.Peuple et Culture et le groupe Rado en résidences d’artistes à <strong>Tulle</strong> depuis septembre dernier, ont répondu à un appelà projet du Centre National des Arts Plastiques dans le cadre de la commande publique.Cette demande soutenue par la DRAC Limousin a abouti : sur 70 projets déposés au plan national, 6 ont été retenusdont celui de RADO. Seul projet émanant d’une association d’éducation populaire. Tous les autres sont issus de Centresd’art.Au-delà du projet même de RADO, cette commande publique est signe d’une reconnaissance des initiatives de Peupleet Culture notamment les 15 dernières années avec les trois temps forts des résidences de Marc Pataut, Patrick Faigenbaumet Ahlam Shibli.C’est donc dans des conditions plus favorables que va se poursuivre le travail des jeunes artistes fondé sur les hypothèsesqu’ils ont exprimées ainsi :« La première hypothèse tire son origine de l’intérêt de plusieurs d’entre nous pour une activité artistique menée encollaboration avec un public non artiste. Nous voulons mettre en place des situations de travail collectives avec deshabitants, associations, entreprises, établissements scolaires, dans lesquelles la dimension pédagogique ne sacrifie rienà l’ambition artistique.La seconde souhaite mettre l’accent sur une géographie : les citoyens, et les artistes les premiers, ignorent généralementcombien la géographie d’un territoire (a fortiori rural) détermine et est déterminée par un ensemble dynamiquede réseaux techniques (voirie, énergie, télécommunications). Nous voulons comprendre et montrer commenttel système technique exploite telle particularité du paysage (de la géologie, de l’hydrographie, etc.), comprendre etmontrer comment une ville comme <strong>Tulle</strong> et un département comme la Corrèze s’insèrent dans des réseaux techniqueset technologiques plus vastes (régionaux, nationaux, européens, mondiaux), comprendre et montrer enfin commentles paramètres de cette insertion dessinent l’image de leur futur. »Un travail artistique qui passe par des repérages et des enquêtes sans s’y réduire bien sûr ! Les œuvres réaliséesdonneront lieu en 2014 à plusieurs expositions plutôt dans des lieux non habituellement dédiés à l’art. •Peuple et Culture51 rue Louis Mie, 19000 <strong>Tulle</strong>http://pec19.pagesperso-orange.fr/RADOhttp://correze.groupe-rado.org/


La Gazette de la culture à <strong>Tulle</strong> – n°13 – page 11Quand la commande publique sert la soupeMerveilleux PrétexteRappel : Merveilleux Prétexte se sert du merveilleux prétexte d'une commande publique pour servir un jour la soupeà <strong>Tulle</strong> et peut être même pour la servir jusqu’en pays de <strong>Tulle</strong>, voire...Il s’agit là d’une commande publique sortant des traditionnelles commandes de l’Etat où l’artiste n’impose pas unevérité à travers une forme mais une relation avec les publics qui feront évoluer cette forme. Fabrice Gallis, plasticienest au cœur du « dispositif ».C – O – L – L – E – C – T – I – FC – O – O – P – E – R – A T – I – O – NP – A – R – T – A – G – ESont trois fondamentaux de la commande.L'artiste va établir un « Laboratoire », véritable lieu de recherche qui pourra prendre la forme d'ateliers-rencontres.Ce laboratoire montrera en temps réel l'évolution du projet collectif. Rien n'est construit, rien n'est acquis. Donc : toutest possible.Fabrice Gallis sera en résidence à <strong>Tulle</strong> dès le mois de septembre pour sillonner le territoire, questionner, écouter.Cette commande publique est soutenue par la ville de <strong>Tulle</strong> et par la DRAC Limousin qui vient de valider une subventionde 20 000 euros pour l'étude préliminaire.Courant 2013 le projet sera ficelé, chiffré et la Direction Régionale des Affaires Culturelles du Limousin ira défendre laSoupe auprès de l'Etat, la commission des commandes publiques.Livraison prévue de la soupe : 2014. •Message du Capitaine :Ça y est. Nous y sommes. Le prototypeflottant, baptisé le «FABRUDY»est à flots, et même si la météonous joue des tours avec des rafalesd’ouest à trentemoult de trentenœuds, nous prenons nos marques.(Travail de Fabrice Gallis en Pays deLoire, toujours sur le principe de lacoopération avec des collégiens et denombreux acteurs locaux.)Association Merveilleux PrétexteCerice – 05 55 27 28 23association.merveilleux.pretexte@wanadoo.frFabrice Gallisslow@free.fr


