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Terminology and Definitions* - watsanmissionassistant

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Documentation additionnelle pour le dossierd'orientation sur la promotion de l'hygièneEn plus des autres éléments disponibles sur le CD / site Web (voir ci-dessous)figurent ici :Ressources des facilitateurs :1. Présentation de PHAST (Participation à la Transformation de l'hygiène et del'assainissement) 12. Présentation du marketing social3. Présentation de l’approche Enfant à Enfant4. Communication pour le changement social et la promotion de l’hygiène5. SPHERE6. Promotion de l’hygiène et la p<strong>and</strong>émie de la grippe aviaire7. Promotion de l’hygiène et VIH-Sida8. Responsabilité humanitaireLa documentation d'appui• Un document d'informations. Un court document décrivant la promotion des règlesd'hygiène, en quoi elle consiste et comment la faire dans une situation d'urgence. Il est destiné auxcoordinateurs WASH/EAH/EAH pour qu'ils le communiquent à toutes les parties prenantes en vue depromouvoir une compréhension commune de la promotion de l'hygiène et la constance de la qualité.• Un menu d'indicateurs pour faire le suivi de la promotion de l'hygiène à l'intention despraticiens travaillant sur le terrain, et qui est promu par les coordinateurs WASH/EAH/EAH.• Une bibliographie annotée. La liste des outils et ressources pour faire la Promotion del'Hygiène (livres, manuels, modules de formation, et matériel audiovisuel) à titre de documentation deréférence, entre autres pour les coordinateurs WASH/EAH/EAH.• La liste de l'équipement de communication indispensable pour faire la Promotion del'hygiène pour informer les coordinateurs WASH/EAH/EAH et orienter les agences chargées de lamise en œuvre sur le terrain.• Un document d'informations avec une liste sur les articles non alimentaires. Undocument d'informations: porter au maximum l'impact de la distribution des articles non alimentairesliés à l'hygiène.• Descriptions génériques des postes pour les promoteurs d'hygiène et lesmobilisateurs/travailleurs communautaires ainsi que d'autres possibilités de structures. Ils visent àéclairer et orienter les coordinateurs WASH/EAH/EAH et les agences chargées de la mise en œuvre,en vue d'encourager la cohérence et les normes minimales.1 Extraits des pages d'informations d'IRCMatériel pour les meilleures pratiques élaboré par le projet du cluster PH WASH 2007, c/- UNICEF 1


Présentation de PHAST(Participation à la Transformation de l'hygiène et del'assainissement) 2DESCRIPTION GENERALEL'approche PHAST, élaborée par l'Organisation Mondiale de la Santé, est un guide progressifpour la promotion de l'hygiène et de l'assainissement sur le terrain qui évite le langagetechnique et s'adresse particulièrement aux travailleurs et aux animateurs communautaires.La méthodologie PHAST est axée sur l'enseignement participatif et vise à conférer auxcommunautés les moyens de gérer leur eau et de prévenir les maladies diarrhéiques liées àl'assainissement, en promouvant une compréhension et une sensibilisation à la santé.Il existe plusieurs guides dérivés dont une version concernant les enfants (CHAST) promuepar Caritas et un PHAST abrégé promu par la FICR.Etant donné les limites temporelles et la difficulté à travailler de manière cohérente avec descommunautés perturbées, il peut être difficile d’appliquer le processus PHAST de la manièresuggérée dans le manuel PHAST. Cependant, la philosophie PHAST consistant à employerune approche participative, de résolution des problèmes, pour motiver et mobiliser lescommunautés touchées peut être appliquée à des degrés divers à différents stades de lasituation d’urgence. Les méthodes et outils employés par PHAST tels que le tri en trois pileset le mappage sont également utiles pour faciliter les interactions et les discussions avec lescommunautés touchées.Dans certaines situations d’urgence, par exemple une épidémie de choléra, les animateursauront peut-être déjà été formés au processus PHAST et les communautés ne seront pasforcément perturbées ou déplacées. Dans ces cas, il sera peut-être beaucoup plus faciled’appliquer l’approche PHAST comme le souligne le manuel PHAST.CONSIDERATIONS CLELe guide comprend sept étapes. Les cinq premières étapes accompagnent le groupecommunautaire dans l'élaboration d'un plan de prévention des maladies diarrhéiques grâce àune amélioration du système d'approvisionnement en eau, des comportements en matièred'hygiène et d'assainissement. La sixième et la septième étape consiste d'activités de suivi etd'évaluation.- .- Il faudra faire un immense travail de préparation avant de commencer le programmePHAST avec un groupe communautaire. Cette préparation consiste à faire fabriquerune trousse d'outils culturellement pertinente par des artistes locaux et à sélectionnerun groupe approprié (en tenant compte de la taille et du profil démographie).2 Extraits des pages d'informations d'IRCMatériel pour les meilleures pratiques élaboré par le projet du cluster PH WASH 2007, c/- UNICEF 2


- Les étapes de PHAST doivent être suivies dans un ordre séquentiel car chacunefournit aux participants la matière ou les connaissances dont ils ont besoin pour passerà l'étape suivante.- Le groupe devrait noter les conclusions auquel il a abouties et les décisions prisespour chaque étape. Grâce à ces dossiers, les participants pourront revoir rapidementsi besoin est les progrès accomplis.- Chaque activité devrait être évaluée qu<strong>and</strong> elle arrive à son terme. Les réactions sur lapertinence des activités, les points jugés bons ou mauvais ou les améliorationspossibles sont importantesAVANTAGES- L'objectif de PHAST n'est pas d'enseigner les concepts de l'hygiène et del'assainissement (si besoin est), mais chose plus importante d'aider les gens àsurmonter leur réticence à changer. Il vise à le faire en impliquant tous les membres dela société dans une démarche participative qui consiste à : Evaluer leur propre base deconnaissances; enquêter sur leur propre situation environnementale; visualiser unscénario pour l'avenir; analyser les contraintes aux changements ; planifier leschangements ; et enfin les mettre en œuvre.- L'approche participative renforce la confiance en soi et la capacité individuelle à agir etapporter des améliorations à sa communauté. Les sentiments d'autonomie et decroissance personnelle sont tout aussi importants que les changements d'ordrephysique tels que l'assainissement du milieu ou la construction de latrines.- Chaque étape de PHAST comprend entre une et quatre activités qui sont faciles àsuivre et accompagnées d'instructions pour l'animation de chaque activité.-DESAVANTAGES- La démarche participative ne donnera de bons résultats que s'il existe: Un respectpour les connaissances et les idées de la population, en accordant la considération quiest due aux contributions collectives et individuelles; une foi dans le potentiel créatifdes gens et dans la synergie de la démarche participative; un minimum de structure,un maximum de participation; de la loyauté envers le groupe; et un engagement à offriraux gens une chance de s'exprimer- PHAST dépend dans une large mesure de la formation de travailleurs de proximité etde l'élaboration d'une documentation graphique qu'il faudra modifier et adapter - parconséquent, si aucun de ces aspects n'est bien fait, il pourrait y avoir des problèmesd'efficacité- PHAST mentionne que cette démarche peut prendre de deux à six mois.SCENARIOS PROBABLES:- Etant donné le travail de préparation qui doit être fait initialement, il est impossible demettre pleinement en œuvre PHAST dans une situation d'urgence aigue. Parconséquent bien qu'il soit possible d'en utiliser les différents outils et activités, PHASTest plus approprié au travail sur le long terme qui se fait dans le prolongement de laMatériel pour les meilleures pratiques élaboré par le projet du cluster PH WASH 2007, c/- UNICEF 3


