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Protocole d'immunisation du Québec (PIQ) - Faculté de médecine

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CHAPITRE 3RESPONSABILITÉS PROFESSIONNELLESET ASPECTS LÉGAUXvaccination, c’est-à-dire <strong>de</strong>meurer dans le même édifice et être rapi<strong>de</strong>ment accessible au moment oùl’infirmière auxiliaire, la candidate à l’exercice <strong>de</strong> la profession d’infirmière, l’externe en soinsinfirmiers ou l’étudiante en soins infirmiers administre le pro<strong>du</strong>it, <strong>de</strong> façon à pouvoir intervenir aubesoin. Dans le cas où l’infirmière auxiliaire ou la candidate à l’exercice <strong>de</strong> la professiond’infirmière travaillent en collaboration avec un mé<strong>de</strong>cin, les mêmes conditions s’appliquent.Au Québec, toute infirmière, toute candidate à l’exercice <strong>de</strong> la profession d’infirmière, toute externeen soins infirmiers et toute étudiante en soins infirmiers qui administrent un pro<strong>du</strong>it immunisantdoivent se conformer au <strong>PIQ</strong>. Il en est <strong>de</strong> même <strong>de</strong> toute infirmière auxiliaire. Dans certains cas,l’infirmière <strong>de</strong>vra, tel qu’il est recommandé dans le <strong>PIQ</strong>, <strong>de</strong>man<strong>de</strong>r une évaluation médicale avant <strong>de</strong>vacciner. Il existe effectivement <strong>de</strong>s situations où, pour la sécurité <strong>de</strong> la personne, l’infirmière doit<strong>de</strong>man<strong>de</strong>r l’avis <strong>du</strong> mé<strong>de</strong>cin traitant afin <strong>de</strong> prodiguer <strong>de</strong>s soins sécuritaires.Dans le cas où un vaccin est prescrit par un mé<strong>de</strong>cin et que cette prescription semble non conformeau <strong>PIQ</strong>, l’infirmière <strong>de</strong>vrait en discuter avec le mé<strong>de</strong>cin. Elle peut, par la suite, déci<strong>de</strong>r <strong>de</strong>l’administrer ou non. Si elle déci<strong>de</strong> <strong>de</strong> ne pas l’administrer, elle <strong>de</strong>vrait en informer le mé<strong>de</strong>cin et ledocumenter au dossier <strong>du</strong> client. Dans tous les cas, le mé<strong>de</strong>cin et l’infirmière engagentindivi<strong>du</strong>ellement leur responsabilité professionnelle quant aux décisions et aux actes qu’ils posent.Dans le cadre <strong>de</strong> leur champ <strong>de</strong> pratique, la sage-femme et l’étudiante sage-femme sont habilitées àprescrire (1) et à administrer certains pro<strong>du</strong>its immunisants <strong>de</strong> même qu’à prescrire (1) et à effectuercertaines recherches sérologiques.(1) Seule la sage-femme est autorisée à prescrire.3.5 CONDITIONS D’APPLICATION DE LA VACCINATION3.5.1 CONDITIONS EN ÉTABLISSEMENTL’infirmière qui exerce dans un établissement régi par la Loi sur les services <strong>de</strong> santé et les servicessociaux est tenue <strong>de</strong> :• respecter les règles <strong>de</strong> soins infirmiers en vigueur dans son établissement à l’égard <strong>de</strong>l’immunisation;• tenir compte <strong>de</strong>s ententes entre l’établissement où elle exerce et la direction <strong>de</strong> santé publique <strong>de</strong>son territoire pour les situations qui exigent un suivi, telles qu’une enquête épidémiologique etune vaccination <strong>de</strong>s contacts (ex. : infection à méningocoque). Un directeur <strong>de</strong> santé publiquepeut, en vertu <strong>de</strong> l’article 113 <strong>de</strong> la Loi sur la santé publique, autoriser un professionnel <strong>de</strong> sadirection ou d’un établissement, mé<strong>de</strong>cin ou infirmière, à exercer certains pouvoirs en son nom.Ainsi, une infirmière <strong>de</strong> direction <strong>de</strong> santé publique peut, dans ce contexte, déci<strong>de</strong>r <strong>de</strong>s mesures àprendre relativement à l’immunisation au cours d’une enquête épidémiologique 1 .Les règles en vigueur dans l’établissement sont élaborées en collaboration avec le Conseil <strong>de</strong>sinfirmières et infirmiers, et sont approuvées par la directrice ou la responsable <strong>de</strong>s soins infirmiers.Le Conseil <strong>de</strong>s mé<strong>de</strong>cins, <strong>de</strong>ntistes et pharmaciens est consulté à cet égard. Ces règles peuventpréciser, entre autres, les pro<strong>du</strong>its immunisants qu’une infirmière peut déci<strong>de</strong>r d’administrer au sein<strong>de</strong> l’établissement ainsi que les clientèles visées, et ce, toujours dans le respect <strong>du</strong> <strong>PIQ</strong>.En matière d’immunisation, la pratique <strong>de</strong> la sage-femme doit s’effectuer dans un établissement régipar la Loi sur les services <strong>de</strong> santé et les services sociaux où elle sera soumise aux règles en vigueur1. Cela n’est pas restrictif et pourrait s’appliquer à d’autres activités en maladies infectieuses.Novembre 2010 59

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