La Gazette de la culture à <strong>Tulle</strong> – n°13 – page 12ulle, Orléansavec Marie-Dominique Guibal, plasticienne(dessins, photos, gravures, installation)Ma coopération avec <strong>Tulle</strong> se tisse sur quelques années déjà. Elle s'inscrit dans une continuité et au croisement deplusieurs projets artistiques.J'enseigne le dessin à l'ESAD (Ecole supérieure d'art et de design) d'Orléans, mais j'habite dans le Gard.C'est dans le Gard, en 2009, qu'a démarré ma toute première coopération avec <strong>Tulle</strong>. J'ai été commissaire des expositionsorganisées par l'association gardoise ART-connexion : À PARTIR DE... « Les femmes d'Alger d'Eugène Delacroix »(2009/2010) et À PARTIR DE... « Il Mondo Nuovo de Giandomenico Tiepolo" (2010/2011). Ces 2 expositions itinérantesont été présentées à l'église Saint Pierre de <strong>Tulle</strong>.Pendant un séjour à <strong>Tulle</strong>, j'ai reçu la proposition d'exposer mes travaux de plasticienne à la Cour des Arts en mai-juin2012 (dessins, photos, gravures, installation).La dernière coopération concerne l'exposition en juin 2012 à la Galerie/vitrine expérimentale le Point G des travauxréalisés par mes étudiants de 2 e année design visuel et graphique à l'ESAD d'Orléans. •marie-dominique.guibal@wanadoo.frhttp://marie-dominique-guibal.blog4ever.comhttp://www.mariedominiqueguibal.com06 12 60 58 98


La Gazette de la culture à <strong>Tulle</strong> – n°13 – page 13Orléans, <strong>Tulle</strong>et Herman MelvilleAh Bartleby ! Ah ! humanité!Pendant une année scolaire,les 23 étudiantsde 2 e année designvisuel et graphique del’École supérieure d’artet de design d’Orléansont travaillé à-partirde« Bartleby le scribe/Bartleby the scrivener »d’Herman Melville.Le titre de l’expositionreprend la dernièrephrase du livre d’HermanMelville : « Ah !Bartleby ! Ah ! humanité! »« I would prefer not to /je préfèrerais pas » ditBartleby le scribe quiaccepte de recopier destextes mais ne souhaitepas s’impliquer davantage.Cette difficulté de Bartlebyà s’inscrire individuellementet les réactionsque cela provoqueautour de lui ont été lepoint de départ d’uneexploration graphiqueet plastique riche etouverte.Ce projet s’est articulé avec les cours de dessin hebdomadaires avec modèles. Des livrets et dépliants dessinés ont étéprésentés pendant les Journées Portes Ouvertes de l’ESAD (16 et 17 mars 2012).Les étudiants ont ensuite travaillé dans la perspective de l’exposition en juin 2012 à la Galerie/vitrine expérimentaleLe Point G, à <strong>Tulle</strong>.Des dépliants dessinés, des films d’animation et des volumes mis en lumière ont été réalisés pour cette exposition.L’invitation de la Galerie le Point G à <strong>Tulle</strong> est une occasion de rencontres et d’échanges, qui a permis de faire connaîtrel’ESAD d’Orléans et le travail des étudiants. •www.esad-orleans.fr


