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Protocole d'immunisation du Québec (PIQ) - Faculté de médecine

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ANNEXE BDIARRHÉE À ESCHERICHIA COLI ENTÉROTOXINOGÈNE (ETEC)La diarrhée à ETEC est une <strong>de</strong>s pathologies qui survient le plus fréquemment chez les voyageurs lorsd’un séjour à l’étranger. On estime que <strong>de</strong> 20 à 40 % <strong>de</strong>s voyageurs qui se ren<strong>de</strong>nt dans une régiontropicale ou subtropicale présenteront au moins 1 épiso<strong>de</strong> <strong>de</strong> diarrhée. Cette fréquence varie enfonction <strong>de</strong> plusieurs facteurs, entre autres la <strong>de</strong>stination, la <strong>du</strong>rée <strong>du</strong> séjour et l’âge. En général,l’épiso<strong>de</strong> <strong>du</strong>re <strong>de</strong> 3 à 5 jours et se résout spontanément, mais l’impact sur la qualité <strong>de</strong> la vie <strong>du</strong>rantle voyage peut être important. La bactérie Escherichia coli entérotoxinogène (ETEC) est l’agentpathogène le plus fréquemment isolé. On le trouve dans <strong>de</strong> 20 à 40 % <strong>de</strong>s cas <strong>de</strong> diarrhée <strong>de</strong>svoyageurs. Au moins 40 % <strong>de</strong>s cas <strong>de</strong>meurent sans cause précise.La diarrhée <strong>du</strong> voyageur est en partie évitable par <strong>de</strong>s mesures d’hygiène et <strong>de</strong>s précautionsalimentaires. Les épiso<strong>de</strong>s <strong>de</strong> diarrhée se traitent par réhydratation orale. Dans les cas plus graves,une antibiothérapie empirique contre les agents pathogènes habituellement en cause est généralementefficace. Puisque la protection conférée par le vaccin contre la diarrhée <strong>du</strong> voyageur est limitée, lesvoyageurs qui choisiront <strong>de</strong> recevoir ce vaccin ne <strong>de</strong>vront pas négliger l’application <strong>de</strong>s mesuresd’hygiène et <strong>de</strong>s précautions alimentaires.ENCÉPHALITE EUROPÉENNE À TIQUESL’encéphalite européenne à tiques est causée par un virus. L’infection se transmet principalement parla morsure d’une tique. Le virus peut aussi être excrété dans le lait et peut donc être propagé par <strong>de</strong>spro<strong>du</strong>its laitiers fabriqués à partir <strong>de</strong> lait non pasteurisé provenant <strong>de</strong> vaches, <strong>de</strong> chèvres ou <strong>de</strong> brebisinfectées.Le risque pour le voyageur est associé à <strong>de</strong>s séjours fréquents et prolongés en terrain herbeux ouboisé <strong>de</strong> certaines régions d’Europe, soit la côte est <strong>de</strong> la Suè<strong>de</strong>, <strong>de</strong>s régions rurales <strong>de</strong> Pologne, <strong>de</strong> laRépublique tchèque, <strong>de</strong> la Slovaquie et d’Europe centrale, notamment d’Autriche, d’Allemagne, <strong>de</strong>Hongrie et <strong>de</strong>s anciens pays <strong>de</strong> l’Union soviétique.Après une pério<strong>de</strong> d’incubation variant <strong>de</strong> 7 à 14 jours, la maladie se manifeste initialement par unsyndrome pseudo-grippal non spécifique (fièvre, douleurs musculaires, mal <strong>de</strong> tête, malaise) qui <strong>du</strong>reenviron 1 semaine. Après la résolution <strong>de</strong> ces premiers symptômes, environ 35 % <strong>de</strong>s personnesatteintes présenteront, <strong>de</strong> 1 à 3 jours plus tard, une atteinte <strong>du</strong> système nerveux central. Lessymptômes <strong>de</strong> l’encéphalite surviennent brusquement; on observe notamment <strong>de</strong>s tremblements, <strong>de</strong>sétourdissements et <strong>de</strong>s troubles <strong>de</strong> la conscience. Environ 20 % <strong>de</strong>s mala<strong>de</strong>s souffrent <strong>de</strong> séquellesneuropsychiatriques, et <strong>de</strong> 1 à 5 % d’entre eux décè<strong>de</strong>nt.Le moyen <strong>de</strong> prévention le plus important <strong>de</strong>meure l’application <strong>de</strong>s mesures <strong>de</strong> protectionpersonnelle contre les morsures <strong>de</strong> tiques.Avril 2009 443

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