phase d'urgence, lorsqu'il est possible de compléter les activités, le suivi et lesévaluations.- Toutefois, PHAST sera plus susceptible de marcher dans certains contextesd'urgence que d'autres, par exemple lorsque PHAST aura déjà été utilisé et/ou lorsqu'iln'y a pas déplacements ou perturbations des communautés.PHAST DANS LES SITUATIONS D’URGENCEUne version abrégée de PHAST que l'on peut utiliser pour faire PHAST "rapidement" a étéproposée par divers organismes parmi lesquels IFRC, Oxfam et UNICEF. Il peut êtrecependant toujours problématique de le faire aux stades précoces d’une urgence grave etl'approche peut seulement marcher si des volontaires ou travailleurs de proximité ont déjà étébien formés.Lors d'un déplacement sur une large échelle ou d'une épidémie, le processus PHASTpourrait être considérablement raccourci de la manière suivante :Etape 1 : Identification du problèmeEtape 2 : Analyse du problèmeEtape 3 : Choix des options pour des solutionsDes bénévoles travailleraient avec des petits groupes de la communauté affectée ou avec lescomités pour l’eau et l’assainissement sur chacun des points susmentionnés, chacun à leurtour. Selon l’urgence de la situation et avec le temps, d'autres étapes et activités plusdéveloppées peuvent être inclus comme il est indiqué ci-dessous.BASE D'EVIDENCESPHAST a été largement piloté dans quatre pays africains (Kenya, Botswana, Oug<strong>and</strong>a etZimbabwe) en 1993.Un essai contrôlé r<strong>and</strong>omisé a été mené dans la République kirghize en 2003 et a montréune réduction de 68% de Giardia chez les enfants scolarisés.Une évaluation d'un programme PHAST au Malawi (DeGabriele, 2004) a montré que PHASTétait utilisé comme un outil pour la promotion de l'hygiène, et non pas comme un outil pour ledéveloppement communautairePRINCIPALES RÉFÉRENCES TECHNIQUES :http://www.who.int/water_sanitation_health/hygiene/envsan/phastep/en/index.htmlDécembre 2007Matériel pour les meilleures pratiques élaboré par le projet du cluster PH WASH 2007, c/- UNICEF 4


Qu’est-ce que le marketing social ?Marketing Social 3Marketing social est le nom donné à l'approche qui consiste à appliquer les enseignementsde la publicité commerciale à la promotion des objectifs sociaux (dans ce cas, l'améliorationdu comportement en matière d'hygiène). Il s'agit d'une approche systématique visant àinfluencer les comportements des gens et à réduire ainsi les problèmes de santé publique.Le marketing social n'est pas simplement motivé par le profit, mais aussi par la réalisationd'un objectif social. Il va au-delà du simple marketing, puisqu'il s'intéresse aussi à l'utilisationdu produit après la vente. L'objectif n'est pas seulement de vendre par exemple des latrinesmais d’en encourager une utilisation et un entretien correctLes éléments clés du marketing social sont les suivants:• le recueil systématique de données et les analyses pour élaborer des stratégiesappropriées;• établir une correspondance entre les produits, les services ou les comportements etles besoins perçus par les différents consommateurs/groupes d'utilisateurs;• une approche stratégique de la promotion des produits, des services ou descomportements;• des méthodes de distribution efficace pour que les consommateurs dans chaquegroupe, une fois que l'on a créé cette dem<strong>and</strong>e, sachent où et comment obtenir lesproduits, les services ou les comportements;• améliorer l'adoption de produits, de services ou de comportements et rendre lesconsommateurs / utilisateurs plus disposés à fournir quelque chose en contrepartie ; et• fixer les prix, pour que le produit ou le service soit abordable (financièrement ou sur leplan du temps investi).Quelles sont les caractéristiques élémentaires du marketing social ?Comme pour le marketing commercial, les "quatre P" constituent les caractéristiquesélémentaires de l’approche au marketing social (voir le tableau ci-dessous). Un marketingsocial qui atteint ses objectifs s'appuie sur de bons travaux de recherche pour définir trèsprécisément en quoi consisteront les quatre P. Les Quatre P sont : le Produit, le Prix, laPlace et la Promotion.3 Adapté de : LSHTM/WEDC (1998). Guidance Manual on Water Supply <strong>and</strong> Sanitation Programmes. Publié par WEDCpour DFID.Matériel pour les meilleures pratiques élaboré par le projet du cluster PH WASH 2007, c/- UNICEF 5


Les quatre P du marketing socialProduitDécider du produit, de sa forme, de sonformat, et de sa présentation sur le pl<strong>and</strong>e l’emballage et de ses attributsExemplesLe produit commercialisé peut être• un article physique comme des latrinesventilées, des Sanplats (plates-formessanitaires); ou• une pratique ou un comportement : par exemplese laver les mains après avoir utilisé les latrines;ou unePrixDécider de ce que le consommateursera disposé à payer, en coûts directset indirects et des perceptions desavantages du produit: Le produit doitvaloir la peine qu'on se le procure• Idée: un environnement sain, un bonassainissement pour la santéLe prix peut être:• monétaire ou coûts directs : coût deproduits (avec ou sans subventions), coûtsocial• opportunités/ coûts indirects : moins detemps pour faire d’autres activités, occasionsmanquées, transport, baisse de productionou de revenusPlaceOù les consommateurs pourront-ils seprocurer le produit? Précisez où il seraexposé ou démontré?PromotionComment les consommateurs seront-ilsinformés de l’existence du produit, deses avantages, de son coût, de l'endroitet des modalités pour se le procurer ?• coûts psychologiques ou physiques : lestress causé par le changement decomportement, les efforts investis pourentretenir les latrines ou obtenir l’eausupplémentaire nécessaireIl s'agit avec la place de tout endroit où il est possiblede se procurer le produit, par exemple : les cafés, leslieux du culte, les cliniques, les pharmacies, les clubset/ou les entreprises localesLa promotion s'apparente aux méthodes pour fairepasser des informations sur le produit.On peut la faire, par exemple, par le biais de latélévision, de la radio, des journaux, des affiches, destableaux d’affichages, des b<strong>and</strong>eroles, des chanteursde folk ou des dramaturges, des rallies publics, descontacts interpersonnels et des services de soutienpsychologiqueEn raison de sa visibilité, on a souvent tendance à faireà tort l'amalgame entre ce volet du marketing social etle marketing social.Matériel pour les meilleures pratiques élaboré par le projet du cluster PH WASH 2007, c/- UNICEF 6


Quelles sont les principaux stades dans la conception d’une campagne de marketingsocial ?1. On divise un échantillon du public ciblé en plusieurs groupes avant de les interrogersur leurs besoins, leurs souhaits et leurs aspirations (il est parfois possible d'utiliser lesgroupes de consommateurs existants pour leur dem<strong>and</strong>er de fournir les mêmesinformations). Les groupes collaborent à l'élaboration de solutions réalisables etséduisantes. Le recueil de données et l'expérimentation sont cruciaux pour orienter lesactivités de promotion.2. Elaboration des objectifs généraux du marketing (ou de la promotion).3. Les données sont analysées et utilisées pour élaborer un plan global de marketing encollaboration avec les principales parties prenantes.4. L'audience est divisée en unités distinctes présentant des caractéristiques communes(segmentation de l'audience).5. Les produits et les messages sont élaborés pour chaque segment en fonction despréférences et des caractéristiques des consommateurs.6. Ils sont ensuite testés auprès des échantillons représentatifs des populations ciblées.Combien les gens sont-ils disposés à payer pour ce produit ? Quelle distance les genssont-ils disposés à parcourir pour obtenir ce service ? Dans quelle mesure le nouveaucomportement est-il réalisable ?7. Les produits, les messages et le prix sont modifiés, affinés et testés à nouveau jusqu'àce qu'ils deviennent acceptables. Les principales parties prenantes sont consultéestout au long de cette démarche.8. Le produit est lancé ou le service est introduit.9. La performance du produit ou du service est contrôlée et évaluée sur le marché et lastratégie révisée en conséquence. Cela peut consister à réviser le plan decommercialisation ou à améliorer le produit ou le service.Schellenberg et al (2001) ont utilisé un marketing social sur une gr<strong>and</strong>e échelle pourpromouvoir les moustiquaires traitées dans la Tanzanie rurale. Cette approche a permis defaire passer le nombre de nourrissons dormant sous une moustiquaire traitée de 10 % quiétait le chiffre référentiel, à plus de 50 % trois ans plus tard, cela conjugué à uneaugmentation de 27 % du taux de survie des enfants âgés entre 1 mois et 4 ans.Olembo et Al-(2004) ont promu les Systèmes d'Eau Salubre du CDC en Zambie à l'aide dumarketing social. Le programme a enregistré une augmentation de la chloration de l'eau aupoint d'utilisation qui est passée de 13,5 % en 2001 à 42 % en 2004Matériel pour les meilleures pratiques élaboré par le projet du cluster PH WASH 2007, c/- UNICEF 7


