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Protocole d'immunisation du Québec (PIQ) - Faculté de médecine

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ANNEXE BLes personnes infectées, symptomatiques ou non, sont contagieuses pendant plusieurs semaines. Unefois l’infection disparue, elles ne peuvent plus transmettre la maladie. Par contre, les personnesprésentant une infection chronique peuvent transmettre la maladie.Les principales mesures <strong>de</strong> prévention autres que la vaccination sont :• la pratique <strong>de</strong> mesures d’hygiène <strong>de</strong> base, notamment le non-partage <strong>de</strong>s articles personnels(rasoir, brosse à <strong>de</strong>nts) et le lavage <strong>de</strong>s mains quand elles sont souillées <strong>de</strong> sang;• l’adoption d’un comportement sexuel à moindre risque, notamment en ré<strong>du</strong>isant le nombre <strong>de</strong>partenaires sexuels et en utilisant un condom pendant les rapports sexuels;• le non-partage d’aiguilles et <strong>de</strong> seringues.INFECTION PAR LE VIRUS DU PAPILLOME HUMAIN (VPH)Le virus <strong>du</strong> papillome humain, ou VPH, est l’un <strong>de</strong>s virus les plus répan<strong>du</strong>s dans le mon<strong>de</strong>. AuCanada, on estime que 70 % <strong>de</strong> la population sera infectée au moins une fois au cours <strong>de</strong> sa vie parce type <strong>de</strong> virus. L’infection par le VPH est responsable <strong>de</strong> l’infection transmissiblesexuellement (ITS) la plus fréquente au Canada. Les taux d’infection les plus élevés se trouvent chezles personnes âgées <strong>de</strong> 15 à 29 ans.Le virus se transmet pendant les relations sexuelles, même sans pénétration. En effet, le VPH peut setransmettre par contact direct entre la peau ou une muqueuse d’une personne et les organes génitauxd’une autre personne infectée par le VPH (vagin, vulve, col <strong>de</strong> l’utérus, pénis, scrotum, anus). Le faitd’embrasser ou <strong>de</strong> toucher les organes génitaux d’un partenaire infecté peut éventuellement mener àla transmission <strong>du</strong> VPH qui pourrait infecter une autre partie <strong>du</strong> corps (ex. : bouche, langue, gorge,larynx).La plupart <strong>de</strong>s personnes infectées par le VPH ne présentent aucun symptôme et peuvent propager levirus sans le savoir.Il existe <strong>de</strong> nombreux types <strong>de</strong> VPH, probablement plus <strong>de</strong> 100. Certains types causent <strong>de</strong>s verruesvulgaires ou <strong>de</strong>s verrues plantaires. Par contre, plus <strong>de</strong> 30 types causent <strong>de</strong>s infections anogénitales.Parmi ces <strong>de</strong>rniers, certains peuvent causer <strong>de</strong>s lésions précancéreuses, le cancer <strong>du</strong> col et d’autrescancers génitaux tels que le cancer <strong>du</strong> pénis ou <strong>de</strong> l’anus. On les appelle <strong>de</strong>s types carcinogènes. Lesplus fréquents en Amérique <strong>du</strong> Nord sont les types 16 et 18, qui sont la cause d’environ 70 % <strong>de</strong>scancers <strong>du</strong> col utérin. D’autres types <strong>de</strong> VPH peuvent causer <strong>de</strong>s verrues génitales (ou condylomes),tels les types 6 et 11, responsables à eux seuls <strong>de</strong> plus <strong>de</strong> 90 % <strong>de</strong>s verrues génitales, mais ils causentrarement le cancer. Les verrues génitales peuvent être incommodantes et ont un aspect disgracieuxqui suscite la gêne.La plupart <strong>de</strong>s personnes infectées guériront <strong>de</strong> cette infection. Chez d’autres, surtout lorsqu’il s’agitd’un VPH <strong>de</strong> type carcinogène comme les types 16 et 18, l’infection peut persister et évoluerlentement vers <strong>de</strong>s sta<strong>de</strong>s <strong>de</strong> lésions précancéreuses ou cancéreuses si elles ne sont pas dépistées ettraitées. On estime que chaque année au Québec 68 000 femmes <strong>de</strong>vront consulter un spécialiste à lasuite d’un dépistage dont le résultat est anormal, qu’environ 325 femmes auront un cancer <strong>du</strong> col etque 80 d’entre elles en mourront. Actuellement, la lutte au cancer <strong>du</strong> col utérin est essentiellementfondée sur un dépistage par le test <strong>de</strong> Pap.Avril 2009 441

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