La Gazette de la culture à <strong>Tulle</strong> – n°13 – page 14es Dimanches des AteliersAutour de <strong>Tulle</strong> et à<strong>Tulle</strong>, des artistes ontdécidé d'ouvrir leursateliers à l'occasionde La Rue des Arts. Enmarge des expositionsouvertes dans différentslieux de la villede <strong>Tulle</strong>, une dizained'artistes proposent desrencontres dans les communesoù ils ont choiside s'installer et de travailler.Cela se passe à Marc laTour, Saint Hilaire Peyroux,Saint Jal, SaintSalvadour, et <strong>Tulle</strong>. Ceslieux secrets recèlentdes univers bien personnels: chaque dimancheun coin du voile selèvera sur un de ces univers.Nous serons invitésà entrer dans l'intimitédu travail et à regarder,rencontrer, échangeravec les artistes et leurs œuvres. Il y aura le matériel rangé à sa place, peut-être les travaux récents, ceux qui ne sontpas encore sortis de l'atelier... d'autres plus ou moins anciens auxquels on tient parce qu'ils ont valeur de référence.Dans certains lieux il y aura des invités, d'autres plasticiens – peintres ou sculpteurs – une comédienne viendra donnerla lecture de textes en résonance avec les lieux, l'artiste, sa recherche... Tout ça pour dire comment le travail de chacunse construit dans le quotidien. •Photo : Didier Christophe : Dans l'atelier de Catherine ChauxLe programme :Les dimanches, de 14 h à 18 h, des artistes de <strong>Tulle</strong> de le l'agglo ouvrent leurs ateliers...8 juillet : Le Bourg, Marc la TourJacques Tramont / Philippe Guitton15 h : présentation d'une sculpture de Christophe Traub (Allemagne) "Un geste de Paix",et d'une sculpture de Jacques Tramont "La Parise".Ouverture de l'atelier pierre de 10h à 18h au lieu-dit L'Hort.15 juillet : Croix de la Besse, St JalJoël Thépault22 juillet : 25 rue Jean Jaurès, <strong>Tulle</strong>Sylvie et Didier ChristopheLecture avec Marie-Pierre Bésanger.29 juillet : Marliac, St SalvadourDiane de Bournazel5 août : Le Tranchat, Le Bourg, St Hilaire PeyrouxJean-Marc Dufour, Brigitte Paillet, Catherine ChauxInvités : EBBA Kaynac (Allemagne), Jacky Chevrier et Guy Emery.Lecture de Marie-Pierre Bésanger.


La Gazette de la culture à <strong>Tulle</strong> – n°13 – page 15C'était bien, c'était chouette...Le Temps Des ValisesLes souvenirs embellissent l'histoire...C'est vrai souvent, mais déjà, l'histoireétait belle. Je vous la narre à vousanars, artistes, arrangeurs d'Histoire.Ou commence-elle ? Au début, elle estsecrète : hommes, femmes travaillentdans leurs ateliers à créer images,formes, avec peinture, colle, objets,pierre, bois : une infinité de matièreset de moyens. Ils sont un peu seuls,un peu silencieux. Un jour, l'histoirea déjà probablement commencéparce qu'on les voit se rencontrer etl'on entend leurs voix monter. A bienécouter, on comprend qu'il s'agitd'amitiés naissantes, d'envie de direet de montrer, de bouger ensemble.Et incontestablement, ça bouge. Çabouge à <strong>Tulle</strong>, à Schorndorf. Ça commencemême à pétiller, ça fait desjolies petites bulles partout. On segratte la tête : c'est quoi ça, toutesces petites bulles ? Ça, c'est La RueDes Arts. Et cette effervescence charrieavec elle tant d'énergies, de talents,de plaisir, qu'elle suscite l'envie. L'envied'en être. Nager avec le courant,quand l'eau est belle, c'est bon.Justement, c'est là que d'autres, quine sont ni peintres ni sculpteurs, etqui trépignent à vouloir aussi fairedes bulles, poussent la porte quin'était pas fermée. Eux, ils font duthéâtre... Voici ce qu'ils disent : « Dansle théâtre, il y a de l'image, il y a de lamatière, musique, lumière et surtout,il y a de la pensée traduite en mots.Des mots ! Est-ce qu'on ne pourraitpas en mettre un peu à traîner dansla Rue ? » Alors tout le monde a ditOUI. « Et avec ce thème des valises, onpeut monter quelque chose, pas forcémentune une histoire, mais quelquechose ?? ».La Chose c'était « Le Temps Des Valises ». Réunir des acteurs, des danseurs, des figurants, organiser des répétitions,trouver le lieu, le matériel, surtout trouver des textes, mettre tout ça en scène, là, c'est Josiane, indispensable pour cegenre de pari : Josiane Choquet. A la fin, la Chose, c'était un peu un happening, une performance, sur la place de lacathédrale. Un bloc d'images, de sons, de textes, de bouts de vies en accéléré ponctués par les gongs du temps. C'étaitpas de la peinture, pas de la sculpture ni vraiment du théâtre... ou bien tout cela,mais sans doute aussi quelques bullesde plus à la Rue Des Arts. •Le Temps Des Valises/production:La Rue Des Arts/AleagonG. E.


