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Protocole d'immunisation du Québec (PIQ) - Faculté de médecine

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CHAPITRE 9CALENDRIERS D’IMMUNISATION9.11 RECOMMANDATIONS POUR L’IMMUNISATION DESPERSONNES QUI NE PEUVENT DOCUMENTER LEUR STATUTVACCINAL• Les enfants qui ne possè<strong>de</strong>nt pas <strong>de</strong> preuves écrites <strong>de</strong> vaccination doivent entreprendre lecalendrier adapté pour les enfants qui n’ont pas été immunisés dès leur première enfance. Étantdonné que la majorité <strong>de</strong>s enfants nés au Québec sont vaccinés et que les preuves sontrelativement accessibles, on déploiera <strong>de</strong>s efforts pour tenter <strong>de</strong> retrouver ces preuves avantd’amorcer une primovaccination. Toutefois, il n’y a pas lieu <strong>de</strong> retar<strong>de</strong>r indûment la vaccinationpour ce motif.• En général, une preuve écrite n’est pas nécessaire pour confirmer le statut vaccinal d’un a<strong>du</strong>lte, àmoins qu’elle ne soit exigée par un pays visité. Une preuve écrite peut aussi être exigée par unétablissement <strong>de</strong> santé ou un établissement d’enseignement dans le but, notamment, <strong>de</strong> prévenirune infection nosocomiale.Les éléments suivants peuvent ai<strong>de</strong>r à reconstituer l’histoire vaccinale :— une histoire antérieure <strong>de</strong> vaccination;— l’âge <strong>de</strong> la personne;— la date d’intro<strong>du</strong>ction <strong>de</strong>s vaccins au Québec (voir le chapitre 4, Programmes <strong>de</strong> vaccinationet noms commerciaux <strong>de</strong>s vaccins);— les histoires antérieures <strong>de</strong> maladies ou <strong>de</strong> consultations pour une blessure;— le souvenir <strong>de</strong>s parents.Si on a <strong>de</strong> bonnes raisons <strong>de</strong> croire que la primovaccination a été complétée, on administre <strong>de</strong>sinjections <strong>de</strong> rappel, s’il y a lieu. Dans le cas contraire, on peut entreprendre la vaccination selonles calendriers adaptés pour les personnes âgées <strong>de</strong> 18 ans ou plus.• Les vaccins contre la rougeole, la rubéole, les oreillons, la poliomyélite, l’infection àHaemophilus influenzae <strong>de</strong> type b, l’hépatite B et l’influenza peuvent être administrés sansproblème, car il a été prouvé que l’administration répétée <strong>de</strong> ces vaccins ne provoque pasd’effets indésirables.• Les personnes qui ont fait une réaction locale importante (ex. : réaction d’Arthus) à lavaccination primaire avec les vaccins comprenant les composants diphtérique et tétanique<strong>de</strong>vraient faire l’objet d’une évaluation indivi<strong>du</strong>elle avant <strong>de</strong> recevoir une nouvelle dose <strong>de</strong> cesvaccins.• Si le dossier antérieur <strong>de</strong> vaccination contre le pneumocoque n’est pas disponible et que lapersonne ignore son statut vaccinal, le vaccin polysaccharidique peut être administré lorsque lavaccination est indiquée.Novembre 2010 181

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