Comment l’approche du marketing social contribue-t-elle à la promotion de l’hygièneen situation d’urgence ?Il n'est pas possible généralement d’entreprendre un programme de marketing social pendantune urgence, le marketing social étant très exigeant en temps, sur le plan des recherchesqu'il convient de faire pour comprendre le problème, avant d'identifier une stratégieappropriée. Cependant, l'importance donnée à une compréhension du point de vue 'duconsommateur', à la création d'une dem<strong>and</strong>e pour l’eau, l’assainissement et l’hygiène, et lefait d’insister sur les avantages positifs d'une meilleure hygiène plutôt que sur lesconséquences négatives de l’éducation traditionnelle dans ce domaine (par exemple enparlant des décès ou des maladies), sont d'importants principes qui peuvent qu<strong>and</strong> mêmes'appliquer à une situation d’urgence.Dans des cas d’urgences cycliques, par exemple, une épidémie de choléra, le marketingsocial a été utilisé à bon escient après les indispensables travaux de recherche formatifs.Décembre 2007Matériel pour les meilleures pratiques élaboré par le projet du cluster PH WASH 2007, c/- UNICEF 8


ENFANT À ENFANT*Enfant à enfant est une technique d'enseignement de la santé, qui encourage les enfants àparticiper activement à la démarche d'apprentissage et à mettre en pratique ce qu'ils viennentd'apprendre. C'est une approche qui rend l'éducation sanitaire plus passionnante.L'approche Enfant à Enfant reconnaît que les enfants dans de nombreux pays ont laresponsabilité de leurs plus jeunes frères et sœurs et que cette prise en charge les placedans une position privilégiée pour les éduquer et les aider à améliorer leur état de santé. Lesenfants peuvent également influencer les autres membres de la famille et les encourager àprendre des initiatives pour promouvoir la santé dans leur foyer et au village. Les écolespeuvent également montrer l'exemple dans ce domaine au reste de la communauté et il y aainsi une interaction continuelle en "zigzag" entre l'école et la communauté..*UNICEF/WESMatériel pour les meilleures pratiques élaboré par le projet du cluster PH WASH 2007, c/- UNICEF 9


Amorcer le projet• Réunir les enfantsOn peut réaliser des projets utilisant une approche Enfant à Enfant lorsqu'il est possible deréunir facilement et fréquemment les enfants. Que ce soit à l'école, à une clinique, ou à unendroit particulier choisi par la communauté, par exemple un centre nutritionnel, un pointd'eau ou à l'ombre d'un arbre.• Choisir les activitésLe comité chargé de la planification, les centres de projet, les enfants ou une combinaisondes trois peuvent choisir les sujets et les activités de santé. Toutes les activités devraient être:importantes pour la santé des enfants et de leurs communautésrelativement faciles à comprendre pour les enfantssimples à faire pour les enfantsintéressantes et amusantes!• La mise en œuvre du projetL'expérience a montré que les activités Enfant à Enfant donnent de meilleurs résultats si ellessont introduites progressivement comme le montrent les pages suivantes.!1 ière Etape: Introduire 'l'Idée' et aider les enfants à la comprendre.Par exemple les soins à donner aux enfants qui ont la diarrhée:La diarrhée est dangereuse parce qu'elle peut être mortelle et responsable demalnutrition. Elle peut être prévenue grâce à l'hygiène, la consommation d'eau potableet une bonne alimentation. Les enfants qui ont la diarrhée peuvent mourir parce qu'ilsdeviennent déshydratés, ce qui veut dire que l'organisme accuse des pertes deliquides trop importantes. Ce liquide doit être réintroduit dans leur organisme. Desbreuvages spéciaux (ORS) peuvent être préparés par les enfants pour compenser lespertes de liquides qu<strong>and</strong> un enfant a la diarrhée et ils peuvent prévenir ladéshydratation.Utilisez des activités pratiques pour renforcer les idées comme des jeux de rôle, desspectacles de marionnettes, des récits et des jeux pour expliquer comment se sentent etréagissent les gens. Par exemple : Les enfants décrivent leurs expériences de la diarrhée, lesmots employés pour la décrire dans leur famille et le traitement pour la soigner.2 ème Etape : Dem<strong>and</strong>er aux enfants de trouver d'autres informations:Les enfants peuvent découvrir certains faits auprès des autres enfants, de leurs parents etd'autres résidents du camp.Par exemple : Le nombre d'enfants dans le groupe ou leur famille qui ont eu la diarrhéeet comment elle les a affectésMatériel pour les meilleures pratiques élaboré par le projet du cluster PH WASH 2007, c/- UNICEF 10


3 ème Etape: Discuter de ce que les enfants ont découvert et prévoyez des activitésqui aideront :A discuter des actions possibles, à trouver qui d'autre dans le camp peut aider les enfantsavec des actions pratiques, et élaborer un plan d'actionPar exemple : Que puis- je faire pour prévenir la diarrhéeQue pouvons-nous faire si un autre enfant a la diarrhéeQue pouvons-nous faire pour informer d'autres personnes des dangers4 ème Etape : Passer à l'actionFaire des activités pratiques à la maison. Partager les nouvelles idées et messages avec lesmembres de la famille et les amis. Faire des activités dans le camp.Par exemple : Fabriquer, mélanger et goûter la solution de sels de réhydratation (ORS).Donner cette solution aux enfants qui ont la diarrhée.Vérifier que les gens soient informés que la diarrhée peut provoquer unedéshydratation.5 ème Etape: Discuter des résultats des activités et dem<strong>and</strong>er : “Avons-nous bienfait ces activités?”Tester les connaissances et les aptitudes des enfants du groupe et d'autres enfants dans lecamp.Observer les attitudes et les pratiques des adultes et des enfants.Par exemple : Combien d'entre nous savent maintenant fabriquer cette solution deréhydratation?Combien d'entre nous ont-ils communiqué ces idées à d'autrespersonnes?6 ème Etape: Faire mieux les activités la prochaine fois!Quelques exemples : Eau potable et salubre1 ière Etape L'IdéeTout organisme vivant a besoin d'eau pour vivre, mais l'eau polluée peut rendremalade. Nous devons prendre des précautions pour que l'eau reste potable et salubre– à l'endroit où nous la prenons, lorsque nous la ramenons à la maison et lorsque nousla stockons et l'utilisons.Ayez trois images de:1. Deux femmes qui tirent de l'eau à une pompe.2. Un enfant qui boit un verre d'eau sale.3. Un autre enfant qui boit un verre d'eau propre.Matériel pour les meilleures pratiques élaboré par le projet du cluster PH WASH 2007, c/- UNICEF 11


