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Organisation des soins - Institut de Myologie

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SAVOIR ET COMPRENDRE© AFM - L. Audinet© AFM - L. AudinetREPÈRES<strong>Organisation</strong><strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>soins</strong>et maladiesneuromusculairesJUILLET 2008Si <strong>de</strong>puis 20 ans, sous l’impulsion <strong>de</strong> l’AFM, le développement <strong><strong>de</strong>s</strong> consultationsspécialisées dans les maladies neuromusculaires a amélioré le suivi médical et la priseen charge <strong><strong>de</strong>s</strong> personnes atteintes <strong>de</strong> ces maladies, le parcours <strong>de</strong> <strong>soins</strong> resteencore difficile pour nombre d’entre elles. Pour répondre à ces difficultés communesaux maladies rares, le Ministère <strong>de</strong> la santé a engagé au travers du Plan maladies rares2005-2008 (loi <strong>de</strong> santé publique du 9 août 2004) une structuration <strong>de</strong> l’organisation<strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>soins</strong>. Ses objectifs : rendre l’existant plus lisible et efficace, développer une offre<strong>de</strong> soin <strong>de</strong> qualité équitable pour toutes les personnes concernées.Les centres <strong>de</strong> référence labellisés et les centres <strong>de</strong> compétences, constitués par lesconsultations existantes spécialisées dans les maladies neuromusculaires, formentles <strong>de</strong>ux premiers maillons <strong>de</strong> l’organisation <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>soins</strong> ; le troisième est constitué <strong><strong>de</strong>s</strong>professionnels <strong>de</strong> proximité intervenant au quotidien. Dans ce contexte, coordination,formation <strong><strong>de</strong>s</strong> professionnels et mise en synergie <strong>de</strong> leurs compétences doiventpermettre <strong>de</strong> répondre aux exigences <strong>de</strong> suivi et <strong>de</strong> prise en charge <strong><strong>de</strong>s</strong> maladiesneuromusculaires.


SAVOIR ET COMPRENDREREPÈRESDes <strong>soins</strong> régulierset coordonnés dans les maladiesneuromusculairesLe suivi pluridisciplinaire coordonné et la prise en charge personnaliséequotidienne contribuent à une bonne qualité <strong>de</strong> vie pour lespersonnes atteintes d’une maladie neuromusculaire. Ils concourentà prévenir les complications et les urgences et relèvent <strong><strong>de</strong>s</strong> consultationsspécialisées dans les maladies neuromusculaires et <strong><strong>de</strong>s</strong>professionnels <strong>de</strong> <strong>soins</strong> <strong>de</strong> proximité.Des consultations spécialiséesdans les maladies neuromusculaires<strong>de</strong>puis plus <strong>de</strong> 20 ansIl existe aujourd’hui, en France, 75consultations spécialisées dans lesmaladies neuromusculaires danslesquelles sont suivis les enfants etles adultes au sein <strong>de</strong> consultationsdifférenciées (pédiatrique ou adulte).Elles assurent le diagnostic, lasurveillance médicale et la mise enplace <strong>de</strong> la prise en charge quotidiennesous la responsabilité d’uneéquipe <strong>de</strong> professionnels <strong>de</strong> <strong>soins</strong>.On compte parmi ces professionnels :le mé<strong>de</strong>cin référent ou coordonnateur(souvent le neurologue, le neuropédiatreou le mé<strong>de</strong>cin <strong>de</strong> rééducation)- il coordonne les informationsSommaireDes <strong>soins</strong> régulierset coordonnés pour lesmaladies neuromusculaires ..2Le Plan maladies rares2005-2008 et l’organisation<strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>soins</strong> .................................3Se repérer dansl’organisation <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>soins</strong> .........4Une bonne articulation<strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>soins</strong> au quotidien ...........8médicales concernant la personneen faisant le lien avec les autresspécialistes - les mé<strong>de</strong>cins spécialistes<strong><strong>de</strong>s</strong> gran<strong><strong>de</strong>s</strong> fonctions physiologiques(neurologue, cardiologue,pneumologue, mé<strong>de</strong>cin <strong>de</strong> rééducation,chirurgien orthopédiste…), legénéticien pour le conseil génétique,les infirmier(e), kinésithérapeute,ergothérapeute, psychologue, assistantesociale. Selon les consultations,certains <strong>de</strong> ces professionnelspeuvent ne pas être représentés.Lors <strong><strong>de</strong>s</strong> consultations <strong>de</strong> suiviannuelles ou pluriannuelles qui sedéroulent sur un ou <strong>de</strong>ux jours, l’état<strong>de</strong> santé <strong>de</strong> la personne est évaluéà l’ai<strong>de</strong> d’un bilan clinique et d’examensmédicaux complémentaires(musculaire, neurologique, cardiaque,digestif...). Les patients rencontrentle mé<strong>de</strong>cin coordonnateur audébut et à la fin <strong>de</strong> chaque consultation: il leur donne les conclusions etleur remet le compte-rendu.Ce suivi médical permet la mise enplace d’une prise en charge personnaliséeau quotidien et <strong>de</strong> l’adaptersi nécessaire. Sa régularité contribueà prévenir les complications caril permet d’en repérer plus tôt lessignes et d’éviter ainsi les situationsd’urgence. Ce suivi régulier s’ins-crit dans une démarche globale <strong>de</strong>prise en charge <strong>de</strong> la personne. Ilprend en compte autant que possiblele vécu <strong>de</strong> celle-ci et celui <strong>de</strong> sonentourage par rapport aux différentesétapes <strong>de</strong> la maladie. Ainsi, l’accompagnementpsychologique faitpartie <strong>de</strong> la prise en charge et contribueà sa pluridisciplinarité.Des professionnels <strong>de</strong> <strong>soins</strong><strong>de</strong> proximité pour la prise encharge au quotidienLa prise en charge au quotidiencontribue à limiter les effets <strong>de</strong> lamaladie et à prévenir les complications.Elle comprend généralementune prise en charge respiratoire etorthopédique mais aussi, si nécessaire,un suivi orthophonique, psychologique,social…Les professionnels <strong>de</strong> <strong>soins</strong> qui s’yconsacrent sont proches du domicile<strong>de</strong> la personne : mé<strong>de</strong>cin libéral(généraliste ou spécialiste), kinésithérapeute,infirmière, orthophoniste,ergothérapeute, psychologue…Ils exercent en libéral (cabinetmédical ou paramédical) ou dans unservice <strong>de</strong> <strong>soins</strong> à domicile du secteurmédico-social pour enfant (parexemple un Sessad : Service d’éducationspéciale et <strong>de</strong> <strong>soins</strong> à domicile)ou pour adulte (par exemple unSamsah : Service d’accompagnementmédico-social pour adulteshandicapés). D’autres professionnelstels que les prestataires qui s’occupent<strong>de</strong> la ventilation assistée interviennentégalement dans la prise encharge.2