La Gazette de la culture à <strong>Tulle</strong> – n°13 – page 16uroviaPrendre la valise, aller sur la route et coopérer«Prendre la route et faire sa valise, une vocation d'entreprise »Il est des partenariats d’entreprise avec l’Art plus singuliers que d’autres, plus engagés que d'autres. Ainsi, Eurovia quiaccompagne la ville très régulièrement dans ses animations et notamment depuis 10 ans sur les fêtes de fin d'année, adécidé de prendre la route avec les artistes de Schorndorf, Dueville et <strong>Tulle</strong> et d'accompagner financièrement la Rue desarts, die Kunststrasse, la strada dell arte. Cette entreprise française, présente dans l'Europe entière est un partenairedes plus légitimes sur un événement lui-même à vocation européenne.Eurovia, entreprise novatrice qui créé en permanence, à qui l'on doit entre autres à <strong>Tulle</strong> l'aménagement routierdu Pôle intermodal, celui de la médiathèque, une bonne partie de l'aménagement de nos quais et de la place de lacathédrale a su également se montrer avec la Rue des arts, unEXPOSITIONSpartenaire curieux et novateur.Lors de la présentation à la presse des différentes expositionsqui seront proposées cet été dans toute la ville, Marc Lyssandre,directeur adjoint, Nathalie Monéger, chargée de communicationreprésentants Jean-Louis Dartout, directeur régional, sont venusprésenter leur entreprise aux artistes et ont créé la surprise enapportant avec eux une valise, se conformant ainsi avec un peu demalice, au thème générique décliné par la Rue des arts.A l'intérieur de cette valise inattendue, tel un inventaire à la Prévert,les sponsors avertis et bons professionnels de la route ontsorti un camion, un tractopelle, différents engins routiers, descailloux, mais aussi des fleurs, de l'herbe, de beaux paysages corréziensmontrant également leur engagement éco-responsable.Eurovia recréé, retransforme, tout comme le fait l’artiste. Encoreun point en commun et non des moindres. •RUE DES ARTS 2012KUNSTSTRASSESTRADA DELL’ ARTESCHORNDORF - MAI-JUINDUEVILLE - SEPTEMBRETULLE - 29 JUIN - 18 AOÛTwww.lacourdesarts.org


La Gazette de la culture à <strong>Tulle</strong> – n°13 – page 17Lost In TraditionsL’association Lost In Traditions se présente comme uncollectif composé d’artistes musiciens, comédiens, danseurs,amateurs et professionnels. Fondée en 2006, ellesoutient diverses formations de recherches et de créationsmusicales. Mêlant héritage traditionnel et créationcontemporaine, les productions artistiques conçues ausein du collectif privilégient le point de vue de l’originalité,la recherche constante d’ailleurs musicaux et dechemins parallèles, défendant l’idée que la musique,au même titre que d’autres disciplines artistiques, doitrevendiquer et creuser un imaginaire et une identitépoétique.Récemment, l’association a ouvert en son sein un secteurde recherche artistique dédié au théâtre. Depuisl'été 2011, un groupe de travail s'attache à chercher lesconnexions entre les pratiques théâtrales et musicales.Le groupe a entamé ses recherches en entremêlant lesexpérimentations d'un groupe de jeunes comédiens italiensavec celles de quelques musiciens du collectif LostIn Traditions.Dans cette première année de recherches, le groupe, avecle soutien du dispositif « jeunesse en action », a donnénaissance à un chantier de théâtre/musique conduit enItalie et en France, qui a produit un spectacle sur les thématiquesde la résistance historique et humaine.« Lune Noire/La luna è tramontata », librement adaptédu roman de J.Steinbeck, sera présenté en région Limousinen Septembre 2012.Il sera joué le Vendredi 28 Septembre au C.F.A.I. : 6 ruedu 9 Juin 1944 – 19000 <strong>Tulle</strong>. •Lost In TraditionsLes Plats 19700 Saint-Salvadour06 61 46 65 65www.lostintraditions.comlostintraditions@gmail.com