Dem<strong>and</strong>ez d'abord aux enfants d'imaginer une histoire à propos de la première image, endécrivant qui, qu<strong>and</strong>, où, quoi et pourquoi. Dem<strong>and</strong>ez si l'eau qui sort de la pompe estpropre?Montrez ensuite la 2 ième image et expliquez qu'elle montre les enfants de la première femmequi boivent l'eau de la pompe qu'elle a ramenée à la maison. Dem<strong>and</strong>ez-leur ce qui a pu sepasser entre la première et la seconde image pour que l'eau devienne sale? Dem<strong>and</strong>ez auxenfants de continuer avec leur histoire.Montrez ensuite la 3 ième image et expliquez qu’elle montre les enfants de la deuxième femmequi boivent l'eau de la pompe qu'elle a ramenée à la maison. Dem<strong>and</strong>ez-leur ce qu'a fait cettefemme pour que l'eau reste propre? Dem<strong>and</strong>ez aux enfants de finir l'histoire.2 ème Etape Pour en savoir plusDem<strong>and</strong>ez aux enfants de dessiner une carte du système de distribution d'eau dans le campou dans leur communauté. Allez voir les sources d'eau dans la région. Quelles sont celles quisont propres et bien entretenues? Quelles sont celles qui sont polluées? Dessinez la cartesur un morceau de papier.Trouvez des informations sur les techniques de stockage de l'eau dans les foyers. Lamettent-ils dans un récipient propre et couvert? Utilisent-ils un autre récipient, par exempleune tasse, une gourde ou une louche pour se servir dans le réservoir d'eau? Faîtes untableau comme celui-ci et inscrivez les informationsRécipients pour le stockage de l'eauMaison 1 2 3 4 5Propre * *Couvert * *Louche * *3 ème Etape Discutez et prévoyez de passer à l'actionExaminez et discutez des cartes et des tableaux dessinés par les enfants. Utilisez-les pourplanifier les activités qui abordent le problème qu'ils ont identifié. Par exemple, inventez unepetite pièce de théâtre dont le thème est de maintenir la propreté des sources d'eau, et/oufaîtes une affiche montrant un enfant qui se sert d'un autre récipient pour prendre de l'eaudans le réservoir d'eau. Aidez les enfants qui sont aptes à bien faire passer le message. Il estindispensable de formuler correctement et clairement les messages sur la santé, car lesinformations erronées ou compliqués peuvent avoir des conséquences négatives à longterme. Dem<strong>and</strong>ez aux enfants comment ils vont faire pour savoir si cette scénette a aidé lesmembres de la communauté à maintenir la propreté des sources d'eau ou si l'affiche est unmoyen efficace d'encourager les gens à stocker proprement leur eau.4 ème Etape Passez à l'actionInventez une scénette pour faire comprendre aux gens l'importance de ne pas jeter desordures, ou uriner à proximité des points d'eau, et d'empêcher les animaux de venir s'yabreuver, etc. Faîtes jouer cette scénette près des sources d'eau ou sur la place du marché.Fabriquez une affiche montrant un enfant en bonne santé qui utilise une tasse ou une gourdeMatériel pour les meilleures pratiques élaboré par le projet du cluster PH WASH 2007, c/- UNICEF 12


propre pour prendre de l'eau dans le réservoir accompagné d'un message sur l'importance dela propreté de l'eau pour rester en bonne santé. Accrochez-la dans les centres de santé etnutritionnels, près des marchés, etc.5 ème Etape Discuter des résultatsDem<strong>and</strong>ez aux enfants s'ils pensent avoir bien fait leurs activités. Ont-ils rencontré desproblèmes inattendus ? Si c'est le cas, discutez-en et cherchez d'autres solutions.Dem<strong>and</strong>ez aux enfants quel effet d'après eux ont eu leur petite représentation théâtrale et/oul'affiche sur les connaissances et les pratiques des autres enfants, des familles et de lapopulation en général. Comment vont-ils faire pour savoir quels sont les effets à plus longterme?Dîtes aux enfants qu'ils devront prendre l'habitude de venir régulièrement observer lessources d'eau et de dessiner d'autres cartes et de conserver toutes ces informations. Faîtesune enquête auprès des ménages en choisissant toujours le même moment de la journée etenregistrez tout changement positif dans les pratiques de stockage de l'eau.6 ème Etape Mieux faire la prochaine foisDîtes aux enfants de penser à leur petite pièce de théâtre ou/et à l'affiche. Qu'est-ce quiaurait pu être amélioré? Comment pourrait-on rendre le message plus clair? Dem<strong>and</strong>ez auxenfants de répéter encore une fois leur pièce et/ou de peindre l'affiche avec des couleurs plusvives, etc. et de la jouer encore une fois pour renforcer le message sur la santé auprès de lapopulation. Dem<strong>and</strong>ez aux enfants de réfléchir aux moyens de garder l'eau propre quipeuvent être adoptés pour la vie de tous les jours et à long terme.2.Travailler avec les écolesParfois, une école peut convenir d'un plan d'action pour aider à communiquer et à expliquerces messages à la population. Le personnel, les parents et même les enfants peuvent faire laliste des messages qui selon eux sont les plus importants à connaître et à mettre en pratiquepour les enfants. Ils peuvent ensuite réfléchir à la manière de les mettre en application:• par le biais d'une éducation sanitaire.• en abordant d'autres sujets pour renforcer ces idées.• en passant à l'action pour faire de l'école un bon exemple.• par le biais d'activités communautaires organisées par l'école.Ils peuvent ensuite décider de la démarche pour vérifier dans quelle mesure ces plans ont étéaccomplis.Il peut être possible de faire de l'école un exemple vivant d'Enfant à Enfant en action. Lepersonnel et les enfants conviennent des règles qu'ils respecteront, par exemple :Dans une école Enfant à Enfant, nous devons tous savoir…Dans une école Enfant à Enfant, nous pratiquons…Dans une école Enfant à Enfant, nous popularisons ces idées …..Matériel pour les meilleures pratiques élaboré par le projet du cluster PH WASH 2007, c/- UNICEF 13


Extrait d'Enfant à Enfant: Au Mozambique, la bonne hygiène commence à l'écoleA la périphérie de Beira au Mozambique, les enfants de l'école primaire, dont certains ont juste septans, sont en train de transformer leurs écoles humides et sales en des espaces salubres où il fait bonapprendre. En faisant cela, ils éduquent leurs pairs, leur famille et leur communauté sur l'importancede l'eau salubre, d'une bonne hygiène, et d'installer des infrastructures d'assainissement séparées.En 2000, l'UNICEF a trouvé que 80 pour cent de toutes les écoles primaires n'étaient pas équipées detoilettes pour les filles et les garçons, et d'infrastructures pour le lavage des mains, et que rare étaientcelles qui promouvaient une meilleure hygiène. Pour changer cette situation, UNICEF/WES a appuyéla construction de latrines pour les élèves des écoles primaires et le corps enseignant etd'infrastructures pour l'assainissement afin de conférer aux gens les moyens d'adopter descomportements hygiéniques. Ils ont également formé des jeunes de 17 à 24 ans pour expliquer auxélèves quel rôle ils pouvaient jouer pour améliorer leur école et leur communauté.L'outil le plus performant du programme s'est avéré être les enfants. Dans 15 écoles primaires de18.000 élèves, les clubs d'assainissement Enfant à Enfant ont surgi, promouvant l'hygiène et unenvironnement scolaire salubre. Les jeunes ont réclamé des points de ramassage pour les ordures,pour ne plus avoir à jouer dans la cour de récréation au milieu des ordures, et avec des pièces dethéâtre, des chansons, des danses et des jeux, ils ont averti des dangers des environnementsinsalubres, surtout pour les enfants. Irene Luisa da Costa Tivane, une membre du club Enfant àEnfant de 10 ans est certaine qu'elle fait une différence."Participer à des activités pour la promotion de l'hygiène est lutter contre les maladies diarrhéiques,"a-t-elle déclaré. "C'est pourquoi tout le monde devrait boire de l'eau chlorée et savoir comment utiliserune latrine."Flávo Varela de Araújo, 14, est un membre actif du programme de radio Enfant à Enfant, qui appuieles clubs scolaires d'assainissement. Il est très fier des changements qu'il a observés dans son école."Grâce au club, l'environnement scolaire est en train de changer," a-t-il déclaré. “et les comportementsdes élèves sont en train de changer aussi. Nous devons continuer à soutenir des pratiques sansrisques."Et le comportement exemplaire des élèves fait boule de neige, car les parents écoutent leurs enfantset pratiquent chez eux une meilleure hygiène. Après avoir constaté les changements dans l'école deleurs enfants, les parents ont commencé à réclamer des autorités locales qu'elles fournissent unemeilleure éducation sur l'hygiène et de meilleurs services dans tous les établissements scolaires.Pendant ce temps, l'UNICEF travaille en étroite collaboration avec le Ministère de l'Education pourvoir comment il serait possible de reproduire ailleurs ce programme.Les bénéfices des Clubs d'assainissement Enfant à Enfant conjugués à la construction de latrines etd'infrastructures pour se laver les mains ont dépassé toutes les attentes. Non seulement ces effortsont abouti à la mise en place d'environnements d'apprentissage plus sûrs et plus sains, mais ils ontégalement encouragé l'éducation des filles. Les filles les plus âgées ab<strong>and</strong>onnaient normalementl'école à cause du manque d'espace privé, mais elles restent maintenant à l'école pour compléterleurs études. De meilleures infrastructures pour l'hygiène ont rendu à ces filles leur dignité – et leurslivres.Source: UNICEF/WESMatériel pour les meilleures pratiques élaboré par le projet du cluster PH WASH 2007, c/- UNICEF 14