<strong>Organisation</strong> <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>soins</strong> et maladies neuromusculairesLe Plan maladies rares2005-2008 et l’organisation<strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>soins</strong>Pour améliorer l’accès aux <strong>soins</strong> encore difficile dans certaines situations,le Ministère <strong>de</strong> la santé a mis en place le Plan maladies rares.Il doit permettre d’assurer l’équité dans l’accès au diagnostic, auxtraitements et à la prise en charge.La structuration <strong>de</strong> l’organisation <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>soins</strong> doit créer un maillagegéographique <strong>de</strong> l’offre <strong>de</strong> <strong>soins</strong> suffisant pour répondre aux be<strong>soins</strong><strong><strong>de</strong>s</strong> personnes atteintes <strong>de</strong> maladie neuromusculaire tout en améliorantla synergie entre les acteurs <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>soins</strong>.Un accès aux <strong>soins</strong> parfoisdifficileMalgré une offre <strong>de</strong> <strong>soins</strong> qui s’estbeaucoup développée, l’accès aux<strong>soins</strong> ne correspond pas toujoursaux be<strong>soins</strong> <strong><strong>de</strong>s</strong> personnes atteintes<strong>de</strong> maladies neuromusculaires.Cela est dû notamment :• au délai d’obtention d’un diagnostic(au début <strong>de</strong> la maladie, il est difficile<strong>de</strong> savoir où s’adresser et oùtrouver le bon interlocuteur qui engagerala démarche diagnostique…) ;• à la méconnaissance <strong>de</strong> l’offre <strong><strong>de</strong>s</strong>oins existante (on ne connaît pastoujours les consultations spécialiséesdans les maladies neuromusculairesni les structures existantes…) ;• à la méconnaissance <strong><strong>de</strong>s</strong> maladiesneuromusculaires par les professionnelsnon spécialistes ;• à la difficulté à i<strong>de</strong>ntifier les professionnelssusceptibles d’intervenirdans la prise en charge en cas <strong>de</strong>besoin (qui joindre et dans quellescirconstances ?) ;• au nombre insuffisant <strong>de</strong> ces professionnelset à la saturation <strong>de</strong> leursactivités (il est difficile <strong>de</strong> trouver unkinésithérapeute ou une infirmièredisponible près <strong>de</strong> chez soi…) ;• à l’interface encore imparfaiteentre les professionnels médicaux<strong>de</strong> proximité et l’hôpital qui réalise lesuivi, dans un sens ou dans l’autre(les comptes-rendus <strong>de</strong> visites nesont pas toujours transmis au mé<strong>de</strong>cintraitant, les professionnels <strong>de</strong>proximité manquent d’informationssur le statut médical <strong>de</strong> la personnequ’ils suivent…) ;• à l’attente parfois longue pourobtenir un ren<strong>de</strong>z-vous en consultationspécialisée (certaines consultationsvictimes <strong>de</strong> leur réputationreçoivent <strong>de</strong> nombreux patients,allongeant le temps d’attente pourun ren<strong>de</strong>z-vous…).Quand cela <strong>de</strong>vient trop compliqué,il est tentant d’espacer son suivimédical avec le risque <strong>de</strong> passer àcôté <strong>de</strong> <strong>soins</strong> indispensables.Structurer l’offre <strong>de</strong> <strong>soins</strong>et favoriser la synergieGagner en efficacité et en lisibilitépour les usagers et les professionnels,mettre en commun les compétencesexistantes pour plus d’efficacité,tendre vers une équité dansl’accès au diagnostic, au traitementet à la prise en charge pour toutesles personnes atteintes d’unemaladie rare : tels sont les objectifsdu Plan maladies rares 2005-2008instauré par le Ministère <strong>de</strong> la santé(loi du 9 aout 2004), et à l’élaborationduquel l’AFM a contribué.L’axe n° 6 <strong>de</strong> ce plan est plus particulièrementdédié à la structuration<strong><strong>de</strong>s</strong> filières <strong>de</strong> <strong>soins</strong> : les mesuresvont dans le sens <strong>de</strong> la mise enplace d’un maillage géographique<strong>de</strong> structures, <strong>de</strong> professionnels et<strong>de</strong> compétences et d’une valorisation<strong>de</strong> l’existant.Ainsi, l’offre <strong>de</strong> <strong>soins</strong> se structureen trois maillons :- Expertise et recours dans ledomaine <strong>de</strong> la recherche clinique etdu diagnostic, mais aussi un niveau<strong>de</strong> prise en charge, avec les centres<strong>de</strong> référence labellisés ;- Prise en charge avec les centres<strong>de</strong> compétences qui établissent lediagnostic et organisent la prise encharge du patient, en lien avec lesprofessionnels et structures <strong>de</strong> <strong>soins</strong><strong>de</strong> proximité ;- Prise en charge <strong>de</strong> proximitéqui rassemble les professionnels <strong><strong>de</strong>s</strong>oins <strong>de</strong> proximité (médicaux, paramédicaux,médico-sociaux).Pour les maladies neuromusculaires,la structuration <strong>de</strong> l’organisation <strong><strong>de</strong>s</strong><strong>soins</strong> prévue par le Plan maladiesrares s’appuie sur les consultationsspécialisées dans les maladies neuromusculairesréparties dans toutela France.3


SAVOIR ET COMPRENDREREPÈRESCentre <strong>de</strong> référenceMé<strong>de</strong>cins et paramédicauxspécialisés, psychologues...ACTEURSCentre <strong>de</strong> compétencesMé<strong>de</strong>cins et paramédicauxspécialisés, psychologues...Professionnels <strong>de</strong> proximitéMé<strong>de</strong>cin libéral, kinésithérapeute,infirmier(e), psychologue,orthophoniste, ergothérapeute,service prestataire ventilation,...Urgentistes à l’hôpital.Personne atteinte <strong>de</strong> maladieneuromusculaire et son entourageService régional AFM• Accompagnement <strong>de</strong>la personne lors duparcours <strong>de</strong> <strong>soins</strong> et<strong>de</strong> vie.• Intermédiaire possibleentre la personne et lesentités <strong>de</strong> <strong>soins</strong>.Recours en cas <strong>de</strong>difficultés diagnostiques,expertise, recherche,essais cliniques...▼ ▼ ▼ ▼Suivi médical régulier et miseen place <strong>de</strong> la prise en charge.Rôles dans le suivi et la prise en chargePrise en charge au quotidien.▼Les trois maillons <strong>de</strong> l’organisation <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>soins</strong>Le Plan maladies rares a formalisé 3 entités qui structurent l’organisation <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>soins</strong> : centre <strong>de</strong> référence, centres <strong>de</strong> compétences etprofessionnels <strong>de</strong> proximité, avec l’objectif <strong>de</strong> fournir une offre <strong>de</strong> <strong>soins</strong> <strong>de</strong> qualité dans chaque région pour toute personne concernée parune maladie rare. L’effi cacité <strong>de</strong> ce dispositif dépend notamment <strong>de</strong> la bonne communication entre les différents acteurs <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>soins</strong> ( )et <strong>de</strong> l’information et la formation <strong><strong>de</strong>s</strong> praticiens non spécialistes <strong><strong>de</strong>s</strong> maladies rares.En ce qui concerne les maladies neuromusculaires, la mise en place <strong><strong>de</strong>s</strong> mesures