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Protocole d'immunisation du Québec (PIQ) - Faculté de médecine

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SECTION 10.6.4FIÈVRE JAUNE— les femmes allaitantes.• Par mesure <strong>de</strong> pru<strong>de</strong>nce, il faut <strong>de</strong>man<strong>de</strong>r aux femmes en âge <strong>de</strong> procréer d’éviter la grossesse aucours <strong>du</strong> mois suivant la vaccination. Cependant, la vaccination d’une femme qui ne se savaitpas enceinte, ou qui l’est <strong>de</strong>venue dans le mois suivant l’administration <strong>du</strong> vaccin, ne justifie pasune interruption <strong>de</strong> grossesse.• Il est indiqué <strong>de</strong> vacciner une femme allaitante si le risque d’infection est élevé et si le voyage nepeut être remis.INTERACTIONS• Le vaccin contre la fièvre jaune peut être administré le même jour qu’un autre vaccin vivantinjectable ou à au moins 4 semaines d’intervalle.• Il y a peu <strong>de</strong> données concernant l’effet <strong>de</strong> l’administration <strong>du</strong> vaccin contre la fièvre jaune sur laréaction au TCT. Par mesure <strong>de</strong> pru<strong>de</strong>nce, il est recommandé d’appliquer au vaccin contre lafièvre jaune les délais à respecter entre l’administration <strong>du</strong> vaccin contre la rougeole et le TCT.Ainsi, lorsqu’il est indiqué, le TCT doit être fait avant, en même temps ou au moins 4 semainesaprès la vaccination contre la fièvre jaune.MANIFESTATIONS CLINIQUES POSSIBLES APRÈS LA VACCINATIONRISQUE ATTRIBUABLE AU VACCIN (RAV)Il s’agit <strong>de</strong> la différence entre la fréquence <strong>de</strong>s manifestations cliniques chez les personnes ayant reçuce vaccin et la fréquence <strong>de</strong>s manifestations cliniques chez celles ne l’ayant pas reçu. Cettedifférence permet <strong>de</strong> mieux estimer les manifestations cliniques liées au vaccin par rapport à cellesqui surviennent pour une autre cause.Même en l’absence d’étu<strong>de</strong>s comparatives, certaines manifestations sont considérées comme liées auvaccin.• Dans le passé, <strong>de</strong>s cas <strong>de</strong> maladie vaccinale neurotrope ont été signalés après une vaccinationcontre la fièvre jaune, principalement <strong>de</strong>s encéphalites chez les nourrissons. Le risque <strong>de</strong> maladievaccinale neurotrope chez les très jeunes nourrissons représente <strong>de</strong> 0,5 à 4 cas pour 1 000vaccinés. Par ailleurs, <strong>de</strong>puis 1992, <strong>de</strong>s cas d’encéphalite et <strong>de</strong> maladies neurologiquesauto-immunes survenus chez <strong>de</strong>s a<strong>du</strong>ltes, presque tous vaccinés pour la 1 re fois, ont été rapportésdans le mon<strong>de</strong>, avec un taux <strong>de</strong> létalité <strong>de</strong> 6,9 %. Les données <strong>de</strong> surveillance <strong>du</strong> VaccineAdverse Event Reporting System (VAERS) permettent d’estimer le risque global <strong>de</strong> maladievaccinale neurotrope <strong>de</strong> 0,4 à 0,8 cas pour 100 000 doses distribuées. Chez les personnes âgées<strong>de</strong> 60 à 69 ans et chez celles âgées <strong>de</strong> 70 ans ou plus, le risque serait plus élevé, étantrespectivement <strong>de</strong> 1,6 et <strong>de</strong> 1,1 à 2,3 cas pour 100 000 doses distribuées.• Depuis 2007, 2 cas d’encéphalite ont été rapportés chez <strong>de</strong>s nourrissons dont les mères ont reçule vaccin antiamaril. Les 2 cas étaient âgés <strong>de</strong> moins <strong>de</strong> 1 mois et nourris exclusivement au sein.Le virus vaccinal a été isolé dans le LCR <strong>de</strong> l’un, et <strong>de</strong>s anticorps anti-IgM contre le virus <strong>de</strong> lafièvre jaune ont été démontrés dans le LCR <strong>de</strong> l’autre. Le lait maternel n’était pas disponiblepour <strong>de</strong>s tests <strong>de</strong> confirmation, mais le mécanisme <strong>de</strong> l’allaitement maternel semble jouer unrôle. Le risque global <strong>de</strong> transmission <strong>du</strong> virus vaccinal par le lait maternel est inconnu.Novembre 2010 337

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