Communication pour lechangement social 4La communication pour le changement social décrit une démarche itérative dans laquelle "ledialogue communautaire" et "l'action collective " fonctionnent ensemble pour produire dansune communauté un changement social qui améliore la santé et le bien-être de tous sesmembresOn peut facilement retracer l'origine de la philosophie directrice de la communication pour lechangement social dans le travail de Paulo Freire (1970), l'éducateur brésilien qui avait uneconception bien particulière de la communication. Elle exemplifiait pour lui le dialogue et laparticipation dont l'objectif était de créer l'identité culturelle, et d'encourager des sentimentsde confiance, d'engagement, d'appropriation et d’autonomisation (en termes actuels).La communication pour le Changement Social développe ces principes et s'inspire del’abondante littérature existante sur la communication pour le développement aussi bien quedes théories de communication, de dialogue et de résolution de conflit.Pour provoquer un changement social, il s'agit d'avoir un modèle de communication qui soitcyclique, relationnel et qui aboutisse à un changement mutuel plutôt qu’un changementunilatéral et individuel.Le modèle décrit une démarche dynamique qui commence avec un "catalyseur/stimulus" quipeut être externe ou interne à la communauté. Ce catalyseur conduit à créer un dialogue ausein de la communauté, qui, lorsqu’il est efficace, aboutit à une action collective et à larésolution d'un problème commun.Le dialogue et l'action communautaire peuvent être vécus comme une démarche séquentielleou un ensemble d'étapes logiques qui prennent place dans la communauté, dont certainessimultanément, et qui débouchent sur la résolution d'un problème commun. La littérature etl'expérience montrent que lorsque ces étapes sont menées à bien, l'action communautairesera très probablement couronnée de succès. Chaque fois qu’une communauté a recours audialogue et à une démarche d'action collective pour réaliser un ensemble d'objectifs partagés,elle accroît son potentiel à coopérer efficacement à l'avenir.Sept indicateurs de résultat de changement social ont été proposés: (1) le leadership, (2) ledegré et l'équité de la participation, (3) l'équité de l'information, (4) l'auto-efficacité collective,(5) le sentiment d'appropriation, (6) la cohésion sociale et (7) les normes sociales. A eux tous,4 Adapté de : Figueroa, M.E., Lawrence Kincaid, D. Rani, M., Lewis, G. Communication for Social Change, WorkingPaper Series 2002 la Fondation Rockefeller et Johns Hopkins University Center for Communication Programs.Matériel pour les meilleures pratiques élaboré par le projet du cluster PH WASH 2007, c/- UNICEF 15


ces résultats déterminent la capacité communautaire à entreprendre de manière coopérativeleurs futures actions. Le modèle décrit aussi une démarche d'apprentissage, qui accroît lacapacité globale de la communauté à entreprendre des actions collectives, et aussi sa foi enune amélioration continue et la valeur qui lui est attachée.Les communautés ne sont pas des entités homogènes, mais sont formées de sous-groupesavec des strates sociales et des intérêts divergents. En conséquence, les questions de litigeset de conflit sont aussi intégrées au modèle de communication pour le changement social.Dans ce modèle, l’information est partagée ou échangée entre deux ou plusieurs personnes,plutôt que transmise de l'un à l'autre. Tous les participants disposent pour agir des mêmesinformations; personne n'est un récepteur passif d'informations. N'importe quelle personnepeut, par son action créer l’information, ou elle peut provenir d'une source tierce comme latélévision ou la radio, ou d'une personne ou institution qui n'est pas directement impliquée,comme une église, une école, ou une organisation non gouvernementale, etc. La deuxièmecaractéristique du modèle est qu'il insiste sur le rôle important que jouent la perception etl'interprétation des participants, et la compréhension est vécue comme un dialogue ou uneconversation culturelle permanente.Les 10 étapes du dialogue communautaire sont les suivants :1. la reconnaissance d'un problème.2. L'identification et l'implication des leaders et des parties prenantes.3. La clarification des perceptions.4. L'expression des besoins individuels et communs.5. La vision de l'avenir.6. L'évaluation du statut actuel.7. La définition des objectifs.8. Les options d’actions.9. Le consensus sur les actions.10. Le plan d'actionL’approche PHAST s'inspire dans une large mesure de ce modèle de communication pour lechangement social.Quelle est la pertinence du modèle de Communication pour le Changement Social pourla Promotion de l'hygiène dans les situations d’urgence ? Ce modèle est habituellementassociée au processus de changement à long terme, mais de multiples principes peuventMatériel pour les meilleures pratiques élaboré par le projet du cluster PH WASH 2007, c/- UNICEF 16


être appliqués au travail dans des contextes d’urgence et peuvent même déboucher sur desméthodes plus créatrices de travailler avec les personnes affectées par une catastrophe, quigarantissent, lorsque c’est possible, qu'elles auront davantage d'influence sur le processus deréponse et de rétablissement.Bien que le temps puisse être compté et qu’il puisse sembler impossible d'entreprendre les10 étapes du dialogue communautaire, l'importance du dialogue et du rôle que les personnesaffectées par la situation ont à jouer pour influencer les autres et réaliser un changement auniveau communautaire plutôt qu’un changement individuel, ne devrait pas être sous-estimé.Les perturbations provoquées par l'urgence peuvent en soi fournir le "catalyseur" nécessairepour amorcer le processus de changement..Le réflexe dans les situations d'urgence est souvent de communiquer des messagesunidirectionnels visant à changer le comportement individuel en matière d'hygiène. On peutcependant mieux y parvenir en s'axant davantage sur la manière dont les gens peuventtravailler ensemble en vue de réaliser un but commun. Les personnes affectées par uneurgence peuvent aussi ressentir une plus gr<strong>and</strong>e urgence à travailler ensemble pour trouverdes solutions à leurs problèmes et c'est une ressource dont le potentiel est souvent inexploitélorsque des approches plus conventionnelles pour promouvoir l’hygiène sont employées.Décembre 2007Matériel pour les meilleures pratiques élaboré par le projet du cluster PH WASH 2007, c/- UNICEF 17