préconisées par le Plan maladies rares est facilitée parl’existence <strong><strong>de</strong>s</strong> consultations spécialisées neuromusculaires qui assurent le suivi médical <strong><strong>de</strong>s</strong> patients atteints <strong>de</strong>puis <strong>de</strong> nombreuses années.Si certains départements offrent un nombre <strong>de</strong> professionnels <strong>de</strong> <strong>soins</strong> suffi sant pour répondre à la <strong>de</strong>man<strong>de</strong>, d’autres sont plus démunis.La construction <strong>de</strong> réseaux <strong>de</strong> santé <strong>de</strong> proximité est donc l’étape suivante dans l’optimisation <strong>de</strong> l’organisation <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>soins</strong> dans les maladiesneuromusculaires et un défi pour les années à venir.Se repérer dans l’organisation<strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>soins</strong>Centres <strong>de</strong> référence, centres <strong>de</strong> compétences, et professionnels <strong>de</strong>proximité constituent chaque maillon <strong>de</strong> l’organisation <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>soins</strong>. Lesprofessionnels <strong>de</strong> santé qui y œuvrent sont sollicités par les patientsdans <strong><strong>de</strong>s</strong> circonstances différentes. Encore faut-il savoir qui contacteret quand.Les centres <strong>de</strong> référencelabellisésUn centre <strong>de</strong> référence regroupe <strong><strong>de</strong>s</strong>équipes médicales très spécialiséesaux compétences multidisciplinaires.Dans les maladies neuromusculaires,les centres <strong>de</strong> référence ne sont pas<strong><strong>de</strong>s</strong> lieux uniques mais <strong><strong>de</strong>s</strong> entitésqui rassemblent plusieurs consultationsspécialisées neuromusculairesd’une même région ou non, le toutcoordonné par un mé<strong>de</strong>cin coordonnateur.Un label délivré par le Ministère<strong>de</strong> la santéLa labellisation est délivrée auxcentres <strong>de</strong> référence par le Ministère<strong>de</strong> la santé pour 5 ans.Elle certifie leur expertise dansle domaine du diagnostic, <strong>de</strong> laprise en charge, <strong>de</strong> la rechercheclinique…Elle garantit aussi leur engagementen faveur d’actions visant àaméliorer la prise en charge <strong><strong>de</strong>s</strong>mala<strong><strong>de</strong>s</strong>.4


<strong>Organisation</strong> <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>soins</strong> et maladies neuromusculairesDouze centres <strong>de</strong> référence <strong><strong>de</strong>s</strong>maladies neuromusculaires ont étélabellisés par la Ministère <strong>de</strong> la santé<strong>de</strong>puis 2005 avec l’avis du Comiténational consultatif <strong>de</strong> labellisation(CNCL).Les missions <strong><strong>de</strong>s</strong> centres<strong>de</strong> référence <strong><strong>de</strong>s</strong> maladiesneuromusculaires• Améliorer l’accès au diagnostic etaccompagner son annonce.• Définir la stratégie <strong>de</strong> prise en chargethérapeutique, psychologique etsociale <strong><strong>de</strong>s</strong> patients.• Informer les patients.• Faciliter le passage consultationenfant/adulte.• En interaction avec les centres <strong>de</strong>compétences, i<strong>de</strong>ntifier les professionnels<strong>de</strong> proximité qui suivent lespersonnes au quotidien, former lesnon spécialistes aux maladies neuromusculaires.• Améliorer les connaissances etpratiques professionnelles dans lesmaladies neuromusculaires et homogénéiserles pratiques : rechercheset essais thérapeutiques, formalisation<strong>de</strong> protocoles <strong>de</strong> prise en charge,diffusions <strong>de</strong> bonnes pratiquesprofessionnelles...• Faciliter la coordination entre structureset professionnels chargés <strong><strong>de</strong>s</strong>maladies neuromusculaires.Expertise et recours en cas <strong>de</strong>difficultésLes centres <strong>de</strong> référence ont unemission <strong>de</strong> prise en charge médicale :ils suivent les mala<strong><strong>de</strong>s</strong> qui dépen<strong>de</strong>ntgéographiquement d’eux.En parallèle, ils peuvent être amenésen tant qu’experts à voir ponctuellementd’autres personnes atteintes<strong>de</strong> maladie neuromusculaireadressées par <strong><strong>de</strong>s</strong> professionnels<strong>de</strong> santé spécialisés ou <strong><strong>de</strong>s</strong> centres<strong>de</strong> compétences pour résoudreune situation médicale complexe ouposer un diagnostic particulièrementdifficile. L’organisation <strong><strong>de</strong>s</strong> centres<strong>de</strong> référence prévoit la possibilitéd’intercaler dans leur planning <strong><strong>de</strong>s</strong>consultations pour ces personnes.Les centres <strong>de</strong> compétencesLes centres <strong>de</strong> compétences sontaussi <strong><strong>de</strong>s</strong> structures hospitalièresregroupant <strong><strong>de</strong>s</strong> équipes médicalesspécialisées dans les maladies neuromusculaires.Leurs missions rejoignentcelles <strong><strong>de</strong>s</strong> centres <strong>de</strong> référencemais leur rôle est davantage ciblésur l’optimisation <strong>de</strong> la prise en chargeet <strong><strong>de</strong>s</strong> filières <strong>de</strong> <strong>soins</strong> <strong>de</strong> proximitéau sein <strong>de</strong> leur région.Quatre centres <strong>de</strong> compétencesneuromusculaires regroupant parfoisEN PRATIQUEplusieurs consultations spécialiséesneuromusculaires ont été officialiséspar le Ministère <strong>de</strong> la santé jusqu’àprésent.Les missions <strong><strong>de</strong>s</strong> centres<strong>de</strong> compétences <strong><strong>de</strong>s</strong> maladiesneuromusculaires• Assurer une prise en charge globaleet cohérente <strong>de</strong> la personneatteinte <strong>de</strong> maladie neuromusculaire(diagnostic, accompagnement <strong>de</strong>l’annonce, surveillance pluridisciplinaire,continuité enfant-adulte, formationet information du patient...).• Améliorer la prise en charge <strong>de</strong>proximité en fluidifiant le lien existantavec les structures <strong>de</strong> <strong>soins</strong> etles professionnels <strong>de</strong> santé <strong>de</strong> proximité.