La Gazette de la culture à <strong>Tulle</strong> – n°13 – page 18t <strong>Tulle</strong> vint !52 enseignants de français langue étrangère, originaires de Russie et d’Arménie,séjourneront à <strong>Tulle</strong> du 2 au 8 juillet prochain.À Descartes, en 2006, le 4 e forum de l’Union Nationale France-Russie-CEI-ÉB réunissait plusieurs dizaines d’enseignantsde français langue étrangère. À sa clôture, le président Marc Druesne formait des vœux pour la tenue prochained’un nouveau forum. Les projets ne manquèrent pas, la volonté non plus, mais les financements ne furent pas aurendez-vous.Six années plus tard, la petite association corrézienne, Amitié-Droujba 19, décida, de manière un peu folle de releverle défi. Le bureau proposa, il y a environ deux ans, à l’Union Nationale de tenir le 5 e forum à <strong>Tulle</strong>, en Corrèze. Lecontexte ne se prêtait guère à sa réussite, les difficultés financières des collectivités publiques constituant un véritablehandicap, seule résistait la volonté inébranlable des décideurs. Nous ne retracerons pas ici l’authentique parcours ducombattant que furent ces longs mois de combat quotidien pour convaincre les partenaires susceptibles d’apporter leurconcours. Mais au final, l’obstination porta ses fruits, la quasi-totalité des collectivités locales sera à nos côtés tout aulong de la semaine.Le conseil général mettra gracieusement à la disposition des participants son amphithéâtre et assurera la confectionet l’envoi des invitations pour la cérémonie d’ouverture, la gratuité de l’entrée à Sédières ; la municipalité de <strong>Tulle</strong>ouvrira la cantine de l’école Clément Chausson pour le service des repas avec du personnel municipal et offrira lebuffet de la réception d’ouverture du forum le lundi 2 à 11 heures dans le parc de la mairie ; le conseil régional a votérécemment une subvention exceptionnelle ; s’y ajoutent des dons de généreux mécènes, des publicités accordées pardes commerçants tullistes ; la participation des associations adhérentes à l’Union Nationale et l’exceptionnel effort desparticipants. Ces derniers seront hébergés au lycée René Cassin et véhiculés par l’entreprise de transport Faure, leursrepas seront confectionnés par la cuisine centrale de <strong>Tulle</strong>.Le forum offrira, comme les précédents, une alternance que nous espérons efficace et harmonieuse, entre les contributionsdidactiques et les découvertes patrimoniales. 17 conférences seront présentées, cinq demi-journées de visites alliantdécouvertes économique, touristique et artistique permettront à nos hôtes des moments de détente bien mérités.Enfin un repas convivial et ouvert aura lieu, samedi 7 juillet à 20 heures à la cantine Clément Chausson au prixmodique de 10 euros.Que tous ceux qui ont apporté leur concours à la réussite de cette initiative nationale, parrainée par l’Université deLimoges et inscrite au nombre des programmes de l’année littéraire et linguistique franco-russe, trouvent ici l’expressionde nos plus vifs remerciements. •Marcelle Sage-PranchèreVice-Présidente de l’Union Nationale France-Russie-CEI-ÉBPrésidente de l’association Amitié-Droujba 19


La Gazette de la culture à <strong>Tulle</strong> – n°13 – page 19Photo : Agnès VardaExtrait : "Les dites cariatides"


airie de <strong>Tulle</strong>Rue Félix VidalinBP 21519012 <strong>Tulle</strong> cedexTéléphone 05 55 21 73 44Télécopie : 05 55 21 73 43Code APE : 751 AN° SIRET : 211 927 207 000 12Numéro de commune : 272Internet : www.ville-tulle.frCourriel : communication@ville-tulle.frulletin trimestriel culturelDépôt légal2 e semestre 2012Directeurs de publicationBernard Combes, maire,Alain Lagarde, maire-adjoint,Jean-Louis Soulier, maire-adjoint,Sylvie Christophe, conseillère municipaleRédacteur en chefAgnès GameiroDirecteur artistiqueJacky ChevrierMaquetteJacky ChevrierTUBERCULTURE *:::::tél. 05 55 27 95 81www.tuberculture.frlicence 3 n°1042661les Allumés du Bidon:::::::::: HF THIÉFAINE :::::MORIARTYGARI GREU1987 - 2012 25 ans ! :::::C ie du Grenier au Jardinles Becs Bien ZenFlavia COELHO :::::Boulevard des AirsRomain-Michel:::::::::::::::ALDEBERTLA GRANDE SOPHIE :::::MASSILIA SOUND SYSTEMDU 9 AU 12 AOÛTRenaud and The Big Band Theory :::::::::::::::LOCATIONRéseau Ticketnet : AUCHAN - CULTURA - E.LECLERC - VIRGIN MEGASTORE - CORA > www.ticketnet.fr - 0 892 390 100 (0,34 € TTC/min)Réseau France Billet : FNAC - CARREFOUR - GÉANT - HYPER U - INTERMARCHÉ > www.fnac.com - 0 892 683 622 (0,34 €/min)................................................graphisme stéphane soularueLeader, l’Europe, nous accompagne

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