Sphère (www.sphereproject.org)Qu'est-ce que Sphère?Sphère est un projet fondé sur deux convictions principales : premièrement, qu'il faut prendretoutes les mesures possibles pour atténuer les souffrances humaines causées par lescalamités ou les conflits et, deuxièmement, que les personnes affectées par une catastropheont le droit de vivre dans la dignité et par conséquent de recevoir une assistance. Sphère,c'est trois choses : un manuel, un processus large de collaboration et l'expression d'unengagement concernant la qualité et la reddition de comptes. .Cette initiative a été lancée en 1997 par un groupe d'ONG humanitaires et le mouvement dela Croix-Rouge et du Croissant-Rouge,À ce jour, plus de 400 organisations, réparties dans 80 pays du monde entier, ont contribuéau développement des normes minimales et des indicateurs clés. Cette nouvelle édition(2004) du manuel a fait l'objet d'une révision approfondie, en tenant compte des progrèstechniques récents et des réactions et commentaires reçus d'organisations qui utilisentSphère sur le terrain.But de SphèreAméliorer la qualité de l’assistance apportée aux personnes affectées par une catastropheainsi que la redevabilité des Etats et des agences humanitaires envers leurs m<strong>and</strong>ants, lesbailleurs de fonds et les populations sinistrées.Sphère et WASH/EAHLes normes minimales dans le secteur de l'approvisionnement en eau, de l'assainissement etde la promotion de l'hygiène constituent l'expression pratique des principes et droits formulésdans la Charte humanitaire. Celle-ci traite des exigences les plus fondamentales afin depréserver la vie et la dignité des personnes affectées par des calamités ou des conflits, tellesque stipulées dans l'ensemble des textes juridiques internationaux relatifs aux droits del'homme, aux interventions humanitaires et aux réfugiés.Sphère et la promotion de l'hygièneLe but de tout programme d’approvisionnement en eau et d’assainissement est depromouvoir une bonne hygiène personnelle et environnementale afin de protéger la santé. Lapromotion de l’hygiène est définie ici comme le mélange des connaissances, des pratiques etdes ressources de la population d’une part, et des connaissances et des ressources del’organisation de l’autre, qui à elles toutes permettent d’éviter des comportements risquésdans le domaine de l’hygiène. Les trois facteurs clés sont 1) l’échange des informations etdes connaissances, 2) la mobilisation des communautés et 3) la fourniture de matériel etd’installations essentiels. L’efficacité de toute activité de promotion de l’hygiène repose surl’échange d’informations entre l’organisation et la communauté affectée. Un tel échangepermettra en effet d’identifier les problèmes clés en matière d’hygiène et de concevoir, demettre en œuvre et de suivre un programme de promotion des règles d’hygiène garantissantl’utilisation optimale des installations et l’impact maximum sur la santé publique. Lamobilisation de la communauté est tout particulièrement importante durant les catastrophescar il faut chercher à encourager les personnes à prendre des mesures pour protéger leurMatériel pour les meilleures pratiques élaboré par le projet du cluster PH WASH 2007, c/- UNICEF 18


santé et utiliser au mieux les installations et les services fournis, plutôt qu’insister sur ladiffusion de messages. Il faut souligner que la promotion de l’hygiène ne devra jamaisremplacer un assainissement et un approvisionnement en eau de qualité, lesquels sontfondamentaux pour une bonne hygiène.La promotion de l’hygiène fait partie intégrante de toutes les normes de ce chapitre. On laprésente ici comme une norme primordiale dotée d’indicateurs. Dans le cadre de chaquenorme relative à l’approvisionnement en eau, à l’élimination des excréments, à la lutteantivectorielle, à la gestion des déchets solides et au drainage, d’autres indicateursspécifiques sont proposés.Norme1 relative à la promotion des règles d'hygiène 1: conception et mise en œuvre desprogrammesToutes les installations et les ressources fournies reflètent les vulnérabilités, les besoins etles préférences de la population affectée. Les usagers prennent part à la gestion et àl'entretien des installations d'hygiène lorsque c'est approprié.Indicateurs (à lire conjointement avec les notes d'orientation)• Les risques clés en matière d'hygiène revêtant une importance pour la santé publiquesont identifiés (Cf. note d'orientation 1).• Les programmes comportent un mécanisme efficace permettant la contributionreprésentative et participative de tous les usagers, y compris lors de la conception initialedes installations (Cf. notes d'orientation 2, 3 et 5).• Tous les groupes de la population jouissent d'un accès équitable aux ressources ouaux installations nécessaires pour continuer d'appliquer ou pour parvenir à appliquer lespratiques qui sont encouragées en matière d'hygiène (Cf. note d'orientation 3).• Les messages et activités de promotion des règles d'hygiène abordent lescomportements et les opinions fausses clés et ciblent tous les groupes d'usagers. Lesreprésentants de ces groupes prennent part à la planification, à la formation, à la mise enœuvre, au suivi et à l'évaluation (Cf. notes d'orientation 1, 3 et 4, et norme relative à laparticipation).• Les usagers assument la responsabilité de la gestion et de l'entretien des installationsselon ce qui sera approprié, et les différents groupes y contribuent de manière équitable (Cf.notes d'orientation 5-6).Matériel pour les meilleures pratiques élaboré par le projet du cluster PH WASH 2007, c/- UNICEF 19


NotesNorme 1 relative à la promotion des règles d'hygiène : conception et mise en œuvre desprogrammesToutes les installations et les ressources fournies reflètent les vulnérabilités, les besoins et lespréférences de la population affectée. Les usagers prennent part à la gestion et à l'entretien desinstallations d'hygiène lorsque c'est approprié.Indicateurs clés (à lire conjointement avec les notes d'orientation)Les risques clés en matière d'hygiène revêtant une importance pour la santé publiquesont identifiés (Cf. note d'orientation 1).Les programmes comportent un mécanisme efficace permettant la contributionreprésentative et participative de tous les usagers, y compris lors de la conception initiale desinstallations (Cf. notes d'orientation 2, 3 et 5).Tous les groupes de la population jouissent d'un accès équitable aux ressources ouaux installations nécessaires pour continuer d'appliquer ou pour parvenir à appliquer lespratiques qui sont encouragées en matière d'hygiène (Cf. note d'orientation 3).Les messages et activités de promotion des règles d'hygiène abordent lescomportements et les opinions fausses clés et ciblent tous les groupes d'usagers. Lesreprésentants de ces groupes prennent part à la planification, à la formation, à la mise enœuvre, au suivi et à l'évaluation (Cf. notes d'orientation 1, 3 et 4, et norme relative à laparticipation).Les usagers assument la responsabilité de la gestion et de l'entretien des installationsselon ce qui sera approprié, et les différents groupes y contribuent de manière équitable (Cf.notes d'orientation 5-6).Notes d'orientation1. Évaluation des besoins: il est nécessaire de procéder à une évaluation afin d'identifier lescomportements clés en matière d'hygiène qu'il faut aborder et le succès probable de l'activitéde promotion. Les principaux risques tourneront vraisemblablement autour de l'éliminationdes excréments, de l'utilisation et de l'entretien des toilettes, du fait que les usagers ne selavent pas les mains avec du savon ou substitut, de la collecte et de l'entreposage nonhygiéniques de l'eau, et de l'entreposage et de la préparation non hygiéniques des aliments.L'évaluation examinera les ressources dont dispose la population, ainsi que lesconnaissances, les pratiques et les comportements locaux, de manière à ce que lesmessages soient utiles et pratiques. Elle accordera une attention particulière aux besoins desgroupes vulnérables. S'il n'est pas possible de consulter l'un des groupes, il faudra le signalerclairement dans le rapport d'évaluation initiale et rectifier ce problème dès que possible (Cf.norme relative à la participation, et liste de contrôle pour l'évaluation initiale, annexe 1).2. Partage des responsabilités: il incombe, en fin de compte, à tous les membres de lapopulation affectée d'adopter de bonnes pratiques en matière d'hygiène. Tous les acteurs quiinterviennent après la catastrophe devront s'efforcer de favoriser des pratiques hygiéniquesMatériel pour les meilleures pratiques élaboré par le projet du cluster PH WASH 2007, c/- UNICEF 20