• Participer à l’amélioration <strong><strong>de</strong>s</strong>connaissances et <strong><strong>de</strong>s</strong> pratiques professionnelles(implication dans laDes <strong>soins</strong> adaptés à vos be<strong>soins</strong> quelle que soit votreconsultation neuromusculairePour votre suivi annuel ou pluriannuel, les modalités ne changent pas : vous pouvez lepoursuivre dans votre consultation habituelle, y compris si elle est <strong>de</strong>venue un centre <strong>de</strong>référence ou un centre <strong>de</strong> compétences.Toutes ces consultations spécialisées neuromusculaires, qu’elles aient été labelliséesou non dans le cadre du Plan maladies rares, proposent le même suivi qu’avant avec lesmêmes professionnels <strong>de</strong> <strong>soins</strong>.Cependant, si vous êtes suivi dans une consultation spécialisée loin <strong>de</strong> chez vous, cettenouvelle organisation est l’occasion <strong>de</strong> <strong>de</strong>man<strong>de</strong>r à être suivi dans la consultation laplus proche <strong>de</strong> chez vous ; cela vous évitera <strong><strong>de</strong>s</strong> déplacements trop importants, et vousapportera plus <strong>de</strong> souplesse dans la gestion <strong>de</strong> votre suivi. Parlez-en au mé<strong>de</strong>cin référentqui coordonne votre suivi.De même, le passage <strong>de</strong> la consultation enfant à la consultation adulte <strong>de</strong>vraitaujourd’hui être mieux encadré : c’est une <strong><strong>de</strong>s</strong> missions <strong><strong>de</strong>s</strong> centres <strong>de</strong> compétences.Certaines consultations y travaillent déjà, en proposant notamment l’ai<strong>de</strong> d’un professionnel<strong>de</strong> santé relais entre les <strong>de</strong>ux consultations, en expliquant aux personnesconcernées l’intérêt concret d’opérer ce passage pour l’adéquation <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>soins</strong> à leurâge, et enfin en leur laissant du temps pour que cela se passe au mieux.Si vous ou votre enfant êtes concerné par ce changement éventuel <strong>de</strong> consultation, lemieux est d’en parler avec le mé<strong>de</strong>cin référent <strong>de</strong> la consultation qui vous suit.5


SAVOIR ET COMPRENDREREPÈRESTÉMOIGNAGEPasser d’une consultation à une autre n’est pas toujours facile“Entre 1 an 1/2 et 33 ans, j’ai été suivie par la même consultation pluridisciplinairepédiatrique à Paris. Puis je suis passée à la consultation adulte. Alors que j’habiteprès <strong>de</strong> Limoges, je continue d’être suivie à Paris, avec 2 visites par an environ.Ponctuellement, je consulte au centre <strong>de</strong> référence <strong>de</strong> Limoges. Aujourd’hui, je souhaitefaire le pas et être suivie plus près <strong>de</strong> chez moi, car j’en mesure vraiment les avantagesen terme <strong>de</strong> souplesse, <strong>de</strong> fatigue.... Cependant, c’est difficile <strong>de</strong> passer d’une consultationà laquelle on est habitué, avec <strong><strong>de</strong>s</strong> mé<strong>de</strong>cins qui vous connaissent bien, vers uneautre moins connue. Ce passage implique aussi que votre dossier médical ait été transmisà cette nouvelle consultation. On a peur que les dossiers se per<strong>de</strong>nt, car cela arriveencore, que la transmission se fasse mal. On craint le manque <strong>de</strong> fluidité dans la communicationentre les différents spécialistes qui s’occupent <strong>de</strong> vous. Il existe encoreaujourd’hui <strong><strong>de</strong>s</strong> réticences à laisser la personne partir ailleurs. Ce n’est facile ni d’uncôté ni <strong>de</strong> l’autre. De plus, en ce qui me concerne, je suis en attente d’un diagnostic surParis, et cela me paraît difficile <strong>de</strong> me déci<strong>de</strong>r tant que je n’ai pas ce diagnostic ; maiscela se fera certainement”.recherche clinique et les essais thérapeutiques,diffusion <strong><strong>de</strong>s</strong> bonnespratiques professionnelles...)• Développer <strong><strong>de</strong>s</strong> relations avec lesassociations <strong>de</strong> mala<strong><strong>de</strong>s</strong> neuromusculaires: rencontres d’échanges etd’informations régulières avec lesreprésentants et adhérents, synergieavec les Services régionaux <strong>de</strong>l’AFM.Les conventions avec les centres<strong>de</strong> référence : l’union fait la forceLes centres <strong>de</strong> compétences tissent<strong><strong>de</strong>s</strong> liens collaboratifs avec les centres<strong>de</strong> référence formalisés sousforme <strong>de</strong> convention. Ces collaborationsfacilitent la mise en commun<strong><strong>de</strong>s</strong> compétences et <strong><strong>de</strong>s</strong> ressources<strong>de</strong> chacun (formations, diffusion <strong><strong>de</strong>s</strong>protocoles <strong>de</strong> <strong>soins</strong> et bonnes pratiques…)pour optimiser la prise encharge.Y a-t-il une hiérarchie entrecentre <strong>de</strong> référence et centre<strong>de</strong> compétences ?Pas réellement : ces centres offrentune qualité <strong>de</strong> <strong>soins</strong> équivalente (dureste, tous ces centres sont constitués<strong>de</strong> consultations spécialiséesneuromusculaires). Une complémentarité<strong>de</strong> compétences peut exister,mais chaque centre bénéficie<strong>de</strong> l’expertise <strong><strong>de</strong>s</strong> autres par le biaisd’échanges professionnels. À terme,l’homogénéisation <strong><strong>de</strong>s</strong> pratiques, enparticulier par la diffusion <strong>de</strong> protocoles<strong>de</strong> <strong>soins</strong> pour chaque maladie,<strong>de</strong>vrait renforcer encore les qualitésindividuelles <strong>de</strong> chaque centre.Les professionnels et structures<strong>de</strong> santé près <strong>de</strong> la personneau quotidienProfessionnels aux compétencesdiverses, les acteurs <strong>de</strong> santé <strong>de</strong> laprise en charge quotidienne d’unepersonne atteinte d’une maladieneuromusculaire sont nombreux.Vous faites donc appel à eux pourvos <strong>soins</strong> et votre prise en charge <strong>de</strong>tous les jours et selon vos be<strong>soins</strong>.Mé<strong>de</strong>cin traitant, kinésithérapeute,infirmier(e), orthophoniste, ergothérapeute,psychomotricien, psychologue…Leur rôle est <strong>de</strong> mettre enœuvre la prise en charge préconiséepar les spécialistes <strong>de</strong> la consultationspécialisée neuromusculaire.Ces professionnels <strong>de</strong> proximitéexercent soit en libéral (cabinetmédical ou paramédical) ou dans unservice <strong>de</strong> <strong>soins</strong> à domicile (Sessad,Samsah, Siad, HAD…).Par ailleurs, le suivi médical <strong><strong>de</strong>s</strong>personnes accueillies dans un établissementmédico-social (<strong>Institut</strong>d’éducation motrice, <strong>Institut</strong> médicoéducatif, foyer médical ou occupa-Les consultations spécialisées dans les maladies neuromusculaires, qu’elles aient étélabellisées ou non offrent le même suivi médical qu’avant, avec les mêmes professionnels<strong>de</strong> soin.© AFM - L. Audinet6


