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Protocole d'immunisation du Québec (PIQ) - Faculté de médecine

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ROUGEOLE, RUBÉOLE, OREILLONS ET VARICELLE SECTION 10.2.3RISQUE ATTRIBUABLE AU VACCIN (RAV)Il s’agit <strong>de</strong> la différence entre la fréquence <strong>de</strong>s manifestations cliniques chez les personnes ayant reçuce vaccin et la fréquence <strong>de</strong>s manifestations cliniques chez celles ne l’ayant pas reçu. Cettedifférence permet <strong>de</strong> mieux estimer les manifestations cliniques liées au vaccin par rapport à cellesqui surviennent pour une autre cause.• Les manifestations cliniques survenant après l’administration aux enfants <strong>du</strong> vaccin RRO-Var,d’une part, et <strong>de</strong>s vaccins Priorix et Varilrix, d’autre part, ont été comparées au cours <strong>de</strong>plusieurs essais cliniques.— Aucune différence statistiquement significative n’a été observée entre les 2 groupesd’enfants en ce qui concerne les réactions locales ou l’éruption cutanée (voir lessections 10.2.1 et 10.2.2).— Un taux d’inci<strong>de</strong>nce plus élevé <strong>de</strong> la fièvre survenant <strong>de</strong> 4 à 12 jours après la vaccination aété observé dans le groupe ayant reçu le vaccin RRO-Var. L’augmentation concerne surtoutles cas <strong>de</strong> fièvre légère et modérée (≥ 38,5 °C; 38 % contre 22 %).Les données actuelles ne permettent pas <strong>de</strong> conclure à un risque accru <strong>de</strong> convulsionsfébriles à la suite <strong>de</strong> l’utilisation <strong>du</strong> vaccin combiné Priorix-Tetra au lieu <strong>du</strong> vaccin RRO et<strong>du</strong> vaccin contre la varicelle séparément. Cela diffère <strong>de</strong> la situation aux États-Unis où l’on aobservé un risque <strong>de</strong> convulsions fébriles au moins 2 fois plus élevé chez l’enfant qui reçoitune 1 re dose <strong>de</strong> ProQuad (vaccin non homologué au Canada), comparativement à celui quireçoit le vaccin RRO et le vaccin contre la varicelle séparément.Même en l’absence d’étu<strong>de</strong>s comparatives, d’autres manifestations cliniques sont considéréescomme liées au vaccin. Les données suivantes proviennent <strong>de</strong> l’utilisation <strong>du</strong> vaccin RRO.• Le composant antirubéoleux <strong>du</strong> vaccin peut causer une arthrite ou une arthralgie transitoire dontla fréquence et la gravité augmentent avec l’âge. Cette manifestation est courante chez l’enfant(<strong>de</strong> 1 à 9 %) et très courante chez la femme (<strong>de</strong> 10 à 49 %), en particulier si elle est réceptive à larubéole.• Le composant antiourlien <strong>du</strong> vaccin cause peu fréquemment (<strong>de</strong> 1 à 9 cas pour 1 000) uneparotidite survenant le plus souvent dans les 10 à 14 jours suivant la vaccination.• La thrombocytopénie attribuable au vaccin est très rare (<strong>de</strong> 2,5 à 4 cas pour 100 000) : ellesurvient dans les 42 jours suivant l’administration <strong>du</strong> vaccin et est passagère.• L’encéphalite a été rapportée à une fréquence infime (moins <strong>de</strong> 1 cas pour 1 million); ce risqueest beaucoup moins élevé que celui lié au virus sauvage <strong>de</strong> la rougeole qui est <strong>de</strong> 1 caspour 1 000.Les manifestations cliniques attribuables au vaccin surviennent plus souvent après la première dose;elles sont plus rares après la secon<strong>de</strong> dose, étant observées principalement chez le faible pourcentage<strong>de</strong> personnes qui <strong>de</strong>meurent réceptives à la suite <strong>de</strong> la première dose.MANIFESTATIONS CLINIQUES OBSERVÉESLes fréquences présentées sont celles <strong>de</strong>s manifestations cliniques observées à la suite <strong>de</strong> lavaccination, sans groupe <strong>de</strong> comparaison chez <strong>de</strong>s non-vaccinés. Ces données entraînentgénéralement une surestimation <strong>du</strong> risque réel. À l’exception <strong>de</strong>s réactions locales, la majorité <strong>de</strong>smanifestations cliniques observées sont <strong>du</strong>es à ce qui survient naturellement dans la population, etnon au vaccin.242 Novembre 2010

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