en veillant à ce que les connaissances et les installations soient accessibles, et ils devrontêtre capables de démontrer que ce résultat a été obtenu. Dans le cadre de ce processus, lesgroupes vulnérables de la population affectée devront participer à l'identification despratiques et conditions comportant des risques et assumer la responsabilité de réduire cesrisques de manière mesurable. On pourra y parvenir au travers d'activités de promotion, de laformation et de la facilitation de changements de comportements, en se basant sur desactivités culturellement acceptables et qui ne surchargent pas les bénéficiaires.3. Parvenir à toutes les sections de la population: les programmes de promotion des règlesd'hygiène doivent impliquer tous les groupes de la population, par le biais d'animateurs quipeuvent accéder à différents groupes et sont munis des compétences leur permettant detravailler avec eux (par exemple, dans certaines cultures il n'est pas acceptable qu'unefemme parle à des hommes qu'elle ne connaît pas). Les matériaux seront conçus de manièreà ce que les messages parviennent aux membres de la population qui sont analphabètes.L'emploi de méthodes et matériaux participatifs culturellement appropriés permet aux groupesde planifier et de suivre leurs propres améliorations en matière d'hygiène. En gros, dans lasituation d'un camp, il devrait y avoir deux agents de promotion de l'hygiène/mobilisateurs dela communauté pour 1.000 membres de la population cible. Pour en lire plus sur les articlesrelatifs à l'hygiène, Cf. norme 2 relative aux articles non alimentaires.4. Cibler les risques et comportements prioritaires en matière d'hygiène: les objectifs de la promotionde l'hygiène et les stratégies de communication dans ce domaine seront clairement définis etclassés par ordre de priorité. Les enseignements tirés de l'évaluation des risques, tâches etresponsabilités de différents groupes devront être utilisés pour planifier l'assistance et établirdes priorités, de manière à ce que les idées erronées (par exemple sur le mode detransmission du VIH/sida) soient abordées et à ce que le flux d'information entre les acteurshumanitaires et la population affectée soit approprié et ciblé.5. Gestion des installations: dans la mesure du possible, il fait partie des bonnes pratiques deformer des comités de l'eau et/ou de l'assainissement, composés de représentants des diversgroupes d'usagers, et dont la moitié des membres seront des femmes. Ces comités serontchargés de gérer les installations communes comme les points d'eau, les toilettes publiqueset les zones réservées à la toilette et à la lessive, de participer aux activités de promotion del'hygiène et également de servir de mécanisme pour assurer la représentation et promouvoirla durabilité.6. Fardeau excessif: il est important de veiller à ce qu'aucun groupe ne croule sous le poidsde la responsabilité des activités de promotion de l'hygiène ou de gestion des installations, età ce que chaque groupe ait une influence et des avantages équitables (comme par exemplela formation). Tous les groupes, toutes les femmes et tous les hommes n'ont pas les mêmesbesoins et intérêts, et il est bon de reconnaître que la participation des femmes ne doit pasfaire que les hommes, ou d'autres groupes de la population, n'assument aucuneresponsabilité.Pour de plus amples informations, voir www.sphereproject.orgDécembre 2007Matériel pour les meilleures pratiques élaboré par le projet du cluster PH WASH 2007, c/- UNICEF 21


Promotion de l’hygiène etGrippe aviaire, et p<strong>and</strong>émie de grippeLa grippe aviaire et la menace de p<strong>and</strong>émie de grippe sont des risques sérieux pour la santépublique. La grippe aviaire affecte actuellement les vies et les moyens d’existence de largespopulations dans des pays qui connaissent déjà des situations d'urgence sur une gr<strong>and</strong>eéchelle. On craint également que le virus grippal A/H5N1 qui sévit actuellement puisseprovoquer la prochaine p<strong>and</strong>émie de grippe virale qui pourrait en soi constituer une urgencemondiale. La promotion de l'hygiène a un rôle à jouer pour lutter contre ces deux problèmescar le maintien de l'hygiène - l'hygiène tant personnelle qu'alimentaire - peut contribuer àjuguler la propagation de la maladie.L’OMS recomm<strong>and</strong>e les précautions suivantes pour juguler la propagation de la grippeaviaire et de la p<strong>and</strong>émie de grippe :Au nombre des bonnes habitudes sanitaires de base à prendre pour aider à juguler lapropagation du virus de la grippe à la maison figurent :• Se couvrir la bouche et le nez avec un mouchoir en papier chaque fois qu'ontousse ou qu'on éternue• Se laver fréquemment les mains, en particulier :• avant, pendant et après la préparation des repas• avant de manger• après avoir été aux toilettes• après avoir touché des animaux ou des déchets animaux• avant d’alimenter des bébés• lorsque l’on a les mains sales, et• plus fréquemment, lorsque quelqu’un est malade à la maison• Eviter de se toucher le nez, les yeux, ou la bouche. Les infections se propagentsouvent lorsque quelqu’un touche un objet contaminé par des germes et qu’il setouche ensuite les yeux, le nez ou la bouche.• Les gens doivent éviter tout contact avec des poulets, des canards ou autrevolaille, sauf si c'est absolument nécessaire.Matériel pour les meilleures pratiques élaboré par le projet du cluster PH WASH 2007, c/- UNICEF 22


• Prendre toutes les précautions nécessaires pour effectuer correctement lapréparation des volailles et des produits à base de volaille afin qu'ils neprésentent pas de risques à la consommation.Pour plus amples détails sur le rôle que peut jouer la promotion de l’hygiène pour juguler lapropagation de la grippe aviaire et de la p<strong>and</strong>émie de grippe voir : Questions & Answers onpotential transmission of avian influenza (H5N1) through water, Sanitation <strong>and</strong> Hygiene <strong>and</strong>ways to reduce the risks to human health [pdf 338kb] Avril 2007http://www.who.int/csr/disease/avian_influenza/guidelinestopics/en/index.htmlAutres sites internet d'intérêts :1. Le Plan d'Action Consolidé de l'Onu sur la grippe aviaire. Nov. 2006http://un-influenza.org/files/review_nov06_dec07.pdf2. La grippe aviaire et les pauvres – L'approche de CARE 16 février 2006http://www.careinternational.org.uk/Bird%20flu%20<strong>and</strong>%20the%20poor%20-%20CARE%27s%20approach+5548.twl3. Responding to the avian influenza p<strong>and</strong>emic threat - Recommended strategic actionshttp://www.who.int/csr/resources/publications/influenza/WHO_CDS_CSR_GIP_05_8-EN.pdf4. Foire aux questions sur la grippe aviaire révisé 5 décembre 2005http://www.who.int/csr/disease/avian_influenza/avian_faqs/en/Décembre 2007Matériel pour les meilleures pratiques élaboré par le projet du cluster PH WASH 2007, c/- UNICEF 23


Promotion de l’hygiène et le VIH et le SIDALe Sida n’est pas une maladie liée à l’eau et la transmission du VIH ne se fait par l’eaupolluée ou un manque d’hygiène, toutefois, étant donné l’impact dévastateur du VIH et duSIDA, il doit être pris en compte dans la planification et la mise en œuvre des programmeshumanitaires.Lorsque vous procédez à l’évaluation, vous devez vous poser deux questions essentielles :Comment le VIH et le SIDA affecteront-ils le programme ?Comment le programme affectera-t-il la prévalence du VIH et du SIDA?En répondant à ces questions, vous devez apprécier les facteurs de risque en situations deconflit et dans les camps de personnes déplacées – vous dem<strong>and</strong>er si le VIH est prévalentdans la zone d’origine (des personnes déplacées), s'il est prévalent dans la zone d’accueil(population hôte/population non déplacée) et prendre en compte la durée de l'urgence etdonc une vulnérabilité soutenue dans la communauté affectée.Vous devez apprécier la manière dont le programme affectera la prévalence du VIH et duSIDA, la prise en charge des personnes vivant avec le VIH et le SIDA et les moyensd'atténuer l’impact du VIH et du SIDA.La diarrhée est un trouble fréquent chez les personnes séropositives et les malades du SIDA,qui lorsqu’elle est chronique, peut rapidement mener à la débilitation. En plus des directiveshabituelles relatives à la planification et à la fourniture d’eau et de latrines, les points suivantsdoivent être pris en considération :• dispenser une formation aux comités pour l’eau et l’assainissement afin qu'ilscomprennent les questions afférentes au VIH et aux besoins des personnes affectéesou infectées sur le plan de l'assainissement et de l'accès à l’eau• être préparés à enregistrer des "défections" car la maladie peut toucher aussi desmembres des comités• prendre en considération les besoins "cachés" des malades chroniques et alités• envisager d'équiper les pompes avec des manivelles moins hautes et de fournir desjerricanes de 5 litres pour les enfants• envisager de construire des rampes plutôt que des escaliers et d'installer une barrequ'on peut empoigner lorsqu'on s'accroupitEn sensibilisant au VIH et au SIDA, soyez conscient des points suivants :• bien que la diffusion des informations soit une bonne chose, ne vous contentez pasd'ajouter simplement un message sur le VIH aux messages qui sont communiqués surla santé publiqueMatériel pour les meilleures pratiques élaboré par le projet du cluster PH WASH 2007, c/- UNICEF 24