<strong>Organisation</strong> <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>soins</strong> et maladies neuromusculairestionnel…) peut se faire soit au sein<strong>de</strong> l’établissement, soit par <strong><strong>de</strong>s</strong> professionnelslibéraux si la premièreoption n’est pas possible.Le mé<strong>de</strong>cin traitant fait le lienLe mé<strong>de</strong>cin traitant est un mé<strong>de</strong>cinlibéral, généraliste ou spécialistechoisi par la personne. Il joue unrôle central dans le suivi médical <strong>de</strong>la personne en s’assurant qu’il estoptimal (il connaît son dossier médical),il oriente son parcours <strong>de</strong> <strong>soins</strong>coordonnés (il dirige la personnevers <strong><strong>de</strong>s</strong> mé<strong>de</strong>cins spécialistes hospitaliers…).Le lien entre le mé<strong>de</strong>cin traitant etle mé<strong>de</strong>cin <strong>de</strong> la consultation (centre<strong>de</strong> compétences ou <strong>de</strong> référence)qui coordonne votre suivi est trèsimportant et il se fait assez bien dansbeaucoup <strong>de</strong> cas.Pour être un véritable appui médical,le mé<strong>de</strong>cin traitant doit être informérégulièrement <strong>de</strong> votre situationmédicale, notamment en recevantdu mé<strong>de</strong>cin coordonnateur <strong>de</strong>la consultation spécialisée les comptes-rendus<strong>de</strong> consultation.Les services à domicileLes services à domicile appartiennentau secteur médical ou médicosocial.Ils proposent une prise encharge adaptée aux be<strong>soins</strong> <strong>de</strong> lapersonne, généralement par uneéquipe <strong>de</strong> <strong>soins</strong> pluridisciplinaire.Les services sont nombreux. Onpeut citer notamment :• Les Services d’éducation spécialeet <strong>de</strong> <strong>soins</strong> à domicile (Sessad),qui concernent les enfants et adolescents(0 à 20 ans). Ils apportentun soutien spécialisé dans les différentslieux <strong>de</strong> vie et d’activités (domicile,crèche, école,...) <strong>de</strong> l’enfant et/ou dans les locaux du service. Lesenfants sont admis sur décision <strong>de</strong>la CDAPH (Commission <strong><strong>de</strong>s</strong> droits et<strong>de</strong> l’autonomie) : le nombre <strong>de</strong> placespar Sessad est limité.TÉMOIGNAGEMon mé<strong>de</strong>cin traitantconnaît parfaitement bienma situation médicale“Cela fait 5 ans que mon mé<strong>de</strong>cintraitant s’occupe <strong>de</strong> mon suivimédical. C’est aussi notre mé<strong>de</strong>cin<strong>de</strong> famille. Au début <strong>de</strong> mon suivimédical, il ne connaissait pas dutout ma maladie - une myopathieencore mal étiquetée - mais il s’yest vraiment intéressé. Il reçoit lescomptes-rendus <strong><strong>de</strong>s</strong> consultationspluridisciplinaires dans lesquellesje suis suivie : il sait donc où j’ensuis dans l’évolution <strong>de</strong> la maladieet peut m’orienter si nécessaire.Il peut aussi faire le lien avecles autres praticiens, notamment si<strong><strong>de</strong>s</strong> précautions particulières doiventêtre appliquées dans certainessituations médicales commel’anesthésie. Nous avons d’ailleursrempli ensemble la carte <strong>de</strong> <strong>soins</strong>et d’urgence que j’ai toujours surmoi ainsi que mes <strong>de</strong>rniers bilansmédicaux. En cas d’urgence, c’estlui que j’appelle et au besoin ilcontacte le mé<strong>de</strong>cin référent <strong>de</strong> laconsultation pluridisciplinaire pouravoir son avis. Je lui fais entièrementconfiance.”• Les Services d’accompagnementmédico-social pour adultes handicapés(Samsah) adultes qui proposentaux adultes handicapés un accompagnementmédico-social adapté(accompagnement <strong><strong>de</strong>s</strong> actes essentiels<strong>de</strong> l’existence, accompagnementsocial…) comportant <strong><strong>de</strong>s</strong> prestations<strong>de</strong> <strong>soins</strong> réguliers. Les adultessont admis en Samsah égalementsur décision <strong>de</strong> la CDAPH.• Les services <strong>de</strong> <strong>soins</strong> infirmiers àdomicile (Siad) qui s’adressent auxpersonnes <strong>de</strong> 60 ans et plus, mala<strong><strong>de</strong>s</strong>ou dépendantes, aux adultes <strong>de</strong>moins <strong>de</strong> 60 ans présentant un handicapou une maladie chronique. Ilsassurent, sur prescription médicale,les <strong>soins</strong> infirmiers et d’hygiènegénérale ainsi que l’ai<strong>de</strong> à l’accomplissement<strong><strong>de</strong>s</strong> actes essentiels <strong>de</strong>la vie.• Les services d’hospitalisation àdomicile (HAD) qui assurent, surprescription médicale, au domiciledu mala<strong>de</strong> <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>soins</strong> médicauxet paramédicaux continus et coordonnésentre le service hospitalier,le mé<strong>de</strong>cin traitant et les professionnels<strong>de</strong> santé <strong>de</strong> ville. L’HAD estaccordée pour une durée limitée quipeut être prolongée en fonction <strong>de</strong>l’évolution <strong>de</strong> l’état <strong>de</strong> santé <strong>de</strong> lapersonne.Vers <strong><strong>de</strong>s</strong> réseaux <strong>de</strong> santé<strong>de</strong> proximitéL’objectif <strong><strong>de</strong>s</strong> réseaux <strong>de</strong> santé (loidu 4 mars 2002) est d’améliorer laprise en charge globale <strong><strong>de</strong>s</strong> patientsen facilitant le décloisonnemententre les différents professionnels <strong><strong>de</strong>s</strong>anté : professionnels <strong>de</strong> ville, établissementspublics <strong>de</strong> santé, établissementsprivés <strong>de</strong> <strong>soins</strong>, structuresdu secteur médico-social etsocial. Ils doivent faciliter l’i<strong>de</strong>ntification<strong><strong>de</strong>s</strong> professionnels vers lesquelsse tourner pour les be<strong>soins</strong> <strong>de</strong>la prise en charge et <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>soins</strong>.Dans les maladies neuromusculaires,la construction <strong>de</strong> ces réseauxainsi que leur formalisation est encoreen chantier.7


SAVOIR ET COMPRENDREREPÈRESUne bonne articulation<strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>soins</strong> au quotidienLa structuration <strong>de</strong> l’organisation <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>soins</strong> s’accompagne <strong>de</strong> mesuresfavorisant son efficacité au quotidien : en particulier, formationet information <strong><strong>de</strong>s</strong> professionnels sur les maladies concernées etsur la situation <strong><strong>de</strong>s</strong> patients qu’ils rencontrent, échanges avec lesassociations <strong>de</strong> mala<strong><strong>de</strong>s</strong>, dialogue entre professionnels et personnesconcernées…Chacun a un rôle à jouer pour que l’ensemble s’articule au bénéfice<strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>soins</strong> et <strong>de</strong> la qualité <strong>de</strong> vie <strong>de</strong> la personne.jours bien entre les professionnels <strong><strong>de</strong>s</strong>oins qui sont impliqués dans votreprise en charge (compte-rendu nonenvoyé, peu <strong>de</strong> liens entre les professionnels<strong>de</strong> la prise en charge <strong>de</strong>proximité et ceux <strong>de</strong> votre consultationpluridisciplinaire...), abor<strong>de</strong>zla question avec votre mé<strong>de</strong>cin <strong>de</strong>consultation ou votre mé<strong>de</strong>cin traitant.Parlez-en aussi au Servicerégional <strong>de</strong> l’AFM <strong>de</strong> votre région quipeut être un intermédiaire.Former et informerles professionnels <strong>de</strong> santé <strong>de</strong>proximité non spécialistesLe dialogue avec les professionnels <strong>de</strong> <strong>soins</strong> qui interviennent dans votre suivi médicalrégulier et dans votre prise en charge au quotidien est très important. En particulier,diffi cultés médicales, prise en