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Lubéron, à l’Ouest, présentant une évolution contrastée, des taux sont calculés pour chacun.L’évolution différentielle du Grand et du Petit Lubéron se matérialise au niveau de lacartographie par une discordance et un emboîtement de la séquence S2 très prononcés à l’Estde la combe de Lourmarin (vallon de l’Aigue Brun), et nettement plus faibles à l’Ouest(secteur de Ménerbes). Les résultats de cette quantification sont présentés dans la Figure 62,et commentés ci-après :Concernant le Miocène inférieur il est possible de quantifier la surrection du Lubéronentre la surface d’abrasion correspondant à la (MFS de S1) et la surface d’abrasioncorrespondant à la (MFS S2) préservé dans l’axe du Lubéron afin d’intégrer lesdé<strong>format</strong>ions postérieures). Pour le Petit Lubéron, la surface d’abrasion sommitaleprésente un léger basculement vers l’Ouest (- 50 m en 10 km). En moyenne cette surfaceest aux alentours de 700 m. A l’extrémité Est du Lubéron (Pré de Roustan), cette surfaceest à 710 m. A la même latitude le sommet de la MFS de S2 est à 570 (La Pantayon). Ceciimplique donc pour le Petit Lubéron un soulèvement de 140 m réalisé à la fin duBurdigalien (entre 18 et 16,5 Ma), soit 140 m/Ma ou une vitesse de soulèvement de 0,14mm/an.Pour le « Grand Lubéron », une surface d’aplanissement plus discrète est présente à 900 mNGF, soit 186 m plus haut que la même surface sur le Petit Lubéron. On a donc un réeldécouplage entre les deux massifs et pas seulement deux entités morphologiques.L’utilisation comme référentiel du sommet de la MFS de S2 (à 570 m) implique unsoulèvement de 330 m en 1,5 Ma soit 330 m/ Ma ou une vitesse de soulèvement de 0,33mm/an.Concernant le Miocène moyen, la quantification du soulèvement du Lubéron peut êtreeffectuée entre les deux surfaces d’abrasion marine (la sommitale à 700 m, qui estburdigalienne (18 Ma) et la basale à 350 m qui est attribué à la MFS de S4 (Serravallien,soit environ 14,5 Ma). D’après la charte des variations eustatiques de Abreu et al., 1998,le maximum d’inondation au Miocène Moyen doit être 35 m plus élevé par rapport auBurdigalien Ceci implique donc un soulèvement de 385 m en 3,5 Ma soit 110 m/Ma ouune vitesse de soulèvement de 0,11 mm/an. A partir de ces mêmes référentiels on peutcalculer une vitesse de soulèvement de 0,15 mm/an pour le Grand Lubéron, ce qui met enévidence une dé<strong>format</strong>ion différentielle entre le Petit et le Grand Lubéron à la fin duBurdigalien.Une estimation de la dé<strong>format</strong>ion peut également être proposée entre la MFS de S2 à 17Ma (570 m) et la surface d’abrasion correspond à la MFS de S4 à 14,5 Ma (350 m). Laprise en compte des variations eustatiques pendant cette période implique un soulèvementde 245 m, soit 98 m/Ma, ou une vitesse de soulèvement de 0,1 mm/an. Ce soulèvement estidentique à celui du Miocène inférieur. Cependant les observations effectuées ont montrél’existance d’une chute du niveau marin relatif très importante à la fin du Burdigalien et lecomblement de cette incision par les dépôts marins transgressifs du Langhien puis duSerravallien. Cette incision comme nous l’avons montré est fortement amplifiée par latectonique. Ces observations laissent supposser que la dé<strong>format</strong>ion verticale mesurée iciest essentiellement liée à cette phase de dé<strong>format</strong>ion soit au maximum entre 17 et 16,5Ma. Cett e interprétation permet d’estimer un soulèvement de 490 m/ Ma, ou 0,49 mm/an,ce qui est particulièrement rapide pour un massif tel que la Lubéron qui montre unedé<strong>format</strong>ion moyenne relativement lente.143

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