• ne soyez pas négatifs• fournissez une information d'une manière intégrée qui soit culturellement appropriée,par exemple lorsque vous discutez dans un camp des questions de protection avec lesfemmes• abordez la dimension sexospécifique de l’épidémie, mais ne dépeignez pas lesfemmes comme des victimes• touchez le cœur autant que l’esprit, en faisant en sorte que le message est pertinent etconnecté à la réalité et dem<strong>and</strong>ez au "public" de passer à l'action.Adapté de Humanitarian Programms <strong>and</strong> HIV <strong>and</strong> AIDS, Oxfam GB, 2007 (Programmeshumanitaires et VIH et SIDA, Oxfam GB, 2007Pour de plus amples informations voir :1) Humanitarian Programmes <strong>and</strong> HIV <strong>and</strong> AIDS: A Practical Approach toMainstreaming [Paperback, CD ROM], by Vivien Margaret Walden, Marion O’Reilly <strong>and</strong> MaryYetter, Oxfam GB (2007)L’ouvrage explique à la fois comment le VIH affecte les situations d’urgence et comment lessituations d’urgence affectent le VIH, et identifie les besoins spécifiques des groupespotentiellement vulnérables. Il propose des notes d'orientation sur l'étape de la planification,surtout pour les responsables, mais le livre suggère aussi comment intégrer le VIH et le SIDAà tout le cycle du projet d’urgence. Il propose des listes de contrôle et des outils deplanification, avec des exemples de stages préparatoires, de sessions de formation et desensibilisation tant pour le personnel que pour les membres de la communauté.http://publications.oxfam.org.uk/oxfam/display.asp?K=97808559856222) HIV/AIDS <strong>and</strong> Water, Sanitation <strong>and</strong> Hygiene, Evelien Kamminga et Madeleen Wegelin-Schuringa (KIT) (IRC) (2006)Le Sida n'est pas une maladie liée à l'eau. La transmission du VIH ne se fait pas par l'eaupolluée ou un manque d’hygiène. Alors, pourquoi avons-nous besoin d’un DocumentThématique de Présentation sur l'influence du VIH et du SIDA sur le secteur eau,assainissement et hygiène (WASH/EAH) ? La première réponse à cette question réside dansl'impact dévastateur de l'épidémie de VIH et du SIDA sur le personnel et la clientèle desprestataires de services WASH/EAH dans les pays les plus touchés par l’épidémie. Ladeuxième raison de la pertinence de ce document réside dans le fait que les conséquencesdu VIH et du SIDA dans les ménages et les communautés sont en train de faire évoluer lesdem<strong>and</strong>es pour des services WASH/EAH. Troisièmement, des services WASH/EAHaméliorés peuvent avoir et ont véritablement un rôle capital à jouer en ralentissant laprogression du VIH et en réduisant le taux de décès liés au SIDA.Ce Document Thématique n'est pas seulement approprié pour les pays où sévit déjà une trèsgrave épidémie (principalement en Afrique), mais aussi pour les pays qui enregistrent unehausse rapide des taux d'infection (en Asie et l'Europe de l'Est) et ceux qui en sont à laMatériel pour les meilleures pratiques élaboré par le projet du cluster PH WASH 2007, c/- UNICEF 25


première étape ou ne sont pas encore affectés par l'épidémie. Entre autres, ce Documenttraite :Des liens entre le VIH et le SIDA et l'eau, l'assainissement et l'hygiène à partir deperspectives différentesDe l'impact du VIH et du SIDA sur les organisations fournissant l'eau et l'assainissementaussi impliquées dans la prestation de servicesDes leçons tirées du travail de prévention et d'atténuation des effets du VIH et du SIDA aussibien dans le secteur eau et assainissement que dans les autres secteursDe ce que le secteur eau et assainissement peut faire pour remédier au problème du VIH etdu SIDA à niveaux différentshttp://www.irc.nl/content/download/4199/48511/file/TOP2HIV_AIDS05.pdfDécembre 2007Matériel pour les meilleures pratiques élaboré par le projet du cluster PH WASH 2007, c/- UNICEF 26


Responsabilité humanitaireUne définition de travail courante de la responsabilité vis-à-vis des personnes touchées parune crise est la suivante :Les personnes et les communautés avec lesquelles nous travaillons éclairentsystématiquement les choix et la mise en œuvre des programmes, à toutes les étapesdu projet, et sont celles qui les mieux placées pour juger de l’impact du programme.Au minimum, le personnel humanitaire travaillant sur le projet devrait :1. Fournir des informations publiques aux bénéficiaires et autres parties prenantes sur leurorganisation, leurs plans et sur les droits des bénéficiaires à une assistance humanitaire2. Mener une consultation permanente avec les personnes assistées. Elle doit se faire dèsque possible au début d'une intervention humanitaire, et se poursuivre régulièrement tout aulong de son déroulement. On entend par consultation l'échange d’informations et de vuesentre l’agence et les bénéficiaires sur le travail de cette dernière. L’échange portera sur :- Les besoins et les aspirations des bénéficiaires- Les plans du l'organisation pour le projet- Les droits des bénéficiaires- Les réactions et les retours d'informations fournis par les bénéficiaires àl’organisme quant aux plans et résultats escomptés3. Etablir un mécanisme pour obtenir des retours systématiques d'informations quipermettront aux :- Agences de faire le compte-rendu aux bénéficiaires sur la progression etl’évolution du projet- Bénéficiaires d’expliquer aux agences si les projets répondent à leurs besoins- Bénéficiaires d’expliquer aux agences la différence que fait le projet dans leurvie4. Répondre, adapter, et évoluer en réactivité aux retours d'informations reçus et expliquer àtoutes les parties prenantes les changements qui ont été faits et/ou pourquoi le changementn’a pas été possible. (Adapté de ECB Good Enough Guide, www.ecbproject.org)Le Partenariat International pour la Redevabilité Humanitaire est le premier organeinternational d'auto- régulation du secteur humanitaire. Son travail se fonde sur lesconclusions d'une phase pilote qui a débuté en 2001: le Projet pour la RedevabilitéHumanitaire. Toutefois, les origines de HAP International remontent à l'Evaluation Communede la Réponse internationale au génocide Rw<strong>and</strong>ais.Le rapport publié en 1996 proposait les recomm<strong>and</strong>ations suivantes :i. Les systèmes pour améliorer la redevabilité doivent être renforcés… Le Codede conduite de la Croix-Rouge/des ONG engage les signataires à êtrecomptables de leurs actes vis-à-vis des personnes que nous cherchons àaider et vis-à-vis de ceux dont nous acceptons les ressources. La mise enœuvre de cet engagement implique l’établissement par les ONG deMatériel pour les meilleures pratiques élaboré par le projet du cluster PH WASH 2007, c/- UNICEF 27


ii.iii.mécanismes de concertation avec les personnes affectées par les urgenceshumanitaires…Etablir une unité au Département des Affaires Humanitaires de l'ONU …auquel à titre de médiateur toutes les parties concernées pourraients'adresser pour exprimer leurs préoccupations liées à la prestation del'assistance, ou des préoccupations sécuritaires.Identifier une organisation ou un réseau d'organisations, respectée etindépendante qui agira pour le compte des bénéficiaires de l’assistancehumanitairePour de plus amples informations, consulter le site internethttp://www.hapinternational.org/Décembre 2007Matériel pour les meilleures pratiques élaboré par le projet du cluster PH WASH 2007, c/- UNICEF 28

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