charge trop lour<strong>de</strong>, interrogations… peuvent être évoquéesensemble. Cela contribue à une meilleure adéquation <strong>de</strong> la prise en charge à vos be<strong>soins</strong>.Encourager la collaborationentre les professionnelsLa cohérence dans la prise en charge<strong><strong>de</strong>s</strong> personnes atteintes <strong>de</strong> maladieneuromusculaire passe par unecollaboration et une coordinationentre tous les acteurs <strong>de</strong> santé quiinterviennent à divers moments <strong>de</strong> laprise en charge.Cela sous-entend que l’informationmédicale concernant la personnecircule bien entre les praticiens impliquésdans son suivi, dans le respectdu secret médical : envoi au mé<strong>de</strong>cintraitant <strong><strong>de</strong>s</strong> comptes-rendus <strong>de</strong>visites en consultation spécialisée,<strong><strong>de</strong>s</strong> résultats d’examens, informationlors d’un changement <strong>de</strong> priseen charge, difficultés passagèresrencontrées…Si, dans votre parcours <strong>de</strong> <strong>soins</strong>,vous avez le sentiment que cesinformations ne circulent pas tou-© AFM - L. AudinetLes maladies neuromusculaires sontnombreuses mais rares. Leurs manifestationsdiffèrent d’une maladie àl’autre, d’une personne à l’autre. Ilest très difficile pour les professionnels<strong>de</strong> santé non spécialistes <strong>de</strong> lesconnaître toutes.• Ces professionnels peuvent êtreformés aux spécificités <strong><strong>de</strong>s</strong> maladiesneuromusculaires par les centres <strong>de</strong>référence ou <strong>de</strong> compétences neuromusculaires.Les professionnelspeuvent solliciter les centres <strong>de</strong> référencedans ce but.• L’AFM, association ressource pourles maladies neuromusculaires,organise <strong><strong>de</strong>s</strong> formations en région.Celles-ci s’adressent aux soignants<strong>de</strong> rééducation (kinésithérapeutes,ergothérapeutes…) <strong><strong>de</strong>s</strong> consultationspluridisciplinaires, aux professionnels<strong><strong>de</strong>s</strong> établissements <strong><strong>de</strong>s</strong>oins et aux professionnels libéraux.Conduites par <strong><strong>de</strong>s</strong> spécialistes <strong>de</strong> laprise en charge orthopédique et respiratoire,elles favorisent la diffusion<strong><strong>de</strong>s</strong> “bonnes” pratiques.8


<strong>Organisation</strong> <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>soins</strong> et maladies neuromusculaires• L’AFM édite <strong><strong>de</strong>s</strong> documents pourles professionnels <strong>de</strong> <strong>soins</strong> qui fontle point sur les connaissances (clinique,recherche…) portant sur lesmaladies neuromusculaires.• Enfin, les Services régionaux <strong>de</strong>l’AFM et les Délégations départementalesorganisent régulièrement<strong><strong>de</strong>s</strong> réunions d’information. Cellesciréunissent <strong><strong>de</strong>s</strong> mé<strong>de</strong>cins spécialistes(par exemple les mé<strong>de</strong>cins ducentre <strong>de</strong> référence <strong>de</strong> la région),<strong><strong>de</strong>s</strong> soignants libéraux <strong>de</strong> proximitéet <strong><strong>de</strong>s</strong> familles pour échanger surdivers thèmes (le point sur telle outelle maladie, les thérapeutiques, laprise en charge orthopédique, respiratoire,les traitements…).Ces rencontres offrent aux soignantset aux mala<strong><strong>de</strong>s</strong> l’occasion <strong>de</strong> s’informeret <strong>de</strong> prendre conscience<strong><strong>de</strong>s</strong> préoccupations et ressentisrespectifs.Si, parmi les professionnels <strong>de</strong> <strong>soins</strong>qui vous suivent, certains ignorentces possibilités, n’hésitez pas à leuren parler : ils peuvent contacter leTÉMOIGNAGEcentre <strong>de</strong> référence neuromusculaire<strong>de</strong> leur région.Trouver un praticienqui convient près <strong>de</strong> chez soiTout professionnel peut apprendre les spécificités <strong>de</strong> la priseen charge <strong><strong>de</strong>s</strong> maladies neuromusculaires“En tant que kinésithérapeute, j’ai commencé la prise en charge d’une enfant âgée <strong>de</strong>14 mois atteinte d’une amyotrophie spinale à la suite d’une <strong>de</strong>man<strong>de</strong> <strong>de</strong> sa maman, il ya quelques mois. Mon collègue s’occupait déjà <strong>de</strong> sa prise en charge respiratoire qu’ilpoursuit aujourd’hui mais elle avait besoin d’un autre thérapeute pour la prise en chargeorthopédique. La maman souhaitait trouver un kinésithérapeute connaissant la maladie :je l’ai informée du fait que je n’étais pas spécialiste <strong>de</strong> cette prise en charge mais, enrevanche, prêt à m’impliquer pour que cela fonctionne. Elle a été d’accord.Nous avons organisé un premier ren<strong>de</strong>z-vous en présence <strong>de</strong> la directrice du Servicerégional <strong>de</strong> l’AFM et du Technicien d’insertion <strong>de</strong> ce service. La Directrice connaissantbien les spécificités <strong>de</strong> cette prise en charge m’a aiguillé dans un premier temps : ellem’a remis <strong><strong>de</strong>s</strong> documents concernant la maladie et sa prise en charge. Parallèlement,j’ai contacté un kinésithérapeute déjà formé aux maladies neuromusculaires : il m’adécrit les contraintes liées à l’âge <strong>de</strong> l’enfant et la maladie. J’ai ainsi commencé lesmobilisations, travaillé la tonicité du tronc…, à raison <strong>de</strong> 3 séances d’1/2 heure parsemaine. Tout s’est très bien passé en partie grâce à la bonne interaction avec <strong><strong>de</strong>s</strong> professionnelsinformés qui m’a permis <strong>de</strong> peser les exigences <strong>de</strong> la maladie. La confianceque m’ont accordée les parents <strong>de</strong> la petite fille m’a aussi facilité la tâche.”Trouver les professionnels dont onaurait besoin pour les divers aspects<strong>de</strong> la prise en charge ou les <strong>soins</strong>(infirmière, kinésithérapeute...) n’estpas toujours aisé. Cela tient notammentau fait que certaines régionssont moins pourvues que d’autresen spécialistes <strong><strong>de</strong>s</strong> maladies neuromusculaires.Lorsqu’il en existe,ils sont souvent saturés et ne peuventpas prendre en charge tous lespatients. Enfin, il est souvent difficile<strong>de</strong> trouver un professionnel quiconnaisse bien sa maladie.