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Protocole d'immunisation du Québec (PIQ) - Faculté de médecine

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ROUGEOLE, RUBÉOLE ET OREILLONS SECTION 10.2.1• Le composant antirubéoleux <strong>du</strong> vaccin peut causer une arthrite ou une arthralgie transitoire dontla fréquence et la gravité augmentent avec l’âge. Cette manifestation est courante chez l’enfant(<strong>de</strong> 1 à 9 %) et très courante chez la femme (<strong>de</strong> 10 à 49 %), en particulier si elle est réceptive à larubéole.• Le composant antiourlien <strong>du</strong> vaccin cause peu fréquemment (<strong>de</strong> 1 à 9 cas pour 1 000) uneparotidite survenant le plus souvent dans les 10 à 14 jours suivant la vaccination.• Le risque <strong>de</strong> convulsions fébriles attribuables au vaccin est rare (<strong>de</strong> 2,5 à 3,4 pour 10 000) etdiminue avec l’âge. Ces enfants ne sont pas plus à risque <strong>de</strong> faire d’autres convulsions ou <strong>de</strong>développer une maladie neurologique évolutive que ceux qui font <strong>de</strong>s convulsions fébriles sansavoir reçu le vaccin.• La thrombocytopénie attribuable au vaccin est très rare (<strong>de</strong> 2,5 à 4 cas pour 100 000) : ellesurvient dans les 42 jours suivant l’administration <strong>du</strong> vaccin et est passagère.• L’encéphalite a été rapportée à une fréquence infime (moins <strong>de</strong> 1 cas pour 1 million); ce risqueest beaucoup moins élevé que celui lié au virus sauvage <strong>de</strong> la rougeole qui est <strong>de</strong> 1 caspour 1 000.Les manifestations cliniques attribuables au vaccin surviennent plus souvent après la première dose;elles sont plus rares après la secon<strong>de</strong> dose, étant observées principalement chez le faible pourcentage<strong>de</strong> personnes qui <strong>de</strong>meurent réceptives à la suite <strong>de</strong> la première dose.MANIFESTATIONS CLINIQUES OBSERVÉESLes fréquences présentées sont celles <strong>de</strong>s manifestations cliniques observées à la suite <strong>de</strong> lavaccination, sans groupe <strong>de</strong> comparaison chez <strong>de</strong>s non-vaccinés. Ces données entraînentgénéralement une surestimation <strong>du</strong> risque réel. À l’exception <strong>de</strong>s réactions locales, la majorité <strong>de</strong>smanifestations cliniques observées sont <strong>du</strong>es à ce qui survient naturellement dans la population, etnon au vaccin.• Les réactions locales sont courantes (<strong>de</strong> 1 à 9 %).• Une lymphadénopathie survient peu fréquemment (<strong>de</strong> 1 à 9 pour 1 000).• L’anaphylaxie est très rare à la suite <strong>de</strong> l’administration <strong>du</strong> vaccin (<strong>de</strong> 1 à 9 pour 100 000).• De nombreuses étu<strong>de</strong>s cliniques et épidémiologiques n’ont démontré aucune association entre lavaccination et les maladies inflammatoires <strong>de</strong> l’intestin ou l’autisme. Il est fortement déconseilléd’administrer séparément les différents composants <strong>du</strong> vaccin RRO, puisque cela n’apporteaucun avantage sur le plan <strong>de</strong> la santé, augmente la proportion <strong>de</strong>s enfants qui ne seront pasvaccinés contre ces 3 maladies ou retar<strong>de</strong> le moment où l’enfant sera protégé contre ces3 maladies (voir la question 23 <strong>du</strong> chapitre 12, Foire aux questions).228 Novembre 2010

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