• Pour trouver un professionnel,faites appel à votre consultation spécialiséeneuromusculaire pluridisciplinaire,à votre mé<strong>de</strong>cin traitant, auService régional <strong>de</strong> l’AFM…• Si aucun <strong><strong>de</strong>s</strong> professionnelscontactés ne connaît les spécificités<strong>de</strong> prise en charge <strong>de</strong> lamaladie, cela n’est pas forcémentun frein à une bonne prise en charge :tout praticien motivé et désireux <strong>de</strong>répondre à vos be<strong>soins</strong> s’impliquera,s’informera et se formera auprès <strong>de</strong>personnes compétentes. Vous pouvezindiquer au thérapeute qu’il peutacquérir <strong><strong>de</strong>s</strong> compétences auprès<strong><strong>de</strong>s</strong> professionnels spécialistes <strong>de</strong>la consultation pluridisciplinaire oudu centre <strong>de</strong> référence dont vousdépen<strong>de</strong>z ou auprès <strong>de</strong> l’AFM.Parallèlement le dialogue avecvous est très important : n’ayezpas peur d’abor<strong>de</strong>r avec les professionnels<strong>de</strong> <strong>soins</strong> les difficultéset ressentis et/ou ceux <strong>de</strong>votre enfant par rapport à la maladieet sa prise en charge. Si vousen ressentez le besoin, faites-vousaccompagner par le Service régional<strong>de</strong> l’AFM <strong>de</strong> votre région (coordonnéesdisponibles : http://www.afm-france.org ou au n° Azur0 810 811 088).• Faire appel à une structure (ouservice) <strong>de</strong> <strong>soins</strong> à domicile estune alternative ; mais cette solutionn’est possible qu’après accord <strong>de</strong> laCommission <strong><strong>de</strong>s</strong> droits et <strong>de</strong> l’autonomie(CDAPH). Vous avez le droit<strong>de</strong> bénéficier <strong><strong>de</strong>s</strong> services d’unestructure et parallèlement <strong>de</strong> faireappel à <strong><strong>de</strong>s</strong> professionnels libéraux(décret n°2003-1010 du 22/10/03).Il est toutefois nécessaire d’en parleravec l’équipe médicale <strong>de</strong> l’établissementou <strong>de</strong> la structure pour obtenirson aval afin que les <strong>soins</strong> soientpris en charge.La carte <strong>de</strong> <strong>soins</strong> et d’urgence :toujours sur vous !Cette carte a pour objectif d’informerles professionnels <strong>de</strong> santé surles spécificités <strong><strong>de</strong>s</strong> maladies rares etdu patient concerné. Elle permet une9


SAVOIR ET COMPRENDREREPÈRESprise en charge adaptée en situationd’urgence et assure <strong>de</strong> façon généraleune meilleure coordination entrele mé<strong>de</strong>cin spécialiste et les autresprofessionnels <strong>de</strong> santé. Elle est élaboréepar la Direction générale <strong>de</strong> lasanté, avec la collaboration <strong><strong>de</strong>s</strong> professionnelset <strong><strong>de</strong>s</strong> associations <strong>de</strong>patients concernés.La carte <strong>de</strong> <strong>soins</strong> et d’urgence maladiesneuromusculaires vous est remisepar le mé<strong>de</strong>cin <strong>de</strong> votre consultationspécialisée neuromusculairequi la met à jour si votre situationchange.Si ne vous l’avez pas encore,<strong>de</strong>man<strong>de</strong>z-la lui et veillez à ce qu’ellesoit remplie et mise à jour.Vous pourrez ainsi la présenter auxprofessionnels <strong>de</strong> santé que vousrencontrerez tout au long <strong>de</strong> votresuivi médical et tout particulièrementen cas d’urgence.Compte-tenu <strong><strong>de</strong>s</strong> particularités <strong>de</strong> laCarte <strong>de</strong> <strong>soins</strong> et d’urgence maladiesneuromusculairesElle sert à transmettre <strong><strong>de</strong>s</strong> informationssur votre maladie et votre état <strong>de</strong> santé.Le volet « <strong>soins</strong> » est <strong><strong>de</strong>s</strong>tiné auxprofessionnels <strong>de</strong> santé : il précise le nom<strong>de</strong> la maladie, les particularités du patient(traitement, état <strong>de</strong> santé…), les modalités<strong>de</strong> prise en charge, les coordonnées dumé<strong>de</strong>cin responsable et <strong><strong>de</strong>s</strong> contactspour s’informer.Le volet “informations et conseils”s’adresse au patient et à son entourage :on y trouve <strong><strong>de</strong>s</strong> informations synthétiquessur la maladie, sa prise en charge et lesrègles d’or à connaître pour bien gérer samaladie.myasthénie et <strong>de</strong> la dystrophie myotonique<strong>de</strong> Steinert, il existe <strong>de</strong>uxautres cartes spécifiques pour cesmaladies.EN PRATIQUEQue pouvez-vous faire pour faciliter votre parcours <strong>de</strong> <strong>soins</strong> ?• Favoriser la transmission d’informations concernant votre maladie et votre état <strong>de</strong> santé : ayez toujours sur vous la carte <strong>de</strong> <strong>soins</strong> etd’urgence maladie neuromusculaire remplie par votre mé<strong>de</strong>cin <strong>de</strong> consultation spécialisée ou le mé<strong>de</strong>cin traitant, votre <strong>de</strong>rnier bilan médical,<strong><strong>de</strong>s</strong> consignes écrites à suivre en cas d’urgence, <strong><strong>de</strong>s</strong> ordonnances du mé<strong>de</strong>cin spécialiste qui vous suit… Pour faire le point sur les documentsimportants à avoir sur soi, parlez-en à votre mé<strong>de</strong>cin.Par ailleurs, sachez que les professionnels qui ne vous suivent pas habituellement et ne connaissent pas votre situation ont besoin d’obtenir<strong><strong>de</strong>s</strong> informations auprès <strong><strong>de</strong>s</strong> praticiens qui vous connaissent. Ils peuvent ainsi s’assurer que leurs décisions seront en accord avec votresituation médicale.• Si votre situation médicale ou personnelle a changé, informez-en le mé<strong>de</strong>cin qui vous suit et/ou les professionnels paramédicaux. Celapeut être important pour adapter les modalités <strong>de</strong> suivi et <strong>de</strong> prise en charge, ainsi que leur organisation.• Informez les professionnels qui vous soignent <strong><strong>de</strong>s</strong> difficultés qui pourraient gêner votre parcours <strong>de</strong> <strong>soins</strong> ou votre prise en charge,afin que <strong><strong>de</strong>s</strong> solutions puissent être trouvées.• Si le lien avec les mé<strong>de</strong>cins et les autres thérapeutes vous semble difficile à établir, n’hésitez pas à faire appel au Service régional<strong>de</strong> l’AFM <strong>de</strong> votre région. Si vous le souhaitez, ils sont à même <strong>de</strong> vous accompagner ponctuellement ou régulièrement dans votre parcoursmédical. Leurs coordonnées sont disponibles sur le site Internet <strong>de</strong> l’AFM, http://www.afm-france.org ou au n° Azur 0 810 811 088.• Informez les professionnels <strong>de</strong> santé qui s’occupent <strong>de</strong> vous qu’ils peuvent trouver <strong><strong>de</strong>s</strong> ressources et se former sur votremaladie et sa prise en charge en contactant les spécialistes médicaux et paramédicaux du centre <strong>de</strong> référence et du centre <strong>de</strong>compétences dont vous dépen<strong>de</strong>z, en suivant <strong><strong>de</strong>s</strong> formations auprès <strong>de</strong> ces centres et/ou auprès <strong>de</strong> l’AFM, ou enfin en contactant lesServices régionaux <strong>de</strong> l’AFM qui disposent <strong>de</strong> documents qui leur sont <strong><strong>de</strong>s</strong>tinés.• Si vous le souhaitez, <strong>de</strong>man<strong>de</strong>z à être suivi(e) dans une consultation pluridisciplinaire plus près <strong>de</strong> chez vous, même si cela implique<strong>de</strong> transférer votre dossier médical (ce qui est fait par l’équipe médicale) : parlez-en avec le mé<strong>de</strong>cin <strong>de</strong> la consultation qui gère votresuivi. En effet, <strong>de</strong> tels changements ont besoin d’être anticipés et préparés pour que tout se passe bien. Par ailleurs, la loi du 4 mars 2002relative aux droits <strong><strong>de</strong>s</strong> mala<strong><strong>de</strong>s</strong> et au système <strong>de</strong> santé précise que toute personne a le droit d’accé<strong>de</strong>r à son « dossier médical » et d’en<strong>de</strong>man<strong>de</strong>r une copie (les frais sont à la charge du <strong>de</strong>man<strong>de</strong>ur).• En cas d’urgence, il est indispensable que le service d’urgence qui intervient prenne contact avec la consultation spécialisée qui réalisevotre suivi ou celui <strong>de</strong> votre enfant. Les coordonnées <strong>de</strong> celle-ci doivent figurer sur la carte <strong>de</strong> <strong>soins</strong> et d’urgence.10


<strong>Organisation</strong> <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>soins</strong> et maladies neuromusculairesRépartition géographique <strong><strong>de</strong>s</strong> consultations spécialisées, <strong><strong>de</strong>s</strong> centres<strong>de</strong> référence et <strong><strong>de</strong>s</strong> centres <strong>de</strong> compétences <strong><strong>de</strong>s</strong> maladies neuromusculairesCentres <strong>de</strong> référence <strong><strong>de</strong>s</strong> maladies neuromusculaires.Centres <strong>de</strong> compétences <strong><strong>de</strong>s</strong> maladies neuromusculaires.Les traits qui relient les points indiquent le regroupement <strong>de</strong> plusieursconsultations spécialisées dans un même centre.Autres consultations spécialisées dansles maladies neuromusculaires.Roscoff A St-Brieuc AE Consultations enfantsA Consultations adultesCaen E/ABrest ERennes E/AGarches E/AParis / Ile <strong>de</strong> FranceLorient ACréteil AVannes E/ATenonNecker E Pitié RotschildSalpetrièreE/A Trousseau E/AInst. <strong>Myologie</strong> E/ANantesHendaye E/AAngers E/ALille E/ARouen E/ATours E/APoitiers E/ALimoges E/AAmiens AClermont-FerrandBor<strong>de</strong>aux E/A E/AAgen APau EParisIle <strong>de</strong> FranceToulouse E/AMontpellier E/AVilleneuve d’Ascq EReims E/ADijon ENancy E/ABesançon E/ALyon E/ABron ASt-Etienne E/ANîmes AMarseilles E/AStrasbourg E/AMulhouse E/AGrenoble E/ANice E/AGuyaneCayenne EGua<strong>de</strong>loupePointe à Pitre E/AMartiniqueFort <strong>de</strong> France E/ALa RéunionSt-Denis E/ASt-Pierre E/ANouvelle CalédonieNouméa EContacts <strong><strong>de</strong>s</strong> consultations spécialisées dans les maladiesneuromusculaires, enfants et adultes, par région (juin 2008).Pour tout renseignement supplémentaire, contactez le Service régional AFM <strong>de</strong>votre région : coordonnées sur le site internet http://www.afm-france.org ou aun° Azur 0 810 811 088.Alsace • Mulhouse : Adultes 03 89 64 61 80 / Enfants 03 89 64 61 05/07• Strasbourg : Adultes 03 88 11 53 66 - 62 29 / Enfants 03 88 12 83 98Aquitaine • Agen - Adultes 05 53 69 70 18 • Bor<strong>de</strong>aux : Adultes 05 57 65 61 19 /Enfants 05 56 79 56 41 • Hendaye : Adultes / Enfants 05 59 48 26 86• Pau : Enfants 05 59 92 47 82Auvergne • Clermont-Ferrand : Adultes 04 73 75 22 01 /Enfants 04 73 75 02 80Bourgogne • Dijon : Adultes 03 80 29 30 31 / Enfants 03 80 29 38 00Bretagne • Brest : Enfants 02 98 22 33 89 • Lorient : Adultes 02 97 82 60 60• Rennes : Adultes 02 99 28 42 18 - 43 21 / Enfants 02 99 26 67 58• Roscoff : Adultes 02 98 29 39 73 • Saint-Brieuc : Adultes 02 96 01 70 80• Vannes : Adultes/Enfants 02 97 02 42 36Centre • Tours : Adultes 02 47 47 46 77 / Enfants 02 47 47 82 00Champagne-Ar<strong>de</strong>nnes • Reims : Adultes 03 26 78 85 97 /Enfants 03 26 78 75 24DOM-TOM • Pointe à Pitre (Gua<strong>de</strong>loupe) : Adultes/Enfants 05 90 89 15 75• Fort <strong>de</strong> France (Martinique) : Adultes 05 96 60 52 50/ Enfants 05 96 59 26 94• Nouméa (Nelle Calédonie) : Enfants 00 687 25 67 59 • Saint-Denis (LaRéunion) : Adultes 02 62 90 56 80 / Enfants 02 62 90 87 06 • Saint-Pierre (LaRéunion) : Adultes 02 62 35 91 70 - 02 62 35 90 00 / Enfants 02 62 35 92 43• Cayenne (Guyanne) : Enfants 05 94 29 80 48Franche-Comté • Besançon : Adultes 03 80 71 00 97 - 03 81 66 82 48 /Enfants 03 80 71 00 97Ile <strong>de</strong> France • Créteil : Adultes 01 49 81 27 32 • Garches : Adultes01 47 10 77 76 - 78 / Enfants 01 47 10 78 90 Bip 1103 • Paris Trousseau :Enfants 01 44 73 60 45 - 62 26 - 01 44 73 65 75 • Paris <strong>Institut</strong> <strong>de</strong> <strong>Myologie</strong> :Adultes 01 42 16 37 74 / Enfants 01 42 16 37 74 • Paris Pitié Salpétrière :Adultes 01 42 16 17 94 • Paris Necker : Enfants 01 44 49 48 53 - 01 44 49 51 52Languedoc-Roussillon • Montpellier : Adultes 04 67 33 72 33 -73 63 / Enfants04 67 33 01 82 • Nîmes : Adultes 04 66 68 32 61 - 65 - 04 66 68 68 68Limousin • Limoges : Adultes 05 55 05 65 61 - 05 55 05 65 61 /Enfants 05 55 05 68 80Lorraine • Nancy : Adultes / Enfants 03 83 15 12 75 / Adultes 03 83 15 40 60 -03 83 15 47 86Midi-Pyrénées • Toulouse : Adultes 05 61 32 32 96 / Enfants 05 34 55 85 77Nord • Lille : Adultes 03 20 44 58 35 / Enfants 03 20 44 53 25 • Villeneuved’Ascq : Enfants 03 20 67 74 15Normandie • Caen : Adultes 02 31 06 47 20 / Enfants 02 31 27 25 90• Rouen : Adultes 02 32 88 80 32 / Enfants 02 32 88 01 03Pays <strong>de</strong> Loire • Angers - Adultes 02 41 35 35 91 / Enfants 02 41 35 44 45• Nantes : Adultes 02 40 08 36 17 / Enfants 02 40 08 34 96Picardie • Amiens : Adultes 03 22 66 84 25 / Enfants 03 22 66 82 60Poitou-Charentes • Poitiers : Adultes / Enfants 05 49 44 44 54Provence-Alpes Côtes d’Azur • Marseille : Adultes 04 91 38 65 78 - 79 /Enfants 04 91 38 68 08 • Nice : Adultes 04 92 03 55 06 /Enfants 04 92 03 59 21 - 60 80Rhône-Alpes • Lyon : Adultes 04 72 07 25 73 - 25 55 / Enfants 04 78 86 10 71• Bron : Adultes 04 72 35 71 64 • Grenoble : Adultes 04 76 76 76 32 - 84 65 /Enfants 04 76 76 57 03 • Saint-Etienne : Adultes 04 77 12 03 83 - 04 24 /Enfants 04 77 12 77 57 - 87 2911


SAVOIR ET COMPRENDREREPÈRESEN SAVOIR +http://www.afm-france.orgTout savoir sur les maladies rares et le contenudu Plan national maladies rares 2005-2008, trouverune consultation... :http://www.orphanet.frTout savoir sur l’hôpital :http://www.hopital.fr/html/hopital/in<strong>de</strong>x.htmlVos droits et démarches en matière <strong>de</strong> santé :http://vosdroits.service-public.fr/particuliers/N17.xhtmlLes droits <strong><strong>de</strong>s</strong> mala<strong><strong>de</strong>s</strong> et la loi du 4 mars 2002relative aux droits <strong><strong>de</strong>s</strong> mala<strong><strong>de</strong>s</strong> et à la qualité dusystème <strong>de</strong> santé :http://www.ladocumentationfrancaise.fr/dossiers/droits-mala<strong><strong>de</strong>s</strong>/chronologie.shtmlNous remercions chaleureusement toutes les personnesqui ont apporté leur témoignage pour enrichir cedossier, ainsi que toutes celles qui ont participé à sonélaboration.© AFM 07/2008 • ISSN : 1769-1850 • Rédaction : M.-O. Schanen-Bergot • Validation : C. Duguet, W. Boucharef • e-mail : myoinfo@afm.genethon.fr • Mise en page : a2i graphic • Impression : Taag 01 65 25 40 40

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